le jour j

C'était le grand jour pour Alyx, oui oui, le grand jour, elle allait enfn savoir le sexe de son petit bébé à naitre dans tout juste quatre moi et demi et oui, déjà un moitié de fait. Elle aurait aimé passer cette journée avec Liam, mais ce dernier étant maintenant au cieux, elle avait demander a monsieur le futur parrain qui ne comprenait pas qu'il serait excellent à cette tâche de l'accompagner. Il avait bien entendu accepté. Ils étaient assis dans la salle d'attente, le ventre tout rond d'Alyx se voyait bien, sans pour autant ressembler à une grosse baleine. Elle était nerveuse, pourtant il était en santé le bébé, mais elle était nerveuse. Elle regarda James. « Et si il a pas de sexe ?! Hein, si c,est ni une fille ni un garçon ou si c'est les deux ?!» oui bon, elle s'imaginait plein de truc d'accord, elle était déjà atteinte de la maladie de la maternité.

J'avais accepté d'être le parrain du bébé d'Alyx. J'étais pas encore très sur de comment c'était arrivé, parce que j'étais toujours persuadé de ne pas être le meilleur choix. Mais bon, c'est elle la mère, et elle pensait que j'étais fait pour être le parrain, alors j'allais lui faire confiance et respecter son choix. Du coup, on avait rendez-vous aujourd'hui pour découvrir le sexe du bébé et la demoiselle Clinton m'avait demandé d'être là. Alors j'étais là, près à la soutenir et être l'épaule sur laquelle elle pouvait se reposer pendant sa grossesse. Et apparemment, la jeune femme avait besoin de lui vu qu'elle avait l'air en plein stress. « Et si il a pas de sexe ?! Hein, si c,est ni une fille ni un garçon ou si c'est les deux ?!» Je la regardais en souriant. Je devais être positif et regarder vers l'avenir pour elle. "Ca va aller, tu verras, tout ira bien. On y va?"

Alyx était nerveuse, c'était bien une des premières fois où elle démontrait vraiment son stress de femme enceinte, de futur maman, elle voulait un bébé parfait, un bébé en santé qui allait l'aimé et qu'elle allait aimé. Elle était assise avec James, futur parrain de ce merveilleux enfant, qu'il ne le veuille ou non, il allait être parfait elle était certaine. Elle commança à paniquer et il tenta de la rassurer, elle le fut plus ou moins, une maman, c'est toujours inquiète. « Tu vois tu va être un bon parrain ». Il avait le réflexe de la rassurer et pour elle c'était bien tout ce qu'elle voulait. Le médecin l'appela et elle se leva nerveuse, elle se dirigea vers la salle où elle allait découvrir. « T'imagine s'il a deux têtes. » Alyx essayait de rire de sa propre nervosité, de s'aider un peu elle-meme.

C'était normal qu'Alyx stress. A vrai dire, j'étais plutôt surpris qu'elle n'ait pas commencé à stresser avant aujourd'hui. Mais mademoiselle Clinton était une femme forte aux épaules solides. Et aujourd'hui, il en allait de quelque chose qu'elle ne pouvait pas maîtriser: la santé de son bébé. Toute femme enceinte devait stresser à ce sujet, il était donc normal qu'Alyx le soit, surtout quand on savait que ce bébé était la seule chose qui la liait directement à Liam, son mari qu'elle avait tellement aimé. « Tu vois tu va être un bon parrain. T'imagine s'il a deux têtes. » Je secouais la tête, totalement conscient qu'elle n'était pas sérieuse. Les médecins nous avaient appelé et Alyx avait pris place sur la table d’occultation. Voilà, on y était presque, le moment qu'Alyx attendait: découvrir le sexe du bébé.

Alyx n'était pas habituée au stress, c'était pas quelque chose de normal pour elle, elle était toujours en contrôle normalement, mais pas aujourd'hui, elle ne pouvait pas choisir d'avoir une fille ou un garçon, en santé ou pas, elle pouvait espérer et prier autant qu'elle le voulait, mais elle ne pourrait pas définitivement choisir. Elle entra dans la salle, se coucha sur le dos et le médecin procéda à faire son travail. Alyx ferma les yeux, elle se serait bouchée les oreilles si elle avait pu, parce qu'elle avait peur. Elle tenta de se fermer un peu du monde, elle n'entendit seulement dire le médecin que sa fille était en santé. Elle rouvrit les yeux, presque déjà en train de pleurer comme une vraie maman sur les nerfs. « C'est une fille ?! » Alyx était sous le choc, elle voulait vérifier l'information avant de sauter au plafond. Elle se tourna la tete vers James. « T'as intérêt à faire peur à tout ses petits copains! »

Je vois qu'Alyx est pas bien, qu'elle ne gère pas du tout son stress. Mais je ne peux pas y faire grand chose et je n'aime pas ce sentiment d'impuissance. Je voudrais pouvoir lui assurer que tout va bien aller mais je ne peux rien faire pour elle. Alors j'attend le résultat du médecin. Je la vois fermer les yeux. Bon, normalement, il ne devrait pas y avoir de problème. D'ailleurs, quelques instants après, le médecin annonça qu'Alyx attendait une petite fille. Je vis tout de suite le soulagement sur Alyx. « C'est une fille ?! T'as intérêt à faire peur à tout ses petits copains! » J'explosais de rire. Voilà la Alyx que je connaissais, celle dont j'avais l'habitude. "T'inquiètes pas Alyx, ils pourront pas l'approcher à moins d'un kilomètre, fais moi confiance."

C'était si différent d'être enceinte, d'avoir en soit, cette petite boule de vie en soit et de devoir la protéger contre tout le monde et toute la vie entière. Alyx avait peur de la mettre au monde cette petite fille, parce qu'elle avait peur qu'il lui arrive quelque chose à sa petite boule de bonheur à elle. Elle regarda le medecin, puis James, c'était étrange, ça aurait dû être Liam, elle se mit à pleurer, instantanément, de joie, comme de tristesse, le médecin précisa que la petite fille était en santé et s'éclipsa en voyant Alyx en sanglot. « Je m'excuse, je m'excuse » Elle se sentait mal de pleurer ainsi avec James, mais elle ne pouvait s'en empêcher, les deux mains sur le ventre, elle ne pouvait faire autre chose que pleurer, pour la première fois réellement, la mort de son mari devant quelqu'un d'autre. Parce qu'il aurait dû être là, parce qu'il aurait dû savoir qu'il allait avoir la plus belle petite fille au monde, il aurait dû.

Dans un sens, j'étais gêné d'être là. Parce que je savais que ce n'était pas moi qu'Alyx voulait à ses côtés. Non pas que notre relation amicale aille mal ou autre, mais il était normal qu'elle ait voulu vivre ce moment avec son mari. C'était naturel qu'elle le veuille à ses côtés, et je me demandais si ma présence ne renforçait pas encore le sentiment d’absence qu'elle devait ressentir. Mais bon, j'étais là, le bébé allait bien, il fallait donc que je m'attache à la tâche suivante: la réconforter. Comme Alice pourrait en témoigner, je suis vraiment pas doué avec les gens qui pleure. « Je m'excuse, je m'excuse » Elle me faisait mal au coeur comme ça. Je m'approchais donc d'elle, la pris dans les bras et la berçais légèrement. « Laisse tout sortir Alyx, t'as pas besoin d'être forte tout le temps » Ouai, j'étais pas doué pour le réconfort, mais je faisais de mon mieux.

James n'augmentait pas vraiment le taux de manquer de Liam pour Alyx, en fait, il le calmait un peu, au moins, elle était pas seule à se voir seule dans un lit d'hopital. Elle pleurait, comme un bébé, sans pouvoir s'arrêter. Il aurait dû être là, lui aussi à se réjouir, que leur fille était en santé et que bon... c'était une fille. Ils avaient toujours voulu avoir une fille, ils auraient été heureux d'un garçon, mais le rêve c'était une fille. Elle se sentait bien dans les bra s de James, un peu plus tranquille, malgré qu'elle en aurait apprécicé d'autre. « Il me manque James.... il me manque, il aurait dû être là, il l'a jamais su tu sais, il l'a jamais su... » Passe encore qu'il était mort, en plus, il avait même pas eu le temps d'apprendre la grossesse d'Alyx...

« Il me manque James.... il me manque, il aurait dû être là, il l'a jamais su tu sais, il l'a jamais su... » J'étais complètement paralysé, je ne savais pas ce que je devais dire, faire ou autre. Je savais que je n'étais pas assez, que même avec toute la bonne volonté du monde, je ne pourrais jamais lui apporter le soutient dont elle avait besoin. Parce qu'ultimement, elle avait besoin du soutient de Liam. Et je n'étais pas Liam, j'étais juste un pauvre con qui avait eu la chance de rencontrer une fille bien qui passait au delà de ses conneries. Alors je devais prendre sur moi pour être à la hauteur de ce qu'elle voyait en moi, de faire ce qui devait être fait. Je suis désolé Alyx, si je pouvais faire quelque chose... Mais je ne peux qu'être ton épaule pour pleurer et tu sais que si tu as besoin de quelque chose, même de parler, tu peux conter sur moi... C'était le mieux que je pouvais faire pour l'instant....