OCTAVIA DI SAVOIA ► teresa palmer

13.04.1994 officialisation de la grossesse, validant les spéculations d'une presse dévorant déjà le reste de la famille.
22.11.1994 naissance, aura royale comme couverture, naître dans une aile d'un hôpital privé totalement désertée pour votre venue comme premier signe distinctif. l'histoire est totalement facultative mais si jamais l'envie te prend de la rédiger, c'est juste ici.
03.02.1995 baptême, engoncé dans la robe blanche traditionnelle même cérémonie pour le cousin, seulement quelques semaines de différence, tout aussi engoncé dans une robe. la tradition donne aux enfants le blanc, signe d’innocence et de pureté.
18.05.2000 première larmes versée par les admiratrices, émues de voir la petite fille si digne devant un cercueil. une cérémonie de plus faite de convenance et d'attente. signant le calme de la petite et la capacité d'éducation de la famille ou plutôt des personnes sous leur ordres. facilité par la menace de coups de bâtons et de règles, la tradition n'est pas seulement encrée dans les cérémonies


15.07.2000 Première crise de douleur, corps déformé par des spasmes de douleurs. Après un voyage protocolaire de cinq jours à marcher au rythme des adultes, à jouer les enfants modèle son corps la renvoie à sa fragilité. Les parents n’y voient qu’un caprice, jusqu’au drame : effondrement en pleine cérémonie du 14 juillet, voyage en France, réunion des alliances. Les médias oublient vite le sujet principal pour spéculer sur l’effondrement de l’enfant. Impossible de nier sa souffrance en public. Premières interrogations et première substance fortes ingérées.
22.11.2000 ennuie à l’école, internat suisse de prestige. Apprends trop vite, comme si les mots lus se gravaient directement dans son esprit. Maîtrise déjà plutôt bien quatre langues : italien évidemment, le français, l’allemand et l’anglais. Elle mettra à profit ses heures d’ennuis à chercher la cause de ses maux. Encore aujourd’hui l’affaire n’est pas réglée.
12.07.2011 agression, un groupe d’homme s’en prend à elle en marge d’un évènement. Rendant quelques coups elle se tétanise face à la violence du groupe. Aucun cri pour se défendre, corps paralysé. Elle s’apprête à se resigner, lorsque ses amies viennent la trouver. Dispersant les agresseurs. Affaire masquée par la royauté, elle-même gangrénée de ce type de violences. Son corps qui lui est déjà étrange, elle décide de le garder pour elle. Lieu de douleur et de peur, elle édifie une frontière entre lui et les autres. Revêtant la virginité comme meilleur rempart, attitude d’indépendance qui convient pour l’instant à la famille. Y voyant un contre-pied à la décadence qu’elle peut exprimer. Décadence qui s’intensifie, poudre et comprimés pour taire ses peurs et le stress post-traumatique. Alléger la réalité pour la supporter.
12.07.2012 obtention du diplôme en secondaire, aurait pu sauter une classe, mais le confort de l’internat l’a ralenti. Confort strict, mais bien plus chaleureux que les lugubres résidences familiales. Amitiés nouées, les nationalités se confondent et s’allient. Mettant en place des relations stratégiques, raisons pour laquelle les parents l’ont laissé prendre son temps. Elle imagine avoir gagné cette année par sa simple force, naïve qu’elle est.
15.09.2012 début des études universitaires, histoire de l’art comme compromis avec les parents. Orientation assez traditionnelle et socialement acceptable. Elle en joue pour faire savoir sa passion pour le design et la mode.
22.11.2012 la majorité arrivée, les tabloïdes se régalent, mettant à la poubelle l’accord tacite de ne pas trop malmener les enfants royaux. Chronologie de ses addictions, photos à l’appui. Allant des médicaments avalés à l’internat à la ligne sniffé entre amies. Choisissant d’attirer davantage l’ire de la famille, elle pose quasiment nue pour deux campagnes : l’une pour des sous-vêtements (en soutien à une association qui accompagne les femmes à la suite d’un cancer) et l’autre simplement peinturluré de faux sang pour défendre la cause animale.
01.12.2012 nouveau doigt d’honneur à sa famille en déclarant que l’art doit être partagé et non pas caché pour ravir seulement quelques regards. Don d’une œuvre héritée de sa grand-mère à un service de soins hospitalier.
04.04.2013 réapparition d’une amie d’enfance, fille d’une nourrice qu’elle a considérée longtemps comme une sœur. Déformée par la peur et perdue dans les affaires de la mafia. Elle cherche et trouve en Octavia une sauveuse. Faisant ressurgir son dégoût et sa colère envers la mafia, gangrène de son pays tant chéri, ralentissant le développement du pays. Fait jouer son réseau, jouant les détectives et l’intermédiaire pour donner assez d’argent et de faux passeports à son amie et son frère. Naïve elle pense avoir assez effacé ses traces, mais les services secrets l’ont flairé. Jouant les agentes secrètes, l’affaire est presque faite, l’échange programmé, tout déraille à sa réalisation. Passeports et argents dans les mains, le sang de son amie vient les recouvrir, transpercée par trois balles, son amie s’effondre. Sidérée Octavia est sauvée par un garde du corps étonné du comportement de la jeune femme. Inconsolable, elle jure d’aider tous ceux et celles qui veulent entrer en lutte et enrailler ce système. Sombrant au passage à l’appel de somnifères à hautes doses.
2013 à 2017 joue les femmes rangées, exécutant les ordres de la royauté. Obtention d’un équivalant master, vie entre Paris et Milan. Mise en garde parentale, interdiction de se dévêtir à nouveau. Concession finissant par une campagne pour une marque étique de bijoux.
2018 oups, des photos sortent sans son accord, soirée et vacance entre amies. À la conquête d’une réconciliation avec son corps, de nombreuses photos sont en rapport avec un stage de bien-être où une dizaine d’autres personnes sont nues. La princesse, naturiste ? Remontrances en réponses, menace de la répudier.
2018 à 2020 des parents moins énervés, peut être par l’âge et les crises politiques qui se multiple. Ou simplement que plus rien n’a été récupérée par la presse et qu’elle consacre son temps à ouvrir un espace de création et de collaboration pour les jeunes pour valoriser la mode et montrer le potentiel créatif de la jeunesse italienne. Pas de photo d’elle nue, mais quelques-unes sous-influence, ne mettant jamais en danger la vie d’autrui elle bondit quand un magasine à scandale français insinue qu’elle a mis en danger une famille. Gardant sa colère pour elle, elle continue de profiter de ses amis, de la drogue et des médicaments, seuls recours pour supporter cette vie. Impossible de consulter des psys ou quelconque personnel de soin qui serait assez discret pour garder ses secrets et les parents lui ont interdit de quitter l’Europe.
La presse lui donne une vie sentimentale bien mouvementée, tour à tour lesbienne, bi et libertine, elle s’amuse de ces rumeurs. La réalité est qu’elle est restée marquée par son agression, éconduisant les nombreux prétendants. Encore tranquille jusque-là, les parents réapparaissent dans le tableau, sonnant l’heure du mariage et le devoir d’engendrer un.e héritier.ière. Brandissant l’adage vaut mieux être seule que mal accompagnée elle perd cette bataille. Finissant par faire miroiter une relation avec un bourgeois n’assumant pas son homosexualité, elle pense avoir trouvé la bonne tactique.

J-4 : soirée entre amies, substances entre les mains, les idées en pagaille et des idéaux à déballer. Soirée se finissant chez elle, à deux, l’une raconte qu’il existe des sites où des hommes achètent des culottes déjà portées. Vérification faite, oui c’est un business. Quelques paroles plus tard, elles se trouvent sur un site d’escorting et met à vendre sa virginité. Hilares, elles prennent des photos et commentent la folie de ce monde. Problème l’affaire leur échappe, surenchère. Elle prévient l’équipe de surveillance et de sécurité, reçoit un appel furieux du père avec l’ordre de se pointer le lendemain matin dans la demeure familiale. L’insomnie l’attend, elle cède à l’appel des pilules.
J-3 : en route pour la résidence royale et un copieux discours de remontrance, elle n’atteindra jamais le palais. Pourtant escortée par un garde du corps à la fois chauffeur et garant de sa venue, il ne parviendra à échapper à l’embuscade. Organisé et armée elle est enlevée par cinq hommes avant d’être lancée dans un fourgon.
Les heures s’écoulent dans l’incertitude, imaginant le pire, elle se mure dans le silence, cherchant à capter la moindre information qui pourrait l’aider. Transportée, piquée elle dort pendant quinze heures. Inconscience encore éveillée, au réveil elle suppose avoir voyagé en avion, des paroles et des voix semblent avoir peuplé son sommeil.
Maintenant : enfermée à Boston, elle cherche à réunir assez de détail pour comprendre ce qui lui est arrivée. Présentation au patron, il sent la mafia, murée dans le silence, elle refuse de manger, traumatisée par ce qui se passe, il va falloir plus pour la faire parler et faire revenir sa répartie.

battage médiatique, invitation sur les plateaux et dans quelques journaux (presse people). A contre courant de la tentative de main tendue à la presse par la famille royale. Accord respecté, à minima, disparaissant quasiment lorsqu'elle atteint la majorité. Le scandale, les "gossips" font vendre et ça l'ancienne bourgeoise russe déchue Ouria Nabakov l'a compris. Incarnation de Ritta Skeeter, elle a troqué la plume à papote pour un clavier et les parchemins par des billets/postes instagram. Le potin à l'ère numérique, à l'ère des réseaux sociaux. Des tweets, des conversations intimes deviennent des morceaux choisis pour mettre sur la place publique les détails intimes d'une famille qui fait rêver. Et il y en a sur Octvaia, des photos volées aux campagnes provoques Nabakov a tout réuni et compte bien salir la famille royale. Quelques scandales attendent les parents, mais l'autrice semble s'être concentrée sur l'enfant. Coïncidence cette dernière est aux abonnées absentes, plus de messages sur les réseaux sociaux, elle joue les détectives et se rend chez la princesse, courrier accumulé, voisines prête à parler contre une belle enveloppe. Octavia semble avoir disparu, parfait pour les ventes de son livre !

l'histoire est totalement facultative mais si jamais l'envie te prend de la rédiger, c'est juste ici.