CIERA HARRINGTON ► bahar sahin

1. née à orlando aux états-unis, tu es la fille de parents qui travaillent tout les deux dans les différents parcs d’attraction de la ville. tu as baigné à disneyland et compagnie, tu as toujours connu les attractions dont tout le monde, comme une part de ton quotidien. 2. tes parents sont toujours mariés, si amoureux que ça te donne envie de gerber. t’as toujours eu un problème avec l’amour mais tu sais pas d’où ça sort. t’aimes assez pour dix personnes, tu aimes envouter, être subjuguée mais tu détestes l’engagement. 3. tu t’entends bien avec tes deux parents. t’as été une adolescente difficile pourtant, tes parents ils ont pas toujours cru en toi mais ils ont toujours donné une chance à tes rêves malgré tout. et jusqu’ici tu réussis à leur prouver qu’ils avaient torts sur toi. tu les aimes mais tu ne le montres pas, t’oublies la fête des mères. t’es pas une fille modèle mais si un jour ils t’appellent, tu rappliques. 4. la rencontre de ta vie c’est elle. paumée dans DisneyWorld, le regard effrayé. un monsieur qui lui parle, qui attrape sa main et l’emmène près du coin staff. toi t’es là, toi t’es la gamine habituée ciera, on te laisse aller où tu veux. et tu vois la scène, tu comprends même à dix ans. t’es pas stupide. tu charges ton pistolet à billes et braques le pervers à jupons de gamines. pour finir par lui tirer une bille dans l’oeil. tu sauves l’autre gosse ce jour-là. celle qui deviendra ta meilleure amie. ta moitié, une partie de ton âme. 5. malu, elle a cette aura qui se dégage d’elle. enfant un peu abimée, en quête d’amour. et toi ça tombe bien, tu pouvais aimer dix personnes à la fois n’est-ce pas ? tu traines avec malu constamment, tu dors chez elle, elle dort chez toi. vous éclatez de rire à l’unisson, vous vous battez avec les garçons ensemble, vous portez les mêmes bracelets cheap, vous dansez au son de vos chansons préférées. malu c’est le rayon de soleil dont tu es devenu accro, celle qui donne un sens à tes réveils et à tes couchers. tu es son premier baiser à vos treize-ans quand tu lui apprends comment embrasser. vous partagez tout, même vos bains. 6. l’arrivée au lycée ça sonne le début de la fin. cette possessivité que tu ressens envers elle, elle est nouvelle, tu comprends pas. et malu, elle te force à t’inscrire dans des cours à option dont tu n’as que faire. toi tu la tannes pour qu’elle s’inscrive au club de cheerleading avec toi. toujours fourrées ensemble, inséparables. avec ciera il y avait malu. avec malu on trouvait ciera. ciera sans malu, malu sans ciera, impensable. et pourtant vous finissez par vous ouvrir aux autres. mal pris des deux côtés, vous aimez pas ça. tu deviens populaire, malu toujours derrière toi. mais malu elle plait, malu elle subjugue. elle s’éloigne un peu, mange à une autre table pour “faire connaissance”. et toi ça te plais pas. quand tu fais de même, elle te pique la même crise. vous vous déchirez sans jamais vraiment réussir à vous retrouver. les parasites ils sont autour de vous, accro au drama qui naît devant eux. malu elle est influençable, malu elle est veut être aimée. sans réaliser que toi tu l’aimais comme tu aimais dix personnes à la fois. tu la perds malu et tu es maladroite quand tu essayes de la récupérer, elle file entre tes doigts. 7. coup de massu au bal de fin d’année quand votre amitié elle est au plus bas. vous vous posez des lapins, vous vous piquez, les coups bas fusent. mais toi tu te souviens d’un rêve fou que vous avez imaginé, bourrées. harvard. et tu veux le vivre avec elle. mais malu elle t’envoie sur les roses quand tu avoues à demi-mots que tu l’aimes. ”je sais que je suis chiante, je sais que je te blesse, que je te fais du mal parfois et que je m’en rends compte que trop tard. mais malu t’imagines pas combien je tiens à toi, t’es ma moitié, mon coeur.” mais malu elle a retenu que le début. tu blesses, tu es possessive. putain ciera, tu joues avec le coeur des gens, tu joues avec elle aussi. tu es quelqu’un de bien mais avec trop de tares. et malu elle t’a jamais choisi pour ces raisons. elle a toujours choisi les autres à toi dans sa quête éternelle de l’amour sans voir tout l’amour face à elle. ”pourquoi encore et toujours les autres ? pourquoi à chaque fois que je tends la main, tu craches dessus ? qu’est-ce qu’ils ont de plus que moi ?” réponse qui te brise le coeur à jamais : ”parce qu’ils sont tout ce que tu ne seras jamais, cici.”. fin d’une amitié. fin de ton amour. la moitié de ton coeur qui s’arrache au passage. 8. harvard c’était votre rêve et tu n’étais pas prête à y renoncer. débarquée en 2016 plus déterminée que jamais, tu bosses dur pour payer ton appartement, pour réussir tes années d’études. t’es ambitieuse, tu es acharnée et t’es l’une des meilleures étudiantes que tes études aient pu voir. tu payes pas de mine comme ça, tu fais encore enfant mais tu te donnes constamment à fond. 9. t’as démissionnée de ton job y a une semaine, t’es en recherche d’un nouvel emploi. les pervers comme patron merci mais non merci. 10. c’est dur de vivre avec une moitié de coeur. malu elle s’est barrée avec, cette voleuse. t’as jamais réussi à aimer comme tu l’as aimé, elle. au contraire t’as tendance à blesser d’avantage sans t’en rendre compte. t’es vague, pas claire, les gens ils se croient en couple avec toi et tu te tapes leur pote. traînée, petite réputation qui te colle aux fesses. tu t’en fous, tu tends le derrière en provocation. 11. malu tu l’as jamais revue. t’as pas envie d’en parler plus encore, c’est assez clair comme ça. 12. tu rêves plus grand que le travail de tes parents au sein des parcs d’attraction. toi les attractions tu veux les créer, les étudier, les évaluer. tu veux ton propre truc, quelque chose rien qu’à toi. passionnée de mécanique, de création et de réparation, harvard est ton tremplin pour donner forme à tes maquettes inventives d’attractions et autre projets. 13. tu conduis en moto. t’as également un permis bateau, tu comprends toujours pas ton caprice. 14. tu as une peur terrible de la trahison et de l’abandon depuis malu. ça peut t’obséder quand tu t’attaches à quelqu’un.