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ALÈSIA E. HARRINGTON ► Sandrah Hellberg

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Alèsia, Esfir Harrington


C'est le 26 décembre 1991 à Londres, que les membres de la famille Harrington m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommé Alèsia, Esfir. Je suis seule avec Nessie et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis bisexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de lettres et de journalisme depuis trois ans, et je travaille à mi-temps en tant que bibliothécaire . Et pour terminer, je voudrais intégrer les Cabot House ou les Eliot House.
# Douce
# Colérique
# Rêveuse
# Torturée
# Téméraire
APRÈS LA BOMBE
Le fixa un air ailleurs, se mordit la lèvre pensive cherchant ses mots, par où commencer Hmm je ne me rappelle pas de ce que j'ai ressentis à ce moment là, j'étais complètement perdue, tout le monde s'agitait on ne savait plus où donner de la tête, je me suis réfugiée dans la bibliothèque du campus quand ça s'est passé, c'est un endroit où je me sens en sécurité alors qu'on y est paradoxalement exposé...étrange ? Oui enfin pas vraiment. Puis j'ai surmonté cette épreuve comme la majorité d'entre nous, j'ai eu de la chance de ne pas être blessée «Chance ?! Attends tu rigoles là ! C'est bien parce que j'étais là pour te dire de te bouger un peu, sinon tu serais restée paralysée. Encore une fois j'ai sauvé notre peau. Fais attention où la prochaine fois c'est moi qui répondrais aux questions et ce ne sera pas du joli !» Cette voix venait de lui parler de nouveau, la menaçant encore une fois, la rendant folle chaque jours qui passent. Alèsia prit donc place de nouveau sur le siège, mains coincées entre ses cuisses, tête baissée et se racla la gorge avant de reprendre Oui enfin je suppose aussi que j'ai trouvé une sorte de force intérieure qui m'a permis de faire face à tout ça.

GROUPE 1 : Cabot House
Alèsia bien que légèrement superficielle par moment se retrouve parfaitement dans les valeurs que revendiquent les Cabot. Réfléchit et perfectionniste elle met un point d'honneur à vouloir réussir tout ce qu'elle entreprend, sa vie lui échappe souvent et c'est pourquoi elle peut paraître comme une sorte de maniaque du contrôle qui aime avoir le dessus. Cela dit bien qu'elle se donne des airs sur d'elle de "Miss Perfection" Alèsia est une personne incroyablement fragile qui a besoin d'être entourée et soutenu au quotidien par les personnes qui l'entourent et sa fraternité. Un brin manipulatrice et séductrice la jeune femme aime jouer de ses charmes, elle s'attache difficilement en amour mais aime se rassurer sur sa capacité à plaire, Nessie lui soufflant souvent de profiter de son physique avant qu'elle devienne vielle et ridée.

GROUPE 2 : Eliot House
Alèsia est issue de la jeunesse dorée londonienne, sa famille fait partie de l'élite britannique, longtemps pourrie gâtée par sa famille pour compenser la perte qu'elle a vécue elle n'a jamais manqué de rien, elle avait même trop. On pourrait la croire méprisante ou hautaine maisil n'en est rien, elle est juste assez froide et réservée dans un premier temps.
Sandrah Hellberg
# Minutieuse
# Dépendante
# Intelligente
# Folle
# Opiniâtre
Maïssane
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Maïssane et j'ai 18 printemps. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à Alekseï il a finit par me convaincre ALÈSIA E. HARRINGTON ► Sandrah Hellberg 3850463188 . Je trouve le forum absolument splendide, le disign est juste sublime et en plus le forum m'a l'air bien actif, bref je suis sous le charme :love4: alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, j'aurais besoin d'aide, oh oui donnez moi un parrain/marraine j'adore ça ALÈSIA E. HARRINGTON ► Sandrah Hellberg 73120010 . J'utilise Sandrah Hellberg comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par bazzart le site magique ALÈSIA E. HARRINGTON ► Sandrah Hellberg 1508216586 . Je fais environ alors ça dépend vraiment je m'adapte très bien, je peux faire 2000 comme 400 mots par RP ça dépend et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ?ALÈSIA E. HARRINGTON ► Sandrah Hellberg 3400909363 .
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CHAPITRE I


It's like the darkness is light


NOVEMBRE 2006

Assise sur le rebord de la fenêtre, elle guettait les mouvements du dehors les yeux embués par les larmes. Il pleuvait des trombes, les passants étaient affolés et même ceux qui tenaient fermement leurs parapluies se pressaient pour rejoindre leur chez soi. Les voitures arrosaient les piétons un peu trop proches du trottoir en passant dans les flaques et les enfants dansaient pour la plupart sous les gouttes de pluie, la tête levée vers le ciel. Et elle les entendait tous. Les bruits de klaxons qui semblaient lui arracher les tympans comme les cris des gamins trop aigus pour ses oreilles. Alors que les rues grouillaient de vie, avec de plus en plus de personnes qui se bousculaient aux bouches d'entrée du métro, elle, elle enviait chacun de ses inconnus. Eux étaient libres. Libres de leurs mouvements, de penser et de parler. Elle elle était enfermée entre quatre murs. A l’abri de la pluie certes, mais seule et isolée de la vraie vie, privée de cette sensation de chaleur qui envahissait son corps, son coeur pesait lourd dans sa poitrine, elle avait la sensation d'étouffer. Elle poussa un soupir et baissa la tête pour la fourrer entre ses genoux, en position fœtal. Quelques larmes perlèrent sur ses joues et elle s'empressa de les essuyer. Elle devait se montrer forte ! Elle ne voulait pas pourrir ici jusqu'à la fin de ses jours. Ici, à l’hôpital psychiatrique, ce lieu où on l'avait envoyé, elle l'adolescente perturbée qu'elle était. Après une tentative de suicide et une forte dépression c'est là bas qu'on vous envoie. Là où elle ne connaissait personne. Et même si les médecins étaient tous très gentils et prévoyants avec elle, cela ne changeait pas la situation et ce manque qu'elle ressentait à l’intérieur. Ce vide qui faisait vraiment mal. D’ailleurs, selon elle personne ne pourrait plus jamais le combler… Elle avait l’impression qu’on lui avait coupé les ailes. Il y a quelques mois encore, elle rayonnait, était joyeuse, amusante, et vive et aujourd’hui elle était morte. Tout semblait mort autour d'elle.

Elle passa ses bras autour de sa tête comme pour se faire un bouclier contre les pensées noires qui assaillaient son esprit. Puis, petit à petit, ses bras exercèrent une pression sur son crâne. Elle devint complètement recroquevillée, tellement refermée sur elle-même qu'elle sentait la froideur de son corps l’envelopper alors qu'elle essayait en vain de se rappeler de son odeur, de sa voix...Plus le temps passait et plus il devenait un souvenir. NON ! Elle ne voulait pas, elle avait peur plus que tout d'oublier son visage avec les années.
Elle resta dans cette position pendant plusieurs minutes en essayant tant bien que mal de reprendre le contrôle sur son mental. Mais cela était inutile, depuis l'incident, son mental lui avait échappé...


JUIN 1999

« A tribord toute, tas de chiens galeux ! » protesta le capitaine du navire avec les mains sur les hanches en signe de supériorité. Puis, lançant un regard sur le côté il ajouta : « et débarrassez-vous donc de ces prisonniers ! Par-dessus bord ! » Soudain, deux personnes la prirent par les bras, sous ordre de leur chef. On la força à avancer jusqu’au rebord de l’embarcation, prêts à la faire sombrer dans les abysses de l’océan. Toutefois, fière flibustière qu'elle était, elle n'allait pas se laisser faire aussi docilement. Ces filous n’avaient pas fini d’entendre parler d'elle ! Ca non ! Le trésor des pirates serait sa récompense, à elle, elle le trouverait avant et ça serait bien fait pour eux. Après tout, elle n'était pas une fillette qui avait peur de son ombre ! Non, elle elle était une pirate, une vraie ! Même mieux, une corsaire ! Aussi, alors que qu'elle maudissait en silence, levant parfois les yeux au ciel devant sa bêtise, ce capitaine de malheur qui lui sortait pas les trous de nez continua de maugréer en sortant à foison des ordres à ses matelots. Faisant abstraction de lui aussi bien que possible, elle observait devant elle l’écume imaginaire se briser sur la coque de leur bateau, les vagues déferler et l’air marin emplir ses narines en attendant paisiblement sa sentence. Car oui, pour jouer au jeu du pirate, il fallait une imagination débordante ! Tout était question d’imagination. Parce qu’au fond, elle savait bien que les deux gignoles qui la tenaient étaient deux gamins de huit ans, tout au plus. Ils n’étaient nullement – et très loin – des vieux loups de mer expérimentés qui voguaient sur des pavillons de forbans. Pour tout dire, à eux deux, ils n’avaient certainement jamais mis un orteil sur le pont d’un bateau ! Elle non plus à vrai dire. Mais elle avait lu beaucoup de livres d’aventures, alors elle était déjà une pirate dans son esprit. D’ailleurs, les mots savants qu'ils employaient à tord et à travers, ils venaient tous de leurs lectures. On leur aurait demandé la signification de « tribord » ils n’aurait certainement pas été capables de le définir. Trop compliqué pour eux. Tribord, c’était tribord. Juste un mot qui était sans cesse répété dans « L’île au trésor » de Stevenson. Puis ça sonnait bien, c’était l’important.

Elle poussait un dernier soupir. C’était la fin. Game over, tout était perdu. Elle regardait du coin de l’œil le capitaine - qui n’était autre que son frère jumeau en réalité, mais passons sur ce détail - pour faire comme dans les films : la fin sentimentale, la tension dramatique de dernière minute, le dernier regard avant le grand saut. Oui, cela avait beau être un jeu elle s'immergeait toujours dans ses personnages. Durant leurs pauses jeux de seize heures au parc ils étaient sa seconde peau. Pourtant on ne peut pas dire qu’au début les copains de son frère avaient été très emballés à l’idée de la prendre avec eux pour la faire participer. Mais elle leur avait bien remis les points sur les ‘i’ à tous. Parfois, il arrivait même qu'elle sois plus intrépide qu’eux. Avec son frère jumeau ils faisaient les quatre-cent coups, à tel point que les autres n’arrivaient plus à les suivre et avaient peur qu'ils se fassent mal un jour ou l’autre. Mais ils étaient dans elur bulle. Comme des siamois. Plus besoin de mots ils se comprenaient instinctivement et parfois il était nécessaire de traduire oralement leurs pensées aux autres sinon ils restaient avec la bouche grande ouverte à gober des mouches sans savoir quoi faire.

D’un coup ferme il la firent avancer brusquement vers la planche des exécutés. Elle avalait sa salive. Puis enfin, ils la poussèrent par-dessus bord. Autrement dit, ils l’envoyèrent dans le toboggan pour la faire descendre de la maison en plastique à deux étages qui leur servait de vaisseau. Elle rebondit aisément sur le sol et se fit légèrement mal en tombant, mais rien de bien méchant en fin de compte. Elle lança ensuite un regard à son frère, toujours perché sur la maisonnette en mettant une main au-dessus de ses yeux pour ne pas avoir le soleil dans la tête. « Matthias, maintenant c’est à moi de faire le cap’tain hein ? » Son frère acquiesça et descendit à son tour le toboggan. Dans leurs jeux, il n’y avait jamais de différence, chacun leur tour ils testaient les rôles pour ne pas faire de jaloux. Toutefois, alors que son frère venait observer sa main blessée – il l’avait certainement vu esquisser une grimace – elle passa ses bras dans son dos. Elle savait ce qu’il allait faire et elle n’avait pas envie qu’on la pouponne pour une simple égratignure. Faisant un bisou sur la joue de son jumeau au passage, elle rejoignit de nouveau leur bateau. Et alors qu'elle gravissait la grille de cordages pour arriver au second étage sans passer par les escaliers, elle perçu la voix de leur mère les appeler.
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CHAPITRE II


Les difficultés vous rendent plus fort, mais visiblement pas plus heureux

FÉVRIER 2005

« MATTHIAS !!!! MATTHIAS NON ! » elle crie, hurle, s’époumone derrière la porte du bloc opératoire alors qu’ils l’emmènent loin d’elle. Les médecins et infirmiers tentent de la calmer, de la soigner, en vain, tout ce qu’elle veut savoir c’est comment va son frère, s’il va s’en sortir. Tout ça pour un accident de voiture, un stupide accident, leur oncle était pourtant sobre, c’était la faute de ce chauffard en face. Ses parents arrivent enfin, paniqués, les larmes aux yeux, essayent de se renseigner de rassurer leur fille qui, paralysée de peur attends la sentence. Les minutes défilent, elles semblent des heures, puis enfin le mot fatidique tombe….décédé. Mort. Matthias n’est plus, il l’a abandonné et l’a laissé là. La jeune fille s’écroule, s’effondre en larmes muettes n’ayant même plus la force de pleurer, de hurler, elle farde les bruits, souffre dans le geste alors que son corps se tort à l’intérieur. Une souffrance inconnue jusqu’alors et inégalable l’envahit. Avez-vous déjà eu un frère ? Bien, maintenant un jumeau ? La personne qui partage votre vie et vos pensées au quotidien ? Si non alors vous ne pouvez pas savoir ce que cela fait. La douleur est indescriptible. Elle avait la sensation qu’on lui arrachait le cœur pour le piétiner devant ses yeux, c’était comme si une partie d’elle était morte avec lui. Elle ne serait plus jamais comme avant. Elle ne voulait pas y croire, ne plus le voir, ne plus lui parler, ne plus sentir sa présence avec elle au quotidien, non…impensable. Pourtant voilà la vérité avec laquelle elle devrait apprendre à vivre chaque jour.

MARS 2006

Elle se réveilla en sursaut, en sueur complètement déboussolée elle chercha un visage connu, appella à l’aide des yeux, le regard suppliant la gorge obstruée par des sanglots. Où était-elle ? Dans un hôpital…que faisait-elle là ? Elle s’en souvenait à peine. Elle regarda ses poignets bandés de chaque côté, recouvrant ses veines qu’elle ne voulait plus voir. Elle avait mal, mal dans tous ses membres mais ce n’était rien comparé à la douleur que ressentait son âme. Il lui manquait, c’était affreux comme il manquait, ce n’était pas par vague c’était constant. Ses parents ne savaient plus quoi faire, alors ils l’avaient envoyé ici, pour la protéger, la protéger d’elle-même ils disaient. Ce qu’ils ne savaient pas c’est qu’elle n’était jamais seule. Elle n’arrivait pas à dormir, elle cauchemardait éveillé et quand elle fermait les yeux c’était encore pire, à la merci de son subconscient, d’elle…elle ne savait plus comment lui échapper. Instinctivement toujours assise dans son lit elle regarda de nouveau ses poignets…était-ce sa faute ? Etait-ce elle qui avait fait cela ? Elle avait tenté de se tuer, de le rejoindre….D’ailleurs avait-elle échoué ? A cette seule question, Alèsia eût du mal a déglutir. La Voix dans sa tête reprit de plus bel. « Cesse de t'apitoyer sur ton sort... évidemment que tu as raté! » « Comment le sais-tu ? » répondait Alèsia à voix haute comme si elle communiquait avec une personne en chair et en os. « Je le sais, un point c'est tout ! » « Ce n'est pas une réponse... » « Parce que j’ai raté ma cible voilà tout ! » rouspétait cette Voix. Alèsia se tue quelques instants, réfléchissant longuement. Il est vrai qu'elle n'avait rien fait, mais que c'était cette Voix qui l'avait blessée avec ce rasoir ! Elle tentait en vain de se consoler ainsi, elle ne voulait pas devenir une suicidaire. « Et puis, si tu es morte, assure-toi au moins d’être au Paradis et non jeté dans cette cage minable ! Et dire que je suis déjà en cage dans ta foutue tête ! Je suis en cage, tu es en cage, nous sommes en cage, la vie est belle ! » finissait-elle par délirer à la fin en poussant un rire de pure folie. « Arrête de rire! » ordonnait Alèsia en secouant sa tête de gauche à droite. Elle se leva d’un seul coup et alla se recroqueviller dans le coin du mur, cachant ses oreilles avec ses mains pour tenter de la faire taire. C’était pourtant impossible, plus elle s’entêtait, moins ça fonctionnait.
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CHAPITRE III


L’histoire est un cauchemar dont je cherche à m’éveiller...

AVRIL 2012

« Un, deux, trois, nous irons aux bois... Quatre, cinq, six cueillir des cerises... Sept, huit, neuf dans mon panier neuf... Dix, onze, douze, elles seront toutes rouges ! Allez à toi maintenant ! » riait gaiement la petite fille qui se trouvait assise en face d'Alèsia. Elle frappait joyeusement dans ses mains, se dandinant de droite à gauche, quelque peu agitée, mais euphorique. Elle voulait jouer avec Alèsia, mais cette dernière avait d'autres chats à fouetter. Assise en tailleur, elle avait sur ses genoux un livre assez épais qu'elle feuilletait avec curiosité, concentrée. Se trouvant dans l'immense bibliothèque de l'université, elle s'occupait, comme à son habitude, de ranger et de classer tout les livres par ordre alphabétique. Autant dire que la tâche était fastidieuse étant donné l'immensité de la pièce ! Mais cela n'était rien pour Alèsia qui pouvait y passait des heures, voire des journées à tout ranger. Maniaque et compulsive, elle trouvait refuge dans la propreté, le rangement et l'ordre. C'est ainsi qu'elle accepta volontiers ce travail. Quoique, elle n'était pas obligée d'y passer des heures, mais c'était son choix. Classant les livres par ordre alphabétique alors que la plupart des gens rangeaient cela sans s'en soucier, c'était la mission qu'Alèsia s'était fixée. C'est ainsi qu'en plus de lire un livre, elle classait une pyramide juste à côté d'elle. Elle en était arrivée à la lettre E et la bibliothèque était très loin d'être en désordre, mais que voulez-vous ? C'était Alèsia...

La jeune femme continuait ainsi sa tâche quand la petite lui adressait de nouveau la parole. « Aller ! Joues avec moi ! » gémissait-elle sur place en faisant sa moue boudeuse et suppliante. « Lâche-moi Nessie, je lis. » répliquait Alèsia dans un soupir las. La petite, énervée, se mit debout pour enlever des mains le livre que la belle jeune femme lisait. « Je ne suis pas Nessie ! Je suis toi ! Alèsia ! » rouspétait-elle de plus bel. La jeune femme se mit donc debout pour s'éloigner de la petite. Prenant dans ses bras quelques livres, elle grimpait sur un escabeau à roue pour glisser les livres à leur place. Elle ne voulait pas prêter attention à cette vision, car, depuis quelques temps elles se faisaient de plus en plus présentes, elle ne faisait pas qu'entendre Nessie, elle la voyait maintenant ! Tout dépendait des moments. Le pire, c'était qu'elle voyait son double ! Nessie était son portrait craché, quelque plus sombre et différente. Les traits de son visage n'exprimait pas les mêmes émotions qu'Alèsia. Et ce jour-ci, Nessie était apparue sous la forme d'une petite fille... quand elle était petite... ce qui était assez troublant aux yeux de cette dernière. Et ne voulant pas communiquer, elle feignait de l'ignorer, en espérant que cette vision disparaîtrait d'elle-même. « Tu n'es pas marrante ! » finissait-elle par dire en tirant la langue. Pour s'occuper, Nessie sautillait de long en large dans l'immense pièce, se comportant comme une véritable enfant. Alèsia laissait faire même si elle espérait ne plus rien entendre. Parfois, Nessie la fatiguait vraiment. Pendant que les deux compères sont occupées, contons l'histoire d'Alèsia sur son arrivée à Harvard...


☠ ☠ ☠ ☠ ☠ ☠ ☠ ☠ ☠ ☠ ☠ ☠


Alèsia était arrivé à Harvard le 17 août 2010 pour faire les grandes études auxquelles elle et son frère avaient toujours été destiné. Certes elle avait eu une période difficile à la mort de ce dernier lorsqu'elle avait 14 ans, d'abord tombée dans une sévère dépression elle s'était laissée aller jusqu'à vouloir attenter à ses jours quelques mois après l'enterrement. Elle perdit complètement l'esprit, torturée et incroyablement fragile depuis le décès de son jumeau Alèsia avait eu de graves problèmes psychologiques pour finalement sombrer dans la schizophrénie. Ses parents n'eurent d'autres choix que de la faire interner, lui offrant les meilleurs soin du pays ils espéraient de tout leur coeur que leur fille parviendrait à être sauvée, à retrouver la raison. Ils ne pouvaient supporter de perdre un autre enfant. Après patience et traitements adaptés Alèsia finit par remonter la pente et retrouver le contrôle de sa vie, son frère lui manquait encore terriblement et il en sera toujours ainsi, mais peu à peu, elle guérissait. A l'âge de 16 ans elle sorti enfin de l'hôpital psychiatrique pour reprendre une vie normale, il fut bien dure pour elle de se réadapter au monde, de retrouver un semblant de stabilité mais elle y parvenu tout de même. Elle réussit à surmonter la perte de son jumeau, sa maladie mentale et à garder un semblant de normalité dans cette nouvelle existence qu'elle s'était forgée. Elle termina sa scolarité comme une jeune fille ordinaire, sa famille se trouva renforcée après toutes les épreuves qu'ils avaient traversé, puis le jour tant attendu arriva. L'entrée à l'université d'Alèsia. Il était évident qu'elle devait faire ses études dans une université de l'Ivy League, chez les Harrington il en avait toujours été ainsi depuis des générations, de son père à son arrière grand-père et ainsi de suite. Depuis toute jeune Alèsia rêvait elle de faire des études artistique, de vivre de sa passion qui était le dessin, elle ne comptait plus le nombre de toiles qu'elle avait peinte, mais elle n'était pas destinée à cela. Son frère n'étant plus, tous les espoirs de sa famille reposaient sur elle désormais et elle ne pouvait pas les décevoir, pas encore...C'est donc avec une certaine appréhension mais un désir de rendre fier les siens qu'elle fit son entrée dans la prestigieuse université. La jeune femme se donne toujours à 100% dans ce qu'elle entreprend, elle croque la vie à pleine dent tentant d'oublier ses vieux démons, studieuse elle ne s'écarte pas du droit chemin, le chemin tracé par sa famille, elle a bien trop peur de les blesser en faisant un faux pas. Hélas pour elle ce n'est pas si facile que cela. Alèsia s'est guérit, a essayé du mieux qu'elle pouvait d'oublier cette Voix dans sa tête, d'oublier Nessie....mais c'est Nessie qui s'est rappelé à elle à l'aube de son vingtième anniversaire « Non Alèsia tu ne peux pas m'effacer comme ça, tu pensais pouvoir me tuer ? Grosse erreur. Si tu veux que je disparaisse alors il te faudra disparaître avec moi ! » ses merveilles étaient mortes et son cauchemar était loin d'être terminé.
On a souvent tendance à croire que le passé est le passé. Qu'on ne le reverra plus jamais. Comme si il était inscrit sur une ardoise magique et qu'on l'avait effacé. On croit aussi qu'avec les années, on a passé à la trappe ses erreurs de jeunesse., ses amours de pacotille, ses échecs, ses lâchetés, ses mensonges, ses petits arrangements, ses forfaitures. On se dit qu'on a tout bien balayé. Bien tout fait glisser sous le tapis. On se dit que le passé porte bien son nom : Passé. Enterré. On a commencé une nouvelle page. Une nouvelle page qui porte le beau nom d'avenir. Une vie qu'on revendique, dont on est fier, une vie qu'on a choisie. Alors que, dans le passé, on ne choisissait pas toujours. On subissait, on était influencé, on ne savait pas quoi penser, on se cherchait, on disait oui, on disait non, on disait chiche sans savoir pourquoi. C'est pour cela qu'on a inventé le mot « passé » : Pour y glisser tout ce qui nous gênait, nous faisait rougir ou trembler.

Et puis un jour, lepassé revient. Il emboutit le présent. S'installe. Pollue. Et finit même par obscurcir le futur.



☠ ☠ ☠ ☠ ☠ ☠ ☠ ☠ ☠ ☠ ☠ ☠


Alèsia continuait sagement à ranger les livres, quand un jeune homme fit irruption dans la pièce, ne se gênant pas pour renverser les piles de livres qu'elle avait trié avec soin. A cet instant, la jeune femme voyait rouge et n'hésitait pas une seule seconde pour descendre de l'échelle « Non mais, vous gênez pas ! Je passe mon temps à tout ranger ! » grondait-elle avec rage. Sa maniaquerie et ses tocs prenaient toujours le dessus sur elle quand quelque chose n'allait pas. Elle devenait irritable, instable et devenait complètement obnubilée par ce qui devait être rangé, lavé, nettoyé, exécuté ! Ne portant plus aucune attention au jeune homme, elle s'énervait à remettre maladroitement les livres dans le bon ordre, perdant patience, poussant des cris furieux tellement elle pétait un câble. L'étudiant ne pris pas la peine de rester et partis de la pièce sans même prendre un seul livre. Nessie allait donc profiter de la colère d'Alèsia pour s'amuser un peu. « Viens jouer avec moi ! » lançait-elle joyeusement en tournant autour d'elle. Alèsia, ne supportant plus ses pitreries, cessa tout mouvement pour se tourner vers sa vision envahissante. Poings fermés, mâchoire serrée, regard noir, elle fixait la petite. « Cesse... de... me... déranger... » articulait-elle entre ses dents, fermement. Mais la petite voulait continuer sur cette voie-là et repris de plus bel. « Arrête de faire ta commandante ! Sinon, je vais le dire à Matthias ! » finissait-elle par dire en courant en sens inverse, poussant un rire d'une étrangeté sombre. Plus les minutes passaient, plus la petite devenait effrayante par sa façon d'être et ses rires d'outre-tombe. Quand elle prononça le prénom de son frère, Alèsia resta figée sur place, assaillit par des souvenirs douloureux. « Arrête de parler de lui ! Il n'est plus là, il nous a laissé toutes les deux. » « Non ! Il n'a laissé que toi, le manque et la souffrance, c'était bien toi qui les subissais et non moi... je n'étais que spectatrice... » répliquait-elle d'une voix inquiétante et beaucoup trop calme. Elle se rapprochait de nouveau d'Alèsia, doucement, mains derrières le dos, le visage beaucoup plus menaçant comme si les traits de la petite s'étaient modifiées. La jeune anglaise commençait véritablement à avoir peur de cette vision. Une vision qu'elle pouvait bien faire disparaître, mais sans aucun succès, l'angoisse prenant le dessus. « Lâche-moi maintenant ! Cesse de me harceler ! » Alèsia fit demi-tour pour prendre la direction de la sortie avant que la petite démone fit irruption à l'entrée comme par magie. L'esprit était capable de grande prouesse, mais dans un esprit tel que celui d'Alèsia, difficile de trouver la sortie dans les méandres de son esprit. Cette fois-ci, la vision de la jeune fille avait encore changé. Ses traits étaient grossiers, pâteux. Alèsia avait l'impression qu'elle se transformait en monstre ! Sa robe était tâchée de sang, ses mains aussi. Alèsia observait la scène avec effroi, se posant des milliers de questions. « Mais que cherches-tu bon sang ? Tu n'en a pas assez de me pourrir mon existence ?! Fous-moi la paix, va voir ailleurs si j'y suis ! » s'énervait-elle emprunt d'une certaine angoisse qu'elle avait du mal à cacher. Son coeur se mit à battre irrégulièrement tellement elle paniquait. « Je ne peux pas partir, je suis toi, tu es moi, nous ne formons qu'un ! Viens ! On va jouer à la marelle ! » disait la petite en prenant la main d'Alèsia. A ce geste tactile qu'elle ressentait pour la toute première fois avec une vision, elle extirpa sa main violemment, d'un geste tellement rapide qu'elle partie à la renverse, secouée par cette sensation et la peur qui l'envahissait. Comment avait-elle fait pour la sentir ? Peau contre peau, c'était impensable jusqu'à aujourd'hui. « Ne t'approches pas de moi ! » disait Alèsia au sol, en reculant en arrière, effrayée. « Je m'approche de toiii... » répliquait-elle dans un sifflement sadique. « Nessie ! Lâche-moi ! » « Je ne suis pas Nessie, je suis Alèsia et je suis venue prendre ma place ! » continuait-elle à dire comme un robot, penchant la tête sur le côté, le regard dans la vide. La jeune femme prit alors un livre qu'elle sentit sous sa main pour lui balancer, mais en vain. Imaginez qu'Alèsia se battait contre sa propre imagination, son propre esprit néfaste. Comment un livre pouvait arrêter tout cela ? Ce n'était qu'une vision, il n'y avait rien de tangible... mais pourtant... elle avait sentit son contact... avait-elle rêvé ? Le livre traversait le corps de la petite, sans surprise. Nessie regardait son ventre, puis Alèsia, lentement, à tour de rôle avant de poser son regarde vide sur la brune. « Fallait pas faire ça petite... mauvais choix ! » Sa voix était devenue grave tout d'un coup ! Alèsia pris aussitôt peur définitivement en constatant que Nessie devenait complètement cinglée.

Soudainement, Nessie sortie un long couteau de boucher de derrière son dos, la bouche grande ouverte emplit de longues dents difformes, le visage déformé, un hurlement strident, les yeux rouges, en feu. Alèsia poussa un hurlement de frayeur tout en balançant sans même réfléchir tout les livres à sa portée. Et au moment où le couteau transperça le cœur de la jeune femme, celle-ci plongea dans les fins fonds des abysses...

« Alèsia ? Alèsia ? Réveille-toi marmotte ! » riait doucement un inconnu. La voix du jeune homme, Alèsia la connaissait et n'eût pas de mal à le reconnaître. Aussitôt, elle ouvrit les yeux pour apercevoir le visage d'Alekseï au-dessus d'elle. Sa bouffée d'air frais était à ses côtés. Elle afficha un léger sourire, malgré que des larmes avaient coulés sur ses joues. Alek l'observait, perplexe, mais en même temps compatissant. Il caressait les cheveux d'Alèsia doucement, tentant de contenir encore longtemps cette plénitude qu'il voyait dans son regard. « Que s'est-il passé ? » demandait-il posément en montrant d'un signe de la tête une toile. Alèsia, toujours allongée au sol sur le dos, tourna la tête pour constater qu'une toile avait été peinte. Ouvrant des grands yeux, horrifiée, elle se releva d'un bond, se précipitant vers la toile. Posant ses mains dessus, elle put constater que la peinture était sèche. Elle fixait la toile, puis ses mains recouvertes de peintures, ses vêtements tâchés, elle fixait le moindre objet dans toute la pièce, oubliant Alekseï pour finir par reposer son regard sur l'immense toile. Silencieuse, elle reculait lentement, assommée par ce qu'elle voyait devant elle. Alek stoppa l'élan d'Alèsia en la prenant par les épaules, puis chuchotant à son oreille. « C'est toi qui a fait... » Il n'eût pas le temps de finir sa phrase qu'Alèsia l'interrompit. « Oui, c'est moi. » répondait-elle dans un souffle. Sous ses yeux, la toile représentait une petite fille à tête de monstre, avec un couteau sanguinolent en main et robe tâchée de sang. Choquée, abasourdie, Alèsia venait de comprendre qu'elle avait peint cela, mais...« Je n'en ai aucun souvenir Alek... je pensais cauchemarder... que s'est-il passé ? » demandait-elle sans vraiment attendre de réponse, complètement assommée. Elle observait la pièce autour d'elle, ravagée par sa folie. Des livres traînaient au sol, des objets étaient brisés, des gouttes de sang tâchaient le sol un peu partout. C'était son propre sang, elle le savait. Elle ne se souvenait plus de rien, prenant seulement un cauchemar pour un rêve alors que ce n'était que pure réalité ou pas. Elle ne savait plus quoi penser. « C'est encore cette voix ? » Alèsia hocha positivement de la tête. « Tu ne crains plus rien en ma présence maintenant... et à vrai dire, quel chef-d’œuvre... d'épouvante ! » finissait-il par dire en riant pour tenter de détendre l'atmosphère. Alèsia émit un léger rire accompagné d'un sourire. Outre l'horreur qui s'offrait devant ses yeux, elle avait peint une toile splendide, emplit de souffrance, de colère et de cauchemars. Sombre, inquiétante, Alèsia avait bien peur que cette toile représente son âme, alors, elle changea automatiquement de sujet. « Tu veux faire quelque chose en particulier ? Si on allait déjeuner quelques part, je meurs de faim ! » lançait-elle souriante, le regard audacieux. Ni une, ni deux, Alèsia entraîna Alek dans son sillage, sautillant d'excitation jusqu'en dehors du campus. En sa présence, Nessie se faisait absente... mais pour combien de temps encore ? Affaire à suivre..


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MA CHERIE BIENVENUE hanwii ALÈSIA E. HARRINGTON ► Sandrah Hellberg 1001568715 :sex1:

très bon choix de vava ALÈSIA E. HARRINGTON ► Sandrah Hellberg 4205929361

bonne changer pour ta fiche ALÈSIA E. HARRINGTON ► Sandrah Hellberg 3850463188

Have fun ♡
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Ah j'ai céder à la tentation t'es trop fort :loukas:
Merci mon chou j'avoue que le forum me faisait de l'oeil depuis un moment mais bon t'as réussit à me convaincre ! Je te préviens je vais encore faire un perso tordu est torturé :giggle:

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BIENVENUEEEEEEE!!!

jolie choix de vava!!! et les gifs que tu as choisi sont magnifique!!!
Bonne chance pour ta fiche 3

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Ah c'est très gentil merci à toi Andréa ALÈSIA E. HARRINGTON ► Sandrah Hellberg 1001568715
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Oh putain j'ai senti mon coeur chavirer devant l'image du troisième chapitre o_______o Trop belle !
Bienvenue ALÈSIA E. HARRINGTON ► Sandrah Hellberg 3850463188
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Waaaah j'adore les gifs ALÈSIA E. HARRINGTON ► Sandrah Hellberg 3850463188 Du coup j'ai hâte de lire ton histoire! Et bienvenue :loukas:
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