Alèsia & Ocyllie ♠ Seven devils all around you

La danse était la seule et unique chose qui animait la jolie petite brunette, figure emblématique de la Dunster House depuis son arrivée à Harvard, répondant au doux prénom d’Ocyllie. Malgré des heures intensives d’entrainement pour espérer être la meilleure, elle n’en restait pas moins une jeune femme tout à fait normale qui aimait passer son temps à chiner dans les boutiques tout en essayant des tonnes et des tonnes de vêtements. Elle aimait aussi passer du temps dans les boutiques de maquillage et de parfum pour trouver la perle rare, son coup de cœur beauté du moment. Pourtant Ocyllie n’était pas le genre de nana à se maquiller comme un pot de peinture, elle préférait laisser place au naturel. La demoiselle avait toute l’après-midi devant elle aujourd’hui et une vilaine douleur au genou l’empêchait de se rendre au gymnase de l’université pour peaufiner un enchaînement de pas qu’elle devrait présenter en examen dans peu de temps. La totalité de ses devoirs étaient terminés. Elle n’avait rien à faire et plutôt que de s’ennuyer chez dans sa chambre en s’empiffrant de sucreries devant son écran de télévision, la belle décidait de partir se balader sur l’une des artères principales de la ville. Ses yeux étaient attirés par presque toutes les vitrines. Elle allait à droite avant de traverser pour se retrouver sur le trottoir de gauche. Elle passait devant l’un de ses magasins fétiches dans lequel elle n’hésitait pas à entrer. La danseuse vagabondait à droite, à gauche, embarquait une robe, un pantalon, plusieurs hauts tout en continuant de regarder chaque présentoir en espérant y dénicher le graal. Alors qu’elle se tournait, une pile de vêtement sur un bras, la jeune femme venait heurter une personne qui passait par là. Ce qu’elle tenait à la main tombait sur le sol et tout en montrant son habituelle bonne humeur, elle se baissait pour ramasser le tout. « Non, mais sérieusement vous ne pouvez pas fai… » C’était en se relevant qu’Ocyllie posait ses pupilles sur la jeune femme qu’elle venait de bousculer et il y avait comme un hic dans cette rencontre. « Alèsia ? Je … Que fais-tu ici ? » Elle se montrait assez froide, ne sachant comment réagir. Elle était partagée entre la joie et l’envie de prendre ses jambes à son cou pour se cacher.