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@Ella Marriott-W. ★  21 septembre 2020.
Mon coeur bat à tout rompre. Mille-et-une idées et sentiments s’entre-choquent et je dois m’arrêter sur la route qui sépare Boston Common du Copley pour reprendre mon souffle. J’ai la tête qui tourne, n’ayant pourtant pas couru si vite, puisque mes jambes menacent de me lâcher à tout moment. Je dramatise. Ce n’est pas si grave. Jem, respire, tu n’as aucune preuve. Je me répète ses trois phrases en boucle depuis que la nouvelle est tombée, sans parvenir à me calmer. Parce que c’est grave, que ma vie vient de prendre un virage à 360° alors que j’étais juste parti pour un putain de jogging, et que je la crois. Insensé, naïf, idiot, qu’on m’attribue n’importe quel adjectif… au fond de moi je le sais, c’est tout. Je prends l’ascenseur une fois de retour à l’hôtel, direction la suite d’Ella. Pas d’arrêt par ma chambre, par une douche qui serait pourtant plus que nécessaire. J’entre en silence dans la suite de la propriétaire des lieux, pour ne pas risquer de réveiller Eden, et fais quelques pas dans le salon, trop nerveux pour tenir en place. Après quelques secondes à peine, qui me semble être une éternité, Ella me rejoint dans la pièce et j’avale la distance qui me sépare d’elle. Mes mains se referment autour de son visage alors que je plonge mon regard dans le sien. J’ai besoin de mon ancre, besoin d’être apaisé, et il n’y a elle qui y parvienne, sans avoir à faire quoi que ce soit pour calmer les battements de mon coeur. Je rompt finalement ce contact visuel, recule d’un pas en lui prenant les mains pour les presser dans les miennes. Une fois. Un « désolé » muet. Désolé de venir ajouter mes problèmes aux siens, alors que rien ne semble aller dans son sens ces dernières semaines. J’aurais sincèrement aimé m’accorder quelques jours pour réfléchir à tout ça dans mon coin, sans alarmer mes proches, mais l’information a l’effet d’une bombe et c’est juste trop. Trop pour que je parvienne à une quelconque décision mûrement réfléchie sans être aiguillé. A la seconde où l’annonce est tombée, mon coeur a explosé. Je ne connais rien de cette gamine, pourtant je suis déjà trop impliqué émotionnellement pour savoir ce que je fais. Alors oui, égoïstement et malgré tout ce qu’elle traverse de son côté, j’ai besoin d’Ella. De quelqu’un qui a les idées claires et qui saura forcément quoi faire - ou au minimum m’empêcher de prendre une décision débile. Je souffle un bon coup et m’éloigne d’elle, faisant quelques pas en arrière jusqu’à trouver un des fauteuils dans lequel je me laisse tomber. Je me rends compte qu’avec cette attitude dramatique, je dois lui faire penser au pire, alors que la situation n’est pas si grave ; après tout, il n’y a pas mort d’homme. « Je suis tombé sur Bea en allant faire mon jogging. On a eut une brève aventure, quand elle visitait l’Europe. » Quand Ella a laissé un trou béant dans ma vie. « Elle était avec une gamine de deux ans et demi. Ma gamine. » C’est à peine si je parviens à sortir ces mots sans m’étrangler. Les poings serrés, j’essaye de contenir toutes les émotions qui se bousculent depuis plus de deux heures dans ma tête, cherche à capter son regard à nouveau alors que je plante mes dents dans l’intérieur de mes joues. Comme un gamin pris sur le tas, alors qu’il s’apprêtait à faire une connerie.
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Allongée à côté d'Eden, ma main sur son petit ventre, j'embrasse son nez et ferme les yeux quelques secondes. Un moment de calme avant que la vie reprenne son court, que je cours partout dès demain avec les cours pour Harvard. Il n'y a que lorsque je suis avec Eden ou Thaïs que je prends le temps de me poser, de respirer et d'arrêter de tout calculer. Une petite parenthèse dans ma vie active et chargée. Je me demande lorsque l'on aura un rendez-vous avec Taylor pour discuter de tout cela, de l'association des citoyens. Et quand que je pense à tout cela, que je me vois déjà organiser quelque chose pour Noël, mon téléphone vibre de l'autre côté d'Eden et le petit bout bouge pour attraper mon cellulaire. " T'es trop petit pour ça mon amour, allez, on fait dodo avec tata " Que je dis en glissant mes doigts le long des joues du petit pour le calmer, le faire se détendre et s'endormir. Quelques textos échangés avec Jeremiah. Je me demande bien ce qu'il a à me dire. Ça m'intrigue assez pour endormir Eden et renfiler ma jupe. Je descends dans le salon et Jem est déjà là, comme un lion en cage, à tourner en rond. Mes mains dans les siennes, mon regard l'interroge mais aucune réponse à ces dizaines de questions non formulées que j'ai. Je fronce les sourcils quand il s'écarte de moi et le suis du regard. Il se pose et je m'installe en face de lui. Je pose mon téléphone face contre le tissu à côté de moi. Bea ? C'est qui celle là ? Une brève aventure en Europe. D'accord. Ravie. Et qu'est-ce que je peux faire avec ça ? Elle lui a retourné le cerveau en plus de se l'être fait ? C'est bien une pointe de jalousie qui me pique parce qu'il est là pour moi, pas pour cette Bea. " Ta gamine ? Comment ça, ta gamine ? " Je ne suis pas sûre d'avoir compris ce qu'il se passe là. Qu'est-ce qu'il est entrain de me dire. Je pose mes mains sur les accoudoirs et le regarde droit dans les yeux. " Détends toi, tu vas finir par t'enflammer et cramer le mobilier " Que je souffle en voyant sa mâchoire se contracter. Je lève la main droite et la laisse en suspens quand tout s'emboite dans mon cerveau. " Oh putain " Que je souffle et ma main retombe lourdement sur mes cuisses. " Ta gamine comme… ton enfant, ta progéniture ? " Oh là ! Mais les préservatifs, ils ne savent pas ce que c'est sur cette putain de planète ? " Qui te dit que c'est ta gamine déjà ? Elle s'est peut-être fait sauter par toute l'Europe " Je n'ai jamais entendu parler d'elle, elle n'a pas du compter. Alors peut-être qu'elle s'est juste fait butiner par tout le continent et il a autant de chance d'être père qu'un irlandais, un français, un espagnol ou autre.
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Ta gamine ? Comment ça, ta gamine ? La révélation a beau tourné en boucle depuis un moment dans ma tête, entendre Ella répéter ces mots ne rend la situation que plus réelle. Un voile se forme devant mes yeux et je dégluti afin de ravaler ces larmes qui me menacent. De peur, de rage, de tristesse... juste de ce surplus d'émotions. Les dernières que j'ai versé étaient il y a douze ans pour ma troisième place au championnat, il est hors de question de laisser cette histoire m'atteindre à ce point. D'un autre côté, et je touche du bois, il y a peu de chance que pire me tombe sur la tête. Ma jambe bat nerveusement, j'ai juste envie de hurler. J'ai toujours été prudent, ne souhaitant pas me retrouver avec un bâtard dans les pieds - pire avec une maladie - et la vie vient juste me rappeler qu'il y a eut cette putain de nuit, où j'étais juste trop défoncé pour y penser. Note à moi-même ; ne jamais préciser ces circonstances à Ella. Je fronce les sourcils et sors un " Me détendre? " un peu accusateur, alors qu'elle n'y est pour rien, mais comment veut-elle que je sois calme ? Un rire nerveux s'échappe de mes lèvres alors que je hoche la tête pour lui confirmer qu'elle a bien entendu ; ma gamine, ma fille, ma progéniture, celle qui vient de lui voler la deuxième place dans mon coeur (maman, toujours number one!) d'un seul regard. Qu'importe l'attribut. " Peut-être... " Que je souffle sans y croire une seconde. Je ne sais pas ce que Beatriz a fait de son cul pendant son petit voyage et autant dire qu'elle s'est retrouvée si facilement dans mes bras, j'ai du mal à la croire quand elle affirme que j'ai été le seul sur ces trois mois. " Surement, même. " Bien qu'elle n'a aucune raison de me mentir à ce sujet, parce que je n'en ai rien à foutre de savoir combien de mecs sont passé avant ou après moi. La rousse voulait peut-être s'assurer que je ne remette pas ma paternité en doute... Mais d'un autre côté, elle me l'a caché pendant deux ans et demi, quel intérêt de soudainement vouloir que je la crois sur paroles ?  " Elle a mon sourire, Ella. J'ai essayé de me dire que mon cerveau me joue juste des tours, que j'essaye de me convaincre d'une manière ou d'une autre qu'elle ne se fout pas de ma gueule... Mais c'est ma fille, je la crois. " Peu importe combien de mecs sont réellement passé par là, je sais au fond de moi que Beatriz m'a dit la vérité, d'autant plus qu'elle ne semblait pas encline à partager l'information. " Je vais exiger un test pour en avoir la certitude. " Je souffle et lève les yeux au ciel une seconde. Je ne sais même pas quelle réponse j'espère obtenir, mais ce test je vais le faire. Pour les autres plus que pour moi, afin que le doute ne subsiste pas et que je puisse prendre mes dispositions.
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Qu'est-ce que c'est encore que ce putain de merdier ? Je n'arrive pas à y croire. Jem, papa ? Non mais dans quel monde vit-on ? L'Enfer ? Clairement pas. Mais alors pas non plus le Paradis, moi je vous le dis. J'en perds patience et toute notion de bon sens. J'ai juste envie de le gifler et de lui crier que voilà ce qui arrive quand on baise sans préservatif. Parce que c'était bien ça, non ? De la baise ? Des tas de questions encombrent mon esprit mais je tente de ne pas me laisser submerger parce que mon meilleur ami est entrain de sombrer et je le vois à ses yeux. Il a l'air de couler aussi vite que Jack dans Titanic et cela ne me plait pas. Les lèvres pincées, je l'écoute. Peut-être. Sûrement. Putain. Depuis quand on se contente de supposition, de possibilité ? Mon absence l'aurait-il autant changé, malgré nos échanges constants de messages et nos voyages l'un dans la ville de l'autre ? Ou c'est cette nouvelle qui le déstabilise à ce moment. On cherche quoi là, du coup ? Sa raison ? Ouai, surement ça. Je le regarde et l'écoute. Je ne peux m'empêcher de rouler des yeux quand il me parle qu'elle a son sourire. Je pense qu'il n'y a que moi qui pourra en juger. " Est-ce qu'elle a cette petite fossette sur la joue droite quand elle sourit ? Ce large sourire qui te donne envie de tout lui laisser passer ? " Que je demande sérieusement. On ne parle pas de n'importe quoi et le sourire de Jem, je saurais le reconnaître entre mille, s'il le fallait. Il faut dire que je l'ai vu un nombre incalculable de fois et souvent de très près. " J'espère bien que tu vas exiger un test ADN ! Il ne manquerait plus que tu prennes tes obligations de père juste sur un sourire et une croyance un peu boiteuse envers une nana que tu n'as pas vu depuis combien de temps ? Trois ans ? " Que je souffle en secouant la tête, légèrement exaspérée, comme pour tenter de le faire redescendre sur terre. Il faut qu'il retrouve son sang froid sinon nous ne sommes pas rendus. " Qui te dit qu'elle ne te balance pas ça parce qu'elle sait que t'as de l'argent ? Elle veut peut-être juste d'escroquer et la gamine est le meilleur moyen de le faire " Il est bien trop crédule je crois. Et moi, ça me met hors de moi, tout simplement. " Tu fais toujours des tests réguliers ? Si tu t'en envoyé en l'air sans protection avec elle, rien ne dit qu'elle ne l'a pas fait ailleurs " Que je demande rapidement, m'inquiétant vraiment de la réponse. J'attrape mon téléphone et ouvre google. " C'est quoi son nom ? " On peut commencer par là pour voir si c'est une personne respectable ou non, n'est-ce pas ? Et ce jugement, il me revient. Lui semble déjà convaincu de la chose. Ugh.
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Dans un autre contexte, la remarque d’Ella m’aurait sans doute réchauffer le coeur. L’amour que l’on a l’un pour l’autre a beau être complètement différent, savoir qu’elle remarque ce genre de petits détails me concernant à tendance à me réjouir plus que de raison. Je ne peux m’empêcher d’avoir un petit sourire en réponse à sa question, avant de lever les épaules. " Je ne sais pas. Tu serais peut-être meilleur juge que moi… " J’avoue, ne sachant pas vraiment en quoi j’ai reconnu le sourire de ma mère, le mien, chez Cameron. C’est peut-être plus un sentiment qu’une réelle ressemblance, qui sait. Je ne fais plus confiance à mon esprit, qui me joue des tours depuis que les mots de Bea sont venus m’assommer. Ella me connait peut-être mieux que je ne me connais moi-même, tirant la conclusion que je prendrai mes responsabilités si elle s’avère être de moi, lorsque je n’ai moi-même pas encore pris cette décision. Je n’ai pas vraiment eut une seconde pour y réfléchir mais… ça coule de source. Je serais bien incapable de vivre ma vie comme si j’ignorais cette information, en restant loin de Cami. " Ouai, trois ans. " Que je souffle dans un soupire agacé, contre moi, contre elle pour me mettre la vérité en face des yeux. Suis-je si ridicule à croire Bea sur paroles et me faire autant de tracas sans aucune preuve à l’appui ? Mes sourcils se froncent à sa remarque sur une arnaque financière, à laquelle je refuse de croire. C’est la conclusion la plus facile et logique à tirer de cette histoire, mais trop savoir pourquoi, Bea ne m’a pas donné l’impression d’être ce genre de personne. Si c’était de l’argent qu’elle voulait, pourquoi attendre que la gamine aie deux ans et demi - et une rencontre par le plus grand des hasards - pour m’en parler ? C’est bien les premières années qui coutent le plus cher, entre les couches et les vêtements à remplacer toutes les deux semaines. Je crois, parce que les enfants et moi… " Si elle voulait de l’argent, elle m’en aurait parlé quand elle est tombée enceinte, non ? " Je tente de raisonner avant d’ajouter " Je crois qu'elle s'en fout de mon compte en banque… Sans cette rencontre je n’en aurais jamais rien su. Ça avait l’air de l’emmerder de devoir me le dire, elle s’est retrouvée au pied du mur en me croisant. " Et pourtant, ça aurait été si facile pour elle de se taire. Je ne suis pas du genre paranoïaque et si la rousse m’avait assuré que la gamine avait quelques mois de plus et était de quelqu’un d’autre, ça va sans dire que je ne me serais même pas posé de questions. " J’ai fait un test deux semaines après son départ. " Je confirme et me retiens de rouler des yeux ; je ne suis pas complètement con… même si je l’ai suffisamment été pour que ça arrive. " On était tous les deux bourrés ce soir là, j’avais rien sous la main et on a été cons. C’est arrivé une seule putain de fois dans ma vie. " Je grogne, avant d’enfuir mon visage quelques instants dans mes mains et claquer ce dernier. Ressaisis-toi Jem, bordel. Mes lèvres se transforment en une grimace lorsqu’Ella me demande son nom, me sentant encore plus con de ne pas avoir la réponse. De ne pas avoir penser à lui demander, au cas où elle déciderait de disparaître avec ma progéniture. " J’en sais rien. " J’admets et pousse un long soupire. " J’ai pas son nom mais j'ai son numéro, essaye. " Je lui tends mon téléphone, et là, je prie que Bea n’aie pas rapidement changé de suite après notre rencontre, afin de ne me laisser aucun moyen d’entrer en contact avec elle à l’avenir.
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" Clairement ! Je te vois plus souvent que tu ne te vois, c'est un fait " Que je dis en lui lançant un clin d'oeil, tentant de détendre l'atmosphère mais aussi de me détendre moi, par la même occasion. Parce que cette nouvelle me bouleverse plus qu'elle n'aurait du le faire. Je ne sais pas ce qui m'énerve le plus ; qu'il ait une gamine et qu'elle a forcément me passer devant - égoïste bonjour - ou qu'il ait mis quelqu'un enceinte. N'a-t-il rien retenu de mes heures de "non on ne fait rien sans préservatif", "Jem, on se protège", "si tu veux pas, on fait rien". Pas dit comme ça - quoi que - mais il connaît mon avis sur la question. Et tout le monde le connaît en fait. Je n'ai aucune envie d'être enceinte, de chopper une merde et je ne prends pas de contraceptif. Alors comme ça. C'est aux hommes de s'occuper d'éviter de me transformer en baleine bleue sans mon consentement, avec mon rappel constant que sans protection, pas de folie et je ne plie devant rien ni personne. J'écoute Jeremiah et je voix où il veut en venir. Mais je vois surtout qu'il s'est déjà fait son idée au sujet de la demoiselle et de son rejeton. Elle n'est pas là pour l'argent. Et je l'espère bien parce que les avocats de Jeremiah - ainsi que les miens - se feront un plaisir de la faire fuir un peu plus loin. Boston est assez grand pour tout le monde. Mais s'il faut la faire dégager, je n'hésiterais pas une seule seconde. " Moui. Les femmes peuvent être vicieuses, restes sur tes gardes tant que tu ne sais pas exactement qu'elle est de toi et quelles sont ses intentions " Et les siennes à lui aussi, par la même occasion. Va-t-il repartir à Londres comme si de rien n'était, rester ici pour être proche mais garder une distance, rester ici et passer ses jours avec la morveuse qui doit être pleine de microbes et le nez qui coule. Ça me fait frissonner de dégoût. Il n'y a qu'avec Thaïs que rien ne me gêne - et Eden. Faire des préférences, moi ? Jamais voyons. Je le regarde et me garde de lui dire qu'il suffit d'une fois et que ça aurait pu être pire que ça mais le piquer ne servira à rien. Là, j'ai autre chose en tête. Mes mains se resserrent légèrement quand il me dit qu'il ne connait pas son nom. Putain quoi. C'était vraiment un coup de rein et rien de plus. Ça pourrait être une SDF qu'il n'en aurait rien su. Les hommes, je vous jure. " Ok. Espérons qu'elle ait meetsa alors " Que je lance en tapant son numéro de téléphone dans la barre de recherche. Un sourire se dessine sur mon visage. " Erreur de débutante " Que je souffle en cliquant sur son profil. Il n'y a pas grand chose. Une seule photo et c'est tout. " Ah ouai. Vu la paire de seins, je comprends mieux " Que je finis par dire en souriant légèrement. Je lui tends mon téléphone et le regarde droit dans les yeux. " Beatriz Healy, infirmière. Tu veux qu'on en cherche plus sur elle ou tu préfères attendre qu'elle te donne sa version des choses ? " C'est à lui de me dire ce qu'il veut. S'il veut qu'on fouille, je suis sur qu'on trouvera des tas de choses sur internet, juste en faisant une recherche sur google. Je ne le forcerais à rien. Mais je ne dis pas que je ne fouillerais pas pour ma propre conscience.
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Sans pouvoir m'en empêcher et malgré tout le stresse de cette journée, mes lèvres s'étirent dans un sourire. " Tu sais combien de temps je passe par jour devant le miroir? " Narcisse, bonjour. Ce n'est même pas vrai, et quand même bien ça le serait, je ne dégaine pas un sourire à chaque fois que je croise mon reflet, ce serait un peu pathétique. " T'en fais pas. " Que je souffle, pour lui assurer que Beatriz n'obtiendra rien de moi tant qu'un papier ne me prouve pas par A+B que Cameron est de moi. En un sens, c'est un mensonge, parce qu'elle a déjà le contrôle sur ma tête qui cogite depuis plus de deux heures sur 'l'après', le plan maintenant que quitter Boston dans quarante-huit n'est plus vraiment au programme. Je n'y avais pas encore réfléchi, mais ça semble assez improbable que je rentre comme prévu mercredi et reprenne ma petite vie comme si cette journée n'avait pas eut lieu. D'une certaine façon, j'aimerais bien... Et quelque chose me dit que Beatriz ne m'en voudrait même pas. Je n'entendrais plus jamais parler d'elles, on en resterait là et je vivrais éternellement avec une petite voix dans un coin de ma tête me rappelant que j'étais lâche et qu'une gamine grandissait de l'autre côté de l'Atlantique sans son père.
Si Ella savait seulement les conditions de conception de cette gamine... Elle m'arracherait la tête. Note à moi-même ; glisser dans la prochaine conversation avec Beatriz de ne jamais laisser cette information arriver aux oreilles de ma meilleure amie. Pour commencer ce serait ma fête, et surtout, je vois déjà Ella me convaincre que je ne peux laisser la petite à la charge d'une mère droguée. J'ose espérer que tout ça est derrière elle, maintenant que Cameron est dans sa vie, mais qu'est ce que j'en sais ? J'ignore jusqu'à son nom. J'essaye de forcer un sourire quand Ella la trouve, mais j'en suis incapable. Je me contente de me pencher sur le téléphone pour voir le profil et la paire de seins à laquelle Ella fait référence, mon regard glissant automatiquement de la photo à sa poitrine, à elle. " J'ai vu mieux. " Dis-je, n'essayant même pas de dissimuler mon sourire espiègle alors que mes yeux remontent pour trouver les siens (ses yeux!) et lui adresser un regard entendu. Mon attention se porte à nouveau sur la profil de Bea, assez pauvre en informations. " Infirmière... Elle est pas dealeuse, c'est déjà un bon point. " J'essaye de voir le positif là où je peux en trouver. Un vraie job, une vraie carrière. Certes les zéro ne s'alignent probablement pas sur son compte aussi facilement que sur les nôtres mais ça m'est un peu égal. Aucun commentaire de Marriott sur les tatouages qui recouvrent le corps de la jeune femme. Bien. Un point pour elle. Autant dire que je ne suis pas la seule personne qu'elle va devoir convaincre et que l'avis de ma meilleure amie est de ceux qui compte le plus. " Je vais attendre de savoir ce que je veux et de la rencontrer à nouveau avant de lui mettre un détective et un avocat sur le dos. " Mais je n'hésiterai pas à fouiller dans son passé si elle ne va pas dans mon sens, quand bien même je ne suis pour l'instant pas dans cet état d'esprit. " Faut voir le bon côté des choses, j'ai évité les couches. " Je ri, mais même moi je n'y crois pas. Rien de tout ça ne me donne envie de rire. Les battements de mon coeur semblent malgré tout se calmer doucement, je m'enfonce dans le fauteuil, ferme les yeux et me passe les mains sur le visage. " Si tu l'as engagée pour que j'annule mon retour, c'est le moment de passer aux aveux. " J'ouvre un seul oeil pour observer Ella, qui a tenté de me faire changer d'avis depuis que je lui aie annoncé mon retour dans la capitale anglaise, sans succès de sa part. Je l'aime, de tout mon coeur, mais ma vie est à Londres. C'était du moins une de mes convictions ce matin encore.  
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" Miroir, miroir, dis moi qui est le plus beau ? " Que je souffle, en le taquinant quelque peu. Je ne l'imagine pas vraiment comme ça et nous n'avons jamais eu de problèmes pour nous préparer lorsque, après des week ends de folie, nous devions retourner en cours ou reprendre nos vies plus ou moins en simultané. En tout cas, si le début de cette conversation est quelque peu léger, ce qui suit ne l'est plus du tout et c'en est presque flippant. Je préfèrerais baigner dans la légèreté mais nous savons aussi bien que l'autre que notre vie n'est jamais bordé de facilité. Il n'y a que les pauvres qui se contentent d'une routine barbante et d'une facilité de vie déconcertante. En tout cas, c'est ce que je me dis. Parce que moi, je cherche à vivre, à avancer, à créer et c'est souvent de la folie que naisse les plus beaux projets. Comme celui de me mettre en couple. Ah, la douce blague. Et ça pique toujours. Mais pas autant que je l'aurais imaginé, ce qui est étrange. Ou rassurant. Un numéro entré dans la barre de recherche de Meetsachussetts et voici comme on retrouve Beatriz Healy. Pas mal. Sa réflexion me fait lever les yeux au ciel mais avec un léger sourire en coin. Oui, je suis bien fournie aussi, on ne va pas se voiler la face. La nature a été généreuse avec moi. Et puis, je l'entends parler de dealeuse et fronce les sourcils " Qui te dit qu'elle ne revend pas la drogue qu'elle vole à l'hôpital puis… Tu penses pas qu'elle le cacherait si elle était dealeuse ? " Jusque preuve du contraire, c'est illégale sans usage médical et elle a une gamine. Et le fait que ça le rassure ne me fait vraiment pas plaisir. Ne sait-il vraiment pas avec quoi il a baisé ? J'espère qu'il ne refait plus ce genre de choses et essaye de connaître ses conquêtes un minimum. Il était plus carré sur son choix de femme à l'époque. Il a intérêt à faire attention avec les femmes et hommes qu'il fréquente ici. Aucune envie que Veritas l'affiche au bras - ou à la bouche - des plus pauvres. Il a un nom à honorer et il sera forcément assimilé aux Marriott et il sait à quel point je suis intransigeante quand mon nom est en péril. " Détective. Avocat. Qu'est-ce que j'aime ces mots " Que je dis avec un sourire sur le visage. Le revoilà comme je le connais. Fort, droit, inébranlable. J'acquiesce quand il dit qu'il a évité les couches. Et j'ai envie de lui faire la liste complète de tout ce qu'il a évité. Couches, coliques, se faire uriner dessus - merci Eden -, les vomissements, les changements de tenue complètes lorsque c'est la fête du slip. Mais aussi de très bons moments. Et quand mon cerveau met cela en avant, je me rends compte que mon petit homme m'a profondément changer. " Oula non. Te foutre un morveux dans les pattes est bien la dernière chose à laquelle j'aurais pensé " Que je dis en haussant les épaules. Pourtant, c'est souvent ce qui fait que les gens changent du tout au tout : un mini eux. " Je pense plutôt que je me serais mise à genoux, à pleurer et que je t'aurais supplié de rester " C'est tout aussi probable. Pour être honnête, je crois que je serais montée dans l'avion avec lui, pour rentrer à la maison quelques jours. J'ai trois maisons dans mon coeur. Washington où j'ai grandi. Londres où je suis née et ai étudié. Boston où sont les personnes que j'aime. Et tel une infidèle, je virevolterais entre les trois, tant qu'il est dans l'une d'entre elles. " Ne rêve pas, ça n'arrivera pas " Que je dis rapidement avant d'ajouter, les yeux pleins d'étoiles et d'espoirs. " Ça veut dire que tu restes plus longtemps ? "
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" Exactement. " Je continue sur le même ton, même si le coeur n'y est pas. Je m'en veux d'ailleurs de ne pas avoir essayé de passer un moment un peu plus long avec Beatriz et Cameron, histoire de chercher d'autres indices dans son comportement, ses mimiques et ses traits. Un petit rien qui me prouve qu'elle ne se fout pas de moi. Au lieu de quoi, j'ai pris mes jambes à mon cou dés que j'ai obtenu son numéro, histoire d'encaisser la nouvelle loin d'elles. C'était ça ou perdre mon sang froid en public et devant la petite, le choix a été vite fait. " Laisse moi croire trente secondes que la mère de ma possible-fille est quelqu'un de bien. Au delà du fait que c'est une menteuse additionnée d'une manipulatrice. " Je suis tellement en colère contre elle. Qui se permet de prendre une décision aussi importante que celle de garder un enfant, sans en informer l'autre personne, pourtant tout aussi concernée? Elle l'a peut-être portée, mais Cami a cinquante pour-cent de mes gênes. Du sang Hanwell-Williams dans les veines. Mes lèvres s'étirent dans un pauvre sourire à la remarque d'Ella, avant que je ne hausse les épaules. Je suis pour l'instant à mille lieux de d'appeler l'avocat de la famille, ou encore d'enquêter sur le passé de Beatriz qui, somme toute, ne me regarde pas. La seule chose qui m'intéresse est le lien qui m'unit à Cameron, et ce que je tiens à en faire. Lorsque j'aurai confirmation, écrite noir sur blanc, qu'elle est de moi et que je serai parvenu à prendre une décision en conséquence, il sera encore temps d'impliquer un avocat si l'infirmière tente de se tenir sur mon chemin.
Je ri sincèrement pour la première fois depuis le début de cette conversation lorsqu'Ella affirme qu'elle se serait contenté de me supplier. " Le monde se fout vraiment de ma gueule, j'aurais pas pu le découvrir dans trente-six heures histoire d'au moins voir ça? " Que je dis avec humour, n'imaginant pas une seule seconde ma meilleure amie me supplier de quoi que ce soit. Elle sait que j'ai du mal à lui refuser quoi que ce soit (à traduire par : j'en suis totalement incapable) mais pour le coup, mon retour à Londres n'était pas hypothétique. " Dommage. " Je commente avec une petite moue, avant de pousser un long soupire. Mes yeux passent du plafond à ceux d'Ella, et les voir remplis d'espoir rend cette décision un peu moins difficile à prendre. " J'imagine. Tu me connais assez pour savoir que je ne peux pas repartir avec cette question en suspend. " Que je souffle, avant de lui adresser un sourire. Elle me connait aussi assez pour savoir que si Cameron est, comme Beatriz l'affirme, ma fille, je serai bien incapable de repartir tout court. Contrairement à Ella, j'ai toujours rêvé d'accoupler une carrière brillante à une famille et des enfants... Impossible que je passe outre le fait que j'ai déjà la chair de ma chair ici. Je refuse de me projeter si loin, de penser à un déménagement, mais l'idée fleuri dans ma tête approximativement toutes les dix secondes malgré moi. J'aurais dû l'écouter et ne jamais toucher à nouveau à un joint, ça m'aurait éviter de me retrouver dans cette situation de merde. Tout ça pour s'envoyer en l'air.
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Jeremiah est à Boston depuis peu et l'idée qu'il puisse rester plus longtemps parce qu'il a une gamine me révolte autant que me fait plaisir. Je ne peux pas le cacher. Je sais qu'il va rester et j'en suis heureuse. C'est la première fois depuis de trop longues semaines que je suis bien. Je balaye sa réflexion au sujet de la mère de Cameron d'une main, ne tenant pas forcément à parler de cela encore plus longtemps. Tant qu'il n'est sur de rien, je vais prendre cette information avec des pincettes. J'ai un problème avec les enfants depuis des années mais tout le monde autour de moi se retrouve avec des enfants. Mon frère, Jeremiah, Will, Alba, Francesca. Ça commence à faire beaucoup et ça me rend toute chose. Et puisque je n'ai pas envie de penser à cela ou même d'en parler, je referme cette porte de mon esprit, parlant de la manière dont j'aurais essayé de le faire rester à Boston. " Le monde se fout royalement de ta gueule Hanwell. Et c'est ce qui fait que tu es mon préféré " Parce qu'on sait tous les deux que je ne me serais jamais mise à genoux devant lui pour le supplier de rester et encore moins à pleurer. Ça ne marche pas comme ça. Mais il y a de fortes chances que ce soit passé en tristesse et à coup de "tu m'abandonnes encore" pour le faire culpabiliser. Ça, en plus de faire le koala, c'est bien mon style. " Je vais devoir remercier ton raton laveur de te faire rester ici " Et ça, ça ne me réjouit guère mais je le ferais quand même. Un bisou sur le front avec une tape affective sur la tête. Et bien que j'aimerais que mon meilleur ami prenne plus de précautions, de distance et y aille à tâtons, je sais qu'il ne le fera jamais. Parce que son âme est pure et qu'il est comme ça. Dans la façon dont il a prononcé les mots il y a quelques secondes, il a changé. Je sais qu'il se voit déjà père, l'intégrer comme s'il l'avait toujours connu. Tout lui offrir, lui donner. La faire passer avant lui et même probablement avant moi. Et je comprends. J'entends et je comprends. Je le regarde et lance " Je te connais au point où je vois déjà dans tes yeux que t'es prêt à l'adopter et à lui donner ton nom dès demain " Et c'est flippant, je crois. Mais je ne pourrais que le conseiller, le ralentir, le prévenir bien que toutes les décisions lui reviennent. Je ne suis que sa meilleure amie et même si mon avis compte, je doute qu'il soit primordial. " Par contre, évite de lui léguer toute ta fortune dans ton testament s'il te plaît " Parce qu'on ne va pas pousser mémé dans les orties non plus. Il y a des limites à tout et notre legacy est plus importante que tout. Et ça, par contre, je ne le laisserais pas faire. Chaque chose en son temps. Bouleverser sa vie personnelle, à la limite. Mais son équilibre financier ? Merci de patienter. " Maintenant tu vas aller te laver parce que tu ne sens pas franchement bon et que ton cul transpirant salit mes fauteuils " Que je souffle en lui faisant signe de se lever et de déguerpir. " Dans une heure au restaurant " C'est le temps que je lui accorde pour qu'il remette ses idées en ordre. Une heure. Et après, on pensera à autre chose. Et cette heure, je m'en sers pour remettre mes idées en ordre. Fermer ces portes qui s'ouvrent sans cesse et je me plonge dans le travail un petit moment pour éviter que les verrous ne sautent.

RP TERMINÉ.
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