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Don't let our last kiss be the last ☆

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Don't let our last kiss be the last ☆ 523077tumblrmcm0tlg2hf1rha06wo1500

Mon regard se perdait sur le paysage devant moi. J'avais l'impression que cela faisait une éternité que j'étais dans cette chambre d'hôpital. Et dans un sens, c'était le cas. J'avais passé plus de trente jours ici, à cause de ma rechute. Trente jours de ma vie que j'avais du mettre entre parenthèses. J'avais l'impression d'être totalement à l'ouest. Je me souvenais à peine de mon entrée à l'hôpital. Je me souvenais simplement du regard inquiet de Soliman sur moi et après c'était le noir complet. On m'avait plongé dans le coma. Mais j'étais à nouveau debout, vivante. J'avais mis un moment à comprendre, que c'était grâce à Andy, que j'avais été sauvée. Il avait fait les tests et il avait été compatible. A présent, je voyais les choses de façon différente. Tout me paraissait nouveau et étrange à la fois. J'avais ouvert les yeux deux jours auparavant. Je me sentais encore toute engourdie et j'avais mal partout. Les médecins m'avait conseillé le repos complet et ils avaient restreint le nombre de mes visites. Maman était venue de Londres avec Carl. Ils avaient été rapidement avertis. Je me demandais si maman avait demandé à voir Andy... Peut-être que c'était encore un peu tôt pour tous les deux. Ils repartaient aujourd'hui alors ils avaient passé la matinée dans ma chambre d'hôpital. Carl m'avait donné des tas de lettres de mes amies de Londres. Cela me faisait du bien de les lire. Ma vie là bas me manquait. J'avais d'ailleurs promis à maman de revenir à Londres la semaine prochaine. J'avais besoin de me ressourcer chez moi. Mais j'avais aussi envie de passer un peu plus de temps avec Andy. Les choses avaient été mis à plat entre nous. J'avais envie de connaître davantage celui qui était mon grand-frère. Je ne connaissais quasiment rien de lui, tout comme il ne devait pas savoir grand chose sur moi.

Je posais une main sur le montant de la fenêtre. J'avais droit à une vue superbe sur le jardin de l'hôpital. J'avais envie de sortir et de m'y promener même si je savais que pour l'instant, cela m'était interdit. J'entendais ensuite un bruit dans le couloir avant deux coups donnés à ma porte. Je me retournais au moment où Jasper entrait dans la chambre. Je savais qu'il était venu me voir, quasiment tous les jours. Et cela me rendait heureuse. J'étais contente de le voir mais avant même d'ouvrir la bouche, je compris que quelque chose n'allait pas. Le rythme de mon cœur s'accéléra alors que je prenais la parole: « Salut... »
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Jasper O. Ellington

Âge : 35
Lieu de naissance : Chicago.
Quartier d'habitation / Colocation : boston, dans un appartement sans âme mais avec jacuzzi (et avec Théa)
Situation sentimentale : l'éternel célibataire, qui s'est trop planté pour se lancer à nouveau
Études / Métier : directeur de la société Ellington, et expert en cybercriminalité
Date d'inscription : 14/05/2012
Pseudo & Pronom(s) IRL : GLEEK!
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Faceclaim : Milo Ventimiglia
Crédits : fakementine avatar), lumos solem (gif profil)
Multicomptes : Billie & Horace
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Infos ancien étudiant, ancien président de la Dunster House ● a implanté une succursale de son entreprise à Boston ● a fait des études d'informatique & mathématiques appliquées ● petit génie en technologie & hackeur doué ● n'a pas toujours été riche, et ne l'oublie pas ● né à Chicago, a habité ensuite à N-Y lorsqu'ils ont élevé leur niveau de vie ● élevé par son père, sa mère étant morte dans un accident de voiture quand il était jeune, mais semble l'avoir oubliée ● il s'est avéré que sa mère était finalement morte en donnant la vie à Leyna, sa soeur ● voit la vie comme « marche ou crève » ● son père et lui possèdent une entreprise à N-Y, c'est là sa plus grande fierté ● croit à la réussite au mérite, et à la loi du Talion ● travailleur acharné, passionné, quasi maladif ● cherche à prouver sa valeur par tous les moyens ● sa seule crainte est d'être un fardeau ● doué en amitié, moins en amour, ayant une sévère tendance à se protéger de tout ce qui pourrait l'atteindre et le diminuer ● plutôt fêtard, malgré les apparences ● éternel optimiste ● ses vengeances sont glacées, et à couvert de l'anonymat derrière un ordinateur ● d'ailleurs, frôle parfois l'illégalité ● a hérité de quelques cicatrices et une perte de sensibilité dans les doigts à la suite de la bombe ●

Présent : ses services sont utilisés par la police dans des affaires de cybercriminalité, en échange d'un casier vierge ● il a apprit l'existence de Junon, son fils, avec le retour de Lomée dans sa vie ● Leandra était enceinte de lui, mais a perdu l’enfant lors de l’accident de métro ● ils ont rompu juste après, suite à la révélation de l’infidélité de celle-ci ● il a été en couple avec Alaska pendant quelques mois, jusqu’à ce qu’elle décide de partir à Londres.

TRUE LOVE:

Warnings : addiction médicamenteuse, mensonge, ambition démesurée, relations amoureuses indécises et toxiques
RPS : 77
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Jasper O. Ellington
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Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t8346-jasper-o-ellington-ian-hardingRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t133102-repertoire-de-jasper-co#5337312Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t57600-jasper-bang-bang-i-shot-you-down
Oui, Jasper était venu tous les jours ou presque. Presque, car on venait parfois l'extirper de la chambre pour lui faire voir la lumière du jour autrement que derrière une fenêtre. Puis il y avait eu le voyage avec les Dunsters. Un désastre. C'est le mot qui convient pour tout. Son état d'esprit, ses pensées, ses journées. Tout se qu'il touchait se cassait royalement la gueule. Venir ici ne l'apaisait guère, à voir Reaghan ainsi endormie. Quand on venait le voir en lui déblatérant qu'ils souhaitaient pour lui qu'elle ne tarde pas à s'éveiller, le garçon avait ce rictus. Celui qui bloque les mots à la frontière de ses lèvres, qui l'empêche de répondre qu'il valait peut-être mieux qu'elle reste dans ce sommeil apaisé. Tant qu'elle a les paupières closes, c'est plus difficile de lui en vouloir. Tant qu'elle a les paupières closes, c'est plus simple de l'aimer, sans ombre au tableau. C'est plus vraiment une ombre maintenant, mais un amas noirâtre et gluant qui s'est étendu les jours durant sur la foule de sentiments qu'il éprouvait pour elle. Ca gâche tout. Mais pour une fois ce n'est pas sa faute, c'est exclusivement celle de la Quincy. Voilà, s'ils en sont là c'est à cause de Reaghan et ses mensonges. Et son égoïsme. C'est dans cet état d'esprit que le garçon se présente devant la porte tant de fois franchie, toque puis rentre dans la pièce. Elle se trouve près de la fenêtre, la lumière l'enrobe de façon à adoucir ses traits -si c'est encore possible de les assagir d'avantage-. Il se remémore les raisons qui justifient sa rage, c'est qu'il est facilement distrait par pareil image. On a jamais dit que ça serait facile Jasper. Il avale sa salive. En fait il aurait pu se faire beau, afin de lui montrer ce qu'elle perd. Mais non, il n'a fait aucun effort, et sent la cigarette pour qui s'approche à moins d'un mètre. Une dernière ample inspiration pour s'encourager et il s'avance de deux pas, ses doigts galopant contre le rebord du lit. Son regard se redresse, maintenant planté férocement sur sa silhouette menue. « On m'a prévenu que tu t'étais réveillée il y a quelques jours. » Deux exactement. Il le sait, il avait demandé à ce qu'on l'appelle. « J'hésitais à venir. Mais je suppose que je te dois bien ça. » Et croyez-le, on est loin de parler d'une faveur. Ca aurait été trop facile de juste l'ignorer, sans lui faire porter le poids d'une certaine culpabilité. Oui, elle lui devait bien de l'écouter déverser sa déception et colère.
(Jasper O. Ellington)



deux verres vides et le bruit dehors, on habite dans un corridor, tu t'abrites dans ce faux décor. prends moi la tête tant qu'on peut encore, et dis-moi que c'est trop tard, je serais d'accord. deux pièces vides qui résonnent trop fort ; on habite dans un désaccord. - mentissa
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Je l'observais entrer dans la chambre que j'occupais depuis un mois. Jasper semblait être l'un des seuls points d'ancrage de mon existence. Un point de repère auquel je voulais me raccrocher. Parce que depuis mon réveil, j'avais la sensation de ne plus tenir les rênes de ma vie. A présent, j'avais les mains libres et c'était une sensation étrange. Elle n'était pas désagréable mais c'était une chose à laquelle je n'étais pas habituée. Jusqu'à ma venue aux États-Unis, ma vie avait été contrôlée. Soit par ma mère, soit par mon médecin, soit par ma maladie. A présent que j'étais ici, pour la première fois, je faisais ce que je voulais. Mais à vrai dire, j'étais perdue. Je ne savais pas toujours si je faisais les bons choix. Et j'avais déjà fais des tas d'erreurs. J'avais toujours agi en pensant faire le bien, mais à présent j'en étais moins sûre. Je regardais Jasper et je me disais que l'une des erreurs que j'avais commise, avait été de cacher la vérité au Dunster. Je ne lui avais pas menti. Parce qu'il ne m'avait jamais posé la moindre question. Mais je ne pouvais pas dire que j'avais été un modèle de franchise quand j'étais à ses côtés. A ce moment là, je pensais que c'était la meilleure solution. Je croyais bien faire. Mais le regard scrutateur qu'il me portait, me disait tout le contraire. C'était la première fois qu'il me parlait de cette façon, qu'il employait ce ton sec et impersonnel en ma présence. Son regard aussi était froid. Tout en l'observant, je me rendais compte qu'il était fatigué. Il avait des cernes sous les yeux ainsi qu'une légère barbe. Je sentais le soleil dans mon dos et il me réchauffait un peu. A ce moment là, j'en avais bien besoin. Je me tournais complètement vers le Dunster, tenant d'une main le pieds à sérum qui me suivait comme une ombre depuis ce matin. Ma main droite était perfusée. Manque de vitamine, manque de fer, manque de magnésium, bref on me faisait faire une cure de jouvence. Je l'écoutais parler, essayant de calmer mon appréhension. Puis je ne pouvais m'empêcher de froncer légèrement les sourcils à ses dernières paroles. Il me devait bien ça? Je ne comprenais pas ce qu'il voulait dire. D'ailleurs, je ne pouvais m'empêcher de lui faire savoir. « Je ne comprends pas... Qu'est-ce que tu veux dire? » Moi, j'étais contente qu'il soit là. On m'avait parlé de l'attentat et j'avais été soulagée en apprenant qu'il n'avait rien de grave. Pourquoi est-ce que les choses devaient se compliquer? Je sentais une douleur parcourir mes jambes et je cherchais du regard, un endroit où m'asseoir. Mais Jasper se trouvait entre le lit et moi. Je posais à nouveau mes yeux sur lui. « Je sais que j'aurais dû t'en parler.... » Je relevais mes yeux bleus-verts sur lui. « Je suis désolée... » Mais j'avais peur. Tu peux le comprendre? J'avais peur que tu réagisses comme tu es entrain de le faire, à cet instant précis.
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Présent : ses services sont utilisés par la police dans des affaires de cybercriminalité, en échange d'un casier vierge ● il a apprit l'existence de Junon, son fils, avec le retour de Lomée dans sa vie ● Leandra était enceinte de lui, mais a perdu l’enfant lors de l’accident de métro ● ils ont rompu juste après, suite à la révélation de l’infidélité de celle-ci ● il a été en couple avec Alaska pendant quelques mois, jusqu’à ce qu’elle décide de partir à Londres.

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Vous savez, il y a des gens à qui l'on donnerait le bon dieu sans confession, comme on dit. Qui ne vous aspire que de la bonté. Qui semblent totalement dépourvus du moindre vice, de la moindre irrégularité. Qui sont bien incapables de vous faire mal sciemment. Reaghan étant censée faire partit de ceux-ci. Il y avait vraiment pires filles à qui s'attacher, des instables, excessives, Jasper s'était cru un temps chanceux de tenir à une demoiselle si douce et simple. Peut-être trop aveuglé pour voir le revers de la médaille prêt à le frapper de plein fouet. Ouais, en fait il avait été trop con, trop sur de lui et d'elle. Ne vous inquiétez pas, son propre nom tenait une bonne place dans la liste des gens qu'il avait envie d'insulter à ce moment précis. Mais lui avait déjà eu sa punition. Parce que craindre de perdre Reaghan, c'était une douleur que même avec les mots les mieux choisit du monde, il ne pourrait jamais lui infliger. Il était vivant, en bonne santé. Et même s'ils ne se croisaient plus, elle saurait qu'il est quelque part. C'est une certitude dont il fut privé pendant un mois interminable. Se contenter de seulement être heureux qu'elle soit sortit d'affaire était impossible, et ça, la livide n'avait guère l'air d'en prendre conscience. Ils en étaient à un niveau où les excuses ne valaient plus grand chose, si ce n'est échauffer encore d'avantage les nerfs de Jasper, dont les doigts serraient avec rage le bord du lit. « Oh mais si tu es désolée ça change tout ! » Ponctua-t-il d'un léger rictus ironique aux coins des lèvres. « T'as envie d'entendre quoi ? Que j'oublie que tu as omis le léger détail que je m'attachais à une fille qui était à deux doigts de crever ? » La réalité, la vérité vraie, la vulgaire, c'était celle-là. La douleur était égoïste. Pas un instant il ne pense à ce qu'a put ressentir Reaghan, la difficulté d'annoncer cela alors que leur relation n'en était qu'à son commencement. Il ne pense qu'au fait qu'il n'est pas capable d'assumer la peur de la perdre et le mal que cela engendre, qu'il n'a pas eu le choix.. choix qu'il aurait fait mauvais, assurément. Que d'autres savaient, et pas lui. C'est trop pour ne pas continuer, avançant d'un pas encore, s’enfonçant dans une semi paranoïa : « En fait c'est pour ça que tu m'as embrassé non ? Histoire de t'assurer d'avoir un crétin de première à ton chevet. Pas un instant t'as pensé à moi Reaghan. T'es égoïste. Égoïste et lâche. » Ils avaient ça en commun au moins. Sauf que cela les rendait incompatibles. Ils ne pouvaient tous les deux se préserver sans causer leur perte.
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Je me sentais désarçonnée par la façon dont me parlait Jasper. Je n'étais pas habituée à voir cette facette de sa personnalité. Jusque là, nous avions toujours passé de bons moments. Nous nous entendions très bien, trop bien... Et là, j'avais l'impression d'avoir affaire à une autre personne. C'était tellement déroutant, que je ne comprenais pas tout de suite la raison de sa colère. Je pensais, naïvement peut-être qu'il allait pardonner, oublier le fait que je ne lui avais pas dit certaines choses. Je venais de me réveiller d'un coma d'un mois et je me sentais encore un peu perdue. La seule chose dont j'étais certaine, c'était que je ne voulais pas le perdre. Et là, plus les minutes s'écoulaient et plus je sentais cette angoisse féroce me tordre le ventre. J'avais peur, peur de ce qu'il allait me dire. Je l'observais, consciente que ces jours passés dans cette chambre, alors que j'étais endormie, n'avait pas du être facile. Je le savais. Mon coeur commençait à battre la chamade. Non. Non pas ça...Je restais face à lui, immobile, incapable de bouger, tétanisée. Pourquoi restait-il sur sa colère? Alors que l'on pouvait à nouveau profiter l'un de l'autre? A ses mots, je sentis un frisson me parcourir. Ce qu'il disait, était blessant. Non je n'avais pas oublié... Je ne voulais pas t'en parler, c'était différent. J'aurais été incapable de trouver les bons mots (si bons mots, il pouvait y avoir) pour ne pas te faire peur. Je ne voulais pas que tu me fuis. « Je n'ai pas oublié ce détail. Je ne voulais pas t'en parler. » J'avais toujours été franche avec lui, malgré ce qu'il pouvait croire. « Et que moi, je m'attachais à un garçon que j'allais perdre... » C'était triste à dire mais j'avais tout simplement envie de profiter du temps qu'il me restait. C'était le plus important à ce moment là. Mon coeur battait de façon précipité. Ces nouvelles paroles me blessèrent à nouveau. Je m'emportais à mon tour. « Ah ça non! Tu n'as pas le droit de dire ça! » Je ne devais pas me mettre dans cet état. Je voulais garder mon calme mais je comprenais à cet instant, que tout était fini entre lui et moi. Et c'était trop douloureux. Je ne pouvais pas rester là, à le regarder se fourvoyer, alors qu'il ne voulait pas comprendre mon choix. « Je t'ai embrassé, parce que j'en avais envie et parce que... » Comment ça, j'étais égoïste?! Comment pouvait-il dire une chose pareille? Je sentais les larmes menacer de couler. « Tu es injuste! Pendant tout ce temps, la seule personne à qui j'ai pensé, c'est toi. Toi et personne d'autre. Alors tu peux me reprocher des tas de chose mais pas d'avoir été égoïste. » Voilà, les larmes coulaient. Et le pire, c'est que cela n'amoindrissait pas la douleur que je pouvais ressentir au fond de moi.
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Présent : ses services sont utilisés par la police dans des affaires de cybercriminalité, en échange d'un casier vierge ● il a apprit l'existence de Junon, son fils, avec le retour de Lomée dans sa vie ● Leandra était enceinte de lui, mais a perdu l’enfant lors de l’accident de métro ● ils ont rompu juste après, suite à la révélation de l’infidélité de celle-ci ● il a été en couple avec Alaska pendant quelques mois, jusqu’à ce qu’elle décide de partir à Londres.

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Si mince espoir il y avait que les choses s'améliorent, que la discussion ne se finisse pas sur une séparation de chemins, il venait de s'évanouir au son du : « Je ne voulais pas t'en parler. ». Et cette phrase l'emporta sur le reste, sur les larmes et ses mots. « C'est marrant, ça ne t'as pas dérangé d'en parler à d'autres. » Réplique-t-il sur le vif, comme un gamin piqué dans sa jalousie. Y en avait d'autres, mais Soliman était en tête de liste des individus dont il avait du mal à supporter la connaissance de la maladie de Reaghan. Jasper avait rapidement fait des raccourcis, ne s'encombrant pas de dissocier la vérité de sa paranoïa. Ne retenant que le fait qu'elle avait fait d'avantage confiance à cet énergumène... qu'à lui. Ça résumait bien l'importance que la demoiselle lui accordait. Plus que les mots, les actes reflétaient la réalité. Et les actes lui indiquait qu'il s'était planté sur toute la ligne. Elle élevait la voix, semblant sincèrement ne pas comprendre son argumentaire. Lui était persuadé de la légitimité de sa rage, et demeurait sourd à toute tentative de lui faire entendre raison. L'entêté s'en tenait à son texte, n'en dérogeant que pour hurler : «  Moi ? Moi je suis injuste ? L'injustice c'est de ne pas m'avoir laissé le choix. » Reprend une inspiration brulante. «  Merde Reaghan, tu crois pas que tu aurais dû me laisser choisir si je voulais m'engager là-dedans ? » L’hôpital, le bruit du moniteur, il avait pas signé pour ça. Le garçon l'avait toujours assumé, il fuyait ce qui pouvait l'atteindre. S'attacher à une fille malade, c'était pas pour lui. « Tu ne me feras pas croire que t'as pensé à moi en me cachant volontairement ta maladie. » Telle une annonce que peu importe ce qu'elle avait à lui proposer comme excuse, il n'en acceptait aucune. Jasper recula alors d'un pas, enrobant la jeune femme d'un regard trahissant tous les sentiments qui se bousculaient dans son corps à cet instant : pas mal de colère, une dose de dégoût, et beaucoup de déception. Plus calmement, d'une voix proche du chuchotement : « Je ne veux plus rien avoir à faire avec toi. » Point final. Pas de vengeance, Jasper n'en avait pas le goût. Il exigeait juste un coup de balai sur leur relation.
(Jasper O. Ellington)



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Mon regard posé sur lui, je sentais mon cœur battre la chamade. Non il ne pouvait pas dire tout ça, il ne pouvait pas penser ça de moi. Je m'accrochais au pied à perfusion parce que je me sentais faiblir, physiquement et mentalement au fur et à mesure des paroles du Dunster. Je fronçais les sourcils quand à sa première réplique. J'en avais parlé à d'autre? Seul Casey, Charlie et Soliman étaient au courant. Casey parce qu'il était mon meilleur ami, Charlie et Soliman parce que je les connaissais depuis dix et cinq ans. Ils savaient parce qu'ils m'avaient connu, pleine de santé et quand on m'avait diagnostiqué ma maladie. Pour les autres, je n'avais rien dit. Je ne pouvais pas le laisser dire de telles choses. « Tu aurais voulu que je t'en parle? Tu aurais voulu que je dise que j'avais un cancer, que j'avais des hémorragies, quotidiennement, que je ne pouvais rien avaler sans être malade, que je ne dormais plus, que le moindre geste me faisait atrocement mal, que je perdais du poids au point de détester voir le reflet dans le miroir de cette fille que j'étais devenue? Que je me réveillais en pleine nuit avec des crises d'angoisse qui m'empêchaient de respirer? Que je te dise que j'oubliais ma maladie quand j'étais avec toi, justement parce que tu ne savais rien. Tu te comportais normalement, tu me faisais rire, tu me faisais penser à autre chose et qu'avec toi, je ne me sentais pas mourir. C'est ça que tu voulais que je te dise? Ou que je te dise que j'étais tombée amoureuse de toi, pour la première et surement la dernière fois de ma vie et que j'avais peur de te perdre tout simplement? Es-tu incapable de comprendre? De te mettre à ma place seulement deux minutes? » Je passais une main sur mon visage. Pourquoi ne voulait-il pas comprendre. Pourquoi se montrait-il si borné? J'étais vivante, c'était tout ce qui comptait non? Il s'était attaché à moi et moi aussi. Alors pourquoi nous devions nous blesser ainsi tous les deux. Les larmes se remettaient à couler. J'avais l'impression que toutes les explications du monde, n'arriveraient pas à le convaincre que je n'avais rien fait pour le blesser, volontairement. Je reportais mon regard sur lui. Je serrais le pied en fer dans ma main. J'étais en colère contre lui. « Mais le choix tu l'avais... Avoues-le. Tu ne peux pas dire que tu n'as rien vu. Sois franc, tu as fermé les yeux sur tout ça. N'avais-tu pas remarqué mon état de fatigue à chaque fois qu'on se voyait? Que je ne mangeais plus? Que je m'habillais avec des pulls amples? Que je me maquillais les joues pour cacher la pâleur de mon teint. » Les dernières paroles de Jasper étaient les plus terribles. Je restais immobile alors qu'il venait de reculer d'un pas. Cela ne pouvait pas se terminer de cette façon. Mais je savais que c'était fini, que je plaidais une cause perdue. Je finis par dire alors, la voix enrouée. « ...alors sors de ma chambre. Va-t-en. »
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Âge : 35
Lieu de naissance : Chicago.
Quartier d'habitation / Colocation : boston, dans un appartement sans âme mais avec jacuzzi (et avec Théa)
Situation sentimentale : l'éternel célibataire, qui s'est trop planté pour se lancer à nouveau
Études / Métier : directeur de la société Ellington, et expert en cybercriminalité
Date d'inscription : 14/05/2012
Pseudo & Pronom(s) IRL : GLEEK!
Icon : Don't let our last kiss be the last ☆ 9b6b368b21641dd8170120f74e61c3248477cdf9
Faceclaim : Milo Ventimiglia
Crédits : fakementine avatar), lumos solem (gif profil)
Multicomptes : Billie & Horace
Description (1) :
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Infos ancien étudiant, ancien président de la Dunster House ● a implanté une succursale de son entreprise à Boston ● a fait des études d'informatique & mathématiques appliquées ● petit génie en technologie & hackeur doué ● n'a pas toujours été riche, et ne l'oublie pas ● né à Chicago, a habité ensuite à N-Y lorsqu'ils ont élevé leur niveau de vie ● élevé par son père, sa mère étant morte dans un accident de voiture quand il était jeune, mais semble l'avoir oubliée ● il s'est avéré que sa mère était finalement morte en donnant la vie à Leyna, sa soeur ● voit la vie comme « marche ou crève » ● son père et lui possèdent une entreprise à N-Y, c'est là sa plus grande fierté ● croit à la réussite au mérite, et à la loi du Talion ● travailleur acharné, passionné, quasi maladif ● cherche à prouver sa valeur par tous les moyens ● sa seule crainte est d'être un fardeau ● doué en amitié, moins en amour, ayant une sévère tendance à se protéger de tout ce qui pourrait l'atteindre et le diminuer ● plutôt fêtard, malgré les apparences ● éternel optimiste ● ses vengeances sont glacées, et à couvert de l'anonymat derrière un ordinateur ● d'ailleurs, frôle parfois l'illégalité ● a hérité de quelques cicatrices et une perte de sensibilité dans les doigts à la suite de la bombe ●

Présent : ses services sont utilisés par la police dans des affaires de cybercriminalité, en échange d'un casier vierge ● il a apprit l'existence de Junon, son fils, avec le retour de Lomée dans sa vie ● Leandra était enceinte de lui, mais a perdu l’enfant lors de l’accident de métro ● ils ont rompu juste après, suite à la révélation de l’infidélité de celle-ci ● il a été en couple avec Alaska pendant quelques mois, jusqu’à ce qu’elle décide de partir à Londres.

TRUE LOVE:

Warnings : addiction médicamenteuse, mensonge, ambition démesurée, relations amoureuses indécises et toxiques
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Jasper O. Ellington
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I WANT IT, I GOT IT › push until you can't
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t8346-jasper-o-ellington-ian-hardingRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t133102-repertoire-de-jasper-co#5337312Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t57600-jasper-bang-bang-i-shot-you-down
Et Reaghan balance tout. Et Jasper subit, le regard tantôt défiant, tantôt fuyant. Il veut être solide, du début à la fin, ne pas flancher malgré les révélations qui s’amoncellent. Mais il cède parfois à la facilité de ne pas affronter le regard de la jeune femme pour se réconforter dans une vue neutre. « Tu aurais du me dire tout ça. Avant qu'il soit trop tard ou que je le découvre. On ne fait pas ça à quelqu'un qu'on aime. » Martèle-t-il, en dernier coup de glaive. Dernier acte de bravoure d'un solde battu sur son propre terrain. En fait elle avait gagné depuis quelques phrases, n'importe qui aurait prit le parti de Reaghan et aurait adressé les pierres à Jasper. Car la majorité des gens auraient agit pareil qu'elle, sûrement. Lui en premier. Seulement c''est difficile de se mettre à sa place en oubliant sa propre situation. Il y a plusieurs choses. Le mensonge, le manque de confiance, le fait qu'il ne se serait jamais embarqué dans pareille histoire en sachant la vérité. Trop de choses. Des choses qui résistent malgré le poids des phrases qu'elle lui assène. Le cœur bat la chamade quand elle narre ses semaines de douleurs, sa peau se laissant envelopper par un film glacé. Multipliez le phénomène par dix quand elle aborde le sujet universel de l'amour. Alors que le corps défaille, l'esprit reprend le contrôle et dissimule tout ce chambardement d'un voile de neutralité. Tu t'en fous Jasper, ça change rien. Ouais, faisons comme si ça ne changeait rien qu'elle ai souffert, et que t'en rajoute une couche bien dégueulasse au dessus. Qu'enfin elle dévoile ses sentiments, et que tu mettes un coup de pied dedans. Comme si t'en avais pas toi aussi. Non, ça compte pas. On fait guère plus têtu et centré sur sa propre sécurité que le Dunster, ne se remettant même pas en question lorsqu'elle lui démontre qu'il aurait du voir les signes de sa maladie, cette évidence ne provoquant qu'un sourire ironique et un bref secouement de tête. Il recule, encore. « Je comprends que t'avais raison en pensant que t'allais me perdre. Tu sais, t'as bien fait de ne rien me dire. J'aurais jamais voulu de toi si j'avais su. » Il relève ses yeux azurs, affrontant ceux de Reaghan. Là, il était sincère. Complètement. Si elle le connaissait d'avantage, elle l'aurait su, elle ne serait pas surprise. C'est comme ça, on a pas tous les épaules pour porter ce poids. Et ces conneries qui disent que lorsqu'on est amoureux, on doit tout accepter, se battre, souffrir. Si vraiment c'est ça, alors il en veut pas. Le garçon ne sait pas encore comment, mais il trouvera un moyen de tourner la page. Un pas supplémentaire vers la sortie, il pose sa main sur la poignée. Car son intellect est peut-être un magnifique dissimulateur de l'acide entrain de bouffer ses entrailles à cet instant, et des tremblements qui n'attendent qu'à s'emparer de ses membres, mais c'est à deux doigts de déborder. Autant de doigts de tout lâcher, de dire on oublie tout et on recommence, en mieux. Sans maladie et sans mensonge. Et ça il n'a pas le droit. Déjà sa voix s'est adoucie, lorsqu'il lui jette un dernier regard. « T'es qu'une gamine, des mecs y en aura pleins. » Qui auront plus de courage que moi, et que je tailladerais à la moindre incartade. « J'espère pour eux que ça t'a servit de leçon. » Même aux mecs qu'il allait finir forcément par haïr, il ne leur souhaitait pas de vivre ça. Parce qu'il le sait, ils auraient pu être heureux.
(Jasper O. Ellington)



deux verres vides et le bruit dehors, on habite dans un corridor, tu t'abrites dans ce faux décor. prends moi la tête tant qu'on peut encore, et dis-moi que c'est trop tard, je serais d'accord. deux pièces vides qui résonnent trop fort ; on habite dans un désaccord. - mentissa
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C'était douloureux. Il n'avait pas le droit de me juger comme il le faisait. Il ne savait pas ce que j'avais subi. Il ne savait rien du tout. Je lui avais caché tout ça parce que je ne voulais pas lui causer de la peine. Et parce que son ignorance était la garantie de mon fragile bien être à ce moment là. Et je ne le regrettais pas. Non, si c'était à refaire, je ne changerai rien. Je lui faisais toujours face, bien que je sentais mes jambes faiblir. Je posais mes yeux sur lui qui me tournais à présent le dos, la main sur la poignée de la porte. Je savais que mes mots n'auraient aucun impact sur lui. Mais j'avais besoin que ça sorte, d'une façon ou d'une autre. Je n'avais pas assez de force pour venir le secouer et de lui demander d'ouvrir les yeux. Je me contentais de reprendre la parole. « On protège la personne qu'on aime... au contraire. » Je ne savais pas quelle était sa conception de l'amour mais ce n'était clairement pas la même que la mienne. Il s'entêtait. Cela me faisait mal de constater que finalement, je ne comptais pas autant que je l'espérais pour lui. Ces paroles étaient blessantes. Elle me faisait mal mais pas plus que tout ce qu'il m'avait dit jusqu'à présent. Ce cœur qui battait la chamade était déjà brisé, une phrase acerbe de plus ou de moins, ne changerai pas grand chose. Mais je ne pouvais pas dire ces mots sans réagir. J'essayais de ne pas exprimer ma colère mais c'était difficile. « Oui tu préfères rester avec ton fichu ordinateur. Mais tu veux que je te dise quelque chose?! La vie, Jasper, ne se résume pas à un écran de dix-sept pouces. La vie est dure, elle fait mal. Et je croyais que tu le savais, grand garçon comme tu es... » Oui, et après c'est lui qui parle de « gamine ». J'avais l'impression d'être la plus mature de nous deux ici. « Les gens se blessent, on est blessé et on blessera un jour les autres, volontairement ou non. Mais c'est ça la vie. » Je passais une main sur mes joues. J'étais épuisée, physiquement et moralement. « La vérité c'est que tu fuis les autres. Tu fuis le bonheur, l'amour, parce que tu ne veux pas souffrir et briser cette coquille dans laquelle tu t'es enfermé. C'est ton choix. Mais un jour, tu te rendras compte que tu es tout seul et ce sera uniquement de ta faute. » Je m'arrêtais. Finalement si, ça faisait encore mal. Je le laissais quitter la chambre et ma vie par la même occasion. J'avais le cœur en miette mais c'était peut-être mieux ainsi. J'avais envie que l'homme que j'aime m'accepte comme j'étais, qu'il me soutienne et ne me juge pas comme il venait de le faire. J'avais besoin de quelqu'un sur qui me reposait si cela n'allait pas. Et le Dunster venait clairement de me dire que ce n'était pas son genre. Les mecs, y'en aura pleins? Idiot, je m'en fichais des autres. C'est toi que je voulais. Mais rassures-toi, j'ai bien appris la leçon. Merci.
(Invité)

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