JIA WU ►yoo shi ah

O1. The heir of a dynasty. Puissant. Riche. La famille Wu est parmi ceux des plus influents de tout l’Asie. Leur réputation est leur priorité, ils doivent être la perfection, s’élever parmi les plus haut, quitte à éduquer leurs enfants comme des chiens prêts à leur commande et écoutant sans dire un seul mot, bien que cette éducation se trempe dans la maltraitance. O2. Maltraitance dont son frère en était le principal objet. Verbal ou physique, tout y passe. Jia en reste impuissante face à cela, de peur d’en être la prochaine. La terreur qui règne  au sein de ce domicile la force à marcher le dos droit, car un pas de travers et les conséquences seront graves. O3. Une enfance pourrit par l’avidité de l’excellence, se salir dans un bac à sable était inacceptable. Entre les cours privés de piano, de tennis ou bien de professeur particulier pour perfectionner ses notes, car si ce n’est pas un A, c’est un échec, Jia n’a pas connu la douceur d’une enfance normale. Ces parents n’avaient pour but que de faire d’elle une poupée impeccable pour en être digne de la famille Wu. O4. Jia, ce prénom qui lui allait si bien, car oui Jia est une magnifique fille. Elle attire les regards ou qu’elle aille. Et cette beauté entraîne parfois des jalousies mal déplacés. Un cœur bon, on profite de sa bonté. Ses amies, en fait croyant qu’elles l’étaient, qui lui sourient en la complimentant, mais que derrière leur dos cache un couteau pour lui planter au dos quand elle se retourne. Malheureusement, Jia finit par découvrir le pot aux roses, car sans qu’elles ne sachent qu’elle pouvait les entendre, ces dernières l’ont lynché dans son dos, se moquant d’elle, l’insultant de tous les noms possible, avouant profiter de sa générosité autant qu’elles pourront avant de ne se débarrasser d’elle. Malheureusement, comme elles viennent, tout comme elle, de famille de bonne richesse, Jia n’avait pas le choix de trainer avec elles pour bonne mesure de son image, bien que son cœur saigne par l’hypocrisie de leurs gestes et de leurs mots. Depuis là, elle ne fait confiance à personne qu’elle-même et son frère, croyant qu’on s’approche seulement d’elle pour un besoin malsain et égoïste. O5. Elle vit une certaine solitude, car plus âgé qu’elle, Yasmin quitte le domicile pour ses études, laissant derrière Jia. Elle envie cette certaine liberté, car elle reste prise pour encore un moment avant de ne pouvoir aussi étudier sur les terres américaines comme son frère. Se recoquille sur elle-même, il ne reste personne à qui parler en toute sincérité que des connaissances sur le web auxquelles elle avait rencontré en s’inscrivant sur un forum. Sur cette plateforme, elle se sent plus libre de cacher qui elle est, parlant plus librement, sachant qu’elle ne les connaîtra jamais en personne. Elle se tient tout de même une distance avec les hypocrites de son cercle, car elle sait bien que ces derniers continuent à claquer leur langue de vipère derrière son dos, n’ayant plus la force de faire figure devant elles. O6. Jia n’en fait jamais assez aux yeux de ses parents qui la poussent encore et toujours pour être la meilleure parmi tous, mais qui eut pour conséquence de la fragiliser son état mental qui devient plus instable. O7. Elle commet un geste qui faillit être irréparable. S’empoisonnant d’une poignée de pilules. C’est l’une des servantes qu’il l’a retrouvé inconsciente, au précipice de la mort. Elle fut sauvée de peu, mais en garde des séquelles. Son estomac devenu fragile, il lui arrive de temps à autre de régurgiter sa nourriture, surtout quand elle est trop épicée. Elle doit maintenant suivre un régime strict afin d’éviter cela. Bien sûr, sa tentative de suicide fut vite étouffée pour ne pas qu’elle s’ébruite dans les rues, car encore une fois, la dynastie Wu avait une réputation à maintenir.  O8. En permanence surveillée, elle doit être toujours accompagnée où qu’elle vaille de peur qu’elle tente une nouvelle fois de retirer sa vie. O9. Consulte un psy, le meilleur qu’ils aient pu trouver, car ses parents croient que tout peut se résoudre avec de l’argent. Malheureusement, ce trouble chez elle ne se réglera pas aussi facilement qu’ils ne croient. 1O. Sans grande surprise, elle décide de postuler, comme son frère, à Harvard, non seulement pour s’éloigner de sa relation toxique avec ses parents, mais d’y retrouver le réconfort de la présence de son frère auprès d’elle.