C'est le vingt-quatre mars 1992 à Hawaii, que les membres de la famille Burkhardt m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) West Mallory. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuel et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale très aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de médecine depuis trois ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Eliot House ou les Dunster House.
# Manipulateur
# Aimable
# Drôle
# Intelligent
# Impulsif
APRÈS LA BOMBE Je me souviens des cris de panique qui résonnaient à travers la librairie. Des détonations qui s'enchainaient les unes après les autres, des vitres qui se brisèrent et des étagères qui jonchaient le sol soufflées par l'explosion. J'étais au milieu de ce carnage, ce désastre sans nom, je me pensais plongé dans un cauchemar, loin de la réalité, je ne bougeais pas, observant le visage blême cette peur qui s'emparait des étudiants. Des sanglots, ils couraient partout à la recherche d'une issue de secours, d'un sauveteur quelconque, mais nous étions seuls, éternellement seuls. Aucune blessure, j'étais un rescapé de cet enfer avec une chance que l'on pouvait qualifier d'incroyable. Est-ce que je devais pleurer ? Aller de l'avant ? Oublier cette tragédie et laisser le temps réparer les blessures me semblaient être la meilleure solution.
GROUPE 1. Pourquoi la Eliot House ? Parce que nous sommes les élites de ce monde. Nous marchons sur les pauvres pour nous élever et toucher la perfection, que dis-je, nous somme la perfection. Parce que l’alcool et les drogues sont souvent signes de faiblesses, nous résistons quoiqu’il arrive tout simplement parce que nous sommes les plus forts. La culture, le goût pour les belles choses et des notes excellentes sans être renfermés et coincés, nous savons nous amuser à notre façon, sans aller dans les excès, sans faire honte à notre famille. Une fréquentation parfaite pour des gens parfaits, voilà pourquoi la Eliot House.
GROUPE 2. La Dunster House, définition du perfectionnisme. Plus que des leaders, maitriser les études et la fête à la fois n’est pas chose facile et pourtant, c’est ce qui fait toute la différence. Travailler pour réussir, se déchainer pour profiter d’une jeunesse trop vite dépassée. Mais d’emblée il faut que vous sachiez, en aucun cas nous n’allons dans les excès. Trop sage pour se droguer ou boire jusqu’à plus soif.
Marlon Teixeira
# Très attaché à sa famille
# Sportif
# Riche
# Indépendant
# Bosseur
Grimm
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle grimm et j'ai 18ans en mars!. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à top-site obsession. je tournais autour depuis quelques jours déjà, il me tentait vraiment Mais vu le monde qu'il y avait j'avais un peu peur, puis finalement je me suis jeté à l'eau et alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, je m'en sors bien mais j'aurais peut-être besoin d'aide . J'utilise Marlon Teixeira comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Jimmy, Jacage & angel dust. Je fais environ 1200 - 1300 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.
« Parfois ce qu’on désire le plus au monde ne se produit pas, et parfois les choses auxquelles on ne se serait jamais attendu arrivent. »
Le claquement des vagues venant mourir sur la plage, les rires et les cris d’enfants s’amusant non loin de moi, l’air marin qui me chatouille le nez et cette musique résonnant encore et encore dans toute la ville. Se trémousser au rythme des battements, être libre, libre de tout. Nous étions là, allongés sur le sable chaud à rire aux éclats, ignorant le reste, des adolescents qui ne se souciaient en aucun cas du monde autour d’eux, de la misère ou de la guerre, profitant tout simplement d’une jeunesse qui n’allait pas durer. Est-ce que nous étions heureux ? Oui, probablement. Nous vivions sur un paradis terrestre, ce qui allait rester dans nos cœurs, notre seule et unique maison, Hawaii. Surfer jusqu’à ce que nos corps se brisent pour défier la nature, danser et s’amuser du soir au matin sans se soucier du futur tout simplement parce que nous étions l’élite de ce petit état, la jeunesse dorée si rare et pourtant bien présente. Sourire aux caméras, garder ce petit rictus quel que soit l’occasion ou la situation pour rassurer, pour montrer l’exemple. Burkhardt, un nom qui résonnait à Hawaii mais également outre-mer, une famille que l’on pouvait considérer de modèle, mon petit cocon. Nous étions proche, attachés à certaines mœurs faisant de notre foyer, un endroit chaleureux, une famille remarquablement soudée mais surtout immensément riche. Des acteurs, de grands avocats réputés dans le monde entier ou encore des chirurgiens demandés aux quatre coins de la planète, nous étions un mélange de tout ce qui pouvait se faire de mieux sur cette Terre. Nous ne crachions pas sur les classes inférieures, mais fréquenter des inconnues relevait probablement plus du miracle que de la sympathie. Je n’avais jamais posé le pied dans un bidonville ou un quartier en difficulté préférant probablement plus les piscines et les villas de notre quartier aux bouts de taules déchiquetés empaquetés les uns sur les autres. Je n’aimais pas les sans-abri, ils me dégoûtaient, me répugnaient depuis mon enfance, je les ignorais leurs lançant simplement des regards noirs me forçant à garder le silence pour ne pas souiller la réputation des Burkhardt. Je devais être l’enfant model, celui qui ne faisait aucun fautes et dont l’amabilité n’avait d’égal que sa gentillesse, devenir la coqueluche des caméras pour faire marcher les affaires, fréquenter les plus grandes écoles ou encore pouvoir entrer librement dans les endroits les plus célèbre de la ville. Paris, New-York, Londres, Pékin, je voyageais sans cesse. L’avion, l’aéroport, deux endroits où je passais le plus clair de mon temps, les décalages horaires et le changement de cultures, je me plongeais dans des bouquins pour oublier, m’évader. Les années se succédaient mais les jours ne se ressemblaient en aucun cas, je voyais de nouveaux horizon, j’avais ce que j’appelais « des amis à usage unique » profitant d’eux un moment avant de simplement les jeter, les oublier. Je profitais de tout, de la vie autant que je pouvais – puisqu’il le fallait – Un bambin gâté, un enfant roi, voilà en quoi se résumait mon enfance. New-York nous avait finalement adopté, quittant mon Hawaï natale pour m’installer sur un territoire dont j’étais tombé amoureux dès mon plus jeune âge. La grosse pomme me fascinait, j’avais vu la magie de Paris, l’incroyable Big Ben à Londres ou encore les temples mythique au Japon, mon esprit n’avait retenu que la splendeur de la ville qui ne dort jamais. Flânant entre les gratte-ciel, Broadway, l’Empire state Building, je ne pouvais me passer de cette vue que je considérais comme étant la plus belle de ce monde. J’étais devenu un adolescent cultivé et au physique charmeur, une personne que la mère nature avait plus que gâté. Les magazines s’arrachaient le jeune homme que j’étais, le tapis rouge se déroulait devant ma petite personne, un bambin haut comme trois pommes qui vivait déjà l’impossible. Je fréquentais la plus prestigieuse des écoles New-yorkaise, un endroit où seule les riches ont accès car oui, la basse population n’est pas la bienvenue dans notre monde, dans cette jungle où seul les businessmans et autres milliardaires peuvent survivre. La force d'une famille comme la force d'une armée, réside dans la loyauté de ses membres. Pour la première fois, j’allais trahir ceux qui me protégeaient depuis que j’ai ouvert les yeux.
« La croyance en une origine surnaturelle du mal n’est pas nécessaire. Les hommes sont à eux seuls capables des pires atrocités. »
Homophobe. Un mot qui faisait les gros titres des journaux, pourquoi ? Pour un simple dérapage qui m’avait couté une partie de ma crédibilité. Deux hommes qui s’étaient amusé à me chercher, quelques coups échangés avec eux, j’étais fiché comme étant un homme intolérant, un monstre de cette société, une poignée d’humains qui essayaient de m’effrayer, me descendre, m’humilier, me poussant à me cacher. Je n’en avais que faire de leurs injures et autres offenses que pouvaient bien proférer ces moins que rien. Je me croyais bien au-dessus de tous, préférant jouer la sourde oreille que d’affronter une horde de petits moutons. Ils n’étaient à mes yeux, que des bêtes menés par des journaux et autres magazines people, avalant la moindre information. Je ne clamais pas haut et fort que je détestais observer deux personnes du même sexe s’embrasser dans la rue, mais oui, je n’aimais pas ça. Mon esprit était incapable d’accepter un tel geste, pourquoi ? Parce que j’étais né dans une famille très pieuse, un cocon dans lequel la religion avait une place importante, qui nous dictait des règles précises. Je n’étais pas le seul à ne pas tolérer ce genre de choses et pourtant, j’avais l’impression d’être unique. L’enfant modèle devint un adulte dont le moindre geste pouvait faire polémique, un mot, une parole de travers et les journalistes, ces chacals – puisqu’il faut les appeler ainsi – s’emparaient de ce scoop pour faire les gros titres. D’emblée il faut que vous sachiez qu’en aucun cas cette situation me déplaisait. J’étais heureux, certes je n’étais plus tellement l’enfant modèle à qui tout réussi, mais je continuais de faire parler de moi, en bien ou en mal (les risques du métier). Le temps estompait petit à petit la faute que j’avais commise.
Ma vie ressemblait à l’océan, calme et houleuse à la fois, agitée par des obstacles, des choses que je n’aurais pas dû dire ou faire, mais est-ce que je me souciais réellement de ce que pouvait bien penser l’extérieur ? Non, je me fichais éperdument de la population, des petits gens préférant profiter de la vie plutôt qu’autre chose. Les études passaient bien évidement avant tout, mais rien ne m’empêchait de courir sur les longues plages New-Yorkaises ou d’écumer quelques bars branchés de la ville lorsque le temps me le permettait. Je n’ai jamais cru au destin, ni même à la malchance, j’étais loin d’être superstitieux et pourtant, ce jour-là, le malheur du monde entier me retombait, le sol se dérobait sous mes pieds pour ne laisser derrière moi, qu’une coquille vide d’émotions. La nouvelle faisait les gros titres, mes yeux relisait encore et encore les lignes écrites noir sur blanc, mon esprit n’arrivant pas à accepter l’inacceptable. « Alice Burkhardt assassinée à Manhattan par un fou ».L’histoire me rappelait vaguement la mort d’un des Beatles, mais mon cœur n’était pas à la rigolade. J’étais silencieux, mon visage était dépourvu d’une quelconque expression, j’étais calme, une statue de glace face à une terrible évidence. Soudain, mon visage fut inondé de larmes, mon estomac se tordit, mes poumons s’enflammèrent et un hurlement naquit du plus profond de mes entrailles, poussant les barrières de mes lèvres. J’ai crié. La villa semblait bien plus grande et les nuits bien plus glacées sans celle qui fut à mes yeux, la plus belle des femmes. Je me sentais seul, si seul que tout me dégoûtait. Je ne sortais plus, préférant rester dans mon petit cocon, broyer du noir et ressasser les souvenirs passés. La colère, la haine et le désespoir s’étaient emparé de moi en un rien de temps, je détestais le monde entier, j’emmerdais le monde entier. Les jours se succédaient avec une lenteur déconcertante, les couleurs semblaient plus ternes, j’étais devenu une personne amère, quasiment infréquentable, je souffrais, terriblement. Je devais changer d’air, quitter New-York, cette ville qui me fascinait tant autrefois, provoquait en moi un dégoût indescriptible. Harvard m’ouvrit ses portes, annonçant le début d’une nouvelle histoire, un nouveau départ. Petit à petit, le jeune homme franc, hautain, le gosse de riche que j’étais refaisait surface, reprenant le dessus sur cette loque humaine que je pouvais être l’espace de quelques semaines. C’est ma vie et elle s’achève minute après minute.