► Aelyna, 2029, 18 ans.
Je n'ai jamais été quelqu'un de simple. Oh il est certain que je n'ai encore comptabilisé que peu de temps de vie, mais je dis "jamais" car j'ai tout de meme aujourd'hui atteint la majorité - en tout cas pour certaines choses - et on me le dit encore, que ma personnalité est aussi belle que complexe.
Mais, commençons par le commencement. Je suis née un beau jour de Mars 2011 dans la ville que l'on appelle la "grosse pomme" ou devrais-je dire simplement New-York. Malheureusement, à ma sortie du ventre de ma mère, je ne vis aucun visage masculin ce qui je ne le savais pas encore allait beaucoup me toucher plus tard. Je crois que la première chose de crédible que j'ai faite est ; rire. Oui, Maman m'a raconté qu'avant même de réellement marcher, courir ou parler, j'ai ri et que ça ne pouvait qu'annoncer que je serais un enfant fort joyeux ... Elle ne s'était guère trompée car dès que je fus un peu plus en âge de marcher, de jouer, de parler, je suis devenue un vrai bout-en-train. Je n'avais pas grand-mal à parler aux gens dans le style "veux-tu etre à mon ami(e) ?" sauf que je le demandais aussi aux mignons petits toutous, lapins et autres animaux de compagnie donc ça devenait étrange ! Je crois que je voulais simplement montrer que chaque personne me semblait important et malgré cette agissement étrange, ma mère notait un apprentissage de la parole, de la lecture ou encore de l'écriture rapidement, bien trop rapidement, mais ça ne lui déplaisait pas car cela ne promettait que de bonne chose, je faisais parti des enfants intelligents. Je n'étais pas non plus surdouée, mais j'étais douée simplement. Enfin, je me faisais facilement des amies. Je crois aussi pouvoir dire que ma mère avait su très jeune m'inculquer les valeurs familiale car j'étais très proche de mes cousines ou encore de ma tante. Je tenais à elles plus que tout et ma mère était mon joyaux comme elle le reste aujourd'hui encore malgré les ombres dans notre relations. Je crois que la relation qui a attendrit le plus de gens dans ma famille fut celle avec Batiste. Petite, il était mon Prince Charmant. Bébé, il me trouvait craquante et je suppose que j'étais incapable de prédire que peu à peu, mon esprit d'enfant allait en faire mon prince charmant, mon amoureux 'enfantin' comme j'aime le dire aujourd'hui. En effet, il comptait beaucoup pour moi et ma jeunesse faisait que je m'imaginais des sentiments bien plus fort que ce qu'ils étaient réellement. Néanmoins, gentiment et m'appréciant apparemment énormément, il jouait le jeu en m'appelant sa "princesse" ou encore "son amoureuse miniature" mais bien sur, en grandissant, cela est redevenu plus normale et j'ai compris qu'il serait juste une personne super importante pour moi, mais surement pas mon amoureux. Que puis-je vous apprendre de plus sur moi ? huum ... Si, ma maman s'amusait beaucoup avec moi et encore aujourd'hui, elle ou d'autres personnes me compare souvent à Charlotte Labouff - et j'adore d'ailleurs - pour mon coté foufou, joviale et rêveur. Petite, elle me faisait souvent la remarque et en me rappelant de certaines scènes, j'en ris encore. Sinon, j'ai très vite montré des signes d'attirances envers l'art en dessinant d'abord des gribouillis étranges puis de jolies choses étonnantes ou encore la danse et le chant. Maman m'a même inscrite très jeune en danse moderne et classique avant que Tata m'aide à me perfectionner avec l'aide de ses amies tout comme pour le chant. Quand je suis rentrée à l'école primaire, je me suis encore faite des amis et c'est à où j'en ai eu le plus. J'étais toujours aussi proche de chacune des personnes que je vous aie présenté voir plus encore. Je me débrouillais très bien et on failli même me faire sauter une classe. Je ne cessais de me montrer toujours très souriante, joviale et à faire rire le monde. Lorsque, précédemment, je parlais d'une complexité dans ma personnalité, je voulais tout simplement parlé du fait qu'on me demande souvent à l'heure où je vous parle comment je peux être tout le temps aussi joyeuse et parfois, disparaitre pendant plusieurs jours ; et bien tout simplement car je ne supporte pas de me montrer faible devant les gens, de pleurer, d'être triste et déjà, petite, je ne pleurais rarement quand c'était réellement grave. Je pleurais que pour attendrir ma maman - malicieuse je suis !- mais lorsque je fus en âge de me sentir mal, de sentir un manque, d'être triste, d'avoir des problèmes, j'allais m'enfermer dans le noir pour qu'on ne me voit pas et je tremblais à cause de mes sanglots, rares sont les personnes qui ont réussi à me "forcer" à me confier et que j'ai gardé pour me confier. D'ailleurs, je fais à l'instant même un effort époustouflant en vous parlant de ce coté là de ma personnalité !
Pour revenir à quelques choses de moins attristant, Maman me disait souvent qu'elle était épatée mais presque pas étonnée que j'attire autant tout le monde car oui, beaucoup de monde était attirée par moi, j'attendrissais les gens et apparemment, je commençais à attirer les garçons, ça se confirme ! Maman n'était donc pas étonnée à cause de mon père qui lui même avait été de ce genre de personne qui n'a pas besoin d'aller bien loin pour trouver quelqu'un qui le trouve à son gout. Oui, parlons de Papa, sombre inconnu, je n'en connais guère plus aujourd'hui et bien que j'aimerais, je n'arrive jamais vraiment à demander à maman car j'ai toujours peur ou l'impression de la faire souffrir en lui en parlant même si elle ne le montre pas. Je ne sais donc pas qui il est et je ne sais pas du tout comme je pourrais vous exprimer a quel point de ne pas avoir de père m'a fait du mal. Je me sentais vide parfois, comme incomplète et ça me manquait. Mes cousines, je crois - je ne suis pas elles donc je ne sais pas vraiment - qu'elles arrivaient mieux à se raccrocher tant bien que mal à un père, ou du moins à une figure paternelle, moi c'était plus dur. Enfin, j'ai quand même eu a chance de trouver un peu mon compte même si parfois, j'eus des déceptions. Je crois qu'il me serait dure de me décrire plus, de vous faire plus entrer dans monde car mon monde, c'est eux, ce sont ces quelques passions que je vous aie décrite et c'est un certain mystère que l'on ne peut que découvrir en me connaissant et non en lisant.