(hannalia) butterfly effect.

butterfly effect ★ jeu 4 juin ─
w/ @Hanne von Holstein

Si on t'avait dit, ne serait-ce que deux mois auparavant, que tu serais en bas dans l'immeuble d'Hanne dans le taxi à l'attendre pour sortir, jamais tu ne l'aurais cru. Ja-mais. Pourtant cette idée et de le réaliser te met du baume au cœur. Énormément. Elle te manque encore et toujours et le fait de retrouver votre amitié, tout doucement mais surement laisse entrevoir un avenir meilleur entre vous deux. Il y a eu cette fameuse discussion à cœurs ouverts au café, puis quelques messages pour prendre des nouvelles et surtout le bal et depuis... T'as détesté voir Hanne à ce point dans le mal et cette étincelle s'embrasser de colère dans son regard à la table. T'aurais pu détester aussi @Ilhan Locke pour ce qu'il a fait, mais non. la situation est compliquée et tu t'es jurée de ne plus reproduire les erreurs du passé. Alors t'es là, t'es présente, t'es aimante et si tu dois faire en sorte de tenter d'aider à arranger les choses chacun de leurs cotés, tu le feras. C'est d'ailleurs dans cette optique là que t'as proposé cette sortie à la danoise. Une sortie pour décompresser, pour penser à autre chose, pour aller de l'avant. Elle sort de son immeuble, une bourrasque agite ses pointes claires et son carmin sur les lèvres dénote avec l'obscurité de la soirée bien entamée. Tu te décales sur la banquette pour lui laisser la place de s'installer à côté de toi. « coucou ! t'es magnifique ! » vraiment, ce ne serait pas ton amie que tu jalouserais sa beauté. Mais là, tu l'admires juste. Tu reportes ton attention sur le chauffeur et indiques l'adresse de la boite de nuit de Cambridge à deux pas d'ici. C'est jeudi soir, il commence à faire tard et tu sais que cette boite à toujours une ambiance de dingue. La discussion est fluide dans la voiture, ça te fait plaisir alors que vous parlez un peu de vos cours et du summer camp notamment. Une fois arrivées, tu sors du taxi dans ta petite robe noir bien ajustée et frissonnes à cause de tes épaules nues sans veste. T'as juste ton petit sac en bandoulière contenant le strict minimum que tu laisses au vestiaire. Puis et avec un bon billet et une très bonne bouteille de Champagne, on vous conduit au coin VIP avec d'autres canapés un peu en marge de la piste de danse principale où les corps se meuvent déjà avec passion. « ça me fait vraiment plaisir de passer la soirée avec toi. » comme au bon vieux temps, tu pourrais presque ajouter... Et puis tu viens attraper du bout des doigts ta coupe de Champagne et viens trinquer avec elle, sans réprimander le large sourire qui se dessine sur tes lèvres rosées.

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butterfly effect ★ jeu 4 juin ─
w/ @Katalia Borgia

Hanne réajuste sa robe, observant avec un oeil critique son reflet dans l'immense miroir de sa chambre. Rouge à ses lèvres pupleuses, assorti à une courte de même couleur moulant sa silhouette encore plus svelte qu'elle ne l'était. Elle replace une mèche blonde à sa place, pose une dernière fois son regard océan sur le miroir avant de se saisir de sa pochette et de fermer la porte derrière elle. L'air tiède du soir l'accueille alors qu'elle sort de son immeuble, trouvant rapidement le taxi arrêté non loin de l'entrée. Ses talons l'y emmènent avec prestance alors qu'elle s'installe dans l'habitacle aux cotés de Katalia. Pas autant que toi ! En apparence, tout paraissait si naturel entre elles, deux amies se dirigeant à une soirée. Fluidité, spontanéité dans leur banalités, leurs rires et sourire. On leur donnerait le bon Dieu sans concession. Il y a longtemps, elles étaient les reines. Aujourd'hui, elles se reconstruisent sur les ruines de leurs erreurs. Pourtant, rien n'est jamais aussi simple et si le malaise s'estompe, les animosités du passé demeurent encore, nocives, poison dans les veines d'Hanne qui ne sait plus à qui se fier. Elle mentirait si elle disait qu'elle n'était pas contente d'être là, avec elle, comme avant. Car elle l'est. Terriblement. Mais à trop s'être faite avoir trop de fois par un attachement absolu à ses proches, la danoise se contient, repoussant avec véhémence ce besoin avide d'attention qui cogne contre sa poitrine. La musique bat bientôt son plein alors que les deux étudiantes franchissent les portes de la boite de nuit, les basses vibrant contre les cotes d'Hanne, sensation familière qui revient, vieille ami qui elle, ne déçoit jamais. La coupe de champagne entre ses doigts. A quoi on trinque ? Douloureux écho non prémédité à cette fameuse soirée qu'elle tente d'ignorer, ne pas s'accrocher au souvenir, le laisser partir. A nous. Un sourire ne quitte pas son visage, comme si simuler le bien-être pouvait le créer. En un sens, ce n'était pas entièrement faux. Il y était loin de n'avoir que du mauvais dans sa vie actuellement. Elle s'était mis une priorité numéro un que ce ne soit plus le cas. 

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butterfly effect ★ jeu 4 juin ─
w/ @Hanne von Holstein

Sa question qui te fait perdre un peu pied. Bien des choses auxquelles tu voudrais trinquer, mais que tu n'oses pas, pas encore. Tu reste penaude, la coupe dans la main et tes doigts qui pianotes nerveusement sur le verre de cette dernière. Prise au vif. Et puis Hanne qui reprend la parole, qui prononce ces deux simples petits mots capables de réchauffer ton cœur en moins d'un instant. Tu souris, naturelle, franchement, juste heureuse. Peut être pour la première fois depuis le bal ? Si on oublie new york bien sur, avec Ottis, ouais là t'avais souris... Tu secoues doucement la tête, balances du revers de la main tes longueurs dans ton dos et approches ta coupe de la sienne pour trinquer. « oui à nous. » plus qu'un drapeau blanc sur l'instant, il s'agit de la véritable saveur d’auparavant. A l'époque, quand vous trinquiez ensemble avec ces deux mots, sourires en coin, complicité et prémisse d'une soirée pleine de malices. Est-ce une coïncidence que Hanne ai employé ces mots ? Ou est-ce que c'est un feu vert qu'elle t'adresse ? pour te laisse entendre qu'elle est prête à retrouver votre complicité, au moins pour une soirée ? Tu l'espères vivement et tu remarques son sourire qui te laisse penser que c'est bel et bien la seconde option. Alors tu portes la coupe à tes lèvres, en bois plusieurs gorgées sans te limiter, grisée par l'avenir prometteur de cette soirée. « j'avais presque oublié ce que c'était d'être à côté de toi. » tu penches subtilement le buste pour lui glisser. Ton regard va vers deux mecs (deux canons qui plus est) pas très loin, en train de regarder dans votre direction. Tu recules en riant avant de continuer à déguster ton Champagne. Il fait chaud dans la boite et ça risque de vite te monter la tête, alors tu tentes de calmer le rythme (sans grand succès) et te retrouve rapidement à t'en prendre une seconde coupe. Tu remplis le verre d'Hanne au passage et un remix d'une de vos chansons de l'époque s’échappe des bases. Par réflexe et sans réfléchir, tu sursautes, attrapes sa main et la tires doucement avec toi pour vous rapprocher de la piste de danse. Tu souris à pleines dents, danses en rythme et portes de temps en temps ta coupe à tes lèvres. La musique et l'alcool font déjà leurs effets. T'aurais assurément un sacré mal de tête demain matin, mais c'est le cadet de tes soucis, tu veux profiter avec elle. Oublier tout le reste. Même t'oublier toi. Juste vivre, danser, et profiter.

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butterfly effect ★ jeu 4 juin ─
w/ @Katalia Borgia

Depuis quand n'avait-elle pas été à une soirée de la sorte ? Depuis quand n'avait-elle pas cherché à lâcher prise ? Ne l'avait-elle jamais fait une seule fois dans sa vie ? Hanne. et son obsession des conséquences. Hanne et son obsession des regards, des murmures, des opinions. Du contrôle. Il n'était pas difficile de voir où l'avait mené son dernier écart à la règle, la première fois de son existence où elle avait osé oublier tout ça. La première fois de sa vie où elle avait prétendu ne penser à rien d'autre qu'à l'instant. Toutes deux ici savaient comment ça avait fini, bien loin de lui donner l'envie de recommencer à nouveau. La danoise aurait tant voulu retourner en arrière, oublier tout ce qui c'était passé, ce qu'elle avait fait. Ce qu'il lui avait fait. Revenir à un temps où tout ça n'avait pas d'importance, où stabilité de vie et de coeur était tout ce qu'elle avait toujours connu. Avant qu'elle ne craque l'allumette et regarde sa vie bruler. Pyromane qui avait causer sa perte. Pourtant, certaines choses semblaient revenir, progressivement, et lui rappeler que rien n'est jamais perdu, qu'elle se résumait à bien plus que ça. Katalia, Roxane, Lou. Les deux premières, fantômes d'un passé qu'elle n'aurait jamais espéré revoir, ou n'aurait espéré de jamais revoir, selon les jours, son avis basculait. Mais ce soir, son premier verre déjà vide, le deuxième bien entamé, tout semblait glisser au loin, la laissant onduler au rythme des basses en compagnie de cette amie si chère à son coeur. Qui avait l'habitude de l'être. Tout se diluait progressivement et seule comptait l'euphorie de la danse, de la musique, d'un bonheur éphémère qui l'envahissait. Alors que Katalia lui murmure à l'oreille discrètement, un sourire s'étire alors qu'elle glisse aux deux jeunes hommes un regard aussi peu discret que le leur. Mignons. Et moi donc ! Tu te rends compte que j'ai jamais fait ça de ma vie ? Jeu de la séduction toujours rendu futile, mise en couple jeune, peut-être trop, Hanne n'a toujours eu d'yeux que pour Aksel, accrochée à lui comme à une bouée de sauvetage, seul à lire derrière les masques qu'elle portait. Bien sur qu'elle aimait plaire, pansement sur la plaie béante de son insécurité permanente. Mais comme le reste, Hanne était fatiguée de ne vivre qu'à travers des relations saccagées. Alors qu'une musique qu'elle ne connait que trop bien résonne, tu sens la main de Kat autour de la tienne te tirer vers la piste de danse. Avec un sourire équivoque, tu lève ton verre aux deux silhouettes masculines non loin avant de la suivre dans un éclat de rire. Alors Kat, celui de droite ou celui de gauche ? lui demande-t-elle, taquine, en faisant référence aux mecs en question. Après tout, elle en est restée à sa rupture avec Toni, bien ignorante du reste. Sa réflexion se porte sur son amie, et peut-être que pour la première fois, Hanne comprend son geste. Le premier, son départ d'Harvard, sa rupture avec Noah. Ce besoin de changer d'air, de se retrouver, de faire le point. Tu sais, je suis vraiment désolée. De ne pas avoir compris ton geste à l'époque. Oh combien elle aimerait pouvoir faire de même et partir loin d'ici, mais elle n'a pas la force, ou la lâcheté de faire comme son amie à l'époque et reste là, à coller de nouveaux morceaux à son puzzle. Ça semble sortie un peu de nulle part, mais l'alcool aidant, elle a besoin de le dire. Je suis vraiment contente d'être là. dit-elle à en se rapprochant pour couvrir le bruit. Et changeant de sujet, elle finit son verre d'un coup. Moi je prends celui de droite. ajoute-t-elle sans le quitter des yeux avant de s'y diriger. La vingtaine, blond, l'opposé de tout ce qu'elle connait. Parfait. Besoin d'attention, d'oublier qui elle est, de savoir qu'elle peut encore plaire, à risquer de s'en brûler les ailes dans un excès de zèle.

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butterfly effect ★ jeu 4 juin ─
w/ @Hanne von Holstein

Le vertige provoqué par l'alcool, le monde qui tangue tout autour de toi. Pas autant que toi. Tu contrôles et tu t'appliques, tu te mouves en rythme, aspirée par l'instant et l'électro craché par les bases. Cette sensation est si belle, presque inespérée, comme un bonheur intense au milieu de tes tourments. Deux âmes un peu à la dérive que vous êtes, ornées de sourires, de paillettes sur les paupières, de carmin sur les lèvres et de robes bien ajustées. Une leçon de paraître, encore et toujours. Mais pour les autres, pour tous. Pas entre vous. Tu connais nombre de ses démons, elle connait la plupart des tiens. Impossible de conserver le masque face à celle qui te ressemble bien plus que tu voudrais bien l'admettre. Il ne faut pas plus que les quelques mots de la danoise pour éveiller en toi cette esprit joueur, charmeur, vibrant pour les défis, peu importe lesquels pouvant être mis sur ta route. Hanne n'a jamais eu à faire ça, à flâner au gré de ses envies et de ses désirs, dans cette marée humaine de corps bouillants, son attention happée par un regard plus attirant que les autres. A toi ça te semble fou, t'ayant déjà appliquée à cet exercice plusieurs fois depuis lui. Mais lorsque tu prends deux secondes pour y penser, cela ne t’étonne pas, elle n'avait toujours connu qu'Aksel... Tu l'observes, un peu dépassée, lever son verre vers les deux hommes avant d'entendre sa question « c'est plutôt à toi que je devrais poser la question, ils ne regardaient que toi ! » tu ris doucement, cependant pas vexée, ayant toi même clairement conscience de sa beauté. Quand bien même, tu n'as pas voulu voir les choses autrement. Tu t'en veux déjà suffisamment d'avoir échangé plusieurs baisers et un voyage à New York avec Ottis pour penser à quelconque autre rencontre intéressée. Pas après tout ça, pas après Toni. T'as l'esprit complètement perdu, et ajouter un nouveau chiffre à l'équation serait de loin la pire des idées du monde. Pourtant, la blonde ne semble pas de cet avis. Quelque chose te dit qu'elle ne va pas lâcher le morceau, qu'elle ne va pas te laisser t'en tirer comme ça et insister jusqu'à ce que tu regardes vrai-ment les deux qui vous observent encore et toujours de loin, tu le vois du coin de l’œil. Elle te glisse d'autres mots et c'est comme si tout autour de toi se calmait, pour quelques secondes et jusqu'à ce que tu décides qu'il en soit autrement. Ça te touche, ça te fait sourire, ça fait palpiter ton cœur déjà agitée par votre danse. « t'as pas d'excuses à me faire Hanne. » tu dis par dessus la musique près de son oreille. Ton buste recule, ton regard croise le sien et pour la première fois depuis des mois, t'y aperçoit une douceur à ton égard. Ton large sourire répond à ses prochains mots alors que tu la regardes terminer cul sec son verre, tu ne manques pas de faire pareil. Puis sans crier garde, elle annonce son choix, revient sur une discussion que t'avais presque oublié avant d'enclencher le pas dans leur direction. Les yeux grands écarquillés, tu restes une seconde interdite, avant d’enclencher le pas de course pour la rattraper. Arrivée à son niveau, il est déjà trop tard, Hanne arrive déjà auprès des deux hommes à qui elle offre son plus beau sourire. Un sublime blond aux yeux clairs et un brun quelque peu plus ténébreux ; ce dernier te fixe avec le prémisse d'un sourire. Sans réfléchir une seconde et te souvenant que la belle n'a jamais eu à faire ça de sa vie, tu arrives à son secours sans qu'elle ne te l'ai pas vraiment demandé. L'habitude. « bonsoir, je m'appelle Katalia, et voici Hanne. c'est la première fois que vous venez ici ? on ne vous avait jamais vu. » rien ne va dans ta phrase. Ni ce "on" qui désigne un duo de seulement de soir et pas des semaines/mois précédents. Ni ton sourire faussement charmeur. Ni cette impression que tu donnes, celle d'avoir l'air intéressée, ouverte à la discussion et prête à échanger avec eux. Foutaises.

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