After the party • Feat. Maxime Jones

Maxime & Luke

Nous étions mi-février, et c'était la fin des partiels du semestre. Fin de partiels, ça signifie forcément grosses fêtes. Dans tous les cas, j'étais pas aller les passer moi, j'en avais plus rien à faire de cette fac, tout ce qui importait c'était de sortir tous les soirs avec une bande d'amis un peu comme moi, qui voulaient avant tout s'éclater et profiter tant qu'on est jeune. C'est ainsi que Maxime, un ami avec avantages que je m'étais fait début septembre, et moi, nous sommes parti écumer les soirées étudiantes dans les maisons les plus prestigieuses du coin, vers cher moi, plus ou moins minables, mais nous avions prit pas mal de trucs, beaucoup fumé, et beaucoup bu. Au fond, c'était une bonne soirée, parce qu'on s'était fait jeter dehors seulement par cinq personnes différentes, c'est une bonne moyenne, pour deux personnes que l'on invite plus tellement elles foutent le bordel quand elles sont là. Vers sept heures, j'avais proposé de rentrer, puisque de toute façon les seules personnes qui voulaient de nous s'étaient endormis plus ou moins par terre, dans la dernière maison visité, chez une mathers un peu déjantée. Nous sommes donc rentrer chez moi, je ne sais pas trop comment, mais j'imagine que même avec pas mal de trucs dans le sang, j'arrive à repérer cette grande maison au bout de l'avenue. Par contre, trouver des clés dans une poche, ça relève un peu du défis. Enfin, au bout de cinq minutes, je me suis rendu compte qu'elles étaient simplement dans la poche de mon pantalon. Nous sommes rentrés, et je me suis dirigé vers ma chambre, allongé et allumé mon dernier joint de la soirée.

"Max, si tu veux quelque chose, sert toi. J'ai plus la force de sortir de ce lit."

Il dormait souvent à la maison après les soirées parce qu'au moins, nous pouvions faire tout le bruit que nous voulions, aucun voisin ne viendrait se plaindre, vu la distance à laquelle était la première maison à coté. Et puis il y avait quand même pas mal de places ici, une chambre d'amis, et un grand salon. J'organisais souvent des fêtes et il y avait pas mal de monde qui décuvaient par terre le lendemain. Mais Max lui par contre, dormait souvent dans mon lit. Je l'aimais bien, parce qu'entre nous c'était clair, on s'amusait juste, et le reste on s'en foutait.
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After the Party

La fac changeait radicalement du lycée. Je venais de terminer mes derniers partiels, j'avais pas franchement beaucoup bosser, juste assez pour avoir la moyenne sûrement. Au final j'en n'avais rien à faire, tout ce qui m'importais était de profiter. Je pouvais encore plus m'amuser et sortir. J'adorais m'incruster à des fêtes, à vrai dire ça m'amuser de me faire virer des maisons avec mon ami Luke. J'avais fais pas mal de rencontres à Harvard et je m'entendais particulièrement bien avec ce mec. On était totalement sur la même longueur d'ondes, c'était agréable de rencontrer quelqu'un qui nous ressemble. Je connaissais pas mal de personnes j'arrivais toujours à m'incruster assez facilement surtout chez les Mathers, on s'était encore fait virer des maisons, en même temps on était plutôt du genre à foutre le bordel, on était vraiment des turbulents. Malheureusement, tout le monde n'était pas si fêtard que nous. Je pouvais facilement tenir jusqu'à très tard dans la matinée alors que passé six heures, tout le monde était déjà endormi par terre en train de décuver. Avec Luke nous avons décidé de rentrer, de toutes façons j'étais totalement saoul et il fallait vraiment que je me repose. Nous nous étions dirigé vers sa maison, je titubais légèrement. Il mit du temps à chercher ses clés, ça me fit rire. J'avais la particularité de rire sans arrêt pour rien quand j'étais bourré. En entrant, j'enlevais rapidement mes chaussures et ma veste que je jetais au sol et le suivit dans la chambre. Je connaissais bien chez lui, j'y dormais souvent après une soirée bien arrosée, en plus personne ne pouvait nous faire chier. La lumière a travers la fenêtre m'aurais empêché de dormir alors je pris le temps de fermer les volets avant de me laisser tomber ventre sur le lit, totalement épuisé.
« Non besoin de rien. J'en peux plus la, j'arrive même pas à me lever. »
Je pivotais pour être sur le dos et retira mon t-shirt, je ne dormais jamais habillé. J'aimais bien Luke, on se prenait pas la tête, c'était cool d'avoir un pote comme ça ; même si on était toujours à moitié déchiré ensemble. J'émis un soupir puis ferma les yeux. Mon jean me gênait pour dormir alors je retira la ceinture et baissa mon pantalon avant de le jeter à terre, j'étais pas du tout pudique. Je finis par le regarder en tournant la tête, il fumait comme tout le temps. Moi j'avais pas envie, j'étais déjà bien trop défoncé.
« Putain j'suis mort. Mais la soirée était cool... Faut que je dorme la, à tous les coups on va se réveiller vers 15h.. »

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(Invité)

Maxime & Luke

« Putain j'suis mort. Mais la soirée était cool... Faut que je dorme la, à tous les coups on va se réveiller vers 15h.. » . J'étais creuvé, ouais, mais au fond, j'arriverai probablement pas à dormir, j'avais prit trop de trucs, j'avais bu trop de trucs, j'avais fumé trop de trucs. Mon corps lui ne répondait plus trop, mais mon esprit n'arrivais pas à se reposer. Je pense que j'aurai été capable de faire encore la fête des heures entières, mais c'est les autres qui ne tienne pas. Un jour, je ferai une soirée de 24 heures ici, la maison était assez grande pour invité une bonne parti des Lowell et des Mathers. Les autres, j'en veux pas trop. Surtout les Cabot, bande de pupute superficielle, tout ce que je ne supporte pas chez une femme, à supposer que je supporte déjà quelque chose chez une femme. Je les considère plus comme des objets enfaite, pour assouvir mes envies, c'est tout. Je n'ai jamais rien ressenti pour elles.

"Tu dors déjà ?"

J'étais d'humeur taquine, et je lui balançais un coussin sur la tête. Mes potes savaient que j'étais chiant comme ça quand je trouvais pas le sommeil. Au fond, je n'aimais pas rester seul, ça me foutait le cafard, j'avais toujours besoin d'avoir quelqu'un qui porte son attention sur moi, sinon, je me sentais comme un moins que rien. Et ce matin, j'avais pas envie que Maxime dorme. On était chez moi. J'avais tous les droits. J'étais quand même un gamin capricieux qui avait toujours tout eu.
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