ORION MOON ► kim seokwoo

» au garçon né, dit-on, le jour le plus chaud du monde, aux feuilles d'érable qui, à l'autre du monde, s'évanouisse dans le temps qui semble paralyser, au prince naît sous le signe du soleil, au feu à s'ne brûler le squelette, a king like a lion.


» au surnom loufoque de géant jaune, à l'enfant qui n'est d'autre que jack dans le conte idiot qu'il n'appréciait guère, à ce haricot qui n'étaient d'autre que cette taille qui éveillait les rires, et les origines asiatiques qui suscitent l'amusement.


» l'on conte l'enfant rieur, autrefois l'imagination loufoque, à rêver des astres, au pop-corn à brpuler les doigts devant les épouvantes, à ne guère comprendre l'écho d'un rire devant les films qui éveillent les torpeurs, aucune terreur du monstre en dessous du lit, le cadet si méfiant de la vie, à voir la mort colorée.


» à devenir l'enfant de la curiosité, prince héritier des mystères, à s'y plaire et s'y confondre, à s'y retrouver lorsque l'on se recherche, et dans l'être engouffré de ténèbres, devenir l'astre des interrogations.


» à tantôt les lippes d'un homme qui envoûtent, à tantôt les courbes féminines à faire perdre pieds, et quelque fois à s'aimer simplement de pensées et de poésie, à aimer en prose et en feu, à s'en brûler l'épiderme, aux nuits blanches à se deviner.


» grandir dans quelques choses de nouveau, au physique qui charme, à l'allure d'un apollon, à l'adolescent qui devient sportif, l'adoration du lycée, au basket qui rythme sa vie, aux règles qui le définissent, au sourire hypocrite, devenir la case tant désirée.


» c’est le rictus des anges sur les lippes, le mélange du curieux et du mystérieux qui attire, un peu charmeur par ses convictions, parfois l’envie de coller une baffe sur ses pommettes, avec ce rictus amusé, peut-être parfois l’arrogance pour taquiner, le cadet des frères moon.


» si bon comédien, à faire croire les douces illusions de la famille, à prétendre être l’astre parfait, mais être l’astéroïde qui bouscule les actes parfaits, au grand comédien, au théâtre du merveilleux, à l'idylle aux yeux des parents, et au sourire moqueur de l'acteur.


» au gamin toujours un peu trop militant pour les autres, un peu le trublion qui n’a jamais contesté l’éducation des parents, mais qui apporte simplement les ingrédients à la recette qui le crée, dieu de lui-même, à croire que les astres sont lui.


» les concours de poésie qu’il répète, à devenir hamlet et quelques fois le malade imaginaire, et les élans d'une voix qui surplombe, au talent de l'échec pour certains, contrôle les mots avec aisance, aux gestes qui envoûtent, voix exceptionnelle, offre le monde.


» à la tendance d'aimer les grands airs, les pays que l'on visite, toujours si vivant, là perdu dans les natures profondes, à découvrir les histoires des peuples qui fascinent, au garçons des grands poètes, et aux astres qu'il admire.


» aux doigts doués d'écriture, aux dangers qui l'attirent, sombre impasse dans laquelle il s'y plaît, au reflet des ecchymoses, et souvent la passion qui anime jusqu'à ce poison, à devenir le danger, à s'offrir les délices des vices, et devenir la tâche sombre sur le papier.


» et l'enfant, toujours si innocent du haut de ses vingt-deux-ans, peut-être la voix qui s'éclaire devant les animations qui anime les écrans, à chanter de tue-tête ces muisques que l'on aime tous, ceux que l'on dit pour les filles, à exaspérer le petit prince.


» au rire qu'il déploie si facilement, à l'humour parfois douteux, à celui que l'on traite d'étrange, si tardivement le soir, alors que le nectar des dieux cogne contre le crâne, et à cette musique de mauvais goût qui répugne, à celui que l'on traite de fou, aux corps qui se mouvent, et lui, si l'innocence guérie, devine la malice.


» et c'est le cadet peut-être qui s'attache, à la famille qu'il adore, aux idylles peut-être utopiques d'une famille sans haine, à chérir l'aîné, à taquiner les sœurs, toujours si précieuses, à devenir la hantise et la bêtise, l'innocence et la délicatesse, et l'adolescence et l'enfance, le synndrôme de peter pan, quelques fois, et l'abandon qui terrifie.