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ROSALIA CLEOPATRA BORGIA
date de naissance
28 novembre 1997
lieu de naissance
Milan, Italie
nom
BORGIA
prénom(s)
ROSALIA CLEOPATRA
orientation sexuelle
Bisexuelle, à trop frequenter les hommes j’ai eu envie d’expérimenter les femmes
statut amoureux
Célibataire, depuis l’annulation des fiançailles
études
étudiante en commerce international, et langues étrangères
bourse
le compte en banque des Borgia suffit amplement
statut social
très aisé
job étudiant
aucunement besoin
— La réussite ! Petite fille d’un riche et talentueux homme d’affaires italien j’ai toujours souhaité suivre ses pas, ses traces, reprendre son empire. Lorsque j’étais petite, il ne cessait de me répéter l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, mais surtout à ceux qui ont soif de réussite. Admirative de mon grand père et de la famille Borgia en général, j’en ai fait mon leitmotiv! Ambitieuse, courageuse, intelligente et bosseuse il n’y avait que la Pforzheimer house qui pouvait me tendre les bras lors de mon entrée à Harvard. Toujours à vouloir me mélanger à la haute société, aux grands de ce monde, pour nulle raison je n’aurais échappé à l’occasion de pouvoir faire partie du gratin d’Harvard. Cette deuxième chance était ma chance, celle qui me permettrait de provoquer mon futur et récolter tout ce que je pouvais mériter. Et promesse de Borgia, je ne laisserai personne réduire en vain mes aspirations de richesses et réussites ! Dans ma tête un seul maître mot : TRIOMPHE.
Fréquentant les plus prestigieuses écoles d’Italie, à l’heure de partir pour les etudes supérieures et le départ d’Italie se fait pressant, cest vers les UK que mon choix s'est dirigé. Dur pour moi de quitter les Borgia et plus spécialement ma madre italienne qui était mon plus grand rempart, ma force, mon pilier. Ambitieuse, désireuse de faire des études en commerce international, je devais partir, voguer à mes envies, Cambridge m’offrait l’une des plus belles opportunités. C’est en septembre 2016 que je posais mes valises et bagages dans ce pays anglophones, où tout semblait différent de mon Italie natale à laquelle j’étais si attachée mais qui ne pouvait me permettre de réaliser mes rêves, non il fallait que je vois plus loin, plus haut. Me tuant dès les premières semaines de cours, mon dossier finit par être retenu pour que je rejoigne Harvard. Un rêve, une consécration ! C’est en novembre 2016 que pour la première fois je poussais les portes de la plus prestigieuse université du monde et je comptais bien m’y faire un nom, une réputation, un cercle, un royaume. Durant trois années à la Elliot House, j’ai bâtis un monde autour de moi, fréquentant des personnes de haut rang que je triais d’avance, essayant de toujours bien m’entourer pour réussir, pour avancer mes pions petit à petit comme lorsque j’étais petite et que je jouais aux échecs. Le but : faire échec et mat pour remporter la mise ! Mais en juin 2019, mon destin se brisa et ma soif de conquérir un peu plus Harvard et avec cette chute, laisser les opportunités qui pouvaient me tendre les bras . Rentrant en Italie pour rejoindre ma mère durement malade, je disais adieu à cette prestigieuse université pour qui j’aurais donné ma vie. Mais c’était à ma mère que je devais la mienne et bien que souvent qualifiée d’égoïste, de sans cœur, d’opportuniste, d’autocentrée, c’était bien à elle que je devais toute mon existence. Oui elle était ma raison d’être, celle qui me soutenait en toutes circonstances, celle qui m’avait donné le courage de franchir l’Océan, comme ses descendants l’avait fait autrefois pour quitter le Cambodge pour une vie plus belle en Italie. Elle était la force de cette famille, l’essence même et je me devais d’être là pour elle, abandonnant tout derrière moi. Six mois plus tard, je recontactais le doyen de Harvard pour réintégrer l’université, ma mère était devenue un ange dans le ciel, ne laissant en moi que le « Black Swan Borgia » qui me qualifiait tant prêt à de nouveau en découdre à Boston.
Dans la vie il y a les êtres lumières et les êtres ténébreux. Et moi je dirais que je peux être le « pile » et le « face ». Ambivalente, je sais me changer tel un camaléon, m’adapter pour tirer profit de la situation. Habile, calculatrice, joueuse et prévoyante : je sais appréhender le monde qui m’entoure pour arriver à mes fins. Toujours un coup d’avance en tête sur mon adversaire, adepte des échecs et des jeux de stratégie, j’excelle à la perfection dans ce domaine. Attirer les opportunités en montrant mon plus beau visage pour mieux piquer et en sortir triomphante. Ambitieuse, en plus de la vie que je croque en pleine dents, c’est la soif de l’argent, du pouvoir, de la notoriété et du rang qui me fait évoluer jours après jours. Déterminée et sans pitié, personne ni rien ne pourra me déroger des ambitions et des idéaux que je me suis fixée pour mon futur. Une vie rêvée depuis des années, née avec une cuillère en argent dans la bouche, c’est en or que je veux la transformer depuis que j’ai l’âge de prendre mes propres décisions. Jalouse dans la vie de tous les jours, ‘j’idolâtre les personnes qui ont réussit dans la vie ou les personnes de haut rang. Je ne supporte pas être la deuxième roue du carrosse et encore moins dans la famille Borgia, surtout que je suis la plus intelligente, courageuse et méritante de cet empire. Dévouée à toutes les causes qui me tiennent à cœur, je me donne sans compter lorsque la récompense m’est personnelle. Egoïste j’aime attirer à moi l’amour, la compassion, le dévouement et l’annhilation sans jamais réussir à ouvrir ma carapace. Loin d’être apte à donner de l’amour, car celui-ci me fait peur, j’ai tendance à revouler mes sentiments pour ne pas être dépendante de quelqu’un. Dans la vie je préfère contrôler et avoir le pouvoir, que me soumettre et risquer de tomber. Une Borgia ne tombe pas ! Joueuse et séductrice j’aime plaire et encore plus à ceux qui pourraient me faire monter les échelons de la société, les strass, les paillettes, l’or sont mes plus grandes faiblesses. Eternelle insatisfaite que ce soit en amour, ou dans tous les domaines de la vie, l’appât de toujours plus me fait me lever chaque matin, chaque jour est un nouveau défi à relever, une mission à mener et tenace je ne relâche jamais la pression, malheur à ceux qui sont sur mon passage : ces derniers finissent souvent égratinés. Fière j’ai beaucoup de mal à assumer mes torts et m’excuser au damn jamais, je préfère manipuler pour essayer de me faire pardonner plutôt que de poser un genou à terre pour me repentir . Fidèle et loyale en amitié, je suis très rancunière lorsqu’une trahison me poignarde en pleine face. Cependant lorsque l’envie m’y prend je peux être simple, drôle, aventurière et sans limites. Et les personnes qui me connaissent réellement savent que je donnerais corps et âme pour ma famille, et aux personnes qui arrivent à briser ma carapace, ces personnes sont mes plus grandes faiblesses. Une grande passionée de la vie en général, j'aime vivre à mille à l'heure, hyperactive je cours après la vie que vis de façon passionnelle. Fan inconditionnel d'art, je pourrais rester pendant des heures à contempler des tableaux abstraits et écouter des airs d'opéras. Musicienne c'est lorsqu'on me voit jouer du piano ou du violon que l'on peut se rendre compter qu'au fond de cette grande carapace noire peut se laisser enlacer une jeune femme rafinée, poétique et presque attachante.
(1) ► Empire Borgia - Du haut de mes petites gambettes je tournais autour de mon grande père paternel, il était grand, fort, imposant, la barbe un peu longue et grisonnante. Tout comme l'était mon oncle, deuxième fondateur de notre empire. Petite fille un peu folle, je ne pouvais m'empêcher de courir partout dans son bureau, n'ayant d'yeux que pour lui. Tendre avec moi, il savait y faire pour qu'il soit l'homme de ma vie. J'aimais particulièrement passer du temps avec lui, il m'avait depuis toute petite appris à compter bien avant l'âge, lire aussi et même ruser. Mon grand père était en somme tout ce que mon père n'était pas, ambitieux, débrouillard, un homme, un vrai. Elu numéro un dans les hommes de ma vie, il partageait une place privilégiée avec ma mère, mon pilier, ma vie. (2) ► Liées comme les cinq doigts d'une main - Elle s'était "Malis" ou aussi Mama. La tendresse, la gentilesse et la générosité, elle était le rayon de soleil qui rayonnait chaque jour dans la villa familiale milanaise. Mariage arrangé par les deux familles, Malis avait du épouser le "mauvais" des Borgia lorsqu'elle avait vingt ans, pour honorer le buisness de sa famille. Ma mère cambodgienne descendait d'une famille qui avait quitté le Cambodge il y a deux générations, afin d'améliorer leurs conditions de vie. Afin de développer leur entreprise d'import export avec leur pays d'origine, une grosse affaire, mais également de grosses dettes, le mariage avec les Borgia et tout leur empire semblait être l'opportunité du siècle. Aorès tout que ce soit chez les Borgia ou les Suryia, c'était la famille avant tout ! (3) ► Sauf que voilà malgré mes valeurs, celles qui m'ont toujours été inculquées par ma mère et la famille Borgia, certaines choses ont commencé à me déplaire dès mon plus jeune âge. Mon problème ? Elle ! KATALIA ! Elle était belle, elle était 100% italienne, 100% riche et surtout 100% la future héritière de l'empire Borgia. A peine haute comme trois pommes, la jalousie avait pris possession de mon corps. Passer des instants avec elle était d'un bonheur absolu, car elle était ma copine pour jouer à tout et n'importe quoi, après tout nous n'avions que deux mois d'écart, mais l'entente ne durait jamais bien longtemps ... Jalouse et trop possessive, je ne supportais pas que l'attention soit continuellement sur elle, et surtout qu'elle soit plus valorisée que moi, qu'elle vive dans une plus belle maison, tout semblait plus facile pour elle alors que je ne pouvais me plaindre de manquer réellement de quelque chose. Jalousie malsaine qui ne m'a jamais quitté et n'a fait que s'amplifer avec le temps. Elle était tout ce que je désirais être et pour l'égaler j'étais prête à tout ! (4) ► C'est pour m'extirper de cette jalousie que j'ai décidé de m'aventurer vers le monde de l'art dès mes dix ans, las d'être le deuxième choix des Borgia, je voulais prouver que je pouvais briller moi aussi ! Que même si je n'étais pas née dans la bonne famille, le potentiel et la détermination étaient roi et reine. Accompagnée de ma mère, en plus d'exceller à l'école, je passais beaucoup de temps au conservatoire, des instants coupés du monde, où je me retrouvais seule avec ma mère et la magie des notes créées par l'effleurement des cordes du violon. Un instant de havre de paix, une poésie qui m'évadait dans d'autres contrées. Et ce sourire, cet regard fier que ma mère arboré sans discontinuité me faisait sentir aimée, chérie et admirée ... elle était certainement ma plus grande fierté comme j'étais la sienne. Au damn que dès mon plus jeune âge j'aurais donné ma vie pour elle, ma mère, mon pilier, mais aussi ma faiblesse. (5) ► Intelligente, ambitieuse, forte et courageuse, je continuais à enchaîner les concerts de piano et de violon au plus grand conservatoire de Milan en parallèle des cours. Les gens m'applaudissaient sans relâche, et pourtant lui, ce grand père, modèle inconditionnel n'était jamais présent. Le coeur brisé , cherchant au loin son regard approbateur et rassurant, en vain. Seule ma mère était là et quelques fois Katalia, ma petite Kat' comme j'aimais à l'apeller, alors qu'elle avait deux mois de plus que moi. Elle était là, elle semblait apprécier, savourer l'instant alors que nous étions devenues au fil des années des cousines - presque ennemies- . Je dirais - presque - car elle était presque aimante envers moi, alors que je la détestais d'être tout simplement ELLE. Les engueulades, les jalousies et les coups bas étaient devenues l'une de ma plus grande force pour voler l'espace d'un instant les félicitations. Mais bien malgré ça, elle était là presque tous les mois, elle était là pour moi et au damn jamais je en saurais la remercier, ma fierté bien trop imposante pour lui avouer que malgré tout je l'aimais. (6) ► C'est à partir de l'âge de dix huit ans que résignée de ne pouvoir prétendre à récupérer l'entreprise familiale de mon grand père que faute de mieux j'ai fini par me rapprocher de mon paternel. Peu de points en communs, tout en lui me semblait inintéressant. J'avais la soif de l'ambition lorsque lui se contentait de ce qu'il avait. J'avais la fièvre de découvrir le monde lorsque lui aurait pu rester à Milan durant toute sa vie. J'avais besoin de briller au delà des Borgia lorsque lui se contentait d'être l'ombre de toute une famille. Inutile de continuer à déclarer nos différences, son côté presque innocent, timide, sans ambition en était presque attachant au final. Traînant dans son restaurant deux étoiles j'essayais de concocter des bons petits plats, découvrir des talents innés dans ce monde qui me semblait totalement inconnu car à la villa, les cuisinières étaient reines. Ce qui me plaisait le plus dans ce restaurant et le fait de fréquenter mon père n'était autre que les personnes qui venaient s'y restaurer, les hauts milieux de Milan avaient leurs places attitrées, et un sourire certain sur le visage je jouais les serveuses les weeks ends. Utiliser le buisness de mon père était devenue une partie de plaisir, même si rapidement la réalité avait dépassé le jeu. (7) ► En effet c'est en mai 2015, alors seulement âgée de dix sept printemps que lors d'une soirée guindée entourée de toutes les belles familles d'Italie, mon chemin a rencontré celui de Jayson King, mon regard a emprisoné le sien et ma peau enflammé la sienne. Une opportunité ! Un bon parti ! Un beau mâle ! Que demander de plus ... C'est dès la première soirée que la limite fut dépasser. que nos vies se sont liées. Les rencontres se faisaient de plus en plus nombreuses, plaisantes, Jayson m'a fait découvrir des saveurs nouvelles, tout comme m'a permis de cotoyer des milieux que je n'aurais jamais prétendue effleurer par le passé. Il était devenu mon opportunité de briller en dehors de tout ce que j'avais connu par le passé. Ma pierre précieuse, celle que j'allais pôlir, entretenir, embellir pour ne surtout pas la laisser partir. (8) ► Jeune en attente de nouvelles aventures, découvrant progressivement les plaisirs de la vie, c'est elle qui a fait tournoyer mon existence ! Elle : son regard perçant, ses yeux foncés qui ennivrés mon esprit, son sourire qui enjolivait mon quotidien. Amies proches, elle connaissait tout de moi et appréciait tout autant mes plus gros défauts que mes plus grandes qualités. Moi même, elle me rendait belle, grande, vivante, importante ! A travers son regard, je brillais enfin à la hauteur que je l'avais toujours souhaité. Mais un soir, un ultime soir, nos lèvres se rencontrèrent pour devenir une addiction, une drogue, ma kryptonite durant six mois. (9) ► Rentrant à l'université de Cambridge en septembre 2016, je quittais ma vie italienne, la femme qui m'avait soulevait le coeur plus que de raison, abandonnant tout ce qui pouvait me rattacher à ma vie d'avant, mis à part Jayson, mon homme ! Tout semblait parfait, il m'offrait enfin la vie que j'avais toujours voulu mener, alternance de congrès, de paillettes, de tendresse, d'amour, d'image et de glamour. J'aurais presque voulu y croire, presque voulu m'investir de mon côté également, mais c'était elle que j'avais en tête, elle que je voulais posséder, elle, juste elle. (10) ► A peine deux mois plus tard, qu'après avoir traversé la Manche, c'était à présent l'Atlantique qui allait me séparer de ma famille, de ma père plus particulièrement, une perte inimaginable pour ma vie quotidienne, mais je savais que j'allais pouvoir m'en sortir. Rusée, déterminée, ambitieuse, je ne redoutais rien, et j'étais sûre de moi, sûre de mes capacités à devenir celle que je voulais, celle que je méritais être, loin de l'ombre de Katalia qu'on avait toujours voulu me donner. Rejoignant rapidement la Pforzheimer house, ma vie changea encore, la vie sans demi mesure, des héritiers à tous les coins de couloirs, des altesses, des fils de bonnes familles et surtout des ambitieux comme moi. Mon futur me tendait les bras, et j'allais le croquer, le saisir comme jamais auparavant. (11) ► Deux mois après mon arrivée, c'est d'un Arnault que mon histoire s'est rattachée pour être des plus perturbée. Il avait son sourire si attachant, son côté passionnel si envoûtant, étudiant en finance et économie, certains de nos cours communs nous avaient fait nous entrevoir à travers la salle, rien de bien important au départ. Non ! Mais tout ceci était sans compter sur mon envie de toujours plus, viser toujours plus haut. Poussant le destin, je l'avais en tête, en ligne de mire, j'allais l'envoûter à mon tour, le piquer, le piquer en plein coeur, mais tout ceci était sans prévoir que je risquais peut être de me piquer moi même. (12) ► Flirtant entre deux eaux, entre Jayson et Zeus, tout ceci était beaucoup trop compliqué pour pouvoir garder l'esprit alerte, à force de vouloir toujours plus on finit par se brûler les ailes. C'est lors du réveillon du 31 décembre, qu'une soirée trop arrosée, une comagnie trop sympathique que Jay' avait fini par me retrouver dans le lit avec une jeune femme, mon crush de la soirée, l'alcool aidant le naturel à revenir au galop. Je me souviendrais toujours de son visage, et mon rire qui était sorti instinctivement de mon être, l'adrénaline décuplant les décibels. C'était le lendemain que nos chemins avaient fini par se rompre après une ultime discussion, de longues phrases enchaînées les unes aux autres d'une honnêteté déconcertante. Oui je savais piquer, piquer là où ça faisait mal, là où ça marquait, j'avais été la dame de pique qui avait piqué son coeur. Well Down Borgia ! (13) ► Depuis ce jour je n'avais plus eu de nouvelles de Jay', mais ma vie était ailleurs à présent. C'était au bras de Zeus que je revêtais mes plus belles robes, mes plus belles tenus et figeais sur mon visage mon plus beau sourire. Son accent français avait fini par me faire céder à la tentation tout comme tout l'amour qu'il pouvait me donner. Cet amour que j'avais tant voulu recevoir des membres de ma famille, en vain mis à part de ma mère et ma cousine par intermittence. A travers son regard, son estime, je me sentais devenir quelqu'une . Oui en plus de mes fréquentations grandissantes et pourvoyeuses de bonnes opportunités, je me sentais presque comblée dans cette vie, certes faites d'apparence mais avec un brin de vérité. Il aurait pu tout faire pour moi quand moi je me laissais à me livrer comme jamais je ne l'avais fait auparavant. Lorsqu'il avait décidé d'emménager avec moi, son regard tendre presque angélique m'avait fait fondre, et une partie de ma carapace avait fissuré, un grand pas pour moi, qui pour toute autre personne était juste naturel. (14) ► Durant plus de deux ans, c'était la future bague de la famille Arnault qui se trouvait sur mon annulaire gauche, comme une promesse d'une vie belle, d'une vie riche, mais c'était trop beau pour être vrai. Comme toujours en éternelle insatisfaite, la lassitude prenait possession de mon corps, et ma carapace se refermait de nouveau. M'éloignant progressivement de Zeus, m'échappant de plus en plus dans la musique, mon radar d'opportunités reprenait le dessus. Jusqu'à la faute ultime, des messages échangés avec un amant ou deux, une incapacité à rester fidèle plus de deux ans, une envie d'être désirée encore et encore, aimée, protégée, portée en femme de pouvoir, mes vieux démons revenaient en courant, bien trop rapidement, de manière trop virulente. En proie à mes démons, je condamnais ma vie à s'écrouler, à mon avenir se fendre. (15) ► D'ailleurs le jour où face à moi, Zeus se trouvait le visage fermé, l'émotion lui prenant la gorge, j'ai cru sentir mon coeur se serrer comme jamais auparavant. Le voir souffrir, le voir plier et presque hurler à la trahison, provoqua en moi l'électrochoc que je ne pouvais plus jouer avec lui. Parce que non, bien qu'inconsciemment cela faisait bien longtemps que je ne jouais plus, je l'avais presque dans la peau, mais bien trop fière pour le dire, pour l'avouer, je préférais jouer la dure, la forte, la sans coeur, celle qui provite de l'occasion alors que damn je n'aurais voulu sincéremment être nulle part d'autre. Mais le glas avait sonné, prise en flag, il me laissait là, assise sur un canapé bien trop abîmé pas nos chamailleries, une chambre bien trop remplie de nos souvenirs intimes et volés. Merde que toutes ses pièces me rappelait notre vie ensemble, sa présence indispensable à la mienne. Mais c'était la tête haute que je l'avais laissé franchir le pas de la porte, sans crise de nerfs, sans un mot plus haut que l'autre, froide comme d'accoutumée, je me devais de ne rien ressentir, de ne rien laisser transparaître, non au grand jamais je ne lui donnerais se plaisir de voir qu'il m'avait coulé. (16) ► Un mois plus tard, je prenais l'avion pour rejoindre l'Italie, Malis ayant appris que son cancer prenait le pas sur sa vie, que les traitements allaient devenir plus qu'intensif. Plus rien ne me retenant à Boston, j'abandonnais tout pour rejoindre la seule personne avec qui j'osais être moi même sans avoir peur de tomber ou sombrer. Durant six mois, au chevet de ma mère, je pleurais presque jour et nuit, sa souffrance tellement insoutenable pour moi. Une fois j'avais essayé de prendre des nouvelles de Zeus, un prétexte bidon rien que pour entendre le son de sa voix à travers le téléphone et je n'avais eu droit qu'à sa messagerie. L'instant où j'aurais eu besoin de lui, il n'était pas là, à trop semer le désordre je venais de récolter la tempête, pour toutes les fois où j'aurais du être une petite amie exemplaire et que je ne l'avais pas été. Un prêté pour un rendu baby Borgia ! (17) ► Le 25 décembre 2019 ma mère montait au ciel, le pire jour de ma vie, un poignard en plein coeur, brisant mon coeur pour la second fois en l'impasse d'une année, j'avais vingt deux ans et pourtant j'avais l'impression d'avoir pris quinze ans dans la tête en l'espace de seulement huit mois. L'ultime promesse faite à mère résonnant dans ma tête depuis ce jour : avoir la vie qu'elle avait toujours rêver pour moi ! C'est d'ailleurs pour cela qu'en janvier je candidatais de nouveau pour rejoindre Harvard, dossier accepté pour début mi... Black Swan Borgia be back .... To be continued ...
pseudo mimi a.k.a mélanie
âge vingt cinq
nationalité française
forum connu par... moi-même jadis
ILH, j'en pense quoi ? j’en suis de nouveau totalement fan
autres comptes ? @caesar j. thompson
avatar utilisé Courtney Eaton
crédits images bazzart
nombre de mots par rp ça dépend de l’inspiration
type personnage scénario/pré-lien par @katalia borgia
code études
--> business, gouvernement et économie international ;; Harvard Business School - explicatif pour remplir correctement dans ce sujet : réponse ici
code bottin
âge vingt cinq
nationalité française
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@"rosalia c. borgia" » <i>(4ème année)</i>
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☾ <span class="pris">COURTNEY EATON</span> ⊹ @"Rosalia C. Borgia"
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<!—Rosalia C. Borgia --><div class="grid-item fem harv pfor europe bi commerce"><figure><img src="https://i.imgur.com/22D6H0o.png" /><img src="IMG/GIF RECTANGLE" class="cover" /></figure><div class="content"><div class="name"><h2>ROSALIA C. <br />BORGIA</h2></div><div class="info"><div class="face">COURTNEY EATON</div> • <div class="age">ÂGE ans</div><div class="activity">ETUDIANTE EN COMMERCE INTERNATIONAL</div><div class="more"><a href="URL PROFIL">mon profil</a></div></div></div></div>
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