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La nuit venait de tombée depuis pas loin de quatre heures maintenant. Les Mathers étaient certainement déjà tous en train de faire la bringue et contrairement à d'habitude, ce n'était pas mon cas. J'étais seule dans mon coin, je n'avais pas envie de parler aux autres, car j'étais certaine qu'aucun d'entre eux ne me comprendrait. J'étais assise en plein milieu du stade de football, sur cette pelouse légèrement humide. Je réfléchissais à tout et à rien. Depuis mon arrivée à Cambridge, j'avais rencontré des tas de gens et pourtant, j'étais toujours célibataire. Je n'avais pas peur de l'engagement, enfin, peut-être un peu, mais le problème n'était pas là, on va dire que l'occasion ne s'était pas présentée. Je portais un short en jean avec un pull rose pale très clair et des collants noirs. J'avais jeté mes chaussures un peu plus loin sur le terrain et j'avais inconsciemment oublié mon paquet de clopes. Par flemme, je n'étais pas retournée les chercher et d'un côté, ce n'était pas plus mal. Fermant doucement les yeux, je lâchais un léger soupir. Perdue dans mes pensées, je finissais par reprendre mes esprits. Lorsque j'ouvrais les yeux, je sursautais légèrement, Giacobe était juste en face de moi, j'ignorais depuis combien de temps il se trouvait là, mais en tout cas, il m'avait fait peur. « Qu'est-ce que tu fais là.. au beau milieu de la nuit? » Plongeant mon regard dans le sien, je restais assez froide dans mes paroles.
(Invité)
Me voilà dans mon lit entrain de tourner en rond et de penser, c'est fou quand on pense on n'arrive pas à rester les yeux fermés plus de dix secondes, c'est énervant parce que j'avais vraiment envie de m'endormir mais je n'y arrivais pas c'était comme impossible, quelque chose me tracassait et c'était les mêmes histoires, les mêmes personnes et les mêmes problèmes à chaque fois... À croire que je n'arriverais jamais à vivre sans avoir mon passé qui me ronge. Je nous pouvais plus rester dans mon lit une seconde de plus parce que je savais que partit comme c'était je ne dormirais pas plus de deux heures alors au temps aller voir une personne qui me ferait oublier tout ça. Blaine ! En quelques secondes j'enfile un jean et un t-shirt avant de sortir de chez moi et de rejoindre le dortoir des Mathers. Elle devrait sûrement être en train de dormir, quoi que vu la fête qu'il y avait je plains toutes personnes qui voulaient dormir un peu... Je demande alors à une des jeunes femmes où était Blaine, elle me répond alors qu'elle était partie sur le terrain de football. Au début j'avais cru que c'était une blague parce que je me demande bien ce qu'elle pourrait faire là-bas en pleine nuit. Je tente le tout pour le tout et une fois arrivé au stade, je vois une silhouette en plein milieu de la pelouse, c'était Blaine. Je décide donc de m'approcher, je la voyais debout les yeux fermés. Elle finit quand même par les ouvrir mais je la vois faire un bon de peur en me voyant, je lâche un petit rire et je lui réponds : « Je suis désolé de t'avoir fait peur ce n'était pas dans mon attention. J'avais besoin de te voir... tu n'arrives pas à dormir toi non plus ? » Je venais de remarquer qu'elle était un peu froide dans ces paroles, j'avais fais quelque chose de mal ? C'est vrai que la dernière fois que nous nous étions vue on s'était un peu même beaucoup disputés à propos d'une fille qui pour moi était sans importance mais... notre lien était assez rempli de jalousie et de possession. « Pourquoi tu es aussi froide, je n'ai rien fais là.. » dis-je en soupirant.