(girlssquad) sun will be guiding you

23/11/2019

tw dans tout le sujet : kidnapping
hôpital de boston, dimanche 20 septembre 2020
Des jours d'inquiétudes, de cauchemars, de panique, de peur et de pleurs. Voici l'image de ces précédents jours, lorsque t'as redouté l'idée qu'elle avait vraiment pu disparaitre, pour de bon. @Paolina Diestrovich à ses propres démons, tu la connais, tu le sais, mais jamais elle ne serait partie sans vous prévenir. Sans chercher votre aide avant de commettre l'irréparable : son départ. Si bien que t'as tout de suite eu peur que cette disparition ne soit pas de sa décision. Deux jours auparavant, la police t'a appelé pour te signaler qu'elle a été retrouvé à l'hôpital de la ville. Retrouvée oui, car elle avait bel et bien disparue. Incapable de te dire pourquoi ni dans quelles circonstances. Ces deux derniers jours ont été de nouveau affreusement long mais au moins, tu savais où elle était, désormais. Avec @Peyton Lodges, vous vous êtes donné rendez-vous devant l'hôpital pour aller la voir, car oui, en-fin elle a le droit aux visites. En attendant l'heure d'ouverture des visites, vous avez flânés à deux dans les alentours du quartier, achetant un sac entiers de peluches, des fleurs et même un bon roman à l'eau de rose pour que votre brune ne s'ennui pas trop durant sa convalescence. Vous voici enfin devant sa chambre, t'as la main un peu tremblante avant d'ouvrir, ayant peur de voir ton amie dans ce lit d'hôpital, inquiète. Cherchant le regard et la main réconfortante de Peyton avant d'entrer ensemble.

(Katalia Borgia)

Sam 19 Sep 2020 - 14:22

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Boston, 20 septembre 2020

@Katalia Borgia @Paolina Diestrovich

Presque deux semaines sans avoir aucune nouvelle de Paolina. Les premiers jours, je me disais qu'elle était occupée et c'est tout. Mais quand on a vu, Katalia et moi, qu'on arrivait même pas à communiquer avec elle malgré les jours qui passaient, l'inquiétude embarqua rapidement. Ce n'était pas notre amie de disparaître comme ça sans donner de nouvelles. Elles nous avaient parlé de ses problèmes principalement avec l'alcool dernièrement mais jamais elle aurait fait quoi que ce soit sans nous en parler. Des signalements à la police, des SMS à Quito, des avis de recherche sur les réseaux sociaux. On avait tout fait pour la retrouver, avoir des nouvelles de notre belle Pao. Il y a deux jours, on en avait eu. Elle était à l'hôpital de Boston. Les procédures policières nous empêchant d'aller la voir avant aujourd'hui. Nous avons dû nous armer de patience, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais aujourd'hui, nous sommes là. Nous sommes devant l'hôpital à attendre que les visites soient enfin permises. Ça ne prend que quelques secondes avant qu'on se rende à la chambre de la brunette une fois sorties de l'ascenseur. "J'espère qu'elle va bien." dis-je en serrant la main de Katalia jusqu'à la porte de la chambre. J'ai peur. J'ai peur de voir notre amie dans un sale état, de savoir que quelque chose d'horrible lui était arrivé. Peur que ce ne soit même pas elle qui se trouve derrière cette porte. Les pires scénarios se bousculent dans ma tête, me faisant craindre le pire. Une main tremblante sur la poignée, la porte qui s'ouvre et le visage de Paolina devant nous. Je sens déjà les larmes qui me montent aux yeux. Des larmes de bonheur, de soulagement.

Lun 28 Sep 2020 - 14:21

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Boston, 20 septembre 2020

@Katalia Borgia @Peyton Lodges

Dix jours. Dix jours de cauchemars à ne plus savoir où j’étais, à ne plus avoir de notion de temps et d’espace. La faim hurlant dans mon estomac, et l’absence de déshydratation avec ma salive. J’avais vécu des jours sombres, une expérience que je ne souhaiterais même pas à mon pire ennemi. Mes souvenirs étaient encore flous. Je savais juste que Tommy m’avait sorti de là, mais j’ignorais pourquoi il avait été sur les lieux pour commencer. Il fallait que j’éclaircisse ce point avec lui, que je comprenne. Les yeux ouverts, je regardais dans le vide, me rappelant l’humidité qui avait trouvé un chemin jusqu’à mes os. Cette odeur de ferraille qui embaumer mes narines. Cette corde trop serrée sur mes poignets, me lacérant la chair. Qu’est-ce que j’avais fait ? Qui m’avait fait ça ? Pourquoi ? Une larme roule le long de ma joue alors que j’entends la poignée de la porte s’abaisser. Ouïe devenue presque accrue, le moindre bruit me fait faire un sursaut. Je passe un revers de main sur ma joue, pour essuyer ma larme. Je vois le visage de @Peyton Lodges puis celui de @Katalia Borgia. J’ai la gorge qui se noue. Je les observe un instant, me sentant terriblement coupable de les avoir inquiétés. Parce que je savais qu’elles s’étaient inquiétées, j’avais récupéré mon téléphone portable. J’avais pu lire les nombreux messages et voir les alertes qu’elles avaient lancés sur les réseaux sociaux. Ma gorge est trop nouée pour qu’un son s’en échappe. Alors je reste silencieuse, observant leurs visages en attendant qu’une chose. C’est qu’elles me serrent dans leurs bras. Profiter de cette étreinte que je ne pensais plus jamais ressentir.

23/11/2019

@Paolina Diestrovich @Peyton Lodges Ce shopping de dernière minute pour Paolina, ça n'avait été qu'une façade. Un moyen de vous persuadé que "ce n'était pas si grave", que c'était comme rendre visite à une amie qui avait fait une mauvaise chute dans l'escalier. Mais il n'en était rien. Il s'était passé quelque chose de grave, de dramatique, tu le sais tu le sens. Pour que la police refuse de vous dire quoi et vous empêche de la voir pendant deux jours, c'était obligé que c'était grave. Alors tu hésites devant la porte, ne sachant dans quel état tu allais voir ton amie. Peyton le sent et n'est pas bien non plus, tu hésites avant de finalement pousser la porte et entrer. T'as les larmes qui montent, si au début t'avais peur de rester interdite et figée à l'entrée de la chambre, une fois à l'intérieur, tu laisses juste tomber tous les paquets au sol et cours te blottir dans les bras de la brune. Tu pleures à chaudes larmes et tu sens rapidement Peyton vous rejoindre, de l'autre côté du lit. Tu forces cependant ta voix à s'éveiller entre deux sanglots on a eu si peur pour toi Pao ! tu viens essuyer les larmes sur tes joues et naturellement un sourire de bonheur vient sur tes lèvres je suis trop heureuse qu'on t'ai retrouvé ! Tu mords dans ta lèvre lorsque l'affreuse réalité s'impose de nouveau à toi et ne peux s'empêcher de retenir ta question inquiète qu'est… qu'est-ce qu'il s'est passé ?

(Katalia Borgia)

Dim 11 Oct 2020 - 1:28

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Boston, 20 septembre 2020

@Katalia Borgia @Peyton Lodges

Pouvoir être dans un endroit avec la lumière du jour me donnait un souffle nouveau. Comme cette impression que je ne suffoquais plus à chaque seconde qui défilaient. Néanmoins, je ne me sens toujours pas maîtresse de tous mes gestes, des forces qui reviennent au compte-goutte. Le corps amaigri, le visage creusé, je n’avais cependant aucun bleu, si ce n’était ceux à mes poignets à cause de mes attaches. Je fais attention, je ne veux pas vous inquiéter plus que ce n’était le cas, alors je garde mes poignets sous mon drap, invisibles pour votre regard. Vous venez vous blottir contre moi et je vois l’inquiétude qui vous habite toujours. Je frissonne à cette idée, et apprécie cette étreinte. « Je suis là. » Et je vais bien ? Non, ça ne servait à rien de vous mentir, surtout quand j’ignorais encore ce qui avait bien pu se passer pendant ces quelques jours de cauchemars. Je secoue négativement la tête suite à la question de @Katalia Borgia et lâche un discret soupir. « Je… » Je détourne le regard. « Je n’en suis pas totalement sûre… J’ai encore les idées floues. » Et c’était vrai, comment les remettre en place alors que j’avais encore du mal à reprendre des forces ? Je pose mon regard sur @Katalia Borgia et sur @Peyton Lodges et un sourire se dessine sur mes lèvres. « Je suis tellement désolée… » Je sens les larmes me monter aux yeux, alors que j’aurais simplement aimé les remercier d’être mes amies. D’avoir été là, de m’avoir cherché.

Dim 11 Oct 2020 - 10:54

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Boston, 20 septembre 2020

@Katalia Borgia @Paolina Diestrovich

Cette hôpital, je déteste y mettre les pieds. Chaque fois que j'y viens pour rendre visite à quelqu'un, c'est le coeur sur le bord des lèvres qui menace de sortir à tout moment. J'essaie de garder mon calme, de me dire que c'est peut-être pas aussi pire que ce qu'on a pu s'imagine avec Katalia. Mais j'y arrive pas. Dix jours sans aucune nouvelle de Paolina, c'est certain qu'il y avait quelque chose qui clochait. Et j'étais assez douée pour m'imaginer le pire. Surtout quand on a appris qu'elle avait été retrouvée mais que les policiers ont refusé de nous dire quoi que ce soit.
Se rendant finalement sur place aussitôt qu'on en a eu l'occasion, Katalia et moi, on court pratiquement jusqu'à la chambre de la brune. Hésitant devant la porte, on l'ouvre finalement pour tomber sur notre amie, installée dans son lit. Elle est pâle, elle semble manquer de force, elle semble vide. Et pourtant, le soulagement de la savoir près de nous - enfin - fait monter les larmes à mes yeux. En une seconde, Katalia est rendue près du lit. Je n'attend pas plus, contournant celui-ci pour prendre Paolina dans mes bras. La serrant, refusant de la lâcher de nouveau. Katalia lui demanda ce qui lui était arrivé, mais ça ne semblait pas très clair encore. "C'est pas grave." Elle aurait le temps de recoller les morceaux du casse-tête. "L'important, c'est que tu sois ici maintenant." Elle était en sécurité, plus rien ne pouvait lui arriver ici. Je ne pouvais pas perdre Paolina. Katalia et elle avait pris une place tellement importante dans ma vie. Je ne pouvais plus l'imaginer sans elles.

23/11/2019

@Paolina Diestrovich @Peyton Lodges Ces retrouvailles te remplissent littéralement le cœur. Tu t'es tellement inquiétée pour elle, tellement. Ces deux filles avec toi dans cette pièces, elles sont devenues ce qui se rapproche le plus du mot famille, ici à Boston. Elles sont ton souffle, ton oxygène, ta lumière et celles qui te permettent d'être heureuse. Un monde sans elles ne seraient pas ton monde. Paolina vous rassure en soufflant qu'elle est bel et bien là, lorsque vous venez la prendre dans vos bras avec Peyton. La question qui te brule les lèvres finit par sortir et la brune souffle qu'elle ne se souvient pas, qu'elle a encore les idées floues. Tu hoches la tête en silence, pouvant très bien comprendre car tu as toi-même été victime d'une amnésie dissociative en février dernier. Tu souris et approuves les mots de Peyton, c'est vrai que rien ne presse, le cerveau humain fait bien les choses et si ces souvenirs doivent revenir au moment où elle sera prête, ils reviendront. Tu secoues la tête de gauche à droite lorsque la brune s'excuse avant de rétorquer t'as pas à être désolé, rien de tout cela n'est ta faute. Hors de question qu'elle s'excuse pour tout cela. Une idée te vient et tu recules, t'assoies sur le bord du lit en prenant l'une des mains de Pao dans les tiennes, laissant son autre main à Peyton. est-ce que tu veux venir dormir et rester chez moi à ta sortie de l'hôpital ? T'aimerais pas la savoir seule chez elle, hors de question, tu veux pouvoir veiller sur elle… Tu redresses le menton pour croiser le regard de votre blonde toi aussi tu dois venir Pey, on installera les matelas dans le salon pour dormir toutes ensemble ! Tu accompagnes tes mots d'un sourire sincère, réalisant à cet instant que, sous aucuns prétextes, on arrivera à te décoller de ces deux là à partir de maintenant.

(Katalia Borgia)

Mer 28 Oct 2020 - 12:20

@Katalia Borgia @Peyton Lodges Savoir que vous êtes à mes côtés aujourd’hui, le cœur lourd et sincère me remplit de joie. Je savais qu’à partir de cet instant, rien ne pourrait nous séparer, tant nous sommes proches. Vous êtes comme des sœurs, des sœurs rêvées, celles qu’on est heureuse d’avoir dans sa vie, et pour rien au monde, je voudrais m’en éloigner. @Katalia Borgia dit que ce n’est pas de ma faute et pourtant je ne peux pas m’empêcher de me sentir coupable de ce qui a pu se passer. Comme-ci j’avais une perte de l’identité. Je ne l’avais pas choisi, je ne l’avais pas voulu mais c’était arrivé. Comme ça, et mon estomac se retournait en pensant à cette idée. @Katalia Borgia s’assoit au bord du lit et décidant de ne lâcher sa main sous aucun prétexte, j’hoche la tête suite à ses dires. Dans tous les cas, je savais que je n’étais pas capable de rentrer seule, j’avais même pensé à dire au personnel soignant s’il était possible de rester un peu plus longtemps. Entendre la respiration d’autres personnes, les pas qui claquent sur le sol me rassurait et me faisait penser que dans le fond, je n’étais peut-être pas toute seule. Mais lorsque @Katalia Borgia propose cette initiative, je sens mon cœur devenir plus léger et un soupir de soulagement s’échappe de mes lèvres. « Oui. Je ne veux pas être seule… C’est… » Je sens des larmes menacer de s’échapper une nouvelle fois, je secoue négativement la tête, je ne veux pas paraître faible. « Merci Kat… » Merci à toutes les deux d’être là. Je sers la main de mes deux amies, me sentant à cet instant, invincible. Convaincue que rien de grave ne pouvait maintenant arriver. Je souris doucement, et tente une première approche, une première depuis tellement de temps. « Et tu nous feras des sushis comme la dernière fois ? » Je tourne mon regard vers @Katalia Borgia, sourit de nouveau en repensant à toutes ces soirées que nous avions passées toutes les trois.

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