11 ans- 18 ans
«Mon amour tu veux bien aller chercher ceci » sa mère lui tend alors un bout de papier, le jeune adolescent s'empare de ce dernier avec un fin sourire « c'est urgent ? » elle hoche la tête positivement. Sans poser de question il se met sur ses deux pieds et pose sa gameboy. Il sourit à sa mère qui lui embrasse le front le prenant alors toujours comme un bambin. Elle lui tend un billet, juste de quoi payer la commission, il le prend entre ses doigts, sachant pertinemment qu'il n'allait pas l’utiliser. Il a pris l'habitude de tout voler, le moindre objet peut-être est-ce devenu une maladie chez lui ? « Ne vole pas Jamie, s'il te plait. » il fait une mine dubitative, il ne voulait pas la décevoir, haussant les épaules il range le billet dans poche. « Comme tu voudras mais tu sais c'est toujours plus pratique de... » Elle pose son index sur ses lèvres. « Chut, ne cherche pas d'argument. Tu sais très bien ce que je pense de ce que tu fais. » Elle fait de nouveau son sourire, Jamie soupire car il a du mal à refuser et contre dire sa mère. « Très bien, ton argent sera dépensé. Tu aurais pu l’utiliser pour ton plaisir. » Dit-il en tournant les talons, voilà qu'à son âge il a déjà conscience de ce sacrifice. Le regard humide, la mère observe son fils, déjà bien grand. Quand est-il devenu si mature ? « Va sans discuter. » il hausse les épaules. « C'est comme si c'était fait, je te passerai le ticket de caisse pour que tu en sois sure. »Sa mère sourit et le laisse se retirer. « Sois prudent. » un mot en l'air la porte était déjà fermée. Elle a toujours envoyé son fils faire ce genre de petite emplette depuis que son âge a dépassé l'unité. Peut-être le considère-t-elle comme un adulte trop tôt, que c'est alors sa faute s'il semble toujours aspiré dans son monde. Qu'il vole, réponde et semble déjà conchier la société. Elle espère simplement qu'il ne deviendra pas un déchet, un voyou, un monstre... devrait-elle avouer à son mari que leurs fils est un voleur ? Il saura le sévir comme il se doit mais cela signifierait donc trahir la confiance de son fils... Après ces quelques événement la famille Wilkins quitta Cardiff sans se retourner, du moins pour les parents car le gamin lui voulait resté là où il avait grandit.
Sa mère pensait qu'après le déménageant la cleptomanie de son fils allait passé mais elle s'était trompée, et comprenait alors les actes de son fils encore bien plus répétitif. Il montrait sa peine à sa manière. « Tu n'as pas mieux à faire ? » l'adolescent hausse les épaules dédaigneusement avec un sourire narquois. « Non. » dit-il simplement en posant son regard sur les nuages, observant la forme qu'ils prennent. Oui, Jamie ne semble porter que peu d'attention au discours que tient ce grossier personnage. Les adultes il a l'habitude d'y faire face, ils lui font la morale comme quoi voler c'est mal tout comme vandaliser une voiture et essayer de la faire démarrer sans les clefs plus concrètement la voler. « Jamie ! »Ce n'est pas la voix de l'homme qui le ramène ses prunelles, seul le bruit des mains s'aplatissant contre le vieux bois du bureau et un craquement s'en suit, ses pupilles se pose sur le porte mine qui a subit à la colère du paternel. « Tu m'écoute ? » il prend le cadavre du crayon entre ses doigts et d'une petite voix presque innocente il articule. « Voilà bien une terrible perte, c'était bien votre stylo plume préféré!» le regard de son père suffit pour qu'il repose les deux moitiés sur le bureau et lâche un soupire en levant les yeux. « Hors de ma vue. » une mimique s'affiche sur son visage juvénile. « Je te conjure fous-le camps. » une dispute paris tant d'autre, tous les deux des fortes têtes ce n'est pas la première fois qu’ils se mettront à ce hurler dessus.
« Jamie, tu veux bien garder la boutique un instant. » tête de jeune adolescent, Jamie se redresse après avoir fini de ranger des boites de conserves, posant son regard sur son patron qui semblait agité, manque de nicotine ou d'alcool, il lui sourit. « Ne reviens pas, je fermerais la boutique » dit il avec un large sourire sachant pertinemment qu'il allait accepter, son patron engouffrant ses mains épaisse dans sa vielle veste kaki. « Merci fiston. » grattant son ventre à bière et ricane, tournant les talons le gallois regardait son patron s'en aller. Quand il fut hors de vue, il soupire et s'allume une cigarette. De son insouciance de jeune adolescent, il continue à ranger les conserves. Il doit bien ça à ses parents, de bien travailler. Il ne sait même plus le nombre de patron qu'il a pu voir et qui ont fini par le virer. Il travaillait car son père voulait lui montrer a quel point la vie était dure alors, au lieu d'aller faire la fête après les cours .Voilà, pourquoi à dix-huit ans il bosse dans une petite épicerie au coin de la rue.
L'heure affichée sur la vielle horloge indique alors que son travail est terminé, avec son vieux tablier de la boutique il se redresse écrasant sa troisième cigarette dans une canette de bière qu'il s'est permis de prendre ou plutôt d'acheter. Ce n'est pas un mauvais garçon, il ira poser tout à l'heure le prix de la canette dans la caisse.
Quittant un instant les rayons pour aller à l'arrière boutique ranger des cartons, remplie de cette insouciance, rien ne se passe mal d'habitude. « Dring dring » la sonnette de l'épicerie retentit et le fait alors se hâter en se disant qu'il a été stupide de ne pas fermer avant. « Désolé mais j'allais tout juste fermé. » dit il en rangeant alors la conserve qu'il vient de faire tomber. Il pose ses yeux sur le client aux allures étrange mais, là où il travaille c'est devenu une habitude de croiser ce genre de personne. Souriant alors en s'approchant vers l'homme. « Vous allez bien monsieur?» dit il alors avant de se stopper net dû à la menace se trouvant devant ses yeux. N'importe quel imbécile se serait mis à courir ou à se pisser dessus devant un tel danger. Une arme pointée tout droit sur lui. « Vide la caisse, vide la » ce n'est pas le moment de jouer le héros, a quoi bon ce n'est qu'une petite épicerie rien ne sert à se tuer pour la défendre. Il se dirige doucement vers la caisse ce qui ne semble pas plaire à son agresseur qui aplatit sa main dans son dos, une force incroyable pousse Jamie en avant. « Braqueur du dimanche non? A quoi bon voler cette épicerie. » dit il avec un léger sourire, pourquoi joue t'il les imbécile , il a raison au fond ce n'est pas avec l'argent de la caisse qu'il va se faire une richesse. « Bang » le coup est partie à une telle vitesse, la belle s'enfonce dans la chair de son épaule droite, un sifflement atroce bourdonne dans ses oreilles, une douleur qui le pousse à l'évanouissement. Il est dit que c'est dans ses moments là qu'une personne voit sa vie défilée... Pour Jamie il a juste vue la boite de petit pois s'écraser au sol, il aurait bien aimé revoir sa vie.
Cet accident ne l'a pas traumatisé, il s'est parfois vanté de sa blessure mais à une fréquence raisonnable, il retire son t-shirt et rit en montrant sa cicatrice qui est la seule différence depuis ce jour. Cela ne l'a pas rendu plus responsable et réaliste au grand regret de ses parents, et ce n'est pas pour autant qu'il a voulu arrêter de jouer les imbéciles. Se faire tirer dessus est traumatisant mais l'esprit de Jamie n'a pas semblé être touché. A croire qu'il aurait fait un bon super héros si on aurait put lui permettre. Il a été hospitalise le même jour où il avait recu sa lettre d’admission pour Harvard, il n'avait même pas eu le temps de l'ouvrir non qu'il doutait de sa réussite-légèrement arrogant à cette époque- mais tout simplement qu'il avait oublié que cette lettre était au fond de son sac. Quelle ironie, tout homme n'aurait pas oublie cette lettre.
19-20 ans
Elle s’appelait Anna, elle avait les yeux bleus et un sourire resplendissant. Elle était le genre de femme pour lequel un homme se retourne pour la contempler, elle et son joli postérieur. Il a été capturé par son charme, lui encore insouciant et naïf. Il se disait que la vie à deux de ne devait pas être aussi mal. Alors lorsque leurs prunelles se sont croisées, qu’elle lui à sourit en lui jetant ce regard. Il savait qu’il avait des chance a rentrer dans un périmètre proche de son corps. Bien qu’au début ce n’était que charnel, ils se sont vus hors de lui et ont fini par se mettre l’étiquette de couple à leur relation. Il l’aimait, ce n’était pas la première femme auquel il offrait son amour mais la seconde. La jeunesse offre toujours cet amour puissant et aveugle. Ce qu’il croyait vrai n’était qu’autre qu’un mensonge, tout ce qu’elle pouvait lui dire ou lui faire croire. Elle l’a pris pour un idiot, tout simplement. Elle l’a trompé, elle la quitté et ce fut la fin de cette relation de plus d’une moitié d’année.
« Rah Jamie tu t'es fait tirer dessus tu l'as bien vécu, une fille te largue c'est la fin du monde. » cette phrase contrarie le gallois, qui contracte alors sa mâchoire et fait alors tourner le liquide rouge dans son verre avec ce léger sourire. Préférant ignorer ces dernières paroles il boit quelques gorgées de ce bon vin. Entouré de personnes qui jugerait de lèche-cul depuis peu, c'est ainsi dans cette classe sociale. Les enfants des amis de son père n'ont jamais été conçu pour être les siens. La fille brune qui se trouve à sa droite juge qu'il boit trop et lui fait remarquer à chaque fois qu'elle ouvre la bouche. L'homme assit en face de lui se permet de le juger et est l'auteur de cette phrase qui contrarie Jamie, une de plus et il pense lui jeter son verre à la figure. La fille blonde à ses cotés elle le regard d'un air penaud mais de son éducation elle le trouve trop imbécile pour qu'il soit réellement infecté par cette histoire. La seule bonne compagnie est la bouteille de vin et son verre qu'il fait en sorte qu'il soit toujours remplis. Il n'a alors que cette solution boire à ce que les gens qui l'accompagnent le rends joyeux. « Tu as trop bu pour formuler une réponse Cynwal. » dit la brune en tapant dans son verre de ses faux ongles, ses yeux se posent sur la main de cette dernière, il sourit et d'un air aussi désobligeant que celle de son interlocutrice. « Rien ne sert de vous répondre. Je préfère jouer la carte de l'indifférence. » ils se mettent tous à sourire, mais cela ne semble pas les faire taire pour autant. « Tiens donc tu peux enfin articuler une réponse intelligente. Je pensais que ceci t'étais impossible. » il arque un sourcil, remplie un verre d'eau et comme penser plutôt il jette son contenu à la figure de son interlocuteur après avoir terminé son beau verre de vin. Non pas du vin, trop délicieux pour être gâcher dans un visage aussi affreux. Mains à plat sur la table du restaurant, des regards convergent sur lui. « J'aurais bien aimé te dire que le train de tes injures roule sur le rail de mon indifférence mais cela serait mentir. » un simple sourire, le goût du vin la rendu intelligent ou bien il sait simplement jouer avec les mots. « Dans mon langage d'imbécile je dirais plutôt vas te faire foutre assez fort que lorsque tu baillera on verra le jour. » se redressant ainsi donc fidèle à lui-même, « Passez une bonne soirée entre cons. » il affiche le même sourire a arrogant qu'ils lui ont affichant durant toute cette soirée pour se retirer,sous le regard stupéfait de chacun. Lui qui est d'habitude si je m'en foutiste voilà qu'il vient de verser un verre d'eau sur un pauvre enfant de riche. Suite à cet évènement cela a créé un conflit assez catastrophique envers ses parents, relation à l'époque déjà bien assez tendu. Pris de cette agressivité passagère il a alors décréter de tout quitter en ajoutant qu'il ne voulait plus voir leurs face de rats mal-baisé. Pourquoi ses mots? Car ce sont ceux qui sont sortis de sa bouche lorsqu'il a décidé de ne plus vivre dans le demeure familial et être indépendant de qui que ce soit. Légèrement idiot, au fond ce sont ses parents qui lui ont toujours remplie son compte en banque et ils les feront éternellement. C'est juste histoire de se dire qu'il les auraient prévenu si un jour il arrêtait tout. Il a juste mal vécu une rupture, le mot mal est encore faible car ceci la transformer en épave pendant quelques semaines, puis il s'était alors dis qu'il devait retrouver son goût au céliba et le savourer, c'est depuis cette rupture qu'il n'envisage pas d'entretenir une relation sérieuse.
[...]
Il est là, étendu sur le dos, ses prunelles complètement éclatés par le litre d’alcool avalés, par la drogue fumé, des gouttes de sueur perles sur son front, son souffle est court. La musique bourdonne toujours, des rires éclatent. »C’était super » articule cette femme aux ongles vernis, elle pose ses lèvres sur les siennes et recouvre son corps squelettique de l’unique tissu qui lui sert de robe. Elle se retire avec ses longues jambes, le bruit de ses talons s‘éternise dans le couloir. Il est là allongé seul, ses prunelles marron fixant le plafond, seul avec lui-même. Il se demande où cette vie le mène, pour une rare fois il se remet en question. Il revoit tous les visages de ces filles qui ont été ses conquêtes, il ne connait même pas leur noms. Il pensait qu’en agissant de cette façon il se sentirait vivant, au début c’était le cas mais désormais il se sent vide. C’est peut-être dû à ce qu’il a pris qui lui laisse cette impression, la rechute. Il met fin à cette méditation en lâchant un fin soupire et d'un mouvement apathique, il se soulève. Assis au bord de son lit, il se frotte le visage, haïssant d'être envie de tel sentiment d'amertume, n'étant pas de cette nature, il n'a que rarement l'habitude d'être si peu joyeux. Mais cela lui arrive de plus en plus, il n’arrive plus à ce dire toute ses choses positifs. Il se lève dans l'espoir de retrouver sa personnalité habituel, son côté d’homme déprimé doit se dissiper. Il baisse la poignée et pousse la porte qui amène à la salle de bain, il plonge ses mains sous le petit filet d'eau tiède qu'il vient d'allumer, il lève les yeux face au miroir, son propre reflet le dégoûte, depuis quand il a l’air aussi mal. ? Il soupire en éteignant l’eau et quitte l’endroit, il laisse son regard se poser sur le vide la pièce. « Et mec t’as finis, moi aussi j’aimerai baiser. » ses prunelles se tournent vers la porte où l’homme impatient tambourine dessus. Il enfile ce qui lui appartient et posa sa main sur la poignée, il reste une minute, et lorsqu’il ouvre la porte il à ce sourire splendide et réjouit. « Désolé mec, vas te vider tu en as bien besoin. » il pose sa main sur son épaule regardant la fille qui lui sourit en soulevant sa robe, ce monde le blase et pourtant il n’arrive à s’en sortir, il est accro à ce monde qui le détruit. Il sort, c'est un fêtard désormais qu'il a cet indépendance qui ne le lie qu'à moitié à ses parents, il profite de sa jeunesse en buvant, organisant des soirées, tout aussi doué dans ce domaine que dans ses études. Il est toujours celui qui fait les pires bêtises comme les plus drôle, à jouer au idiot, à accepter n'importe quel défi, à mettre l'ambiance, à faire n'importe quoi. Il est beaucoup connu pour ça, intrépide jeune homme. Jamie n'a jamais froid au yeux mais les plus jaloux confirmeront qu'a trop voler près du soleil, il se brûlera les ailes.
Doué, fêtard, sportif et magnanime, il en fait tombé des jupes, des jeans et des strings. Mais lui semble toujours autant blasé des études, ce b'est pas étonnant que malgré ses prouesses il se stoppe là tout prêt de la réussite. Il en a marre d'étudier, de poser ses fesses sur une chaise. Tout le monde sait qu'il est fait pour l’aventure, pour bouger, et vivre pleinement sa vie. Trop amoureux de sa liberté dirait on à son propos, ses fesses ne sont pas faites pour rester des heures clouées à une chaises.