J'étais de plus en plus perdu, quand je dormais, je rêvais et c'était plus des cauchemars que des rêves, des cauchemars portés sur l'attentat ce qui entrainait des réveils brutaux, j'étais mal à chaque réveil et même si au réveil de l'un de ces cauchemars, Solweig avait été là, je n'allais pas la déranger à chaque fois, elle ne tiendrait pas le coup. C'est comme si j'avais deux vies, comme si j'étais deux Alekseï, celui d'avant et celui d'après l'attentat, lequel était le vrai ? Je me posais la question par moment quand je me regardais devant la glace, j'avais presque tout perdu, seul quelques chanceux pouvait toujours entretenir la même relation avec moi, d'autres étaient devenu des inconnus et d'autres comme Elysia, Solweig, Anastasiya, j'avais des souvenirs et d'autres d'envolés, je me rendais compte que c'était ça avec les personne qui apparemment comptait le plus pour moi, la vie est injuste, j'ai tellement envie que cette mémoire se répare, on dit que c'est beau de rêver mais moi je veux que ce soit moche et que ça devienne une réalité, plus un rêve. Je restais souvent cloitré ici, dans cette suite d'hôtel, je ne sortais presque plus, solitude quand tu me tiens, elle me tenait bien même si je pouvais compter sur des rares personnes pour être là, oui il parait que beaucoup me détestaient et me détestent toujours, l'Alekseï d'avant devait vraiment tout faire pour qu'on le déteste, je ne me rappelais plus trop de tout ce que j'ai pu faire avant l'attentat, et même si je l’ignore désormais, je veux changer, avoir ma deuxième chance, même pour un gars comme moi, même si ça semble si illogique pour ce que j'ai pu faire, je comprendrais l'avis de certains, je suis pas celui qu'on aimerait aidé, mais tout le monde à droit à une seconde chance même le plus gros enfoiré de cette terre, si ce n'est pas moi. Je devais prendre l'air, revenir sur les lieux, tenter de comprendre, ça n'allait surement servir à rien, c'était même sur mais au moins je n’allais pas rester là, isolé à regarder la télé, fumer des clopes et boire des bières, j'étais perdu, déprimé mais je pouvais bouger, j'étais pas handicapé, quoique mentalement si, maintenant. Tout était presque en chantier, je ne me souvenais de rien, mais de rien du tout sur l'attentat mais j'imaginais l'importante des dégâts, aussi bien matérielles, qu'humaines, j'avais les mains dans les poches, fixant du regard les alentours, rien ne revenait du moins si, une image, son visage, Anastasiya, elle était sur ce banc là-bas, recroquevillée sur elle-même, je ne souriais même pas en la voyant, je pourrais mais de notre relation n'était resté que douleur et souffrance et je voulais une autre relation avec elle, je ne le méritais pas mais elle si. Dans ce cas, on monopolisera le banc tous les deux je veais m'asseoir à côté d'elle, j'étais légèrement courbé en avant, mes mains se tenaient, je regardais le sol, je n'étais pas gêné d'être là, quoique si légèrement mais j'avais besoin de quelqu'un Tu sais.. pour moi c'est comme si rien ne s'était passé.. je n'ai pas cette douleur que toi tu as sur ce qui s'est passé ici... c'était pas forcement la meilleure chose à dire, surtout lorsque je la voyais ainsi mais je ne pouvais pas faire comme si de rien n'était, cette douleur que beaucoup ont, je ne l'ai pas, j'ai des remords de ne pas me souvenirs même si beaucoup aimeraient oubliés, moi je veux me rappeler. Je sentais une de ses bras venir autour de mes épaules, elle aussi avait visiblement besoin de quelqu'un, je passais mon bras droit autour de sa taille, elle s'était glissée dans mes bras comme je venais de le faire à mon tour, on avaient besoin l'un de l'autre, surtout en ce moment. Tiens j'enlevais ma veste en cuir, particulièrement chaude Enfile-la.