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Zeya - Retrouvailles en sueur

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La semaine avait été éprouvante... Toutes les personnes que j'avais connu avant Harvard, défilaient de jour en jour sous mes yeux... J'étais assez perturbé d'avoir revu Alekseï... La situation était devenue encore plus complexe qu'avant. J'avais donc décidé de me vider la tête en allant courir ce samedi matin. Je m'étais levée vers 8 heures et 30 minutes plus tard, j'étais déjà hors de la confrérie, les baskets lacées, le short noir court et moulant et le débardeur blanc. Venant de Russie, je n'étais vraiment pas une frileuse et c'est pour cela que certains claquaient des dents rien qu'en me voyant habillée de la sorte. J'avais attaché mes cheveux en queue de cheval et j'avais mis mes écouteurs. Tout ce dont j'avais envie, c'était de faire le vide dans ma tête... Je n'avais pas envie de penser à tous ces mecs qui me prenaient la tête et qui me rendaient vraiment épuisée. Je me mis alors à courir doucement vers le stade d'Harvard. Il n'y avait pas beaucoup de monde qui courrait à cette heure-ci. Je me mis alors à courir sur la piste d'athlétisme. Après avoir couru plus d'une bonne trentaine de minutes, je me mis sur l'herbe qui était entourée par la piste. J'étais alors en train de m'étirer quand je vis une figure qui m'était familière... Un jeune homme, chatain, à l'allure sportive et svelte s'élançait sur la piste. Il ne me fallut pas plus d'une seconde avant de comprendre qui cette homme pouvait bien être... C'était Zedder ! J'avais passé pratiquement tous mes étés avec lui, mais depuis l'été de mes 18 ans, je n'étais jamais revenue à Oslo... Je n'y étais jamais retournée, car j'avais toujours redoutée de le revoir. Je l'avais lâchement quitté car je n'avais pas envie de coucher avec lui, car j'étais encore vierge et qu'il était trop important à mes yeux pour que je le fasse avec lui... J'étais donc assise dans l'herbe entrain de m'étirer, et même si j'avais grandement envie de m'enfuir, j'étais tétanisée, et je n'arrivais pas à me lever. A ce moment là, je priais pour qu'il ne me voit pas...
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freya & zedder
« retrouvailles en sueur »


Enfin la semaine terminée. J'en pouvais plus, et j'ai vraiment eu l'impression que c'était une des semaines les plus longues que j'ai vécu. En tout cas depuis le début de l'année. Des heures de cours rajoutés, des faux plans pour les soirées, bref la totale quoi. La seule chose qui n'allait pas changer, c'était mon petit rendez-vous avec moi-même du samedi matin. Je m'étais levé à sept heures et demi, avait pris une douche, pris mon jogging et mon t-shirt et j'avais filé au complexe du campus. J'ai besoin de courir, c'est vital, ça m'aide à réfléchir. Y en a qui peigne, d'autres qui écrivent ou j'sais pas quoi, ben moi je cours. Quand j'étais arrivé, personne en vue. Faut dire qu'y a que les plus téméraires qui osent s'aventurer le samedi matin à huit heures à cette période. J'ai posé ma bouteille d'eau au bord des gradins, comme je le faisais à mon habitude et commençait mes étirements sur une des barrières. Je sais pas comment j'ai fait pour résister à cette semaine de malade. Bon certes, j'avais revu cette fille, Grace, au Lord Hobo, et ça avait un peu rattrapé la soirée. Je souris au souvenir de cette soirée. Sacrée Mather. Une fois mes étirements faits, un des gars de ma confrérie vient me saluer et échanger quelques banalités. Apparemment deux petites Cabot ne lui avaient pas échappées hier soir. Je me lançais sur le parcours, comme à mon habitude et c'en était presque jouissif ce p'tit moment rien qu'à moi. Pas mal de meufs comprennent pas ça ; et combien de fois j'me suis fait engueulé pour être parti tôt du lit par ces filles que je ramène chez moi ? Elles comprennent rien. J'me suis habitué. Les gens arrivaient au fur et à mesure, mais on était pas plus d'une petite dizaine habituellement le samedi matin. C'est qu'au bout de mon troisième tour que mon radar s'est mis en marche. En repassant devant les gradins, je vis une belle blonde commencer ses étirements. Je la matterai mieux à mon prochain tour. Et ça n'a pas manqué. J'avais ralenti, parce que ce visage me disait quelque chose. J'allais presque m'arrêter, mais c'était incontrôlable, ce visage m'était familier. Un peu trop. Elle baissait la tête mais j'étais sur de ce que j'avais vu. Ca fait plus de trois ans que je l'ai pas vu cette fille. Non mais c'est pas possible. Je m'approche lentement, histoire de pouvoir bien voir son visage, même si elle le gardait penché au sol. « Heu ? Freya, c'est toi ? ». J'en suis pas sur, mais c'est pas possible, elle lui ressemble tellement. Et qui d'autre peut oser sortir en microshort dehors à cette période ? 'Tain, tu t'fais des idées Zedder, t'es plus à Oslo, là.

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J'étais partie de Russie en laissant mon meilleur ami en plan. A vrai dire, il était venu m'annoncer qu'il ressentait des choses pour moi, et je n'avais rien su répondre... J'avais cogité toute l'après-midi dans mon lit, pour savoir ce que je voulais vraiment et finalement j'avais prévu de le retrouver pour lui avouer que je n'étais pas non plus insensible à son charme. Mais une fois que j'eus pénétré son appartement, je le vis allongé dans son canapé avec une fille. Ce moment fut atroce pour moi. Je n'avais jamais vécu une telle humiliation avant... J'avais donc décidé de partir de Russie pour faire mon 2nd semestre ici à Harvard. J'avais décidé de commencer une deuxième vie. Mais malheureusement, j'avais l'impression que mon passé me retrouvait tout le temps. D'abord Alekseï, ensuite William et maintenant Zedder... Comment se faisait-il que mon passé me rattrapait de la sorte ? Assise sur la pelouse, les écouteurs dans les oreilles, j'espérais que Zedder ne vienne pas me voir. Mais plus je baissais la tête, plus je priais pour ne pas qu'il vienne et plus je sentais qu'il se rapprochait... « Heu ? Freya, c'est toi ? » A ces mots, que j'entendis malgré ma musique, je relevai soudain la tête. Je ne savais pas tellement quelle attitude prendre. J'enlevai alors mes écouteurs et sourit à Zedder. Je lui dis alors « Zedder ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? Tu as décidé de troquer ta vie à Oslo contre la vie d'étudiante à Harvard ? » J'essayais d'être le plus naturelle possible, mais c'était vraiment dur. Toute ce que j'espérais, c'est qu'il ne me parle pas de nos été, les étés où j'étais venu; et en particulier ce fameux été où je l'ai quitté à jamais...
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« retrouvailles en sueur »


Voir cette fille ici m'avait complètement sorti de mes pensées. J'étais presque perdu, et dieu sait qu'ça m'arrive pas souvent. Vraiment pas. J'espèrai que malgré ses écouteurs, elle pourrait m'entendre. Je sentais mon coeur battre à mille à l'heure, par peur de passer pour un blaireau presque. Genre "mais qu'est-c'que tu veux toi?". J'me genais pas pour le faire aux autres mais dès qu'il s'agissait de moi, c'était différent. « Zedder ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? Tu as décidé de troquer ta vie à Oslo contre la vie d'étudiante à Harvard ? ». Wow, c'est moi ou ça sent presque la réponse travaillée depuis des années ? Je peux pas m'enpêcher de la reluquer et de penser que j'ai presque failli l'avoir celle là. Et juste après les souvenirs des bons moments, j'ai celui ou elle se casse en me laissant comme une merde, sans excuse. Même pas une tentative d'excuse. Alors qu'est-ce qu'elle fout là ? J'veux dire que c'est vraiment un sacré hasard cette situation. C'est presque trop beau pour être vrai. J'peux pas m'empêcher d'être méfiant vis-à-vis d'elle. « Ouais, on peut dire ça. » J'sais même pas quoi lui dire, tellement je suis sur le cul. « 'Fin j'te l'avais dit que je partirai ici normalement à la fin de mes études secondaires. ». Tout défilait à nouveau devant moi et j'avais envie de la bombarder de question, de lui demander pourquoi. Pourquoi tout. « Mais, et toi ? Qu'est-ce que tu fais là ? ». D'un côté, j'me laisse à penser qu'elle a eu envie de me suivre.

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Assise dans cette herbe, j'avais l'impression d'être retournée à la période de mes 18 ans. Zedder était en face de moi et à cette époque là, il m'aurait sauté dessus pour me prendre dans ses bras, on aurait fini par se bagarrer et finalement j'aurais posé ma tête sur son épaule. Sauf que cette ère était révolu. On avait tous les 2 grandis, on s'était tous les 2 éloignés, et jamais plus, sauf par miracle, on repasserait de si bons moments. Et pourquoi ? Car j'avais lâchement abandonné Zedder sans lui donner la moindre explication... A vrai dire, je me sentais bien trop honteuse pour pouvoir lui expliquer que j'étais encore vierge... Je m'en voulais tellement de l'avoir quitté comme ça, que j'avais fais ma première fois seulement 2 semaines après... Mais j'étais tellement têtue et je ne voulais tellement pas avouer que j'étais faible, que jamais je ne m'étais excusée et je ne lui avais expliqué tout ça... Le revoir là me faisait alors bizarre, mais en même temps, j'étais contente. En l'espace de 6 ans, Zedder était devenu mon meilleur ami, celui que je voyais 2 mois tous les ans et avec qui je passais les meilleurs moments. Mais aujourd'hui tout avait changé, et peut-être qu'après tout je lui avouerai tout... Pour montrer que je n'étais pas tellement intéressé par lui, j'avais fais semblant d'avoir oublié qu'il devait venir à Harvard, c'est pourquoi il me le fit remarquer « Ouais, on peut dire ça, 'fin j'te l'avais dit que je partirai ici normalement à la fin de mes études secondaires. ». « Mais, et toi ? Qu'est-ce que tu fais là ? » Rien qu'au ton qu'il prenait, je sentais qu'il étais à la fois énervé et étonné de me voir là. « Je suis venue ici pour poursuivre mon second semestre... »Ce n'était pas la raison exacte... La vraie raison c'est que j'avais fui Moscou car après que mon meilleur ami m'est avoué ses sentiments, je le retrouvais au lit avec un autre fille... J'avais donc quitté mon pays natal pour oublier tout ça et commencer une deuxième vie. Mais je ne voulais pas vraiment en parler à Zedder... Ca faisait quand même 3 ans qu'on ne s'était pas vu, et je ne me sentais pas de me confier à lui aussi tôt.
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