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Going to hell (Rosalia)

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Starbucks Coffee, le 19 mai.

C'est l'heure de ma fin de journée au magasin, et vu la clientèle de bobo qui veulent se donner du style en s'achetant des vinyles que je viens de me farcir, j'ai bien besoin d'un café de cette enseigne avant de prendre le temps de flâner dans une boutique gothique que j'affectionne. Je fais la queue au comptoir, en espérant avoir ce bon latte macchiato caramel qui me fait de l'oeil depuis sa pancarte dans les délais les plus brefs. Mon pied, habillé par des Dr. Martins, tape au sol au rythme d'une chanson et de mon impatience, alors que je regarde autour de moi, croisant quelques regards inconnus et un qui m'est familier, bien qu'il soit loin d'être aussi enjoué ou énervé que d'habitude. Un sourire en coin au bord des lèvres, je viens de trouver la petite mission personnelle qui allait agrémenter cette expérience dans cet établissement.

Vient enfin mon tour de passer commande. Quand l'hôtesse demande le prénom à marquer sur mon gobelet, je donne le pseudo que j'utilise lors de mes sessions en ligne : Maze, tout en l'épelant, connaissant vaguement leur expérience en matière d'écorchements nominatifs. Ils me disent de m'installer, et le tour est joué.

D'un pas lent, mais pas délicat, je venais me poster face à cette jeune femme en croisant les bras. « On t'a jamais dit que faire la tronche était mauvais pour les rides chez les pfo ? » dis-je en ricanant tout en m'installant, avec nonchalance face à elle, sans même y avoir été conviée.

@Rosalia C. Borgia
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Aujourd'hui était un jour particulier. Bien des gens auraient envi de sauter e jour de leur anniversaire pour oublier qu'ils prenaient un an de plus que la veille. Je n'avais jamais compris ce malaise avec la date de son anniversaire, une bonne occasion de faire la fête et qui pourrait dire le contraire que clairement en une nuit notre corps, notre esprit n'étaient pas plus vieux de la veille. Ridicule ! Non moi c'était ce jour le 19 mai que j'aurais envie de sauter, cette date devenue maudite depuis à présent un an. Une longue année. Une trop longue année. Une année à oublier, à barrer. La lumière d'un avenir heureux s'était terni en un sombre enfer qui m'avait emporté jusqu'à la fin de l'année 2019, et même pour des années à venir. La rupture avec Zeus avait été le second pire jour de ma vie, comme un monde qui s'écroule, un cocon d'ange qui perd de son moelleux, une patisserie sans sucre, oui cette rupture avait été un désanchantement. Assise à la table du Starbucks, mon QG depuis des années à Boston, j'avais l'habitude de venir plusieurs fois par semaine. Mon macchiato caramel à côté de mon Mac sur lequel je travaillais, c'était le portable dans la main que je pianotais un SMS rapide à Margot pour lui dire que j'aurais bien besoin de la retrouver pour la soirée. Oui se changer les idées, c'était ce que j'avais besoin. Reposant mon téléphone sur la table en terrasse, j'entendis une voix alors qu'une ombre s'approchait pour me soutirer du soleil. Levant la tête, je vis @Lana Killbane là devant moi, levant les yeux au ciel de la retrouver des mois après, peut être même des années. Non ce n'était clairement pas le bon jour, non pas celui où elle pouvait venir me bousiller l'existence un peu plus. Pars, fuis, cours, conseil de Borgia car la tornade qui sommeille en moi n'aura pas besoin d'un grand élan pour partir et cracher un venin exacarbé par la tristesse, la haine, la colère, la rage qui s'accumulent dans ma tête, dans tout mon corps. Et toi on t'a jamais dis que venir me provoquer de la sorte pouvait être un risque dont tu ne saurais peut être pas te relever ! Tic - Tac ! Du répondant l'une comme l'autre on en avait, par le passé nous avions pu déjà y goûter. Lassée déjà de me dire qu'une nouvelle guerre, qu'un nouveau combat allait devoir se jouer, en cette journée, je la regardais de la tête au pied. Tu me veux quoi Killbane ? Fait bref et concis j'ai pas de salive à bousiller pour des gens comme toi ! Trop semblable, encore une qui réussissait à me tenir tête, à me tenir en corps à corps, je la détestais d'être la même, tout en étant l'inverse. Deux mondes semblaient réellement nous séparer, la haute contre le peuple, et pourtant ...
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Un sourire en coin, aussi amusé que provocant, c'était ce que j'avais de mieux à offrir en cette journée ensoleillée, avachie dans cette chaise face à cette femme qui au plus profond d'elle, aimait ce jeu de qui tire la première, qui aura la répartie la plus cinglante jusqu'au prochain face à face. Je sortais mon paquet de clopes pour en allumer une, laissant la fumée envahir son espace. « Ouuh, c'est qu'elle sortirait les griffes, la lionne. » me moquais-je, gardant mes lunettes de soleil sur le nez, avant de me redresser un peu mieux sur ce siège, qui est plutôt confortable après une journée debout. « Je vois que t'as toujours pas compris que la provocation reste le meilleur moyen de communiquer que j'ai pu trouver pour parler avec toi. » dis-je en portant de nouveau la cigarette à mes lèvres, attendant qu'on appelle mon nom.

Ce fut relativement rapide. Levant la main à l'entente de son pseudo écorché, remerciant la personne qui me l'apporte avec un mince sourire, je reporte mon attention sur la brune, qui semble peu ravie de ma présence à sa table et qui me donnait envie de m'y prélasser le plus longtemps possible, juste pour la pousser dans ses retranchements, voir la tornade prendre forme et me délecter de cette rage que je peux lui inspirer. « J'ai tout mon temps, sois pas si expéditive. Il paraît que ça fait pas partie d'une bonne éducation comme celle qu'on doit recevoir dans ton monde. Alors, qu'est-ce qui te mettait en rogne bien plus que ma formidable présence dans ton espace ? » dis-je en buvant la première et délicieuse gorgée de ce liquide caféiné et parfumé, qui allait m'apporter encore plus d'énergie pour lui donner cette envie irrépressible de se donner en spectacle en public, ce petit rictus dissimulé derrière mon gobelet cartonné.

@Rosalia C. Borgia
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Elle est là face à moi alors qu'en cette journée elle est bien la dernière que j'aurais souhaité voir. Un an loin de Harvard, loin de Boston et ses histoires, ses drames, ses puérilités, j'en avais rêvé, je l'avais vécu. Et maintenant que mes pieds et mon corps foulaient de nouveau cet endroit, tout semblait se remettre en ordre comme par le passé, pas de trêve, juste des ennuis, des broutilles, des gens tenaces. L'écoutant d'une oreille distraite, je ne pouvais m'empêcher de pianoter sur mon clavier pour avancer un peu mes recherches pour la PFOR mais aussi pour la rentrée prochaine, bosser était l'un de mes leitmotiv fêtiche. L'odeur du tabac en face de moi aurait pu me donner la nausée, mais je me concentrer, non je n'allais pas la laisser gagner sur ce coup là. Portant ma boisson à mes lèvres, humant l'odeur exquise de mon macchiato. Ce que je n'ai toujours pas compris ... Vois tu ! C'est pourquoi tu ne passes pas ton chemin lorsque tu me vois ! Tu me voues un culte à la hauteur de ton insupportablité ?! Je relevais un instant mon regard en prononçant ses mots, pour le planter dans celui de la jeune femme en face de moi. Ce regard je l'avais si souvent vu, même si quelques fois bien contre moi il avait fini par être plus doux, presque tendre, lorsque nous ... Reprenant mes esprit, non plus jamais ! Dégout dans ma tête rien que de l'imaginer, m'en rappeler, comme avais je pu, comment ? Oh damn !
Entendant son surnom "Maze", j'arquais les sourcils, comme si cette jeune femme avait besoin d'un pseudo : ou comment essayer de se créer de l'importance en s'inventant un nom d'artiste ou nom de code. Ridicule à souhait. Tenace, têtue, et fière, son sourire aux lèvres venait crisper mes doigts sur mon clavier. Halte ! Que cet instant cesse le plus rapidement possible. Mon monde ? Comme si elle y connaissait quoi que ce soit, il est vrai que nos vies, nos mondes, nos coutumes semblaient bien à l'opposé l'un de l'autre, raison de plus pour passer ton chemin Kallbane la prochaine fois, partir loin, bien loin et me laisser enfin en paix. Lorsqu'elle s'interrogea sur ce qui me contrariait, le visage de mon ex fiancé me revint en tête et pour noyer tout cela je prenais de nouveau ma boisson que je consumais rapidement. Ca tombe bien parce que moi j'suis pressée ! Donc clairement j'ai encore moins mon temps à perdre en ta présence que d'habitude ! Puis arrête de souffler ta fumée dans ma gueule ... On t'a pas appris le respect ?! Etre tranchante, sanglante, surtout lorsque rien n'allait, surtout lorsque ma colère était plus facile à envoyer sur des personnes lambdas que sur moi même et les conneries que j'avais pu faire. S'en prendre au plus faible, la facilité ! Me levant après avoir fermer mon ordinateur, optant pour aller commander un nouveau macchiato, je prenais le mien dans la main, puis faisant semblant de m'emmêler les pieds - actrice à la perfection que j'étais suite à de nombreux entraînements -, voilà que ma boisson presque finie, venait se vider totalement sur le haut de la jeune femme. Oooops ! Un regard de défi, un regard de fierté, un regard de biatch, tu veux jouer ?
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La chaleur venait réchauffer ma peau trop claire et laissait éclater le blond presque blanc de mes cheveux. La clope entre les doigts, laissant le vent faire son devoir pour m'aider à l'irriter un peu plus que ma simple présence dans son espace si précieux, respirant son air. Et je la vois, se raidir un peu plus à chaque seconde, se concentrer pour ne pas créer d'esclandre en plein milieu de cette rue passante. Il y avait bien longtemps que nos chemins ne s'étaient pas croisés, que nos armes fictives ne s'étaient pas entrechoquées dans un combat acharné de défiance et d'insanités. Elle se distrait pour ne pas flancher dans sa bonne conduite, parce qu'il faut garder le contrôle sur tout. Un sourire amusé, presque même moqueur se dessinait sur mes lèvres quand elle émet l'idée que je puisse lui vouer un culte. « Tu m'trouvais moins insupportable, la dernière fois qu'on s'est vues. Et non, j'ai pas le temps de vouer un culte pour les petites filles riches et prétentieuses. J'ai juste une passion pour faire chier les gens qui, comme toi, se croient supérieurs à moi parce qu'ils ont un nom. » Je la fixe, et je sais qu'elle déteste ça. Que ça lui rappelle trop de choses, qu'elle est pas mieux et pas pire que moi, que j'ai pu la percer à jour. Que ce regard, elle a su l'aimer malgré tout, quelques fois.

La haine est le nerf de la guerre, et la guerre, elle sait la faire. La paix n'a pas sa place dans ce duel incessant. Je l'observe, elle flanche, je le vois à la crispation de ses doigts. Plus elle se crispe et plus je jubile, parce que je sais que l'explosion approche, parce que je sais ça va péter fort et qu'elle ne pourra plus se retenir d'être une sainte. On est pas du même monde et on ne vivra jamais dans le même monde. Parce que j'ai connu la galère et qu'elle vit dans opulence depuis l'enfance. Parce que j'ai vécu dans ma bagnole quand elle fréquentait sûrement les hôtels de luxe. Je tirais une nouvelle fois sur ma clope en levant mes lunettes de soleil. « C'est vrai que j'te fais perdre ton temps. Et pour tout te dire, j'perds le mien par la même occasion, à vouloir t'faire parler de ta gueule d'enterrement. Et présentement, c'est le vent qui t'envoie ma fumée. Et j'te permets pas de parler de ce que tu ne sais pas. » répliquais-je, plus sèchement, soutenant son regard avec défi. Je la regardais se lever, avant que la fin du contenu de son gobelet cartonné ne vienne se disperser sur moi. Un rire nerveux s'échappait avant que je ne me lève, m'approchant très près, peut-être même trop près. « C'est tout c'que t'as trouvé, Borgia ? C'est naze, bordel. T'es toujours obligée de faire ta prétentieuse en public ? » Lâcher la bombe serait trop facile tout de suite, et j'ai bien envie de jouer encore un peu avec ses nerfs. Après tout, j'étais venue la défier pour cette unique raison.
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Elle est là Lana face à moi. Elle me fixe, elle me regarde, elle tente de m'affaiblir, de me faire brûler, me consumer sur place. Oui elle est là et elle joue, tente de nouveau de me faire flancher, de prendre l'accendant sur moi, et pourtant en cette journée, elle ne gagnera pas ! Non ce temps est révolu, je ne vois en elle que la jeune femme qu'elle est, pauvre, ni élégante, ni distinguée, ni dorée. Ses yeux et son sourire avaient su me captiver par le passé, l'errance de mon coeur avait causé ma perte une fois ou deux, peut être un peu plus, mais peu importe, le jeu était fini, en cette journée d'autant plus. Et je ne sais pas comment j'ai pu t'apprécier le temps de quelques minutes. La Belle et la Bête n'est qu'un film, un Conte de fée qui n'existe pas ! Alors arrête de perdre ton temps également à vouloir rester là ! Bouge Killbane j'suis vraiment pas d'humeur ! Appeler les gens par leur nom était signe que j'étais énervée, nerveuse, fâchée, prête à imploser, et cela était toujours mauvais signe pour la suite. Cela n'avait pas manqué ! A force de tapoter sur la tape avec mes doigts crispé, j'avais fini par me lever et renverser presque innocemment le reste de ma boisson sur ce parasite qui s'était installé en face de moi. La patience n'avait jamais été mon fort, faire semblant je savais exceller pour tirer mon avantage de la situation mais quand cela préférait venir me bousiller l'existence Mini Borgia implosait bien trop rapidement. Le self contrôle ? J'avais bien du mal à connaître ! Impulsive ! Caractérielle ! Egoïste ! Revancharde ! Peste ! Voilà ce qui me décrivaient ! Loin de moi les patitente, dévouée, tolérante ! J'ai un rang à tenir et comme tu ne sembles pas vouloir comprendre que ce n'est ni le jour, ni le lieu, ni le bon moment, ni rien du tout .... Putain Lana Killbane va chier ailleurs que dans ma vie ! Oui je sais que ça t'excites au plus au point de me voir enragée, MAIS .... Merde !   Oui merde ! Merde ! J'ai mal aujourd'hui, j'ai le coeur en vrac, j'ai les larmes qui ne demandent qu'à sortir, la gorge à se nouer, le corps à sombrer et s'écrouler. Oui aujourd'hui je n'ai pas la force, pas l'envie ... juste je veux être seule ! Seule et sombrer totalement, profondément, intensément vers les méandres de la solitude, de la déconvenue, du mirage disparu. Seule face à moi même ! A mes failles ! A mes erreurs ! A tout ce que j'ai perdu !
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Les contes de fées n'existent pas dans mon univers. Je fais partie de ceux qui savent qu'à l'instant où t'es né dans la merde, tu resteras dans la merde à moins d'avoir le cul bordé de nouilles. Son monde n'est pas et ne sera jamais le même que le mien, l'affrontement n'étant désormais l'unique issue de cette rencontre, parce que la princesse qui n'en est pas l'a décidé. Parce qu'elle déteste ce qui n'est pas à son image et que j'ai été l'exception qui confirme la règle. Un léger rire moqueur lui était alors adressé. « On est au moins d'accord sur un point, les contes de fée, c'est des conneries. Et laisse moi deviner, la Bête dans l'histoire ce n'est pas toi, j'me trompe ? » Bien sûr que non, je n'étais pas la Belle dans sa comparaison. Mais a-t-elle oublié qu'au départ, la Bête est un prince et la Belle la fille d'un inventeur barjo ? Cependant, je restais là, obstinée. Tête brûlée n'a pas peur des conséquences de son entêtement, peu importe la façon dont on m'appelle. Je portais simplement mon café aromatisé à mes lèvres, dans le plus grand des calmes, le comble de la défiance pour elle.

Mes fringues humidifiées par le liquide qu'elle a malencontreusement, ou non, renversé sur moi, j'en avais plus ou moins rien à foutre. C'est surtout le ton qu'elle utilisait qui me poussait à me lever pour lui faire face de manière convenable. « T'en avais rien à branler de ton rang il me semble. Donc c'est le moment qu'au moment où tu le décides ? Parce que ton rang fais de toi quelqu'un de plus important qu'une meuf comme moi ? J'ai voulu parler avec toi parce que tu tirais une gueule de six pieds de long, et tout ce que j'récolte, c'est ton fond de café presque froid dans la tronche ? Et non, ça m'excite pas tant que ça de voir que tu pètes une crise pour que dalle. Alors tu sais quoi, va te faire foutre, Borgia. » finis-je par dire, levant mon majeur devant sa face de fausse princesse. Je soupirais avant de m'éloigner en direction des toilettes, pour sécher un peu le massacre. « Putain, mon t-shirt, quoi. » râlais-je devant le miroir.
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Est ce que je crois en quelque chose dans la vie ? Mis à part l'argent, la réussite, l'ambition, la valeur ! Très peu pour moi le destin, les coups de chance, la chance ça se provoque, ça se prend en main. Ambitieuse comme une reine, j'ai toujours foncé dans la vie, dans la merde aussi, récoltant ce que je semais à chaque mauvais choix, chaque choix motivé par une soif de victoire, de reconnaissance. C'était donc ça la vie de Mini Borgia, l'illusion d'une vie pétillante et scintillante, et à défaut je me retrouvais ici la gueule en berne. La simple présence de la jeune femme en face de moi me faisait sortir de mes gonds, un ras le bol de la voir allait faire naître un ras de marée que je n'étais pas certaine de pouvoir contrôler. Bien vu l'ami ! En même temps je ne pense pas qu'il faille faire quinze ans d'études pour savoir qui était la Belle dans l'histoire ... Une phrase en suspens, de la méchanceté gratuite qui sort encore trop facilement de mes lèvres et mes mots, je sais que je vais le regretter, que je suis encore en train de creuser ma tombe un peu plus profondément et pourtant c'est plus fort que moi. Elle représente tout ce que je n'ai pas envie de me rapeller aujourd'hui. Elle me fait repenser à ma kryptonite des années en arrière, cette amie devenue amante, cette femme qui avait commencé à me faire goûter la chaire des femmes, les lèvres voluptueuses et exquises. Et non aujourd'hui je n'avais pas besoin de penser ni à elle, ni à Lana, juste à moi, peut être comme d'habitude certains diraient, que j'étais la meilleure pour penser rien qu'à moi.

Toujours debout, j'allais chercher au comptoir une nouvelle boisson ainsi que des serviettes en papier, après tout je ne m'excuserais pas, cela était hors de ma vie, de mon vocabulaire, de mes facultés même. Je revenais vers Lana qui ne pouvait s'empêcher de refaire une longue tirade dramatique. Je levais les yeux au ciel avant de lui tendre les serviettes en papier que j'avais été chercher pour elle. Prends les j'en ai pas besoin de toute façon ! Ses mots qui rentrent d'une oreille pour ressortir dans une autre, des reproches, des attaques, j'vais même pas le prendre personnellement. Oui je suis comme cela, les attaques de mes proches me font mal, mais ceux des autres m'indiffèrent, j'suis pas là pour que tout le monde m'aime. Le "Va te faire foutre Borgia" qui sonne fort dans ma tête, elle tourne les talons, elle s'en va. Peut être qu'une autre journée, un autre moment nos retrouvailles auraient été différentes, mais aujourd'hui seulement les cris, les piques, l'assurance, la domination avaient été reines. Ma vie avait volé en éclat durant l'année précedemment et pour garder le peu de consistance j'essayais de redoubler d'effort pour garder la tête haute, les épaules bien tenues, et dommage Lana venait d'en faire les frais. J'ai pas besoin de toi dans ma vie quand la torpeur me guette Killbane, bon vent ! L'égo toujours l'égo.

FIN DE RP


HJ : tu me dis si tu es dispo pour un autre bientôt  Going to hell (Rosalia) 3026748879  :heaart:
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