+ Follow me {Jamie}

Perdue dans les couloirs, la jeune femme s'avançait tranquillement tout en regardant autour d'elle, elle ne voulait pas montrer qu'elle s'était effectivement égarée entre deux couloirs, un vrai labyrinthe cet établissement! Enfin elle a surtout peu l'habitude de se rendre à la bibliothèque, ce n'est pas vraiment le genre d'endroit où elle vient se perdre, elle venait même à se demander si elle était déjà venue par ici, c'est comme si elle découvrait l'endroit. Poussant les portes, elle se stoppa à l'entrée, immense, le premier mot qui lui vint à l'esprit en voyant ce lieu, tout un tas d'allées, de tables, mais où aller? Les yeux ronds comme des billes, elle semblait comme paniquée, bon ce n'est pas comme si elle allait se faire bouffer par deux livres, mais c'est tout comme. Jetant un petit regard en direction de la vieille dame qui se tenait à l'accueil, elle lui lança alors un sourire niait avant de s'avancer, penser à demander de l'aide ne lui serait même pas venue à l'idée, non, c'est une grande fille, elle va savoir se débrouiller seule. Étonnant, elle semblait comme la seule élèves, non, en fait ils sont tous cachés dans un coin à sagement étudier. Si Annabeth était venue par ici, c'est parce qu'elle avait besoin d'un livre pour un de ses cours, pas besoin de perdre son temps à l'acheter si elle pouvait se le procurer ici, inutile de dépenser des sous pour trois pages. Posant ses affaires sur une table, elle observa autour d'elle, puis elle soupira, elle se préparait psychologiquement à partir à l'aventure, c'est ainsi qu'elle voyait la bibliothèque, comme un labyrinthe géant. S'aventurant dans une allée qui traitait du sujet qu'elle recherchait, elle laissa glisser son regard sur le nom des bouquins, à ce rythme-là elle n'y arrivera jamais, elle commençait même à désespérer, puis elle vit quelqu'un tourner dans son allée, se tournant, elle était prête à lui sauter dessus pour lui demander un renseignement, mais elle s'abstient lorsqu'elle reconnu ce visage.. Jamie. Adieu la panique, un sourire se dessina alors sur le coin de ses lèvres, elle l'observa de haut en bas et le vit ranger des livres à leur place, il semblait être enchanté par cette corvée, oui, car Jamie travailler pour le plaisir ici, ce n'est pas son genre, selon elle il avait fait une connerie "Qu'est-ce que tu as fait encore comme bêtise?" lança-t-elle d'une douce voix tout en s'avançant vers lui, elle lui lançait son petit regard charmeur, même si elle savait qu'il n'avait aucune envie de se laisser charmer, mais qu'il rêvait secrètement de lui arracher la tête.. quand bien même, elle s'en fiche après tout "C'est une punition?" demanda-t-elle en le dévisageant à nouveau, bon dieu, il était toujours autant attirant, peut-être que quelques pensées malsaines venaient s'immiscer dans sa tête, mais d'ici quelques minutes elle sentait le moment où il allait l'envoyer chier en toute beauté, il est doué pour ça, mais elle est têtue et ce n'est pas ça qui la fera rebrousser chemin.

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« Monsieur Wilkins ? » il ouvre ses prunelles alors qu’il se basculait sur sa chaise, il regarde son professeur d’un regard peu amical. « Vous savez pourquoi vous êtes ici ? » il hausse les épaules et daigne à peine de réponde, un simple hochement de tête suffi. « Répondez avec des mots. » il soupire et pose les quatre pieds de la chaise au sol. « En tant que bon américain vous avez de la fierté, vous n’avez donc pas apprécié mon petit numéro et vous m’avez collé. » il prend cet air arrogant, il remarque le teint rougeâtre que les joues de son professeur prennent. « Vous êtes irrécupérable. » Jamie hausse les épaule, ce n’est pas la première fois qu’il attend ses mots à son égard. Oui peut-être qu’il l’est, mais voyez-vous il est genre de gamin intelligent et talentueux qui aime jouer les bouffons car il possède cette facilité d’apprendre, qui transforme les heures en minutes. « Vous voulez donc jouer au idiot, allez donc faire un peu de rangement à la bibliothèque. Si vous ne passez pas des heures devants un livre, passez-les à les ranger. » Il lève les yeux au ciel, il aurait préfèré faire une dissertation, reste là assis des heures, que d’aller perdre son temps et de faire du rangement. Sentence bien désobligeante pour le jeune homme qui suit son professeur de loin avec cette nonchalance qui agace bien ce bon vieux professeur. Connaissant les lieux par cœur car en tant que bon Mathers, il connait le moindre recoin où personne ne vas, ou tout simplement pour mieux élaborer sa bêtise. « Bon courage. » dit-il d’un ton sec en tapant dans le dos de Jamie qui était bien dépité.
Ayant la sympathique des employés de la bibliothèque, il eut droit à exécuter la moitié des tâches. Alors qu’il rangeait l’énième livre à sa place, une voix l’interpelle. "Qu'est-ce que tu as fait encore comme bêtise?" A peine audible car le son que crachait ses écouteur lui en empêchait. Comme bon mec sociable, il les retire et se tourne vers la dite personne qui l’interpelle. Il suffit d’une minute pour que son perpétuelle sourire disparaisse et son regarde à la lueur amicale devienne complètement froid. "C'est une punition?" même si son cœur explosait dans sa poitrine, car de la voir là avec son splendide sourire, ses magnifique yeux, elle était si belle. Il se perd un instant dans le regard de la blonde qui reste là avec son sarcastique. « Ne rends pas la tâche plus pénible qu’elle ne l’est. » dit-il simplement, Jamie est quelqu’un qu’il ne faut surtout pas trahir et tromper, Anna à fait les deux en plus de cela elle piétiner son cœur et lui a craché dessus. « Tu t’es perdue Roden ? » jamais il ne l’avait appelé par son nom, il appelait rarement les gens de cette manières hormis ceux qu’il n’appréciait guère ou ne connaissait pas. «Inutile de te demander de tracer ta route, ça serait trop demandé. » Malgré toute cette haine qu’il ressent pour elle, une partie de lui l’aime toujours ou du moins est attirée par elle. Il l’a trop longtemps aimé pour complètement oublié. Voilà pourquoi au fond de ses prunelles il y a cette petite lueur d’amour enfin d’affection. « Tu veux quoi ? » Il lui affiche ce léger sourire, pas sympathique non plutôt arrogant.

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Il était là, à quelques mètres d'elle en train de ranger ces bouquins, elle ne pouvait pas résister à l'envie d'aller vers lui, elle sait qu'elle n'est pas la bienvenue, mais cela ne l'arrête pas. Elle parle, il s'en fiche, rétorquant seulement qu'il ne faut pas rendre la situation plus difficile qu'elle ne l'est déjà, sur le coup elle ne comprend pas, mais elle se fiche de ses propos, elle veut rester et elle le fera. Faisant un pas vers lui, c'est avec discrétion qu'elle se rapprocha de lui, il n'osait même pas lui faire face, peut-être avait-il peur de finir par l'étrangler après ce qu'elle lui avait fait. Une partie d'elle regrettait et il faut bien avouer qu'il lui fait toujours ce même effet sur elle, mais elle a merdé et il a certainement bien plus envie de l'assassiner que de lui prêter ses lèvres. "Non je ne me suis pas perdue" répondit-elle en le fixant, en fait si, mais cela lui donnerait une bonne occasion de se moquer d'elle. Non elle ne tracera pas son chemin, il supposait bien. Esquissant un sourire, elle se tenait maintenant à son côté, proche de son corps "Je te veux toi" Elle ne passe pas par quatre chemins, bien entendu, elle s'attendait à ce qu'il lui rit au nez, qu'il lui fout un vent royal, ou quelque chose tout aussi dur que ce ton qu'il employait avec elle "Si je te dis que tes lèvres me manquent, tu me crois?" Vrai, sa compagnie se faisait parfois de manque, elle se ridiculisait peut-être, mais pour une fois elle ne mentait pas, elle ne le lâcha pas des yeux, elle avait même posée sa main contre ce bouquin qu'il tenait entre ses doigts pour qu'il la regarde enfin en face, elle se préparait psychologiquement à ses attaques qui n'allaient pas tarder à sortir de ses lèvres..

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Il était là à ranger ces livres comme un andouille, bien que cela lui serve de leçon, il continuera à faire ses âneries. Ce n’est pas des heures de retenus et un peu de rangement qui le dissuaderont d’arrêter. Alors qu’il jurait et râlait intérieurement, il y a eu cette voix d’abord ce fus un doux murmure couverte par toute cette musique. Alors qui se tournait vers cette voix, il ne pensait pas là voir elle, toujours aussi belle, avec son sourire provocateur. Il croit d’abord rêver, que lui voulait-elle ? Après tout c’est elle qui a bafoué leurs relations, qui lui écraser le cœur, qui la jeter. Il s’était jurer qu’il la haïrait et pourtant son cœur bats toujours aussi vite en la voyant. Mais peut-être est-ce dû à cette monté d’haine m »langer à l’amour qui le fait se sentir ainsi. Malgré ce qu’elle a pu lui endurer, il reste calme envers elle. Il ne la renvoie pas sur les roses aussi méchamment qu’il aurait pensés, comme si une partie de lui s’efforçait encore à l’aimer et à être doux avec elle. Il ne souhaite qu’une chose, qu’elle passe son chemin. Mais il connait cette lueur dans son regard, cette envie d’avoir toujours plus. Elle se tient tout près de lui, Jamie pose ses prunelles dans les siennes tandis que ses traits se crispent. « Je te veux toi. » il affiche un sourire amusée, par réflexe mais surtout qu’elle se moquait bien de lui. Elle venait là avec ses courbes parfaites, son beau sourire et ses jolies boucles blondes pour lui dire ça. « Arrête Roden. » dit-il sèchement, qu’est-ce qu’elle croit ? Qu’il va retomber dans ses bras alors qu’il ne ferait que souffrir une fois étreint par eux. "Si je te dis que tes lèvres me manquent, tu me crois?" son regard se détourne, c’est par sa faute si elle n’a pu le droit d’y toucher, d’autres la remplace désormais. Ses prunelles viennent à se poser dans les siennes, pourquoi a-t-il autant du mal à la repousser ? « Tu ne peux qu’en prendre à toi-même. » dit-il en la poussant légèrement en rangeant le livre. Il se tourne vers elle et l’observe un instant. « Tu es pathétique. Tu fais pitié vraiment va donc te pavaner ailleurs. » Sa colère sort enfin, elle n’a pas le droit de jouer avec lui de cette manière. Il n’est pas idiot, il ne va pas ramper à ses pieds comme beaucoup fond. Il s’approche d’elle, assez pour qu’il sente son parfum. « Trouve toi quelqu’un d’autre, cela ne doit pas être trop difficile pour toi. » il s’écarte, il ne souhaite pas avoir ses traits parfaits sous son nez, cela lui ravive cette douleur dans sa poitrine. « Dégage. » bien qu’il se soit montré bien plus diplomate au premier abord, cette diplomatie semble s’est envolé dès qu’elle s’est rapprochée de lui. Simple moyen de défense pour ne pas lui succomber. Il lui tourne le dos, blesser qu’elle revienne de cette manière vers lui, le prenant pour un petit jouet qu’elle souhaite ravoir dans sa collection. « Putain Roden! je ne suis pas ton jouet. » il murmure cela, et toujours en l’apprenant par son nom de famille comme s’il prononçait son prénom allait détruire cette barrière qu’il essaye de mettre entre eux. Il la déteste tellement mais il l’aime tout autant.

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Elle s'était approchée de lui, comme si elle espérait que cette proximité le déstabilise quelque peu, elle savait qu'il n'allait pas lui tomber dans les bras à peine lui a-t-elle avouée que c'est lui qu'elle voulait. Il lui demande d'arrêter, elle ne le fera pas, elle sait ce qu'elle veut et Anna est connue pour toujours arriver à ses fins. Jamie lui en voulait, elle se ridiculisait probablement, mais comme on dit, le ridicule ne tue pas, il éprouve encore des choses pour elle, elle le sait, du moins elle l'espère au fond d'elle et puis il a parfois cette façon de la regarder qui lui laisse supposer cela. Son regard ce noirci, elle était prête à encaisser ses attaques, c'était le signal. Il la repousse, lui dit de laisser tomber, qu'elle ne pouvait que s'en prendre qu'à elle-même pour ne plus avoir droit à un seul de ses baisers, elle le sait, elle n'est pas stupide, elle est celle qui a merdé, qui a foutu toute cette relation passée en l'air, ça n'empêche pas qu'il lui fait toujours autant d'effet. Il lui tourne le dos en murmurant quelques paroles, paroles audibles puisqu'elle su discerner ses mots, son jouet, voilà comment il pensait qu'elle le voyait "Je ne te prends pas tel quel" vrai ou faux, telle est la question, Anna n'a jamais été très claire sur ses sentiments, même lorsqu'ils étaient encore ensemble, elle a toujours été très nulle pour ça. Observant son dos, elle soupira avant de revenir à la charge, elle s'empara de son bras pour qu'il lui fasse face avant de poser sa main contre son épaule pour le pousser doucement en arrière, contre les étagères qui se trouvaient derrière lui. Rapprochant son corps de lui, leurs visages furent si proche qu'elle pouvait sentir son souffle contre sa peau "Anna ... Annabeth" murmura-t-elle en plongeant son regard dans le sien, depuis qu'elle s'était avancée vers lui, il ne l'avait appelé que par son nom, elle n'aime pas ça "Appel-moi ainsi et non pas Roden" Elle le fixa, le regard insistant, comme si elle voulait l'entendre prononcer son prénom "Toujours aussi séduisant" chuchota-t-elle en glissant doucement sa main contre son torse, elle venait de penser à voix haute alors qu'elle était en train de le détailler du regard.

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Elle est là en face de lui avec cette lueur dans son regard qu’il connait trop bien. Il préfère alors ne pas poser ses prunelles dans les siennes au risque de s’y perdre et de céder aux avances de cette blonde qu’il aimait avant. Elle l’énerve à ce qu’elle agisse de cette manière, qu’elle revienne vers lui juste pour lui dire cela. Si au moins elle l’a aimé qu’elle le laisse tranquille pour un bon moment qu’elle cesse d’agir ainsi ou qu’elle s’excuse au moins. De simples mots d’excuses pour ce qu’elle lui à fait au lieu de déclarer qu’il lui manque. Oui, elle aussi elle lui manque, terriblement mais il s’est fait l’idée que plus jamais ils seront un « nous. ». Tout ça c’est fini, ça n’existera sans doute plus en tout cas tant qu’elle ne change pas elle, qu’elle continu à jouer ce rôle de garce. Il vient à lui tourner le dos car au fond il est encore attacher à elle. La sentir si proche de lui après tant de mois sans toucher sa peau, ça le rend fou. "Je ne te prends pas tel quel" tête baissée, il sourit non par joie mais plutôt par amusement, elle le prend encore pour un idiot en infirmant cette chose. Si elle ne le prenait pas comme tel pourquoi agissait elle ainsi ? si elle était attaché à lui pourquoi reste t’elle là alors qu’elle sait que cela le blesse plus qu’autre chose ? elle devrait le laisser partir, lui dira au revoir car après tout c’est elle qui les as lancé dans cette relation. Pas lui, ce n’est pas à Jamie de se faire pardonner, à la laisser tranquille pour son bien. « Prouve-le. » lui dit-il lorsqu’elle lui saisit le bras pour qu’il lui fasse face, elle le pousse elle n’aurait pas réussi à le faite bouger d’un millimètre s’il n’avait pas voulu fuir tout contact avec elle en reculant mais le voilà bloqué contre les étagères. Pris au piège entre le corps d’Anna et les étagères, elle est beaucoup trop proche. "Anna ... Annabeth" il baisse les yeux, Jamie sait où elle veut en venir, lorsqu’il appelle une personne par son nom c’est ingrat. "Appel-moi ainsi et non pas Roden… Toujours aussi séduisant" il lève ses prunelles azures vers elle, il prend le poignet de cette main qui s’est posée sur son torse. « Tu es tant en manque que ça pour venir me voir Roden ? » il plonge des prunelles dans les siennes, il écarte la main de la blonde de lui et il la pousse, suffisamment pour qu’il se décolle d’elle et cette étagère, sans violence. « Pars Anna. » il se tourne vers elle, il hésite avant de continuer sa phrase. « Ne reviens pas me voir, je ne te veux pas, je ne t’aime plus. » il s’approche vers elle saisit ce visage si parfait entre ses mains. « Je ne ressens plus rien, même pas de la haine. Rien » il la lâche, il quitte la chaleur de son corps et avant qu’il lui tourne le dos il prononce une dernière phrase. « Vas voir ailleurs, tu sais si bien le faire. »

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Il cherche désespérément à s'échapper, de changer ne serait-ce que de rayon, il n'avait aucune envie de la voir maintenant et pourtant, elle ne pouvait pas s'empêcher de rester à son côté, lui avouant alors qu'il lui manquait. C'est sincère, pas un autre de ses mensonges dans le simple but d'avoir ce qu'elle semble désirer, elle tient bien plus à lui qu'elle ne l'aurait songé, elle est celle qui a tout foutu en l'air et elle était dans l'incapacité de l'ignorer totalement. Elle ne le prend pas pour son jouet, il lui demande de prouver ses propos, mais comment? Elle n'en savait rien, ses doigts se posent tout simplement sur le bras du jeune homme pour l'empêcher de lui tourner le dos. Lui faisant face, elle agit comme une idiote en lui faisant son petit numéro de charme habituel, ça fonctionne toujours, sauf sur lui, car au fil des mois il a fini par la connaître. Il la repousse, elle se laisse faire et se recule de quelques pas de lui, il lui demande de partir avant de finalement prendre son visage entre ses mains pour lui dire toutes ces choses qui arrivent à la blesser un minimum. Anna tente de garder la tête haute, mais elle ne pouvait pas effacer entièrement cette tristesse du fond de son regard. L'observant lui tourner une nouvelle fois le dos, elle allait probablement faire quelque chose qu'il n'allait pas aimer, elle se met alors face à lui, attrapant son poignet entre ses doigts, elle le stoppa, elle le regarda droit dans les yeux avant d'approcher son visage du sien afin que ses lèvres viennent à la rencontre des siennes. Une caresse, un baiser, un court instant elle s'était emparée de ses lèvres, puis elle recula son visage de façon à croiser son regard, elle lui coupa rapidement la parole qu'elle pensait alors blessantes pour murmurer ces quelques mots "Désolée de t'avoir abîmé" Délicatement sa main se posa contre le cœur du jeune homme, oui elle était en partie responsable de son cœur brisé. La blondinette fit un pas en arrière "Libre à toi de m'oublier' Baissant le regard, elle avait réussi à capturer brièvement ses lèvres, maintenant elle pouvait le laisser s'en aller, après tout elle n'est plus rien pour lui.

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Ils sont là tous les deux, l’un en face de l’autre, lui essaye de la repousser de lui montrer qu’il n’y a plus rien entre eux. Il avait ce désir enfoui lui faire rappeler que c'était là son choix, et qu’elle ne pouvait s’apprendre qu’à elle-même s’ils ne pouvaient pu être collés l’un contre l’autre. Il lui avait tant donné et il a tant perdu lorsqu’ils se sont quittés. De même qu’elle l’a rendu cynique sur la vie en couple, pour l’instant il n’a plus envie de parler trouvant alors les relations d’un soir plus simple et sans attache. Malgré qu’il entretienne ce genre de liaison intime plusieurs fois avec quelques personnes, c’est simplement pour le plaisir de la chair. Aucune attache, il faut croire que beaucoup d’êtres humains sont déçus par la vie à deux. Lui qui pensait la haïr plus que l’appréciait il se trompait, la sentir aussi proche de lui ravivait toutes ses délicieuse pensée, les bons moments passés tous les deux. Il se ment à lui-même en disant qu’il ne ressent rien à son égard alors qu’il meut d’envie de rester contre elle. Mais c’est bien plus de l’attirance que de l’amour, elle est splendide avec ses sourires et sers boucles blondes que plus d’une fois le cœur de Jamie manque un battement. Il la déteste pour ce qu’elle lui a fait mais il est toujours autant attirer par elle, chose paradoxal qui énerve d’autant plus Jamie qui finit par blesser la blonde, il le voit dans ses yeux mais au fond il s’en fou, la douleur qu’elle ressent est minima par rapport à ce qu’elle lui a fait subir. Et pourtant ses doigts viennent entourer son poignet, lui qui pensait qu’elle allait partir voilà qu’elle vient à l’embrasser. "Désolée de t'avoir abîmé" un sourire vient se nicher au coin de ses lèvres, voilà enfin qu’elle formule des excuses, il baisse les yeux vers cette main posé contre sa poitrine. Il ne dit rien, trop emparé par cette caresse de ses lèvres sur les siennes. "Libre à toi de m'oublier" il la regarde se reculer, lui ne dit toujours rien restant statique. Et puis il s’approche d’elle, il prend ce visage si parfait entre ses mains pour venir dévorer ses lèvres avec insistance et un désir bien profond, il la colle même contre cette étagère. Ce baiser avait bousculé quelque chose en Jamie qui le pousse à agir ainsi, Anna le savait il était bien trop impulsif envers toute chose. Leurs lèvres finissent par se séparer lui la regarde et puis il se décolle d’elle, se rendant alors compte de la bêtise qu’il venait de faire. « Prends ceci comme un baiser d’adieux. » dit-il en lâchant son visage, se décollant totalement d’elle. Il lui jette un dernier regard, la voir aussi surprise de ce qui vient de se passer l’amuse intérieurement, elle peut ressentir l’effet que ça fait d’être l’impression d’être envier pour être ensuite rejeter. « Amuse-toi bien avec tes amis. » il la regarde dans les yeux et d’un haussement d’épaule il s’avance vers elle tout simplement pour aller attraper quelques livres. « A moins que tu veuilles m’aider, tu n’as plus rien à faire ici. »

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Croiser son regard, le voir proche d'elle lui faisait ressentir une drôle de sensation au fond d'elle, voilà bien longtemps qu'elle n'avait pas ressenti ce sentiment au fond d'elle et pourtant elle ne pouvait pas s'empêcher d'apprécier ce qu'elle ressentait. Elle se sentit pousser des ailes, sans hésitations, sans lui laisser le moindre choix elle vint s'emparer de ses lèvres, elle voulait ressentir se pouvoir qu'il avait sur elle au simple fait de toucher ses lèvres, on s'imagine souvent un feu d'artifice lors de ces moments, mais rien du tout, elle se sentait seulement comme respirant à nouveau. Elle finit par s'en détacher, attendant le moment où il allait lui cracher toutes ces choses à la figure, il en avait le droit, elle l'avait blessé. Bizarrement elle se sent toujours plus fragile en sa présence, elle n'aime pas se sentir si faible et pourtant elle s'écrase face à lui, le regard baissé, elle grimaça, s'attendant à ce qu'il lui dise une chose désagréable, mais ce fut une toute autre réaction qu'il eut à son égard. Sans qu'elle ne comprenne quoi que ce soit, leurs lèvres se touchèrent à nouveau, ses mains encadre son visage, elle, elle laisse ses doigts parcourir son dos, elle prolongea cet échange, pourquoi arrêter si elle le désire tout autant. Son cœur battait fort dans sa poitrine, elle avait l'impression qu'il allait exploser, bon dieu qu'elle n'aime pas se sentir si chaotique pour un homme, elle avait tenté de l'oublier, mais rien à faire, elle y est toujours accrochée, contrairement à lui qui ne désirait qu'une seule chose, la voir s'éloigner. Enfin, maintenant elle venait à se poser tout un tas de questions, s'il n'éprouvait plus rien comme il venait à le prétendre, pourquoi venait-il de lui offrir un nouveau baiser? Relâchant ses lèvres, elle demeura muette, il venait de lui éclipser ses moindres pensées. Coup de poing au ventre, leur baiser d'adieu, voilà comment il venait de qualifier cet échange, cela ne présageait donc rien d'agréable pour la suite des évènements, plus jamais elle ne pourrait venir caresser ses lèvres, toucher sa peau, jouer avec ces petites boucles qui ornaient son crânes et tout ceci elle le devait à sa stupidité qu'elle se traîne depuis la naissance. Voilà maintenant qu'il lui demanda de prendre congé, la blondinette fronça les sourcils, comme s'il pensait qu'elle allait s'exécuter comme une sombre idiote "Non!" dit-elle brusquement tout en faisant tomber un livre au sol. Observant ce bouquin échoué au sol, elle releva la minute d'après son regard vers Jamie, sans le quitter des yeux, elle fit tomber un nouveau bouquin sur le sol, un petit sourire se dessina sur ses lèvres "Ce ne sera pas notre dernier baiser" fit-elle sûre d'elle, oui elle n'était pas du tout d'accord avec ses propos. Comme pour tenter de l'énerver plus, elle fit tomber un troisième bouquin avant de se précipiter vers le jeune homme le poussant alors contre ce mur derrière lui, toujours à l'abri des regards, elle colla son corps contre le sien, glissa sa main contre sa joue, frôla doucement ses lèvres "J'ai merdé, je le sais" murmura-t-elle en gardant son regard baissé "J'ai beau tenter de t'oublier, je n'y arrive pas" Laissant glisser sa main jusqu'à sa nuque, elle releva son regard vers Jamie, plongeant son regard dans le sien "Déteste-moi... torture-moi.. je sais qu'au fond tu ne m'as pas totalement oubliée".

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