café à seoul, samedi 1ᵉʳ août
Sale manie. Que celle de pas être foutue de dire la vérité, le pure et simple reflet du monde dans lequel tu évolues et tes souvenirs qui valsent dans le silence de la tête. Ce prétexte du bracelet, il n'a été beau que l'espace d'un instant. La promesse de la révélation d'une partie de son parcours a beaucoup trop facilement été offerte, telle le chant des sirènes. Tu entres dans ce café, aux faux airs de calme avant la tempête. T'as découvert des trucs sur ton téléphone en te réveillant après la soirée, et t'as besoin d'en avoir le cœur net. T'as besoin de jauger la fille capable de ruiner tout ton petit monde d'un simple claquement de doigts. Alors t'attend, sagement, patiemment, alors que l'appréhension commence à gronder dans le fond de tes entrailles. La brune entre dans le café, presque un sourire qui s'étire sur tes lèvres au souvenir de cette boule d'énergie de @Sofia Dunn-Aguera que t'avais rencontré deux soirs auparavent. « salut, merci d'être venue ! » tu te redresses sans te lever, croises les jambes devant toi et fait un signe au serveur pour qu'il vienne prendre votre commande. « t'as eu le temps de regarder pour mon bracelet alors ? » avant d’enchaîner rapidement, car au fond, tu t'en fou complément, de ce bijou. Au pire, tu t'en rachèteras un autre « pas trop longue la gueule de bois ?! »
(Katalia Borgia)