Cher journal,
Cela fait maintenant quelques années que je ne t'ai pas ouvert et tu étais là caché dans un fond de mon tiroir. Comme tu le sais, je n'ai toujours pas retrouvé mon père et pourtant je ne m'arrête pas pour autant. Mes recherches me prennent du temps et puis je dois bien t'avouer que j'ai une gueule de bois d'enfer à cause de cette soirée de malade chez les mather. Je crois que ma mémoire n'est pas très fiable, je me souviens de rien sauf d'une chose que j'aurais bien voulu oublier. Ces Eliott, quand tu les vois tu as juste envie de les mettre dans des bassines d'eaux chaudes et les laisser bouillir. Ils se croient supérieur alors qu'au fond ce sont juste des insecte et encore c'est trop gentil. En réalité, ils pensent qu'avec l'argent de leur parents ou je ne sais quoi se sont les meilleures, mais mes chéris, vous ne connaissez rien de la vie, en faite, vous ne servez à rien. C'est aussi simple que ça. Je ne sais même pas comment ils arrivent à se regarder dans un miroir, dire que ça pourrais me faire de la peine ? En faite non, il me font même pas pitié et pourtant tomber plus bas qu'eux ? Je pense que c'est juste impossible, ils sont tellement en bas de l’échelle, irrécupérable quoi.
Il faut que je te laisse, mais promis, je ne t'oublie pas.
Meadow
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