Andy McDougall

J'ai pas beaucoup d'amis alors j'me contenterai de dire... Ceux qui ne m'aiment pas (donc la majorité *bzaf*), allez-y, enfumez-moi par lettre hanwii

XD

(Invité)

13/02/2012

- On va se marrer ...
- T'es sur(e) de ton coup là ? Ça craint si le Doyen nous prend...
- Mais non je te dis !

*Deux casiers reçoivent deux lettres similaires, Cupidon et son acolyte s'éloignent sur le champ*

Je ne veux que toi, rien que toi, juste toi. Le désir n'est pas un mot assez fort pour décrire mes sentiments. Rencontrons nous, Andy. Je serais présente, à 22 heures piles, dans le couloir ouest du bâtiment principal d'Harvard. Je t'y attendrais fébrilement, si tu savais depuis combien de temps je t'observe en silence sans t'avouer ma passion pour ta personne...

(Expediteur anonyme)

Comment est-ce que j’dois commencer cette lettre au juste ?
Cher Andy… ou pas ! Je n’en sais rien, c’est trop… conventionnel. Ça me fais même limite bizarre, ahah. Je ne me rappelle même pas de t’avoir écrit de lettre… à vie ! Ce qui est étrange, étant donné que je me souviens très bien d’avoir écrit à tout le monde à la saint-valentin.

Comme quoi notre relation a évoluée vraiment très rapidement. Je me rappelle encore du temps où on faisait la gueule à nos mères parce qu’elles insistaient pour nous faire prendre notre bain ensemble ! Dire que maintenant, c’est limite s’il faut les supplier pour qu’elles acceptent de nous remettre dans l’même bain. D’ailleurs, tu ne m’as pas encore dit comment tu avais, ou Elysia, réussi à annuler le mariage !

Après ma journée mouvementé d’aujourd’hui, j’ai ressenti le besoin de m’asseoir quelques minutes et de t’écrire… j’pense que ça pourrais me faire du bien, pour une fois d’écrire ce que je pense à quelque part d’autre que sur mon blog. J’peux écrire n’importe quoi, y’a que toi qui verra… et puis, y’a plus rien que je ne peux pas te confier, pas vrai ?

Demain je vais faire un tour chez Evannah, je pense que je lui dois des excuses à propos des photos… j’me sens un peu débile de mettre tout de suite mise sur la défensive, même si bon… entre toi et moi, comment voudrait-tu que j’ai deviné cette histoire de jumeau ? (Aller c’est kiffant, on dirait qu’on est dans un film, tous les deux on est des jumeaux ! Manquerais plus que ton jumeau soit amoureux de la mienne et tout… hum bref ! Je divague.) j’en ai ma claque des excuses… je n’aurais jamais cru qu’être amoureuse de toi était aussi compliqué ! T’es tout un cas à gérer McDougall ! Mais j’aime ça, t’en fais pas, ahah. Enfin, c’est surtout difficile parce que je ne suis pas habituée qu’on me traite de j’sais-pas-quoi… Les gens ne savent vraiment pas ce qu’ils disent ! Ils se contentent des rumeurs et en font leur propre sauce. Bref du coup, j’suis la salope à l’homophobe, wesh !

J’raconte vraiment ma life, ahah. J’espère que ça ne te dérange pas trop ! Mais t’inquiète pas, le moment tire à sa fin… Maintenant qu’on a laissé le micro aux autres aujourd’hui, ben je pense que c’est à notre tour de nous exprimer. Je n’ai pas besoin de rendre mes pensées publiques parce que l’important c’est que toi tu l’saches :

Je tiens à toi. Puis je sais que c’est difficile à croire à propos d’Ocean. Difficile de croire que je ne pense déjà plus à lui, que je tiens encore à lui. Je l’ai aimée pendant deux ans, tu disais… T’as peut-être raison, Andy… Peut-être que je tiens encore à lui mais si c’était le cas, ce n’est vraiment pas plus qu’un ami… Et alors ? Je t’ai aimée, toi. Je t’ai aimée pendant 15 ans. J’t’ai aimée comme une amie. Comme une sœur, même. Je me rappelle pas d’une année où je n’ai pas pensée à toi, je ne me rappelle même pas de la VIE sans toi, à vrai dire !

C’est comme si c’était une évidence que ça finirait comme ça… Alors pourquoi est-ce qu’on en fait toute une scène ? T’as toujours été omniprésent dans ma vie et quand quelque chose n’allait pas, même si on avait perdu contact durant quelques années, on aurait toujours été là l’un pour l’autre. Justement, à Harvard, la première chose que je me rappelle c’est quand tu t’es confié à moi que les Mathers t’avaient énervé et que Jude était peut-être la cause… c’est comme ça qu’on a fait la journée réno’ et que je t’ai promis ce magnifique œuvre d’art à la Riopelle, ahah. Et puis, ce grand moment entre Chuck et toi… sans commentaire !

Bref, tout ça pour dire qu’on n’avait plus rien à voir… puis à la fac, c’est comme si c’était inné ? On a recommencé à se parler, de tout et de rien sans vraiment se poser de question… Je ne suis pas du genre à me poser les questions existentiel mais là j’t’avoue que j’suis bien tentée. On est peut-être pas fait pour durer, mais pour l’instant, de mon côté, tout porte à croire que oui. Et contrairement à ce qu’on peut dire… je ne suis pas entrain de t’idéaliser. Je te connais depuis déjà bien longtemps, y’a des choses de toi non-parfait et que je prends conscience, des choses de toi que je n’aime pas et n’aimerais probablement jamais. Des choses de toi que je ne comprends tout simplement pas… Bordel t’es humain, quoi. Je sais qui tu es, je sais à qui j’ai affaire. Je ne pense pas avoir de mauvaise surprise, je ne sais même pas si j’ai quelque chose d’autre à découvrir de toi ! Et même en connaissant ton côté le plus sombre, j’suis tombée amoureuse de toi. Alors que d’autres te fuit. Est-ce vraiment un péché ?

En tout cas… je pense que la lettre vient surtout du fait que je ne vois pas comment te parler de mes sentiments en face. J’ai encore du mal à m’exprimer comme il faut, j’ai vraiment peur de tout gâcher et de t’perdre depuis l’incident à l’anniversaire d’Elia et Tyler (je ne t’aurais jamais dit ça en pleine face, j’aurais surement perdu connaissance la minute d’après ahah)

Au final, c’est pour dire que je pense à toi. Ben oui, après avoir passé par quatre chemin, je le dis finalement : tu me manques. TU, me manques. La prochaine fois qu’on se voit, j’vais espérer que ce ne sera pas devant Joleen à m’en faire coller une dans la gueule ! Bref… je ne sais pas quand tu vas lire cette lettre mais dès que ce sera le cas, tu peux toujours m’appeler ou me lâcher un texto, pas besoin d’y répondre… J’vois bien que j’ai fait un roman et je m’impressionne moi-même ahah. Quoi que pas vraiment ! Il est 6:30 du matin, j’suis pas arrivée à dormir de la nuit, j’ai trop mal à la mâchoire.

Suuuuuuuuuur ces belles paroles, je te souhaite une bonne journée… ou nuit ! Peut-importe, ça dépendra du moment que tu liras cette jolie lettre bleu-moche (désolée je n’ai pas trouvée mieux comme papier à lettre.)

bisous,

- Apple.

(Invité)

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