Mia Swan ft. Alice Isaaz

Je suis née un beau matin d'hiver, en France, où une nappe blanche régnait ce jour-là. La neige engloutissait la ville, mais également mon âme. Ma passion pour le patin à glace est venue très tôt. C'est mon moment de liberté, où toutes mes émotions peuvent se permettre de ressortir. Ma vie était simple jusqu'au terrible décès de mes parents. Je n'ai pas beaucoup de souvenirs, mise à part que j'étais à l'arrière dans mon petit siège-auto, à tout juste quatre ans. D'après ce que j'en sais, c'était un homme complètement soûl qui nous as foncé dessus. Si vous saviez à quel point ça me répugne. Ils sont mort sur le coup, et j'ai dû subir une longue rééducation psychologique, je n'avais plus osé reparler jusqu'à mes huit ans. Forcément, ça m'a entraîné pas mal de difficultés à me faire des amis, et je me suis vite retrouvé isolée dans une famille d'accueil pendant mon adolescence quand ma grand-mère à décompenser au niveau d'une altération de ces cellules nerveuses. Verdict, la maladie d'Alzheimer. J'ai été très malheureuse, jusqu'à ce que mon âge puisse me permettre d'entreprendre des études dans le médical afin d'en aider d'autres, et être au sein, d'un possible remède contre cette maladie. Mes trois années ont été périeuses, mais je me suis accrochée. Je suis ambitieuse et motivée à la réussite, même si à ce moment-là, j'avais rencontré celui que je croyais être, l'amour de ma vie. Grosse erreur. N'ayant pas reçu énormément d'amour, forcément, celui qui s'intéressait à moi remplissait cette jauge d'amour et de bonheur, j'étais si aveugle. Je tolérais des choses inacceptables, et je savais que ce n'était pas normal, mais j'étais beaucoup trop embourbée dans cette emprise émotionnelle. Il y a eu la fois de trop. Je venais de recevoir mon diplôme, quand celui-ci trop jaloux de mon succès, m'a planté un couteau en bas du ventre. Je n'ai jamais porté plainte, j'ai subi, même si l'hôpital avait essayé de comprendre. J'étais à bout, je suis partie pour me rendre ici, à Boston, recommencer ma vie à zéro. Je sais qu'il me cherche, mais je ne le laisserai plus m'atteindre. Il ne m'a laissé que de grosses séquelles imprégnées en moi. Son emprise. La cicatrice. Et mes troubles alimentaires, car oui, il n'est plus là, mais c'est moi qui me fais du mal, comme une sorte d'habitude, comme si je ne méritais pas le bonheur.