(katani) fight. / rp flash

Ok donc clairement Toni est en train de se faire le petit film de ta trahison tout seul dans sa tête. Certes tu t'es rapproché d'Ottis, tu passes de plus en plus de temps avec lui, mais ja-mais tu ne te serais permise si ton couple avait été encore debout... Qu'il pense que tu l'as si vite remplacé te blesse. Parce qu'il serait capable de le faire, lui ? Visiblement pas, vu l'état de nerds dans lequel il vient de se mettre juste après avoir vu ton feed à nyc... « personne n'a pris ta place Toni. » tu fais une grimace à ses mots, dégoûtée d'avoir à te justifier auprès de lui. Il attrape ton bras pour remarquer le bleu qui commence à sortir. Tu sursautes sous son geste, pour la première fois il te provoque ça, une certaine forme de peur alors que tu vois la peau de ton avant bras changer doucement de couleur... Tu frisonnes, à comme un léger mouvement de recul bien qu'il s'excuse. Secoue la tête de gauche à droite alors qu'il pose son regard sur toi et emploi un ton doux pour la première fois depuis le début de votre échange. Le taxi arrive, tu le laisses monter en premier et grimpe pour le rejoindre en indiquant son adresse au chauffeur. Tu la connais encore par cœur pour l'avoir indiqué de nombreuses fois...

Tu es en train de te faire un tas de scénario possible et inimaginable dans ta tête. C'est peut-être l'effet de ta bagarre qui te fait ressortir tout le mauvais en tête. Tu lui fais part de ta vision des choses. Sauf, qu'elle affirme que personne n'a pris ta place dans sa vie. Même si tu ne le montres pas. Ça te soulage de l'entendre te le dire. Malgré tout ce que vous aviez vécus ensemble. « Ne dis pas ces mots si c'est uniquement pour me soulager. » Tu n'as pas envie d'entendre ces mots uniquement parce que tu as besoin de les entendre. Non, ça ne marche pas ainsi. Tu viens à lui prendre le bras pour passer ton pouce sur son bleu. Sauf, qu'elle vient à avoir un sursaut en arrière. À t-elle peur de toi ? Probablement vue la violence que tu as eue envers elle il y a quelques minutes ! Tu n'as jamais désiré qu'elle puisse avoir une peur monstrueuse envers toi. Même malgré tes colères à répétition, tu as su te contrôlait pour ne pas la blesser. Ce soir, tu n'as pas réussi à tenir ta mission. Tu grimpes dans le taxi avec l'aide de Katalia qui grimpe par la suite avant d'énoncer l'adresse de ton appartement. Vous finissez par arriver sur place où tu laisses la demoiselle descendre et toi par la suite. Vous montez jusqu'à l'appartement qui est vide. Tu t'installes sur le canapé en disant ... « Merci de m'avoir raccompagné Kat .... »

Blasée, dégoûtée qu'il ose te poser toutes ces questions. Ouais, c'est clairement ce que tu es. Personne n'a replacé Toni, tu n'es pas en couple et honnêtement après tout ce qu'il s'est passé avec lui et avec les autres avant, tu n'es pas prête de vouloir l'être de nouveau... Tu luttes, tout les jours et si fort pour ne pas replonger pour qui que ce soit. Tu te bas, pas contre lui, ni personne d'autre, juste contre toi même. Contre toi même et cette foutue dépendance affective qui dicte tes pensées et mouvements depuis quelques années déjà. Tu sais pas être seule, tu veux apprendre. « j'ai l'air de dire ça pour "te soulager" comme tu dis ? » et à ça tu n'ajoutes rien sauf ton silence et ton air froissé. Deux nouveaux sentiments à son égard en l'espace d'une soirée : le dégoût de ses questions à répétition, la peur de sa colère... Ouais, que des choses que tu n'avais pas connu jusqu'alors... ça te donne limite envie de pleurer. Mais tu te ressaisis, et tu décides de le ramener chez lui. Probablement en l'honneur de tous les autres sentiments que t'as encore malgré les nouveaux : l'attirance, l’intérêt, la complicité. Ce ne sont pas des choses qui s'oublient comme ça du jour au lendemain. et qui sont visiblement encore là pour te pousser à vouloir l'aider... Arrivés chez lui, il va se laisser tomber sur son canapé et tu refermes la porte à clé de son appartement derrière vous. Tout est noir, Hae n'est pas là. Tu allumes la petite lampe sur pied du salon et parles fort pour qu'il t'entende « ok, où sont l'alcool pour nettoyer et les compresses ? »

Tu n'as pas le droit de lui poser toutes ces questions. Non. C'est toi qui l'a largué lors du bal de fin d'année. Elle n'a plus de compte à te rendre désormais. Même si ça te blesse au plus profond de voir qu'elle vit sa vie comme ci rien ne s'était passé. Tu n'as pas le droit de la tourmenter de la sorte non plus. Ni même de la blesser involontairement. Tu t'en veux puissance mille de lui faire subir tout ça. Elle ne le mérite pas. « Pas vraiment ... » Les seuls mots qui sortent de ta bouche. Tu n'as plus rien à rajouter. Vous êtes arrivés dans ton appartement où tu te jettes dans le canapé pour soulager un peu tes blessures volontairement voulu. Tu es minable de chercher la bagarre aux mecs pour être dans un état si pitoyable par la suite. C'est presque pathétique, si tu puisses dire. Tu es tellement ridicule à l'heure actuelle. Probablement que demain matin tu te cacheras sous ta couette en repensant à cette scène grotesque. « Tout se trouve à l'armoire dans la salle de bain ... » balances-tu assez fort pour qu'elle entende ce que tu lui racontes. Tu l'as remercies même de t'avoir raccompagné. Néanmoins, elle ne réagit pas. Elle reste silencieuse.

Ses mots blessants oubliés au profit de l'urgence dans laquelle il va falloir gérer la situation. Il se laisse tomber sur son canapé et t'indique où trouver de quoi désinfecter ses blessures. Tu vas dans sa salle de bain, sachant très bien où se trouve la fameuse armoire. Tu prends au passage du sparadrap pour couvrir ses plaies ouvertes. Tout le bordel dans tes bras, tu le rejoins dans son salon, laisses le tout tomber au sol, au pied du canapé, retires ta veste que tu déposes sur un fauteuil. Puis tu t'accroupis, déposes tes genoux au sol sur son tapis et tapes doucement des bout des doigts sur son avant bras pour qu'il ouvre les yeux. Tu le fixes un instant le temps qu'il se tourne vers toi et prends soin de l'observer sans t'en rendre compte. T'arrives juste pas à croire qu'il s'est mis dans un état pareil pour ou plutôt à cause de toi... Chacun sa façon de gérer les choses, et la sienne semble des plus violentes... Tu t'en veux énormément, de vous avoir infligé ça, de lui avoir infligé ça, même si c'est lui qui avait pris la décision de la rupture. Tu imbibes un coton d'abord d'eau pour approcher ta main et nettoyer doucement les plaids de ses pommettes et de ses tempes. Puis un nouveau coton d'alcool pour nettoyer ces dernières, il grimace et t'as mal pour lui, rien qu'avec l'odeur du produit qui remonte dans tes narines. « ça va ? » attendant sa réponse puis continuant «  tu veux que j'aille te prendre un verre d'eau ? »

Affalée dans le canapé, tu réponds fortement à Katalia en lui disant où se trouvent les compresses, alcool, sparadrap et un tas d'autres choses. C'est dans une armoire dans la salle de bain. Elle connait le chemin par coeur, vu le nombre de fois où elle est venue ici. Tes yeux se ferment tout seul dans le canapé, en cause de la fatigue probablement. Tu n'entends même pas Katalia revenir près de toi où elle jette tout sur le sol. Tu essaies de guérir de votre rupture. De son côté c'est en continuant de mener une vie de rêve tandis que toi c'est de te faire fracasser la gueule par un groupe d'hommes. C'est assez particulier, tu le conçois. Pourtant, ça fait partie de toi. Une partie dont elle ignorait tout jusqu'à présent. Tu sens les bouts des doigts de Katalia sur ton avant bras ce qui te réveille. Elle vient en premier lieu passé un peu d'eau sur du coton pour nettoyer les plaies avant de passer l'alcool dessus. Tu viens à grimacer vu que ça te fait un peu mal. Mais, tu ne dis rien. Tu restes stoïque et silencieux devant elle. Tu as déjà commis trop de dégât entre vous ... « oui oui ... » Tu n'as pas le droit de te plaindre, alors que c'est de ta faute tout ceci. « non ça ira merci ! »

Une conne de première encore amourachée. C'est clairement ce que tu penses de toi-même alors que t'es là à t’inquiéter et prendre soin de lui alors que... après ce qu'il t'a dit dehors et surtout la douleur qu'il a provoqué en serrant fort ton bras. Tu sais très bien que c'était pas volontaire, tu le connais encore assez, mais ça te fait quelque chose et dans les jours à venir à chaque fois que tu voudras cacher le bleu avec du fond de teint ou un pull, tu y penseras et t'aurais mal, autant physiquement que mentalement... Mais pourtant t'es encore là. Tes genoux sont déposés sur son tapis de salon et tes doigts s'appliquent à désinfecter ses plaies et appliquer des pansements là ou celles-ci ont besoin d'être couvertes. Sans lui demander, tu soulèves son tee-shirt sur son ventre et son torse pour vérifier qu'il n'a pas d'autres blessures. Tu fais la même chose sur ses bras. « comment t'as pu te foutre dans un état pareil... » c'est une question sans l'être. Tu veux savoir, il te l'a dit, mais t'as l'impression d'avoir entendue une fausse explication. Si c'était juste le fait de voir tes photos sur instagram, il n'aurait pas réagit aussi violemment. Tu restes persuadée qu'il y a autre chose, que tu veux entendre.

Tu ne te pardonneras jamais le mal que tu viens de faire à Katalia. C'est vraiment la dernière fois que tu désirais faire à son encontre. Sauf, que c'est fait et, tu ne peux pas l'effacer. Malheureusement. Tu aimerais tellement revenir en arrière et faire les choses autrement. Tu es sur le canape en train de colmater ouvertement quand elle débarque pour nettoyer tes plaies sur le visage. Tu grimaces en cause de la douleur que procures l'alcool sur les plaies ouvertes. Néanmoins, tu peux t'en prendre qu'à toi même. Tu n'as pas le droit de dire quoique ce soit. C'est bien fait pour ta gueule. Ça t'apprendra à faire le con. « Je n'ai pas d'excuses Katalia .... » Qu'importe ce que tu vas dire comme prétexte, elle ne voudra pas y croire. Tu l'aimes à en crever ... tu l'aimes pourtant tu l'as quittes après avoir vu cette scène de loin. Il te faudra un peu de temps avant de l'oublier, parce que tu es tombé pour elle. Ce qui ne t'était plus arrivé depuis un an. Tu as été présent pour elle dans les moments difficiles de sa vie, tu as été à l'écoute, tu as été patient comme elle l'a été avec toi. Vous vous êtes finalement trouvés pour vous perdre aussitôt au bout d'un mois. Tu le regrettes tellement ...

Ces mots qu'il prononce, ceux que tu ne veux pas entendre. Il n'a pas d'excuses, certes, mais tu te fous de l'excuse, toi, tu veux connaitre la raison. La véritable et réelle raison. Alors tu soupires longuement en replaçant son second bras que tu viens d'examiner, sa main sur son torse. T'es fébrile, t'es pas bien, t'as juste une seule envie c'est de rentrer. Pourtant t'es encore là, putain de merde... « je veux que tu me dises pourquoi t'as réagit comme ça, tu me le dois ! » et ton regard passe sur ton bras, inconsciemment. Peut être que le fait de savoir, le fait qu'il avoue qu'il est un violent notoire t'aideras à passer à autre chose. Peut être que ça va éveiller la haine si fort que jamais plus tu ne voudras plus le voir de ta vie ? La colère serait alors bien plus forte que l'attention et les sentiments que tu lui portes encore... Ton regard presque plaintif va vers le sien alors que tout le bordel t'ayant servi à le soigner jonche le sol autour de toi.

Tu n'as pas besoin de lui dire la vérité sur ta réaction de tout à l'heure. Pourquoi lui dire ? Cela ne menerait à rien ! Votre histoire est vouée à l'échec. Il faut simplement l'accepter. Même si elle de son côté elle parvient à le faire facilement. Ce n'est pas le cas pour toi. Tu as toujours été plus long à réagir. « Je te le dois ? Je ne crois pas que je te doive encore quelque chose ... » balances-tu faiblement. Elle t'a toujours menti, elle ne t'a jamais réellement dit ce qu'elle pensait ni même ce qu'elle ressentait. Elle le faisait toujours dans sa langue natale que tu ne comprenais pas. Pourtant, elle le savait. Ça l'empêchait pas de continuer mainte et mainte fois. Puis, soudain tu craques et tu avoues tout. « Qu'est-ce que tu veux entendre ? Que je suis en train de dépérir à petit feu depuis que je t'ai perdu. Même si c'est de ma faute ... je n'accepte pas le fait que tu ne sois plus avec moi. Je t'ai aimé comme personne ne pourra te l'offrir. Pourtant, il y a eu tous ces petits écarts qui m'a fait vrillé. Voilà le résultat ce soir. » soufflas-tu avant de te redresser le canapé pour t'asseoir correctement dessus. Tu n'oses même pas posé ton regard sur elle. « Pourquoi tu es encore là Katalia ? Je te fais souffris, je te fais du mal et pourtant t'es encore là ... je ne comprends pas ! »