I'll spit fire ★ vendredi 3 juillet ─
w/ @Hermès Arnault
Tranquillement installée dans un café de la ville aux néons, t'es perdue dans la lecture de ton roman et dévore les pages avec une telle gourmandise que ton café a déjà eu le temps de refroidir entre tes doigts. C'est seulement quelques jours après ton arrivée, pourtant t'as eu l'envie et le besoin de te poser tranquillement seule pour ralentir un peu le fil de ta vie propulsée à mille à l'heure ces derniers jours. C'est la première fois que tu mets un pied au Japon et, clairement, tu ne t'entendais pas du tout à ça. Honnêtement, tu te verrais bien vivre ici. La ville est sublime, dynamique, et les alentours sont tout aussi attirants. T'as pris le temps de lire le programme du voyage et des excursions et littéralement tout te fait envie. Là, tu profites de ton après-midi tranquille avant de rejoindre tes copines ce soir qui veulent tester un karaoké. Tu portes le gobelet à tes lèvres, en bois quelques gorgées et regardes l'heure sur ton téléphone pour souris lorsque tu découvres un message de @Lukas O. Spritz. Ok, bon, go voir Lukas. Tu te redresses de ton siège, vas vers la sortie du café et tiens absolument à terminer ta page, malgré le fait que ça t’empêche de regarder devant toi lorsque tu passes le pas de la porte. Tu vas pour boire une nouvelle gorgée de ton gobelet, sauf que ce dernier n'a pas le temps d'arriver à tes lèvres et vient plutôt à moitié se renverser sur le tee-shirt de quelqu'un que tu viens de percuter « oh non, je suis vraiment désolé » L'inconnu ne doit surement rien comprendre de ton Italien qui est sorti spontanément. Tu redresses la tête et n'as même pas besoin de forcer la moue désolé lorsque tu veux regarder son visage qui doit probablement être dépité. Et c'est là que tu reconnais ces traits. Eros. « oh non... » Promis même si tu avais vu qu'il s'agissait de lui, tu n'aurais pas renversé le café volontairement. ou pas. « moi qui pensais être débarrassé de toi en laissant la pfor pour l'été et en allant à l'autre bout du monde, te voilà là... » tu soupires en roulant des yeux au ciel de façon théâtrale.code by lumos s.
(Katalia Borgia)