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NEELS HOGAN
date de naissance
le dix octobre mille neuf cent quatre-vingt douze (10/10/1992), une date sans valeur, jamais célébrée.
lieu de naissance
ici même, à Boston.
nom
Hogan
prénom(s)
Neels, rien que Neels. Il ne valait peut-être pas suffisamment la peine qu'on lui attribue un second prénom à la naissance.
orientation sexuelle
hétérosexuel, de toute manière il a grandi dans un environnement abolissant toute différence, tout désir malsain ou attirance contraire à la norme. comment faire autrement que d'aimer les femmes?
statut amoureux
célibataire
statut social
le cercle vicieux de la pauvreté, il se débrouille quotidiennement avec quelques dollars
travail
il travaille là où ça peut lui rapporter quelques dollars, bien que les boulots dans la légalité lui rapportent bien moins que ceux dans la rue.
Boston. Ce n'est pas son endroit préféré. Mais comment trouver un endroit où il se sent bien, quand il n'a même pas les moyens d'explorer plus loin que les limites du Massachusetts? Comment se plaire dans une ville qui prend des allures royales, lorsque sonne septembre et que la rentrée d'Harvard a lieu? Comment se sentir à sa place dans un endroit qui essaie de se débarrasser des membres de son espèce? S'il y a bien un endroit où il se sent à sa place, c'est au large de la Charles River, le long d'un quai décrépit et abandonné, qu'il passe ses journées, une cigarette ou une bouteille de fort à la main. Antre de solitude, antre de paix pour celui dont le feu ne cesse de gronder à l'intérieur. Un peu de silence, pour celui dont la voix pousse un cri de mort, nuit et jour, mais que personne n'entend.
Neels, il ne connait que la colère, que la violence. La seule douceur, c'est le doux visage et la voix mélodieuse de Jules, sa petite soeur. | Neels, c'est la tempête. Il ne connaît pas le calme. Il ne connait que le bruit, les cris, le grabuge. | Neels, il est un peu (beaucoup) troublé socialement. Il n'a pas été élevé convenablement, n'a pas traversé les étapes nécessaires à son développement. Il s'est développé lui-même, dans la violence, la peur et la haine. | Neels, il a tué son père. Règlements de comptes, c'est la conclusion des flics. Ils n'ont pas tout à fait tort. C'était un règlement de compte entre un connard et son fils. | Jules, c'est la prunelle de ses yeux. Il y fait attention comme à une poupée de porcelaine. | Neels, il vit comme il peu, sur l'adrénaline, sur l'illégalité. Il fait ce qu'il peut, avec ce qu'il a. | Neels, il passe parfois sur les terrains de Harvard, et il crache sur l'herbe fraîchement tondue et d'un vert pur, pour y étaler sa répugnance. Mais en réalité, il est jaloux. Il est envieux. | Neels, il n'est pas scolarisé. Il s'est démerdé lui-même pour apprendre ce qu'il sait, pour ne pas grandir analphabète et démuni d'intelligence. | Neels, il est dur, il est froid, il est glacial, même. Le regard dur, sévère qui cache une douleur profonde à l'âme, un passé pénible qu'il n'étale jamais pourtant sur la table. | Neels, il bosse où on a besoin de lui. L'illégalité lui rapporte bien plus que les petits boulots à l'heure, mais il ne chie pas sur l'argent. De l'argent, c'est de l'argent, et il en a besoin pour payer son logement de merde, la nourriture et la scolarité de Jules. | Neels, il a toujours le visage en sang et les jointures éclatées. C'est un sang chaud, bouillant de rage. Rage qu'il extériorise comme il peut, avec ses poings. | Neels, il n'est pas bavard, il a même du mal à s'exprimer. C'est pas un causeur, c'est un fonce-dans-le-tas. Il ne parle pas, il agit. | Neels, il picole beaucoup trop. Il consomme trop, aussi. | Malgré tout, Neels a ses priorités et ses valeurs. Il a un code d'honneur. | Forcément, sans skills sociaux, il lui arrive de blesser les autres. Il préfère briser la bulle, le nuage, avant qu'il ne lui éclate en pleine gueule sans qu'il ne s'y attende. | Neels, il a un caractère de merde. Il ne concède pas facilement. Il est difficile, il est têtu, borné. Il grogne souvent, et il mord souvent, aussi. | Quand on naît sans famille, ou avec sa famille, il faut se retourner les manches et s'en faire une soi-même. Si le sang n'est pas tout, l'amitié est le but ultime. Sa famille de sang, c'est Jules, mais le reste... | Neels, il est brisé. Au fond, c'est un petit garçon qui n'a pas eu d'enfance. Qui n'a pas eu d'amour. Qui a été négligé, oublié, mal aimé. C'est un petit garçon qui rêve d'un peu de douceur, mais qui n'en donne pas en retour, parce qu'il ne sait pas comment. | Neels, il méprise les riches qui essaient d'entrer dans « son monde », car ils n'ont pas d'affaire là. Ils ont leur propre monde et si lui ne peut y accéder d'aucune manière, alors ça devrait être la même chose dans l'autre sens.
Peu importe l'endroit où on naît, un fossé se crée entre pauvres et riches. L'injustice, l'iniquité, les privilèges ont toujours été distribués à ceux qui ont le moyen d'acheter, mais surtout de payer. Il en est ainsi depuis que le monde est monde. Que l'on naisse à New York, à Montréal, à Dubai, à Los Angeles ou bien à Boston, si on nait dans la crasse et la pauvreté, l'avenir est déjà écrit; pas besoin de cartes ou de diseuse de bonnes ((mauvaises)) aventures; le pauvre est dans la merde, mains liées dans un tas de fumier. À Boston, là où les plus grandes fortunes de ce monde se rejoignent, là où l'économie roule, là où les petites princesses et les diplomates de ce monde, les futurs présidents, les plus grands avocats criminalistes, les futurs chirurgiens renommés... là où toutes ces vermines de riche s'unissent et se réunissent, qui ont le beurre ET l'argent du beurre, mais qui prétendent vouloir goûter à la vraie vie, c'est-à-dire se rebeller. Se rebeller est un terme que Neels répugne plus que tout. Se rebeller par la drogue, par le party, par la débauche, se rebeller en quête d'adrénaline, s'éloignant de l'étau familial un peu trop strict qui les emprisonne pour mieux les cajoler. Ils font ça pour trouver qui ils sont, loin de papa et maman. Ugh. C'est à vomir. Se chercher, à travers ce que Neels est, dans son identité première. La drogue, la criminalité, la débauche ont toujours fait partie de sa vie. Il ne l'a pas cherchée, on l'a plongé dedans à sa naissance. Ce n'est pas un but à atteindre, que de vivre dans la misère, de tester les limites de l'interdit, encore moins de croire que l'interdit passe par la drogue et la violence, surtout lorsqu'on connaît mieux. Ceux qui essaient d'entrer dans son monde par la petite porte de derrière, il est incapable de leur vouer le moindre respect.
Les premiers cris poussés ont été étouffés par la musique techno de parents défoncés, incapables de supporter les plaintes stridentes de bébé. Poupon, Neels apprenait déjà à élever la voix pour se faire entendre. Plus grand, lorsqu'il aurait dû apprendre les bonnes manières, il défonçait les barreaux de son berceau. Déjà, la colère s'installait en lui, grondait dans ce petit ventre affamé, les excréments s'accumulant dans une couche pas changée depuis quelques jours. Plus tard, ses yeux d'enfants se transforment en regard d'adulte précoce. Petite soeur à sa charge, la dureté de la réalité défile devant lui comme un film de mauvaise qualité. Le rouge, le bleu et le mauve sur les joues et les yeux de maman ne sont pas de la peinture qu'elle se plait à appliquer sur son visage. Mélange de couleurs, reflet d'une violence silencieuse, étouffée comme ses cris lorsqu'il était encore enfant. Pourquoi ne crie-t-elle pas? Pourquoi ne s'affirme-t-elle pas? Pourquoi n'élève-t-elle pas la voix? Comme lui le faisait pour se faire entendre et réclamer des soins, un peu d'attention. Pourquoi ne fait-elle rien? Trop gelée, trop défoncée, engourdie par une vie de misère et de poudre.
Bip.... Bip.... Bip.... Bip. Bip. Bip. Bipbipbipbipbip.... ---------------------------
Le patriarche est déclaré mort par les ambulanciers, avant même qu'il ne soit transporté à l'hôpital. Mort d'une balle en pleine gorge, l'arme visant pourtant la tête. Règlement de compte. Du moins, c'est ce que les policiers en avaient déduit, après des jours d'enquête. La vérité? Personne ne la connaissait, sauf Neels. Puisqu'il était le coupable. C'était lui, le meurtrier. Il avait tué son propre père. Acte prémédité. Chez les pauvres qui ont des problèmes graves de consommation, les policiers cherchent rarement à gratter la surface pour trouver ce qui se trouve sous la crasse. Règlement de compte pour solde impayé? C'était tout à fait plausible, et ils écriraient cette conclusion dans leur rapport.
Jules était allée dormir chez une amie.
Sa mère attendait à la sortie d'un bar de crapules qu'on lui paie une ligne de coke.
Et Neels? Il s'était réfugié sous son lit, après avoir tiré d'un balle dans le cou son père, qui gémissait, plainte étouffée de douleur en baignant dans son sang, les yeux entrouverts qui fixaient son fils à travers l'embrasure de la porte de sa chambre, leurs visages écrasés contre le sol, yeux dans les yeux. Et il avait appelé les flics, prétextant avoir été réveillé en pleine nuit par les cris et un coup de fusil.
Bip.... Bip.... Bip.... Bip. Bip. Bip. Bipbipbipbipbip.... ---------------------------
Les premiers cris poussés ont été étouffés par la musique techno de parents défoncés, incapables de supporter les plaintes stridentes de bébé. Poupon, Neels apprenait déjà à élever la voix pour se faire entendre. Plus grand, lorsqu'il aurait dû apprendre les bonnes manières, il défonçait les barreaux de son berceau. Déjà, la colère s'installait en lui, grondait dans ce petit ventre affamé, les excréments s'accumulant dans une couche pas changée depuis quelques jours. Plus tard, ses yeux d'enfants se transforment en regard d'adulte précoce. Petite soeur à sa charge, la dureté de la réalité défile devant lui comme un film de mauvaise qualité. Le rouge, le bleu et le mauve sur les joues et les yeux de maman ne sont pas de la peinture qu'elle se plait à appliquer sur son visage. Mélange de couleurs, reflet d'une violence silencieuse, étouffée comme ses cris lorsqu'il était encore enfant. Pourquoi ne crie-t-elle pas? Pourquoi ne s'affirme-t-elle pas? Pourquoi n'élève-t-elle pas la voix? Comme lui le faisait pour se faire entendre et réclamer des soins, un peu d'attention. Pourquoi ne fait-elle rien? Trop gelée, trop défoncée, engourdie par une vie de misère et de poudre.
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Le patriarche est déclaré mort par les ambulanciers, avant même qu'il ne soit transporté à l'hôpital. Mort d'une balle en pleine gorge, l'arme visant pourtant la tête. Règlement de compte. Du moins, c'est ce que les policiers en avaient déduit, après des jours d'enquête. La vérité? Personne ne la connaissait, sauf Neels. Puisqu'il était le coupable. C'était lui, le meurtrier. Il avait tué son propre père. Acte prémédité. Chez les pauvres qui ont des problèmes graves de consommation, les policiers cherchent rarement à gratter la surface pour trouver ce qui se trouve sous la crasse. Règlement de compte pour solde impayé? C'était tout à fait plausible, et ils écriraient cette conclusion dans leur rapport.
Jules était allée dormir chez une amie.
Sa mère attendait à la sortie d'un bar de crapules qu'on lui paie une ligne de coke.
Et Neels? Il s'était réfugié sous son lit, après avoir tiré d'un balle dans le cou son père, qui gémissait, plainte étouffée de douleur en baignant dans son sang, les yeux entrouverts qui fixaient son fils à travers l'embrasure de la porte de sa chambre, leurs visages écrasés contre le sol, yeux dans les yeux. Et il avait appelé les flics, prétextant avoir été réveillé en pleine nuit par les cris et un coup de fusil.
Bip.... Bip.... Bip.... Bip. Bip. Bip. Bipbipbipbipbip.... ---------------------------
pseudo cyntoune
âge 22
nationalité canadienne, québécoise
forum connu par... bazzart, et j'y étais avant
ILH, j'en pense quoi ? ça m'a toujours un peu (beaucoup) intimidée, mais je tente ma chance!
autres comptes ? aucun.
avatar utilisé dylan rieder
crédits images doom days & OLYMPIA.
nombre de mots par rp entre 300 et 800.
type personnage scénario par @Andréa Davenport
parrainage aucun parrain, merci!
code métier
nom du lieu + nom du métier : explicatif pour remplir correctement dans ce sujet
âge 22
nationalité canadienne, québécoise
forum connu par... bazzart, et j'y étais avant
ILH, j'en pense quoi ? ça m'a toujours un peu (beaucoup) intimidée, mais je tente ma chance!
autres comptes ? aucun.
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crédits images doom days & OLYMPIA.
nombre de mots par rp entre 300 et 800.
type personnage scénario par @Andréa Davenport
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☾ <span class="pris">DYLAN RIEDER</span> ⊹ @"Neels Hogan"
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