Oui, c’est sorti tout seul, mais c’est la vérité. Il y a aussi ce cliché de : on porte toujours nos couronnes, il faut nous faire un baise main. Non. Ma couronne ne sort pas de mon coffre-fort. Je la porte que lors de Gala royaux de ma famille. Le baise main, non merci, les microbes je n’aime pas ça. "Ah mince, ça y est, tu ne m’aimes plus ? Je peux te pondre un arc-en-ciel si tu veux", je lui répond en riant. Tallev poursuit en me racontent son enfance. Qu’il aimait lire des livres de psychologie. Je trouve ça intéressant, bien qu’on devait le prendre pour un psychopathe à 8 ans. "Ah, même si je paye en nature ?", je le taquine avant de regarder par la fenêtre. Il me parle d’une tour immense, qui appartient à son père. Woah, d’accord son père est encore plus con que ce que je pensais. Je grogne, parce que je ne trouve pas ça normal. Peu importe le choix qu’il a fait, il se doit d’assumer Tallev et sa mère. En plus de ça, il n’a pas qu’une tour ? Je me plaque la paume de ma main sur le front. Je suis outrée par ce que j’entend. Tallev finit par aborder le sujet nourriture. On a faim, donc allons nous faire un bon Mcdo. Dans la voiture, alors que nous faisons la queue, je lui dis ce que je souhaite manger. Lorsqu’il commande, et annonce sa partie, j’explose de rire. Hu, c’est pour lui tout ça ?. "tu vas arrivé à manger tout ça ?", je lui demande en riant, alors que je lui sors ma carte bleu. Il n’en veut pas. Je grogne, j’insiste. "Laisse moi au moins payer ça !!!", mais non, il n’en fait qu’à sa tête et paye. Après qu’on se soit chamaillé sur qui paye et qui ne paye pas, Tallev roule à nouveau. Les sacs de Mcdo sur les genoux, je suis à deux doigts de piquer une frite. C’est d’ailleurs ce que je fais, et lui en met une en bouche aussi. Après quelques minutes, nous arrivons enfin chez lui. "Ça tombe bien, j’adore le dépaysement", dis-je en sortant de la voiture. Je lui refile les sacs de nourriture, puis attrape le mien, avec mes affaires à l’intérieur. J’ai prit le stricte minimum. Je le suis, alors qui me mène dans son immeuble, puis son appartement.
Tu rigoles lorsqu'elle te demande si tu vas réussir à tout manger. Evidemment et je finirai même tes frites si t'as plus faim, t'amuses-tu à répondre en rigolant. T'es un crève la faim. T'as toujours la dalle. T'es comme ça Tallev. C'est surtout à cause de ton passé. De ta jeunesse. Tu n'as pas toujours mangé à ta faim alors ouais, clairement, tu te rattrapes sur tout ce que tu peux. Heureusement pour toi, tu as un bon métabolisme qui te permet de ne rien prendre. Pas un seul gramme. Tu peux bouffer comme quatre, c'est pas un problème. Tu élimines. Tu ne sais pas comment d'ailleurs mais tu élimines. Il n'y a qu'à voir ton père, il a la même carrure que toi. Cela doit être héréditaire. Tu t'avances jusqu'à la prochaine cabine. Non c'est mort, réponds-tu spontanément. Et puis quoi encore ? Tu ne veux surtout pas la laisser payer. Il en va de ton ego Tallev. Ton putain d'ego qui prend un peu trop de place dans votre histoire d'ailleurs. C'est souvent lui qui parle et qui agit à ta place. Tu le sais, tu en es conscient. Tu as réussi à t'analyser mais c'est plus fort que toi, tu n'arrives pas à faire autrement. Tu n'as pas assez de recul face à la situation. Tu prends tout à coeur. Vous récupérez la commande puis tu l'emmènes jusqu'à ta barre d'immeuble. T'es pas fier à ce moment-là, tu n'en mènes pas large. Tu ne vas pas être déçu alors, réponds-tu alors qu'elle sort de la voiture. Tu fais de même et tu portes les sacs de bouffe. Ça sent trop bon putain. Tu fais signe à un pote au loin puis tu entres à l'intérieur. Vous prenez les escaliers parce que, forcément, y'a pas d'ascenseur. Tu arrives devant la porte et tu sors la clé pour ouvrir. Tu entres le premier. C'est pas très galant mais c'est nécessaire pour ton mental là. Voilà où j'ai grandis princesse.. C'est pas très grand. Assez petit même. Une petite table en carré, un canapé, un meuble et une vieille télévision cube dessus. Une toute petite cuisine dans le fond et trois autres portes. Jte fais pas la visite, c'est tout ce qu'il y a à visiter, lances-tu en rigolant. Vaut mieux en rire hein Tallev. Il y a ta chambre aussi à voir mais tu gardes ça pour plus tard. Tu poses les sacs sur la petite table. Allez viens, on mange avant que je ne tourne de l'oeil. Il y a pleins de photos aux murs, sur les meubles. Des photos de toi petit et ado. La honte.
"Ah non, pas les frites !!!", dis-je en le grondant pour rire, bien entendu. La mal bouffe, c’est mauvais pour la santé, mais tellement bon pour les papilles. Je n’ai pas la chance de Tallev. Il mange sans prendre le poids. Moi, si je mange sa quantité de nourriture, il faudra que je fais du sport pendant une semaine. Bref, on se chamaille pour payer l’addition. Tallev ne veut pas utiliser la carte bleue. Je grogne, mais ça ne change rien. Ok, tant pis, je paierai une autre fois. Nous arrivons chez lui. Il porte les sacs du McDo, je porte le mien. Ça sent bon oui, j’en salive d’avance. Je le suis jusqu’à l’immeuble. Nous grimpons les escaliers puis, il me fait passer la porte de chez lui. "Et bien c’est tout mignon", je lui répond en déposant mon sac au sol. Certes c’est petit, mais c’est convivial. Je regarde les photos qui sont aux murs et sur le meuble. Tallev petit, mais aussi adolescent. "Oooooh tu es trop mignon !!, dis-je d’une petite voix, en attrapant une photo. Tallev petit, portent un déguisement de Peter Pan. Je le rejoins à table, reposant avant la photo sur le meuble. "Tourne pas de l’œil, je serais obligée de te faire du bouche à bouche", je répond en lui tirant la langue. Je sors le tout du sac, tout en faisant la distribution. "Bon appétit !!". Hm, trop bon, divinement bon. Je regarde Tallev et sa tonne de Burgers et de frites. "Alors, vas-tu me dire pourquoi tu as fait de la concurrence à Peter Pan ?", je lui demande, reposant mes yeux sur la photo de lui petit.