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CHARLENE DESMAURIEUX
date de naissance
16/05/1997
lieu de naissance
Bordeaux, France
nom
Desmaurieux
prénoms
Charlène Maria Léa Carla
orientation sexuelle
Bisexuelle
statut amoureux
Célibataire
études
Droit
bourse
Aucune bourse
statut social
aisée, très aisée
job étudiant
vendeuse de luxe
— Je n’ai jamais vraiment réfléchi au fait de rejoindre une confrérie, ou même une sorte de famille de substitution. Et je ne suis pas vraiment sûr d’en être capable au fond. Parce qu’on est d’accord, qui dit rejoindre un groupe de personnes, veut aussi dire qu’il faut se sociabiliser avec ces mêmes personnes ? Comment je suis censée faire pour à la fois fréquenter les gens de mes cours de manière professionnels, les gens de mes soirées de manières complètement what the fuck, et là, des personnes un peu chelou qui s’attendent à ce que je me batte pour leurs convictions de manière… Je ne sais même pas de quelle manière, purée de pomme de terre. Trop d’efforts, je préfère boire un mojito sur le trottoir avec mon meilleur ami, en doudoune d’hiver en plein été, désolée. .
Les admissions, ô joie, ô désespoir. En vrai, je ne pensais pas que ça se passerait aussi bien. Et je suis sûr que mon essai personnel est bel et bien la chose qui a scellé mon destin dans cet établissement. Après tout, parler de son frère et de son handicape au quotidien, partager mes moments les plus intimes, les plus flous et les plus douloureux, avouer l’impuissance de l’homme en général face à ce qu’il ne comprend pas, ne pouvait que faire fureur. Cela étant, l’entretien c’est extrêmement bien passé aussi. J’étais élégante à mourir. Puis on va se l’avouer, j’avais pris sur moi pour ne plus sortir pendant une semaine avant d’aller voir le propriétaire d’une aussi grande école. Car ça ne le fait pas trop d’avoir une gueule de bois quand on veut un avenir aussi lumineux que le soleil. J’étais excellente à l’école, je savais vendre mon savoir, et jusqu’à maintenant, ça s’est toujours avéré positif. Alors oui, je savais que j’allais rentrer à Harvard, mais pas parce que je le méritais, mais parce que j’avais tout donner pour y arriver, là est la nuance. (Puis bon, le fait que papa paye tout, faut qu’on se le dise... C’est génial.) Mon père et ma mère aurait préféré que j’aille voyager autour du monde avant mes études. Moi j’avais choisi l’école la plus prestigieuse qui pouvait exister, et je n’en étais pas peu fière. Dans la vie, il faut se fixer des buts. Il faut prendre des risques. Il faut réussir à atteindre sa finalité. Il faut embraser ses rêves.
Mon caractère ? Ah grand dieu. Vous ne voulez vraiment pas le connaître, croyez-moi. Ce n’est pas jolie. Je suis vraiment atroce comme fille. C’est simple, je suis tout le temps souriante, à la limite de l’overdose sociale, j’essaie vraiment de tout le temps me montrer sous mon meilleur jour. Mais bon, il y a certaines fois ou ce n’est pas trop possible de sortir mes dents blanches, je n’ai pas toujours la tête à ça. Vous savez quoi ? Je fume énormément. Comme un pompier presque. Mais ça n’altère pas avec mon hygiène dentaire. Je me devais de vous rassurer. J’adore l’alcool. Tellement, que lorsque j’en prends, il m’arrive de vraiment me lâcher. De danser sur la table sans me préoccuper du regard des autres (pas que j’en ai quelque chose à faire de ce que des étrangers pensent de moi), de me mettre à l’envers pour descendre un fût de bière, fumer sur le joint du mec à moitié shooté au fond du jardin. Je suis folle, enfin, je suis naïve et insouciante. Je m’en fiche des risques. Je rigole devant le danger. Comme si ma vie n’en valait pas réellement la peine, vous voyez ? Comme si qu’importe la décision que je prends, ça ne servira jamais à rien, donc autant tout détruire pour mieux recommencer ce cercle vicieux et interminable. Sinon, quand sonne la cloche de l’école, de mon avenir, je suis sérieuse. Je m’attache les cheveux, j’enfile mon pull à capuche de l’université, et je vais en cours. Ecrivant tout ce que je peux, retenant plus des quatre-vingts pourcents de mon cours en une seule écoute. Que je sois dans un état second ou pas, je n’ai pas le droit de louper cela. Je n’ai pas le droit de briser mes chances à Harvard. Ma vie, ma débauche, ça ne devait pas interférer avec cet autre côté de moi. Eh oui, nous avons un corps, pour deux personnalités. Ou du moins, je devrais dire, un corps, deux penchants inaccordables. Sinon, je viens d’une bonne famille, c’est promis. Mon éducation est faite de sorte que j’ai toujours un mot gentil à dire, que je n’injurie rien n’y personne facilement, et que je ramasse mes déchets derrière moi pour ne pas salir les rues, les sols et même les parcs. Une autre question ?
« Allez ma chérie, fais un câlin à ton frère. » Tu étais si petit, ton corps était si fragile. On a sept ans de différence toi et moi, et pourtant je ne me suis jamais sentie aussi proche de quelqu’un que de toi. Mon petit frère, c’est toute ma vie. Et à chacun de ses anniversaires, on faisait cette même photo, comme pour attraper le temps qui passe. Tu étais dans mes bras, sur ce fauteuil blanc, j’étais derrière toi, une grimace accrochée sur le visage. + Pour mes six ans, je me rappel avoir demandé à mes parents un hamster. Et la seule chose qu’ils ont pu me dire c’était qu’un animal n’était pas dans le programme pour le moment. Je me suis posé la question du pourquoi, tous les soirs jusqu’à la naissance de mon frère. J’avais même collé des photos de magazines animalier un peu partout, afin de faire passer un message subliminal. Pas de chances, ça n’a jamais marché cette tactique. + « Charlène… J’ai peur. » Moi aussi j’avais eu peur. Moi aussi j’avais tremblé. Les sirènes de l’ambulance n’arrêtaient plus de faire ce bruit dans ma tête. La pluie qui tombait sur nous ne me dérangeait pas, à vrai dire, je ne la sentais même plus au bout d’un moment. Le corps de maman sur cette planche. Tes larmes invisibles que je ressentais au plus profond de mon être. Papa qui hurlait que c’était une erreur en tentant de retenir les infirmiers. C’était injuste. Gratuit. Nous enlever notre mère alors que nous étions si jeunes, ce n’était pas un cadeau. C’était une malédiction. + J’ai pris l’avion pour la première fois à mes dix ans. Année où notre père a décidé de nous emmener loin de la France. Et loin des personnes qui n’avaient pas réussit à sauver l’amour de sa vie. Ma mère avait eu une maladie complètement incurable, mais mon père ne c’était jamais décidé à accepter qu’elle allait mourir. Il n’avait jamais voulu comprendre que ce n’était pas pour le punir, mais simplement scientifique. Simplement humain. Nous naissons dans le but de mourir un jour. Je l’ai compris, mais lui ne l’avouera jamais. De ce fait, je me suis installé avec ma famille en Amérique alors que mon frère n’avait que trois ans. C’était le début d’une longue lignée de mauvaises comme de bonnes décisions si vous voulez mon avis. + A mes seize ans, je suis sortie pour la première fois toute seule de la maison. Père n’était pratiquement jamais présent, et la femme qui nous gardait… N’était pas très fûtée en réalité. Je n’aurais pas dû sortir. Mais quand on est jeune, on ne voit pas forcément le mal dans les choses que l’on fait. Parce que oui, j’ai fini complètement bourrer et drogué pour la première fois en étant toujours mineur aux yeux de la loi. Je le revois même, ce garçon charmant qui ne faisait que sourire. Il était mignon. C’était le premier qui me voyait comme j’aurais aimé être vue. + Pour mes dix-huit ans, j’étais à l’hôpital. Des poches énormes sous les yeux, des tubes un peu partout dans les bras. Une larme constante sur la joue. Et il était là, ce même garçon qu’il y a deux ans. Il était à côté de moi depuis vingt-quatre mois. Lui et moi partagions les mêmes démons. Il avait besoin d’oublier, j’avais besoin de m’échapper. Notre complémentarité c’était créée toute seule, nous ne l’avions pas cherché. « Charlène, ça va aller, tu vas voir. » Il était drôle, et j’étais pessimiste à cette époque. « Ferme-la. Je ne peux pas crever. Je n’ai pas le droit. » Je ne pouvais pas faire ça à mon frère. Père refusait qu’il vienne me voir à l’hôpital, et je me refusais de clamser sans être avec lui dans mes bras. Il était le seul lien solide et sain dans ma vie. Il était la seule chose pure qui me frôlait de sa bonté. Je ne pouvais pas le quitter sans même lui dire pourquoi. Sans même lui dire au revoir. Mes poumons étaient mauvais. Ils le sont toujours d’ailleurs, mais disons que mes médecins ne sont pas trop nuls, et qu’ils ont plutôt bien réussit à me trouver le traitement qui me remettrait sur pied. + Tout le monde sait, que lorsque la fille prend conscience de sa mort imminente, elle délaisse le beau jeune homme en lui disant d’un ton sec et sévère « Je ne t’aime pas, ok ? Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans la phrase : Dégage avec tes affaires. Hein ? ». J’étais horrible. Je pensais que j’allais mourir en à peine deux mois après être sortie de l’hôpital. Je n’avais que dix-huit ans, je ne croyais en rien, je ne voulais de rien, si ce n’est de ma famille et de mon cocon intime. Je l’aimais. Mais je devais le faire me détester. Pour le protéger, vous voyez. Pour qu’il trouve une fille pas malade. Pour qu’il trouve la fille qui lui dira qu’elle l’aime sans avoir envie de vomir inlassablement derrière. J’étais allergique aux sentiments. Depuis ma mère et surtout à cause de la réaction de mon père. Je détestais les sentiments et les engagements envers les autres. J’évitais de m’attacher, et lorsque c’était trop tard, je faisais en sorte de tout gâcher pour qu’on me largue comme une vieille chose sur le bas-côté de la route. + Il y a deux ans (je n’en reviens toujours pas d’ailleurs d’avoir passé mes vingt ans dans une soirée complètement déjantée), j’ai décidé de partir de chez mon père. Mon cœur c’était brisé d’avoir laissé mon frère là-bas, mais j’allais quand même le voir tous les deux jours, donc ça m’adoucissait tout de même le moral. J’avais emménagé dans un superbe appartement, où tout se passait comme je le voulais. Je gérais mon travail, mes études et ma vie sociale comme une championne. Je n’avais jamais revu mon ex, et il faut que j’avoue avoir bien profité depuis notre rupture. Les garçons sont si faciles à embobiner quand on sait ce qu’ils veulent. Ça en devient presque navrant si vous voulez mon avis. + « Charlène, il faut que tu viennes à l’hôpital et maintenant. » Mon cœur voulait s’arrêter. Mes jambes n’en pouvaient plus de courir. Je me souviens de ce moment. C’était il y a deux mois. C’était le pire jour de ma vie. Comment pouvions-nous mourir à quinze ans. Comment la vie peut-elle nous enlever des êtres si chers et si pures. C’était déconcertant à quel point ma vie ne valait rien sans lui. Quand j’étais arrivé à l’hôpital, mon père était là, effondré contre l’accueil, hurlant sa douleur, pleurant son amour. Je connaissais cette scène. La revivre me brisait une nouvelle fois, sauf qu’il n’était plus là. Sauf qu’il n’était pas contre moi, et que son visage ne réconfortait pas le mien. J’avais perdu ma raison de vivre la plus sincère. + « Si vous l’acceptez, on doit agir dans les plus brefs délais, car les poumons ne seront plus viables dans peu de temps. » Une sale bande de charlatans. Des médecins ? Laissez-moi rire. Des clowns peut-être. « Il faut que tu acceptes ma chérie, c’est ce qu’il aurait voulu. » J’étais dans ce bureau, mais je ne comprenais pas exactement ce qu’ils essayaient de me faire comprendre. Mon corps était dur, et il ne cessait de se tendre plus les secondes passaient. Je savais qu’ils attendaient ma réponse. J’étais assez grande pour prendre mes propres décisions. Mais comment faire pour accepter ce qui n’est pas à moi. Ce qui n’aurait jamais dû être à moi. Les larmes ne faisaient que couleur le long de mes joues. Mes mains n’arrêtaient pas de faire des voyages pour les sécher. Et mon regard était fixé sur cette fenêtre. Cette fenêtre où son visage se dessinait sans cesse. Ses yeux, si brillant et plein d’espoir. Son sourire innocent et malicieux à la fois. Ses joues d’enfants qu’on ne sauraient ne pas toucher. « Non. » Je ne pouvais pas faire ça. « Charlène, il s’agit de ta vie, s’il te plait, n’abandonne pas mon cœur, je ne peux pas te perdre toi aussi. » J’avais vécu avec mes poumons défectueux depuis un bon moment maintenant. Et je ne voyais pas pourquoi il tenait tant à ce que j’accepte cette chirurgie. Cette action me rendait malade. J’avais l’impression de le tuer pour vivre. Je ne concevais pas cela, pas du tout. Mais le visage de mon père me détruisait plus qu’autre chose. Comment lui enlever tout ce pourquoi il continuait de respirer ? Comment le laisser seul face à tant d’injustice. À ce moment précis j’ai compris qu’il n’avait jamais été contre moi. Mais qu’en fait, nous étions juste pareil, avec le même défaut. Nous ne savons pas exprimer ce qu’on ressent. « D’accord. On commence quand ? » Si j’avais su : dans quatre heures.
pseudo albercromb aka margot.
âge 23 ans
nationalité française, comme pas mal de monde je pense, ah.
forum connu par... bazzart, comme google, est mon ami.
ILH, j'en pense quoi ? jusque là, j'adore le contexte, et le forum est magnifique, j'ai hâte de voir ce qu'il me réserve.
autres comptes ? aucun autre-compte, ouais.
avatar utilisé mimi elashiry.
crédits images stufficonns et raise hell sur tumblr.
nombre de mots par rp entre 200 à 1300 mots, ça dépend du rp comme du partenaire.
type personnage inventé.
parrainage non merci,
code études
code bottin
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@"charlène desmaurieux" » <i>(cinquième année)</i>
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☾ <span class="pris">MIMI ELASHIRY</span> ⊹ @"Charlène Desmaurieux"
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<!-- Charlène Desmaurieux --><div class="grid-item fem bi europe harv student justice"><figure><img src="https://images2.imgbox.com/e4/64/xzoDAyom_o.png" /><img src="https://78.media.tumblr.com/92a82146f9dec82320cf5d192fcc42ba/tumblr_p5i33syOMa1t2mf6ko7_250.gif" class="cover" /></figure><div class="content"><div class="name"><h2>CHARLENE<br />DESMAURIEUX</h2></div><div class="info"><div class="face">MIMI ELASHIRY</div> · <div class="age">22 ans</div><div class="activity">ETUDIANTE EN DROIT ET VENDEUSE DE LUXE</div><div class="more"><a href="https://www.i-love-harvard.com/u10156">mon profil</a></div></div></div></div>
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