sassy, moody, nasty ★ jeu 28 mai ─
w/ @Charlotte De Luxembourg
Comment commencer une journée de mauvaise humeur ? Etre réveillée par des travaux, ne pas avoir reçu un seul message d'@Ottis Abatucci depuis la veille ou entendre une conversation qu'on n'était pas censé entendre. Quel est le pire ? C'est pas une question que t'as à te poser, Katalia, parce que t'as eu les trois. Bonne. grosse. journée. de merde. De bon matin t'as été rejoindre la pforzheimer house pour récupérer des affaires pour ton cours du début d'après-midi et, alors que tu t'es arrêté pour ramasser un carnet tombé au sol, t'as entendu quelque chose d’intéressant. De croustillant. Pour n'importe qui sauf pour toi, car c'était juste blessant. La voix de Charlotte, d'habitude synonyme de bonne nouvelle de retrouver ton amie, mais cette fois associée à des mots rudes. Des mots durs, que tu ne veux ne veux pas entendre. Que tu ne veux pas accepter, en fait. "j'ai pris ta défense (...) je pensais même que Katalia était amoureuse de lui (...) je lui ai dis qu'il devait la virer de sa vie pour toi" elle a dit. Nul besoin de réfléchir très longtemps que savoir à qui elle s'adresse... @Rosalia C. Borgia. Donc depuis décembre, Charlotte joue un double jeu ? Elle joue à la copine sympa et heureuse de te retrouver alors que, par dernière, elle crache sur ton dos ? Tu te retiens de ne pas débouler au milieu de leur petite conversation de merde, mais tu ronges ton frein, t'as envie de la confronter, elle toute seule. D'avoir ses explications entre quatre yeux, sans la présence de ta cousine qui aurait for-ce-ment trouvé à rajouter son grain de sel. Alors t'attends, une minute, deux, cinq, t'en perd le compte. Et chaque seconde qui passe te resserre un peu plus le cœur. Voilà, tu n'entends enfin plus les effluves de leurs échanges, Charlotte doit de nouveau être seule. Tu déboules l'air de rien du couloir menant des chambres, ton ordinateur sur le bras et quelques livres dans l'autre que tu vas aller ranger dans ton sac laissé sur la table à manger de la pforzheimer house. Tiens, ça tombe bien, c'est ici que se trouve Charlotte. Elle te salut, t'offres un sourire. Tu restes silencieuse, le visage fermé, l'ignore en beauté et c'est seulement lorsque tu as posé tout ton bazar sur la table que tu tournes la tête vers elle et frappes plusieurs fois dans tes mains d'une façon théâtrale. « tiens Charlotte, ou plutôt devrais-je dire l'hypocrite ? comment vas-tu aujourd'hui ? ça va, t'arrives encore à te regarder dans un miroir ? » t'avais deux solutions, y aller doucement pour tenter de comprendre ou y aller cash. T'aurais aimé adopter la première option, franchement, t'aurais tellement préféré. Mais elle est tellement devenue de nouveau importante dans ta vie (une amie, un soutient, ici, à la pfor), que c'est juste impossible. Le fait de découvrir qu'elle se moquait te toi sur toute la ligne n'en est que plus blessant...code by lumos s.
(Katalia Borgia)