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Perdons nous dans les bois... (Dylan)

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    Chiara suivit la fille qui était assise à ses côtés hors du bus. Avant de sortir, elle avait pris soin de prendre son téléphone portable - même privé de réseau il possédait plusieurs fonctionnalités utiles - elle n'avait pas non plus lâché son imposant roman. A ce propos, elle avait remarqué que sa voisine de siège avait elle aussi passé le trajet le nez dans un livre, mais elle n'avait pas fait attention au titre. Même si elle est dépourvue de bonnes manières, cette fille n'était peut-être pas inintéressante. Pour l'heure elle semblait décider à faire quelque chose pour sortir les Dunsters du bourbier dans lequel ils se retrouvaient contre le gré. Chiara lui mit une main sur l'épaule et lui dit : « Une minute, il faut mieux ne pas trop s’éloigner. Est-ce que tu sais au moins où aller ? » Car personne ne semblait le savoir, et même pire, tout le monde ignorait où l’on se trouvait.
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- Une minute, il vaut mieux ne pas trop s’éloigner. Est-ce que tu sais au moins où aller ?

Ce fut en entendant une voix provenir derrière elle que Dylan se rendit compte que la brunette du bus l'avait suivie. Cela la rassura quelque peu. Après tout, son côté solitaire avait quand même tendance à se dissiper dans les situations pareilles. A deux, elles risquaient moins de se perdre. Et a priori, cette étudiante était plutôt calée bouquins, que discussions inutiles. Sur ce point-là, elles risquaient de s'entendre.

- Pas vraiment... avoua-t-elle en s'arrêtant, les mains sur les hanches.

Elle se trouvaient seulement à une vingtaine de mètres du bus, et le bruit des discussions animées leur parvenaient encore. La forêt s'épaississait à partir d'ici.

- Mais on sera plus utiles en allant chercher de l'aide qu'en restant plantées ici.

Et elle reprit sa marche. En même temps, cela lui faisait du bien de se dégourdir les jambes après être restées assises pendant ces quelques heures sans bouger. Elle ne comptait pas trop s'éloigner, juste voir s'il n'y avait pas une auberge ou quelque chose dans le coin. Le soleil brillait par dessus les arbres, réchauffant un peu l'atmosphère.

- Je m'appelle Dylan, au fait, dit-elle en se retournant vers la fille.
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    Comme Chiara le pensait, l'autre brunette s'est précipitée sans savoir exactement quoi faire. « Pas vraiment... » Tout le contraire de ce qu'il fallait faire dans une telle situation, si tous les participants au voyage réagissaient de la sorte ils n'étaient pas sortis d'ici... « Mais on sera plus utiles en allant chercher de l'aide qu'en restant plantées ici. » fit soudainement l'énergique inconnue avant de continuer son chemin. Chiara lâcha un râle exaspéré mais suivit tout de même l'autre Dunster : « Attends, à deux on sera plus efficaces. » Il ne valait mieux pas s'éparpiller dans ce genre de situation et l'italienne n'avait pas non plus envie de rester seule et inutile dans un coin. L'autre sembla accepter l'aide qu'on lui proposait puisqu'elle se dénomma comme Dylan. « Chiara, enchantée. » lâcha simplement l'intéressée. A présent qu'elles se retrouvaient toutes les deux dans la même galère, par quoi fallait-il commencer? Si Chiara n'avait pas beaucoup quitté son livre des yeux pendant le trajet elle se souvenais néanmoins que le bus n'avais pas croisé d'autres voitures depuis un bon moment... Elle eut un frisson à cette pensée, où les Dunsters pouvaient-ils bien être? Elle tenta de se redonner contenance avant de se trouver vers Dylan : « Ecoute, quoi qu'on fasse il faut qu'on reste près de la route pour ne pas se perdre. Et puis on ne sait jamais, peut-être qu'on croisera une voiture. » Chiara essaya de croire très fort en ses propos pour ne pas céder à la panique. « Bon, qu'est-ce qu'on cherche exactement? »
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Dylan continua de marcher sur quelques mètres, s'enfonçant dans la forêt qui bordait la route. Cette Chiara avait raison : mieux valait ne pas perdre cette dernière de vue. On pouvait se perdre tellement facilement parmi tous ces arbres qui se ressemblaient... Qu'est-ce qu'elles cherchaient ? Eh bien de l'aide, évidemment. Un signe de vie. Une habitation. Un mécanicien ? Oui, on peut toujours rêver.

- N'importe quoi qui puisse nous sortir de cette situation. J'espérais trouver une borne d'appels urgents ou au moins une auberge dans le coin. Mais apparemment, c'est vraiment le bout du monde ici... conclut-elle en passant une main au-dessus de ses yeux pour faire visière.

Rien. On ne voyait rien à l'horizon, si ce n'est la route qui n'en finissait pas et les arbres, toujours les arbres. Son estomac gargouilla et Dylan fouilla dans son sac à la recherche du sandwich qu'elle s'était préparé ce matin même. Autant se donner des forces en marchant.

- On pourrait faire un kilomètre et si y'a toujours rien, on revient en arrière, ok ?
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    Contrairement à Chiara, Dylan avait l'air sûre d'elle et décidée à se bouger : « N'importe quoi qui puisse nous sortir de cette situation. J'espérais trouver une borne d'appels urgents ou au moins une auberge dans le coin. Mais apparemment, c'est vraiment le bout du monde ici... » L'italienne hocha affirmativement la tête. Elle tenta de regarder autour d'elle pour repérer un signe qui pourrait lui permettre d'identifier les lieux mais il n'y avait que des arbres à perte de vue. Elle avait beau vivre dans la région depuis plus de quatre ans, elle ne se souvenait pas d'une telle forêt entre Cambridge et San Fransisco. « On pourrait faire un kilomètre et si y'a toujours rien, on revient en arrière, ok ? » La voix de Dylan sortit la sicilienne de ses pensées. Elle se tourna vers sa camarade, qui était plongée dans son sac, et proposa : « D'accord, mais on prévient d'abord les autres. Si jamais... si jamais il nous arrive quelque chose, mieux vaux que quelqu'un sache où on est parties. » Mais en se retournant la jeune femme constata que la plupart des élèves avaient quittés le bus et s'étaient éparpillés un peu partout. Personne n'avait donc le moindre sens pratique dans cette confrérie? pensa-t-elle avec exaspération.
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- D'accord, mais on prévient d'abord les autres. Si jamais... si jamais il nous arrive quelque chose, mieux vaux que quelqu'un sache où on est parties.

Dylan se retourna pour vérifier si ça valait le coup de prévenir les autres. Mais... quels autres ? Voilà qu'ils s'étaient déjà tous dispersés aux quatre vents ! Peu importe. S'ils avaient un minimum de jugeotte, ils ne s'éloigneraient pas trop et reviendraient dans pas trop longtemps. Exactement ce qu'elle s'apprêtait à faire.

- Relaxe... on n'ira pas trop loin, relativisa la brunette en mordant dans son sandwich.

Et elle continua son chemin. Dylan avait l'habitude de la Nature, des randonnées, de toutes sortes d'activités en plein air. Tous les weekends depuis son enfance, ses parents l'avaient emmenée dans les montagnes, au lac, etc... Autant dire que ce n'était pas une forêt - aussi dense soit-elle - qui allait l'intimider.

- Tu lisais quoi, tout à l'heure dans le bus ? demanda-t-elle à sa compagne d'infortune.
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    Contrairement à l'italienne, Dylan semblait être parfaitement à l'aise. Elle sortit tranquillement un sandwich et l'entama en proposant à sa consoeur de relativiser : « Relax... on n'ira pas trop loin. » Certes, mais tout de même, la forêt était si épaisse que l'on y voyait à peine à 500 mètres. Chiara avait appris en théorie à se repérer dans la montagne en lisant des livres sur le sujet mais elle n'avait jamais mis ses connaissances en pratique, que ce soit en Sicile ou à Harvard elle n'avait pas eu l'occasion d'être confrontée à pareille situation. Mais Dylan avait l'air de savoir ce qu'elle faisait et Chiara n'avait pas vraiment d'autres choix de lui faire confiance. Elle tenta d'ailleurs de mettre sa consoeur en confiance en lui demandant ce qu'elle lisait durant le trajet en bus. En temps normal l'italienne aurait répliqué par un dédaigneux "tu dois pas connaître" mais Dylan ne semblait pas être inculte en la matière. « La Marquise des Anges. » lâcha Chiara en grognant presque. Elle avait un peu honte, elle voulait donner l'image d'une fille qui se fiche de sentiments aussi mièvres mais elle ne pouvait lutter contre son romantisme intérieur. De plus d'un point de vue historique la série des Angéliques n'avait rien de fictionel et Chiara dévorait chacun des tomes aussi bien pour les intrigues que pour l'interprétation des personnages historiques. Mais elle s'assumait pas encore cette passion secrète pour les romans à l'eau de rose et tenta immédiatement de détourner l'attention de Dylan : « J'ai remarqué que toi aussi tu lisais. Je peux savoir quoi? »
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Un rire involontaire faillit franchir les lèvres de Dylan lorsqu'elle entendit sa camarade prononcer le titre du livre qu'elle était en train de dévorer dans le bus. La jeune femme connaissait très bien "Angélique", ses aventures et ses centaines de conquêtes masculines. Pour cause, sa grand-mère était une fan inconditionnelle de la saga et Dylan lisait parfois des passages de ses livres en cachette. A l'époque, c'était presque considéré comme de la pornographie !

- J'ai remarqué que toi aussi tu lisais. Je peux savoir quoi ?

Dylan avala une bouchée de son sandwich avant de répondre, non sans qu'une légère ombre rouge teinte ses joues, témoignant de la gêne qu'elle ressentait à avouer :

- Les Liaisons Dangereuses. C'est un livre que je pourrais relire des centaines de fois sans me lasser.

Ce n'était pas si différent de La Marquise des Anges, au final. Histoires d'amour, trahisons, époque passée, référence à certains faits historiques... Oui, pour le coup, les deux livres se rejoignaient quelque part.

- Qu'est-ce que tu suis comme cours, à la fac ? C'est la première fois que je te vois.
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    Les Liaisons Dangereuses ? Pas l’ouvrage préféré de Chiara mais c’était un livre qu’elle lisait toujours avec plaisir, d’une part pour son style épistolaire et de l’autre part pour ses intrigues des plus captivantes. Elle se permit de faire un petit commentaire sur les lectures de sa consœur : « Bon choix, je l’apprécie aussi. » Bien heureusement elle semblait être tombée sur quelqu’un qui lui ressemblait, cette galère aurait sans doute été plus difficile à gérer si Chiara avait été affublée d’une compagnie moins supportable (Ocyllie, à tout hasard…). Dylan ne semblait pas du tout angoissée par la situation dans lesquels les Dunsters se trouvaient, elle continuait tranquillement son sandwich - Chiara regretta d’ailleurs un peu de ne pas avoir prévu de nourriture, pensant qu’une pause dans une ville serait prévue – en posant des questions à Chiara pour faire sa connaissance. La dernière portait sur les études de l’italienne et le fait que Dylan ne l’ai jamais aperçue sur le campus. « Je suis en première année de maîtrise en histoire. C’est vrai que j’aime me faire discrète et je passe la majorité de mon temps à la bibliothèque universitaire. » Sa résidence secondaire, comme aimait l’appeler Chiara, même si depuis l’attentat elle n’avait pas eu l’occasion d’y retourner. « Et toi ? » demanda-t-elle ensuite à sa compagne de galère, plus histoire d’entretenir la conversation que par réelle curiosité pour le cursus scolaire de Dylan. Même si cette dernière n’était pas inintéressante aux yeux de l’italienne, Chiara restait égale à elle-même et ne parvenait toujours pas à vouloir se lier d’amitié à quelqu’un qui ne présentait rien d’exceptionnel ou envers qui elle ne se sentait pas redevable. Chiara remarqua alors qu’au fur à mesure que les filles progressaient les arbres prenaient du terrain et s’avançaient jusqu’à la route si bien que le bas-côté disparaissait. De plus en plus inquiétant comme environnement…
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