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★ ─ like ice and fire w/ @Katalia Borgia |
20 mai
les travaux dans ta maison sur charles river t’empêchaient encore d’emménager en son sein. te voilà donc dans ton lit de la pforzheimer, seule confrérie ayant su conquérir ton coeur. tu es revenue depuis seulement quelques semaines et tu essayes déjà de travailler pour la rentrée prochaine. parce que mis à part foirer tes partiels à venir, t’allais pas faire grand chose d’exceptionnel dans les temps futurs. alors tu essayais de bosser dès maintenant. surtout que tu avais la chambre de la confrérie pour toi toute seule. d’habitude tu la partageais avec l’italienne katalia. quand tu es arrivée installer tes affaires dans cette pièce, tu pensais de suite que tu n’allais pas la supporter bien longtemps. il a pourtant suffi de quelques regards jetés à la volé pour que le coup de coeur pointe son nez. visage angélique, poupée parfaite, une froideur au premier échange. faut dire que tu mets pas vraiment en confiance les gens en débarquant toujours sans prévenir comme si le monde entier était ta baraque. mais elle s’est réchauffée rapidement au fil des discussions et toi aussi, étonnement. tu l’as pas encore assez sondée pour savoir si ce coup de coeur il est réel mais c’était bien parti entre vous. mais katalia elle prenait pas mal de place dans sa chambre avec l’aura qu’elle dégageait. vous deux ensemble, la chambre elle dégageait plus une ambiance poisseuse de chambre étudiante. sauf pour les affaires. parce que katalia elle prend aussi beaucoup de place avec tout ce qu’elle a comme biens. pas que ça te dérange, tu es un peu plus minimaliste. portable qui vibre, qui te déconcentre. en parlant de la colocataire. katalia s’affiche sur ton écran, la question en dessous. “tu es à la pfo ?”. une réponse affirmative rapide et tu retournes à tes notes chipées à une étudiante dans un couloir. t’as jamais répondu aussi vite à quelqu’un de ta vie, tu lui portes une attention dont peu pouvait se vanter bénéficier. tu ne sais pas combien de temps tu restes assise sur ton lit à bosser avant d’entendre la porte s’ouvrir et claquer rapidement devant toi. tu lèves la tête. une katalia que tu n’as jamais pu auparavant. une katalia semblant en plein désespoir, au fond du gouffre. tu mets de côté ton travail et lui fais signe de s’asseoir sur ton lit. “oulah. qui a eu la mauvaise idée de mettre une telle expression sur ton visage ?” son ex sûrement. t’avais cru comprendre que c’était fini mais t’avais pas insisté après tout, vous vous connaissiez encore à peine. “il te mérite pas. un simplet ne méritera jamais une reine.” tu le connaissais pas en réalité ce gars. t’avais même pas retenu son prénom. mais même si tu vois déjà que katalia elle est pleine de travers… elle mérite pas d’être traitée d’une telle manière à tes yeux.
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