(dimitri) ▲ qu'est-ce que tu fiches là ?

Une fois Levah debout devant moi, je déglutis.. Elle était toujours aussi ravissante même dans son pyjama de petite fille. « Oui, j'y suis depuis deux ans. J'étais aller... Enfin j'étais aller chercher mon cahier de cours... Mais ne restons pas là, je suis pas visible... Allons dans ma chambre. » J'approuvais sans rien dire, empruntant alors le couloir des chambres. Il est vrai que le campus était immense mais j'ignorais totalement que Levah s'y trouvait.. D'ailleurs ça ne m'étonnais pas vu que j'avais retrouvé Inès il y avait peu de temps. Je laissais alors Levah passer devant pour qu'elle me montre le chemin de sa chambre, nous serions bien plus tranquille pour parler. Bien que j'ignorais encore ce que j'allais bien lui dire. Une fois dans sa chambre, je restais planté au milieu, la regardant, toujours aussi surpris de la voir. J'avais du mal à m'en remettre, surtout en repensant à tout ce qu'on avait vécu tout les deux. « Le campus est immense, ça ne m'étonne pas que l'on ne se voit jamais croisé... Et puis en ce moment je suis très occupé avec la direction du club d'art plastique et mes cours en parallèle ! » Je déposais alors tout mes travaux que j'avais dans les mains afin de les poser près de la porte de sa chambre. « Question conne... Mais tu vas bien depuis tout ce temps ? » Dis-je d'une petite voix, j'avais honte de lui poser cette question, surtout depuis que je mettais barrer de Paris sans vraiment lui donner d'explication.

Spoiler:

Voir Dimitri, comme ça, d'un coup, alors que je ne l'ai pas vu depuis quelques années, ça traumatise, mais vraiment. Quand tu repenses à tout ce que tu as vécu avec lui, quelque chose de fort en même temps, et quelque chose de faible... Ça te fait quelque chose. Surtout quand ta sœur devait être au courant, mais ne te l'a pas dit. Bref, je le conduit au chemin de ma chambre, la chambre qui était bien rangée. Je ne suis pas maniaque, mais j'aime tout ce qui est propre. J'arrivais alors, devant la porte. Hésitante de quelques secondes à l'ouvrir, j'avais comme une envie de m'effondrer par terre et de crier ma joie au monde entier. J'étais mélangé entre le traumatisme et la joie. Je le regardais, il avait tellement changé, c'était incroyable. Il était grand, beau et fort à vu d’œil, ce n'était plus le même qu'avant... J'ouvris la porte avec ces quelques secondes de réflexions derrière moi. Je ne m'attendais pas à avoir une tel surprise, alors, que je devais juste aller chercher mon cahier, qui d'ailleurs, était lourd, tellement les pages étaient rempli. Je rentra, le laissa rentrer derrière moi, quelque chose qui ne se fait pas. Le campus est immense, ça ne m'étonne pas que l'on ne se voit jamais croisé... Et puis en ce moment je suis très occupé avec la direction du club d'art plastique et mes cours en parallèle ! Tout s'explique alors, je savais pourquoi il avait tout ces machins dans les mains. Le campus est grand, certes, mais la maison des Quincys, moins. Peut-être qu'on a pas les mêmes traineaux-horaires. Mais s'il est à Harvard depuis 3 ans et que moi 2 ans... Je trouve ça impressionnant de le retrouver qu'aujourd'hui. Je hocha la tête. C'était vrai, quand même, ce qu'il disait. Pose plus tôt tes affaires à l'intérieur... Non ? Je ne résista plus longtemps, et ne le laissa pas une seconde de plus pour aller chercher ses affaires, car c'est moi, qui m'en occupa. C'était la moindre des choses, quand même. Question conne... Mais tu vas bien depuis tout ce temps ? Il se souciait de moi, c'est gentille et attentionné. C'est toujours le même à ce que je voie, ça me fait plaisir d'entendre sa voie, qui a mué, d'ailleurs. Ce n'est pas con du tout, comme question, Dimy. Oui, même après toutes ces années passés, je pris le risque de l’appeler Dimy, j'espère qu'il ne m'en voudra pas. Même que j'apprécie cette question, mais je ne sais pas pourquoi. Heum, oui, je vais bien. Pas besoin de faire tout un roman, juste dire que j'allais bien, c'était parfait. Je repris. Et toi ? dis-je en toussant. J'avais envie qu'il me raconte sa vie entière, enfin, ces 3 années à Harvard, plus tôt. J'avais envie d'être avec lui. J'avais comme un déclic dans la tête, celui de vouloir repartager ma vie avec lui, tellement le bien que ça me fait de le voir. Vu qu'on restait planté tous les deux, comme ça, debout, à rien faire... Je lui proposa quelque chose. Tu veux un thé, du coca, un chocolat chaud ? J'ai acheté des pains au chocolats, ce matin, ils sortent du four... Mais avant tout, assied toi donc sur le canapé, tu seras peut-être mieux... Je le guida vers la direction du salon, et attendit qu'il choisisse ce qu'il voulait.

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« Ce n'est pas con du tout, comme question, Dimy. » Je la regardais, affichant un beau sourire.. J'avais peur qu'elle me sorte un truc du genre -je vais bien depuis que tu m'as lâchement abandonné il y a trois ans de ça-. « Même que j'apprécie cette question, mais je ne sais pas pourquoi. Heum, oui, je vais bien. » Levah n'avait pas changé, elle était toujours aussi gentille et attendrissante, c'est d'ailleurs ce qui m'avait fais craqué chez elle.. On se ressemblait énormément sur de nombreux points. J'étais soulagé, soulagé qu'elle me dise que tout allait bien et surtout qu'elle ne me balance pas de vacheries en pleine tronche, ce que je méritais finalement. Je regrettais d'être partie sans explications, mais j'en sentais vraiment le besoin à l'époque, son père était omniprésent dans notre relation de couple et je n'en pouvais plus de cette situation. J'avais d'ailleurs mis des mois et des mois à oublier Levah, surtout après trois ans de relation. « Et toi ? » Question délicate.. Surtout en ce moment, c'était un peu le bordel dans ma vie, surtout à cause de cette situation avec ma meilleure amie, enfin je ne pouvais plus vraiment dire que c'était ma meilleure amie étant donné qu'après cette soirée anti saint-valentin nous avions complètement coupé les ponds. Je me contentais de sourire à Levah. « Tranquille... Je suis toujours à fond dans mes projets d'art, je n'ai pas changé la dessus ! » J'esquissais un sourire amusé, j'enjolivais la vérité, préférant ne pas lui parler de tout ce bordel dans ma vie. « Tu veux un thé, du coca, un chocolat chaud ? J'ai acheté des pains au chocolats, ce matin, ils sortent du four... Mais avant tout, assied toi donc sur le canapé, tu seras peut-être mieux... » Je tournais alors la tête en direction du canapé, pour finalement abdiquer et m'y assoir dans demander mon reste.. à vrai dire j'étais épuisé de courir à droite et à gauche depuis ce matin. Je reportais alors mon attention sur Levah. « Non ça va merci, je n'ai pas faim, ni soif d'ailleurs. » Afin de ne pas la vexer je lui sortait un sourire plutôt désolé. Il est vrai que je n'étais pas le genre d'invité très chiant. « Au faite Inès aurait pu me dire que tu étais la ! » J'étais d'ailleurs très surpris qu'elle ne m'en ai pas parlé. Peut être qu'elle préférait éviter avec tout ce qui c'était passé entre Levah et moi.

Quand je regardais Dimitri, j'avais l'impression qu'il était mieux dans ses baskets. Pour moi, ça a été tellement difficile d'oublier ma relation avec lui... D'ailleurs, je ne l'ai jamais oublier. Tout ce qui avait cassé ma relation avec lui, c'était sûrement mon père. Je lui en ai voulu, car tout, tout était parfait entre nous. Je me gratta le poignet, et m'installa un peu plus confortablement sur le canapé. J'avais envie qu'il me raconte tout, tout de sa vie quand je n'étais pas là. Je voulais passer des heures avec lui, il me faisait du bien, m'apporter tout mon bonheur. Je ne demandais pas plus que de rester avec lui... Le problème était juste que tout était un peu tendu entre nous, on ne savait pas trop quoi se dire. Tranquille... Je suis toujours à fond dans mes projets d'art, je n'ai pas changé la dessus ! Ah ça c'est sûr. J'ai bien remarqué qu'il n'avait pas changé. Tout à l'heure, j'avais lancé un petit "Heeum... Oui, je vais bien". C'était un petit oui, et un grand heum. Ce n'était pas vraiment le moment pour le faire chier avec ma vie privée, je pense. Comme lui, je pense, avait des choses à me dire. Mais heum, passons. J'attendais toujours qu'il me réponde ce qu'il voulait. Non ça va merci, je n'ai pas faim, ni soif d'ailleurs. J’acquiesçais, car, que pouvais-je faire d'autre ? C'était son choix. Pas de problèmes, mais préviens moi si t'a un creux. Je vais me chercher quelque chose, je reviens. Visite ! Je partais donc en direction de la cuisine, véritablement gênée. De quoi visite ? La chambre n'est pas si grande que ça, hein. J'arrivais donc à la cuisine. Je me jeta sur le bord du lavabo, les coudes dans la tête, fermant les yeux et essayant de me calmer. Je n'arrivais pas à me remettre, car le voir comme ça pour une chose bête, comme ça, dans le couloir des Quincy. My God, quand même, donnez moi un diplôme. Je me releva, puis je pris une tasse et me versa du thé, avec un petit pain au chocolat. Je n'étais pas très gourmande, mais je n'avais pas manger mon petit dèj. Je reviens donc sur le canapé, où il se tenait, encore, assis, tranquillement. Il commença un nouveau sujet, ce qui m'arrangea fort. Au faite Inès aurait pu me dire que tu étais la ! Je ne dis rien pendant quelques secondes afin d'essayer de réaliser ce qu'il avait dit. Puis j'avalais une gorgée de mon thé. Quoi ? Inès est au courant que tu es là ? Pourquoi ne me l'a t-elle pas dit ? Plus tôt journée d'emmerdes ou journée de retrouvailles? ... Je ne sais pas.

« Pas de problèmes, mais préviens moi si t'a un creux. Je vais me chercher quelque chose, je reviens. Visite ! » J’acquiesçais de la tête sans rien dire, en même temps elle était libre de faire ce que bon lui semblait.. J'espérais d'ailleurs ne pas la déranger. En voyant une monticule de livres sur son lit j'en conclu assez rapidement qu'elle était en train de réviser, je me disais alors que je la dérangeais certainement. J'attendais donc sagement, assis sur le canapé, laissant mon regard se balader dans la chambre. Je vus au loin des photos accrochées au mur en face de moi, je ne pus m'empêcher de sourire en reconnaissant Inès, elle n'avait pas changé. Quelques minutes plus tard, Levah refis son apparition dans la chambre. Je la regardais venir s'assoir auprès de moi avec en sa possession une tasse et un pain au chocolat. J'engageais donc la conversation sur sa sœur Inès. « Quoi ? Inès est au courant que tu es là ? Pourquoi ne me l'a t-elle pas dit ? » J'esquissais un sourire amusé. « Peut être qu'elle attendait qu'on se rencontre par nous même... En même temps après ce qui c'est passé entre nous, c'est un peu délicat pour elle. » Je me grattais alors la nuque, je n'avais pas trop envie de revenir sur notre relation, surtout qu'on venait tout juste de se retrouver. « Mais il ne faut pas lui en vouloir, c'est une réaction normal de sa part ! » Disais-je sans attendre. Je comprenais totalement Inès et puis elle n'était pas du genre à s'immiscer dans les affaires de sa sœur.

M-R. Levah de Givenchy a écrit:

Je ne comprenais pas pourquoi ma soeur ne m'avait pas dit qu'il était là, la semaine prochaine, je lui en parlerais tiens. Elle n'avait pas l'habitude de me cacher des choses... Peut être qu'elle attendait qu'on se rencontre par nous même... En même temps après ce qui c'est passé entre nous, c'est un peu délicat pour elle. Oh My God ! Si elle a fait ça, c'est bien gentil, mais merde quoi ! Je le fixa, d'un air du genre "Quoi ? Elle est sérieuse" et j'attendais qu'il m'expliqua la suite. Mais il ne faut pas lui en vouloir, c'est une réaction normal de sa part ! Je m'empressais de lui répondre, tellement j'étais énervée... Mais, c'est qu'elle n'a pas l'habitude de me cacher les choses, Dimitri. Putain, je comprends plus rien, là.

« Mais, c'est qu'elle n'a pas l'habitude de me cacher les choses, Dimitri. » Je m'en doutais, il est vrai que les sœurs Givenchy se disaient tout.. J'étais proche d'Inès, je ne voulais pas qu'elle se fasse engueuler par sa sœur à cause de moi, je m'en voudrais. « Peut importe Levy... » C'était le petit surnom que je lui donnais à l'époque, d'ailleurs ça me faisais bizarre de l'appeler ainsi. « Le principal c'est que tu sois la, devant moi. » J'essayais de calmer le jeu. Je lui adressais un jolie sourire, pour finalement lui piquer son pain au chocolat.. J'ai toujours aimer la taquiner et puis de la voir manger me donnais faim. « Je n'ai pas pu résister à la tentation... J'espère que tu ne m'en veux pas ! » Je rigolais avant de porter le pain au chocolat à ma bouche. Je n'en revenais toujours pas d'avoir Levah devant moi..