Get it Right { Ethan}

C'est le cœur serré que Juliette se rendait à B&G, le lieu de travail d'Ethan. Elle n'en revenait pas de lui balançait quelque ça par sms, mais celui faisait une quinzaine de jour qu'ils avaient rompu et elle était persuadé de l'avoir perdu. Elle lui en voulait toujours énormément d'avoir rompu aussi facilement avec elle, mais sa colère avait fondu comme neige au soleil devant les mots d'Ethan. Comment arrivé-t-il à toujours dire ce qu'il fallait ? Comme faisait-t-il pour être si parfait même quand il ne cherchait pas à l'être ? Comme faisait-il pour lui donner cette envie d'être dans ses bras alors que les minute d'avant elle voulait lui arracher les yeux à la petite cuillère ?! Cette colère vis-à-vis de lui, c'était tout ce qui lui restait pour ne pas sombrer, pour ne pas être submergé par la souffrance d'être loin de lui, et en quelque mots il l'avait réduit à néant... Il était persuadé qu'elle ne voulait pas passer sa vie avec lui, mais il se trompait. Elle l'avait aimé au premier regard en Irlande et son cœur avait de nouveau bondit pour lui quand elle l'avait retrouvé à Boston. Si elle voulait y aller doucement, c'était seulement parce qui lui arrivait encore d'avoir le cafard en passant à son avortement, à ce bébé dont lui n'avait jamais eu connaissance. Elle était effrayé et demandé du temps car elle n'était qu'une ado quand tout été aller trop vite; Elle ne savait pas si elle arriverait à lui faire face.

Elle arriva sur place et le premier visage qu'elle rencontra fût celui de Liam." Oh tiens une revenante." Dit-il avec son habituel air sarcastique. Pour toute réponse, les yeux de Juliette s'embrumèrent de larme. " Suis moi. Je t'emmène jusqu'au bureau d'Ethan, rajouta-t-il, désormais conscient que ça n'allait pas. " Merci" dit-elle d''une petite voix. Elle n'était jamais venu ici. Liam frappa à la porte. " Hey, regarde qui j'ai trouvé. J'vais me débrouiller sans toi pour Thompson." Traduction : prend ton temps, je gère tes rendez-vous. Juliette entra et Liam ferma la porte derrière elle. " J'suis vraiment vraiment désolé d'avoir tuer ton bébé." Et sur ces mots elle éclata en sanglots...

@Ethan C. Maxwell

Je venais d'avoir une discussion des plus étranges avec Juliette. Nous avions échangé quelques sms qui à la base se voulaient banals. C'est vrai qu'elle m'avait appelé alors qu'elle était complètement bourrée et qu'elle m'avait laissé un message que j'avais écouté plusieurs fois, juste pour entendre sa voix. Elle me manquait toujours, mais c'était normal vu la longueur de notre relation et l'attachement que nous avions l'un à l'autre avant que ce foutu manque d'implication dans notre couple la fasse vaciller. Enfin c'est ce que j'avais cru jusque là. Jusqu'à ce qu'elle me lâche bombe sur bombe par téléphone interposés. Je ne savais plus trop où j'en étais. J'essayais de comprendre, d'être ouvert, mais je n'arrivais tout simplement pas à admettre qu'elle m'ait caché tout ça depuis tout ce temps. Ses histoires de famille à la limite ne me concernaient pas mais ce... ce bébé... je n'osais même pas y penser car chaque fois que j'imaginais le petit garçon ou la petite fille d'une dizaine d'année maintenant qui aurait été le/la notre j'avais envie de cogner dans un mur. Je ne disais pas qu'à l'époque nous n'aurions pas pris la décision de le faire adopter ou même d'avorter, comme elle l'avait fait. Mais si au moins j'avais été au courant...

N'ayant pas réussi à bosser depuis ce matin, je ne faisais que relire dix fois la même page depuis plus d'une heure. Juliette hantait mes pensées. Le fait qu'elle devait débarquer d'ici peu me rendait encore plus nerveux. Liam frappa à ma porte, et avant même que j'ai eu le temps de lui répondre, invita Juliette à entrer. Je lui adressais un léger signe de tête pour le remercier de s'occuper de mon travail et la laissait commencer à parler. Sans même la moindre explication ou introduction, elle entra dans le vif du sujet, se mettant à pleurer. J'espère que tu ne t'attends pas à ce que je te plaigne non plus. Toi tu as eu tout le temps de faire ton deuil de cet enfant. Moi je viens à peine de l'apprendre, et qui plus est par sms. L'émotion dans ma voix était impossible à cacher, mais je gardais malgré tout une expression presque impassible. Ton père est un sale con, c'est un fait, mais c'est pas de lui que je suis tombé amoureux. C'est de toi. Tu as eu une année entière pour être honnête avec moi Juliette, UN AN. C'est long.

@Juliette Barlow-Wood

Juliette était en train de perdre pied. Si elle apparaissait comme une femme forte, sûre d'elle, bien dans sa tête et dans son corps, face à Ethan et à cette situation, elle se sentait affreusement fragile. Elle ne s'attendait à rien. Son pire cauchemars se déroulait devant ses yeux et à la dureté des mots d'Ethan, une vérité qu'elle refusait d'admettre depuis une dizaine de jour la frapper de plein fouet : elle l'avait perdu ! Sa relation avec Max était en train d'éclaté en morceau et c'était affreusement douloureux. Ses larmes ne changeraient rien au comportement d'Ethan qui était blessé comme elle l'avait imaginé dans ses moments de doute. Elle sursauta quand il  haussa le ton sur les mots " un an", les nerfs à fleur de peau. Elle essaya tant bien que mal de se ressaisir et essuya ses larmes. " Je ne voulais pas te perdre Ethan. Tu crois que je suis idiote, tu crois que je n'ai pas vu ta façon de boire au début de notre relation ? Tu crois que je n'ai pas vu à quel point la famille compte pour toi ? Tu voulais que je fasse quoi !?! Que je t'apprenne l'existence d'un bébé qui n'était déjà plus là ? Une vérité qui ne le ramènera pas ? C'est assez difficile pour moi de vivre avec cette idée alors pardonne moi si je t'aimais assez pour t'épargner cette torture mentale. Tu crois que c'est facile de penser à ce que cette enfant aurait pût devenir ? " Oui parce que c'est ce qu'elle faisait parfois, mais elle avait la présence d'esprit d'aller vers l'avant et de penser à l'avenir et non au passé. " Un an c'est long oui, mais ça fait bien plusieurs d'année que j'essaye de me persuadé que cette avortement n'a jamais existé. Je ne m'attends pas à ce que tu me plaignes Max non mais... je t'aime et contrairement à ce que tu crois j'ai préféré me concentré sur un avenir avec toi, plutôt qu'un passé que je n'ai pas choisit." Elle avait la gorge serré, les yeux embrumer de larmes et le cœur en miette...

@Ethan C. Maxwell

Elle m'expliquait pourquoi elle m'avait caché ça pendant tout ce temps, et pourtant la seule chose que j'avais en tête c'était le fait qu'elle m'ait menti, qu'elle m'ait caché tout ça. Si elle avait pu mentir sur quelque chose d'aussi gros est ce qu'il y avait encore autre chose que j'ignorais sur elle ? Oh oui c'était ma faute c'est ça ? J'étais juste un pauvre alcoolique alors il fallait préserver mes sentiments. C'est pour ça que tu t'es remise avec moi ? Parce que tu te sentais coupable d'avoir... de m'avoir... caché tout ça depuis tout ce temps ? Tu sais ce que tu peux en faire de ta pitié... Elle revenait sans arrêt sur ce sujet sensible. Penser à cet enfant, notre enfant. Ses mots ne faisaient que me briser le coeur encore davantage. Je sentais que j'avais du mal à respirer, comme si j'étais au bord de la crise d'angoisse. Je décidais de desserrer ma cravate histoire de respirer un peu mieux. Cela me ramenait à cette soirée du bal où j'avais faillis finir dans le même état lorsque j'avais mis fin à notre relation. En même temps la voir pleurer, s'effondrer à ce point m'avait fait monter les larmes aux yeux. C'était... enfin voila. Juliette était tout pour moi malgré ce que nous traversions, et ne pas la prendre dans mes bras pour la consoler demandait un véritable effort surhumain. Ah elle est bien bonne celle là, tu me parles d'avenir, toi ? Juliette, si vraiment tu avais voulu te concentrer sur l'avenir comme tu dis tu aurais agi autrement. Le simple fait de laisser des affaires chez moi a été un véritable chemin de croix pour toi... Je finis par taper du poing sur mon bureau, juste pour évacuer ma colère et ma frustration. Je pris quelques secondes pour me calmer fermant les yeux et prenant une grande inspiration. Je suis désolé, je n'y arrive pas. Je n'arrives pas à te pardonner. Je t'assure que j'essaie, mais chaque fois que je te regardes je ne pense qu'aux mensonges, à cette trahison...

@Juliette Barlow-Wood

Un an... Cela faisait un an que son coeur etait à lui. Comment quelque chose qu'on met autant de temps á construire peut etre balayer en quelque jour, en quelque heure ? Elle avait tellement envie de se blottir dans ses bras et de l'entendre dire que ce n'etait rien, qu'il etait là pour elle et qu'elle n'avait plus à porter ce fardeau seule désormais. Mais ce n'etait pas du tout comme ça que les choses étaient en train de se passer... Elle essayer de se défendre, de lui expliquer son point de vue mais la colère faisait le pas sur la tristesse et n'engendré rien de bon. C'est pas ce que j'ai dit ! NON ! Bien sur que non. Max... De nouveau des sanglots. Elle se rappelait comme son coeur avait bondit quand elle l'avait revu. Son amour pour lui c'était tout sauf de la pitié. Quand il évoqua le fait qu'elle rechigniait à poser ses affaires chez lui, elle tourna la tête, fermant légèrement les yeux, ne sachant quoi répondre à ça. Elle avait eu peur que ça aille trop vite et aujourdhui elle regrettait de ne pas lui avoir montrer d'avantage qu'il etait plus " qu'une simple amourette " . Elle sursauta de nouveau quand il abattit son poing sur la table. Les mots d'Ethan finirent de briser son coeur. Tu... tu veux dire que c'est fini pour de bon ? Pourquoi fallait-il que ça fasse aussi mal ?? Je t'aime... ça ne comptait pas ça ?

@Ethan C. Maxwell

C'était tellement facile pour moi de retourner tout ce qu'elle disait contre elle. Après tout c'est ce que je faisais au quotidien dans mon boulot. Mais d'habitude j'arrivais à me détacher de mes clients... là, devant la fille dont j'étais amoureux je faisais moins le malin. Même si j'essayais de garder mon sang froid, c'était presque impossible de rester aussi insensible que j'aurais voulu. Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Que tout va s'arranger ? Moi-même je n'en sais rien. Je pris une profonde inspiration avant de me lever enfin de ma chaise. Non pas pour me rapprocher d'elle mais tout le contraire en fait. J'avais du mal à supporter le poids de son regard me suppliant de lui dire que je l'aimais toujours. Evidemment que j'étais toujours aussi dingue d'elle. Mais le fait qu'elle m'ait brisé le coeur n'allait pas disparaître comme par magie. Je finis par lui tourner le dos et enfonce mes mains dans les poches de mon pantalon, regardant au travers de la fenêtre la vue imprenable que j'avais sur le centre ville. Tu sais, quand on était en Australie j'ai beaucoup parlé de toi avec Eliott. Enfin... de nous. Du fait que je me voyais faire ma vie avec toi, que j'avais en tête tout un avenir pour nous. Et... Je me retournais brièvement pour prendre une petite boite dans le tiroir du haut de mon bureau que je jetais négligemment dessus. Il m'a donné ça. Il s'agit d'une bague. Apparemment l'une de nos arrière-grand-mères s'est mariée un paquet de fois, et depuis, ses bagues se transmettent à chaque nouvelle génération de Maxwell. Il a pris celle là dans le coffre de la famille pour qu'indirectement j'en fasse enfin partie. Après ce long récit, les yeux rivés sur la boite, je vins retrouver son regard. Tu vois, c'est de ça dont je te parle. Tout le monde pense que notre histoire va quelque part, que c'est du sérieux. J'ai essayé de me dire qu'il te fallait du temps, toujours plus de temps, mais j'arrive à un point où moi-même je suis perdu.

@Juliette Barlow-Wood

Qu'est-ce qu'elle voulait qu'il lui dise ? Qu'il l'aimait aussi et que ce n'était pas fini. Rien que ça, ça aurait suffi. Les mots restait bloquer dans la gorge de Juliette et c'est impuissante qu'elle le regarda se lever, s'éloignait d'elle. Il lui faisait même dos et elle baissa les yeux sur ses propres mains, se rendant compte qu'elle tremblait légèrement. Elle essaya de se calmer tout en écoutant ce qu'il avait à dire, jusqu'à ce qu'il balance l'étuis sur le bureau " Oh mon dieu" Elle se mordilla la lèvre alors que ses larmes redoubler de plus belle, mais cette fois pas par tristesse. Prise par l'émotion, elle porta sa main à sa bouche pour se contenir. Une bague ?! Il avait une bague pour elle ?? Juliette avait pensé que son cœur ne pourrait pas se brisé d'avantage et visiblement elle avait tord. Elle avait tout gâché.

" C'est le cas. Tu n'es pas seulement de passage dans ma vie Ethan. Après l'Irlande j'ai essayé de t'oublier, de passer à autre chose. Pourquoi tu crois qu'il nous a fallut moins d'un mois pour être ensemble alors qu'il me faut toujours du temps avant de m'attacher ? Pourquoi tu crois que j'ai garder ce foutu caillou qui n'a jamais ressemblé à un cœur ?!" dit-elle avec un petit rire nerveux.  " Parce que même inconsciemment il n'y a toujours eu que toi. Je n'ai jamais vécu de relation sérieuse avant toi, je ne suis jamais arrivé à dire je t'aime avant toi , parce que..." Elle inspira un grand coup pour ce donné du courage. " J'avance pas au même rythme que toi, j'ai mes blessures et mes secrets mais je te jure que c'est le cas. J'te le jure... Je veux un avenir pour nous et après ces quinze jours passer sans toi je le veux plus que tout. Ne me laisse pas Max, ne me brise pas le cœur encore une fois." Les yeux embrumer de larmes, la poitrine serré au possible, elle avait l'impression de ne respiré qu'une fois sur deux. Elle essuya ses larmes du bout de ses doigts.

@Ethan C. Maxwell

Il suffisait de voir la réaction de Juliette face à ce petit écrin de rien du tout pour comprendre que si j'avais par malheur fait ma demande, elle m'aurait fort probablement mis un gros stop. Elle n'était pas prêt c'est tout. Et je le comprenais complètement, car je n'étais pas sûr moi même d'être prêt pour le mariage. Par contre, le fait d'habiter ensemble après un an de relation ne me semblait pas être si exceptionnel que ça. Après avoir parlé avec Liam qui avait emménagé avec Gemma bien avant ça, je m'étais dit que je n'étais pas si fou que ça. Lorqu'Eliott me l'avait donné, j'avais déjà eu du mal à l'accepter pour ce qu'elle représentait. Un lien avec cette famille qui n'avait jamais voulu de moi et qui me reniait de toutes ses forces depuis mon arrivée à Boston. Leur argent ne m'avait jamais vraiment intéressé, ni leur nom que je portais pourtant encore aujourd'hui. Malgré tout, ma quête pour les détruire, m'avait finalement amené à retrouver un frère que je n'aurais peut-être jamais connu autrement. C'était sans doute ce que cette bague symbolisait pour Eliott. Encore une preuve que lui m'avait bel et bien accepté. En écoutant Juliette je fondais littéralement. Elle me disait toutes ces choses... ces choses que j'avais eu envie d'entendre depuis un moment déjà. Mais il ne s'agissait que de mots, de simples mots. Qu'est-ce qui me dit que l'on ne va pas reprendre comme avant ? Tu sais si c'est pour qu'on évite le conflit sans arrêt en se gardant d'être honnête l'un avec l'autre, je ne vois pas l'intérêt. Lorsqu'elle me parla d'avenir et du fait qu'elle espérait que je ne lui briserais pas le coeur une nouvelle fois, je laissais échapper à mon tour un léger rire. Je te retournes le compliment, mais j'ai bien peur que le mal est déjà fait. Tu sais je n'arrivais plus à me concentrer sur quoi que ce soit depuis le bal. Je ne faisais que repenser encore et encore à cette soirée. Et maintenant on peut dire que tu m'as achevé.

Je me passais une main sur le visage rapidement pour dégager les larmes qui perlaient au coin de mes yeux. Un tas d'émotions se bousculaient dans ma tête. J'avais besoin de me retrouver seul pour pleurer la mort de cet enfant, de notre enfant. Mais pour l'instant il fallait que je fasse quelque chose pour notre couple, ou du moins ce qu'il en restait. Je ramassais la petite boite qui trônait toujours sur mon bureau et m'avançais vers elle, la tête baissée, jouant avec l'objet nerveusement. Je pris sa main et déposa l'écrin dedans, ne la lâchant pas tout de suite. Le jour où tu te sentiras prête à la porter. Et je ne dis pas que je te ferai ma demande à ce moment là, mais juste... quand mentalement tu te sentiras prête... je te jure que quoi qu'il arrive toi et moi on ne se quittera plus jamais et que je t'aimerai aussi fort qu'on puisse aimer quelqu'un. Je refermais sa main sur la boite, voulant lui laisser le temps de réfléchir. Je retournais derrière mon bureau pour me rasseoir sur ma chaise, un peu troublé par la déclaration que je venais de lui faire, mais en même temps c'était tout ce qu'il y avait de plus sincère. Je voudrais être seul un moment. J'ai besoin de réfléchir à tout ça, de faire le point. Et si ça peut te rassurer... je ne te déteste pas. Je ne me sentais pas capable, là tout de suite de lui dire que je l'aimais, alors je recourais à ce simulacre de litote que Corneille, en son temps, avait mis dans la bouche de Chimène pour signifier tout l'amour qu'elle ressentait pour son Rodrigue.

@Juliette Barlow-Wood

Qu'est-ce qui me dit que l'on ne va pas reprendre comme avant ? Tu sais si c'est pour qu'on évite le conflit sans arrêt en se gardant d'être honnête l'un avec l'autre, je ne vois pas l'intérêt. " Etre avec moi ça n'a pas d'intérêt ?" demanda-t-elle d'une petite voix à peine audible, ses yeux embrumer de larme, son cœur déjà en pièce. Elle était en colère contre lui depuis le bal mais là elle n'avait pas le courage de l'être. Elle aurait aimer que ça soit aussi simple que lui la prenant dans ses bras. On efface tout et on recommence. Mais la vie ce n'est pas ça non ? Comment les choses peuvent-t-elle dérapé aussi vite ? Il parait que c'est ce qui a de plus tragique dans un chagrin d'amour, c'est qu'on arrive pas à se rappeler comment c'était quand tout aller bien. C'était faux ! Le pire c'est quand on arrivait encore à se souvenir et qu'on avait conscience de ce qu'on avait perdu. Sa relation avec Ethan de voler en morceau et elle avait du mal à y faire face. Elle venait de l'achever...

" Ne dit pas ça..." Là encore, ses mots était dit dans un souffle et elle ferma les yeux, se mordillant la lèvre inférieur pour se donner du courage. Elle venait de lui dire la vérité, de lui dire qu'il comptait pour elle bien plus qu'un simple flirt, mais ce n'était pas suffisant alors elle se sentait démunie. Elle ne savait pas quoi faire de plus pour le retenir. Elle inspira un coup pour remplir ses poumons et se rappelait qu'elle respirait toujours, que même avec cette impression que le sol s'est dérober sous elle, elle était belle et bien en vie. Un léger souffle et elle rouvrit les yeux alors qu'Ethan se retourna pour mettre la boite dans sa main et l'entendre dire la plus belle chose qu'elle n'ait jamais entendu. Elle plantait son regard dans le sien et essuya ses larmes du bout de son index, incapable de dire quoi que se soit. Elle serra la boite avec force alors qu'Ethan alla s'assoir, comme s'il venait d'arracher son cœur de sa poitrine pour le lui confier. " Merci." Dit-elle en réponse à son " je ne te déteste pas." , un merci intense qui signifier beaucoup. " je vais te laisser." Elle ouvrit la ouvrir la bouche pour rajouté quelque chose mais sans trouver le bon mot. Au revoir ? A bientôt ? Adieu ? Non tous sauf adieu... Elle fit demi tour et sortir de son bureau pour rejoindre la sortie.

@Ethan C. Maxwell