I put you first and you adored it.

I saw the signs
and I ignored it
@Noah N. Armani
mandarin, dim 26 avr
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La satisfaction d'une belle amitié bien entretenue, c'est ce que tu t'es appliquée à faire ce matin en lui rendant visite dans son hôtel lors de son passage à Boston. Cette amie d'enfance d'Italie avec qui t'as passé la matinée à prendre le petit-déjeuner en room service, parce qu'il n'y a que ça de vrai. T'as le cœur gonflé lorsque tu la quitte, ravie de cette parenthèse t'ayant ramené en arrière rien qu'avec le son de son accent bien plus prononcé et chantant que le tien. Alors tu files jusqu'à la réception, dans ton ensemble jupe-blazer sur des sandales ouvertes à talons, aux prémisses des premiers beaux jours en ville. Tu prends le soin de régler la note du room service, tu y tiens. Et alors que tu fais volte face pour quitter les lieux, tu l'aperçois, juste là. Noah dans le grand hall clair de l’hôtel. Ton cœur a comme un loupé, t'as envie de fuir loin et vite, de sortir d'ici, mais c'est trop tard, il t'as déjà vu. Les mots de votre rencontre précédente quelque jours auparavant résonnent dans ta tête. Ils n'ont pas su s'échapper de ta tête, en fait. Il est seulement à quelque mètres, à portée de voix « bonjour Noah. » tu lances un peu gênée car tu ne te verrais pas te barrer comme ça après avoir croisé son regard. Tu prends le soin de ranger ta carte bancaire dans ton sac et replaces tes cheveux dans ton dos. « t'es venu rejoindre quelqu'un ? » aussitôt la question sortie si spontanément que tu regrettes déjà. Ça te regarde pas et puis, pourquoi, ça t’intéresse ? C'est comme ça, l'idée de savoir qu'il vient potentiellement de voir une femme ne te plait pas, bien qu'il fasse ce qu'il veut avec qui il veut et que tu doutes bien qu'il a du s'en passer des choses, dans sa vie, depuis quatre ans. Tu veux juste pas avoir à savoir ça ou le croiser par hasard dans ce genre d'endroits, c'est tout.

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Tu n'avais pas prévu ce côté là assez médiatique mais bon, trop tard. Ta mère t'avait appelé heureuse de voir que tu avais pu diner avec Lia, mais toi, honnêtement, tu n'étais pas très heureux de ça. Tu leur as bien fait comprendre que ce qu'ils ont été horrible et finalement, tu avais fini par avoir raison de ta mère. Mais cet après-midi, tu étais ici pour autre chose. Tu venais de finir de rencontrer ton père, après un échange professionel digne de vous, tu avais fini par lui présenter tes dessins qu'il avait aimé. Oui, il a dit qu'il aimait bien. Ce qui veut dire que c'est bon. Tu quittes alors sa chambre, portable en main, alors que tu donnes les directives rapides de ton plan. Honnêtement ça va rendre bien si ton père approuve vraiment ce projet et tant mieux. Tu marches dans le hall, venant tout juste de raccroché alors que tu entends cette voix. Tu fronces les sourcils et tu te tournes vers elle. Magnifique comme toujours, tu fronces les sourcils en voyant qu'elle arrive vers toi Oui mon père, suite 456 lâches-tu avant de froncer les souricls Et toi ? Tu es venu voir ton petit ami ? Oui bon la vue des journaux, t'as compris qu'elle avait quelqu'un, enfin d'après ces torchons mais bon. Ce n'est qu'un détail entre vous n'est ce pas ?

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@Noah N. Armani
mandarin, dim 26 avr
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C'est quelque chose à laquelle tu vas devoir t'habituer, Katalia. Le croiser régulièrement au détour d'une rue ou d'un couloir à l'université. Il est là, t'es là, et à partir de maintenant, tu ne pourras plus faire comme si tout le mal que t'as fait n'avait jamais existé. Il a existé, et tu l'as bien vu et senti dans son regard et dans ses mots l'autre soir. Le fait que t'ai jamais voulu assumer la vérité, ce que t'as pu faire rend les choses encore plus compliquées aujourd'hui. Car t'es juste en train de te prendre ce putain de retour de bâton d'une violence rare. Il te répond froidement comme si tu venais de lui poser une question digne d'un interrogatoire. C'est un peu de ce que tu viens de faire, au fond... à balancer cette question sortie de nulle part et dont tu n'avais pas le droit, pas après tout ça. Question rétorquée sans détours par ses soins. Légèrement piquée, tu le caches bien avant de répondre simplement « non non, je suis passée voir une amie. » Tu viens affronter son regard, laisses un instant couler avant de continuer « enfin bref. » pour conclure la fausse courtoisie que t'espères finalement au prémisse d'une conversation. Non tu ne viens pas voir ton petit-ami comme il le dit. D'ailleurs, comment il sait ça ? Tu mords doucement ta lèvre, le regard soudainement ailleurs, gênée qu'il soit au courant de ça parce que tu ne plus faire de mal, à personne. Alors tu te reprends rapidement et croises à nouveau ton regard « tu me laisserais t'offrir un café ? » Du menton, tu désignes le bar de l'hôtel qui doit encore proposer la carte des brunch à cette heure. La dernière fois, il est parti si vite que vous n'aviez même pas eu le temps de finir votre conversation. En même temps, aurait-il vraiment été possible d'en dire plus ? Ça n'a rien fait d'autre que de te perturber, très fortement. Une petite voix dans ta tête te cri juste de lui dire "moi aussi je ne t'ai jamais oublié" mais tu peux pas faire ça Katalia, c'est im-po-ssible, ce serait juste catastrophique. Alors à la place,tu fais un pas sur le côté, en direction du bar, espérant juste qu'il accepte de te suivre et te donner quelques minutes de son temps. T'as absolument aucunes idées de ce que tu vas lui dire, parce que t'as pas envie de le blesser plus que déjà fait. L’honnêteté ou encore d'acceptables paroles ? Si seulement il t'en laisse l'occasion, cependant.

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Bon, tu as été violent. Okay, tu as été direct. Okay tu as été méchant. Bon, ce n'était pas ce que tu voulais et quand elle te répond, elle a le même ton en fait. Tu baisses les yeux une seconde avant d'ajouter après son petit bref Désolée, je sors d'une réunion assez complexe avec mon père.. Enfin tu vois ce que je veux dire Le nombre de réunion où tu étais sortit en furie ou même au bord de la crise de nerf à cause de lui. Mais là, c'était différent après tout non ? Tu avais changé, elle avait changé mais elle était toujours aussi ravissante après tout. Tu lui souris faiblement, venant regarder le bar avant d'hocher la tête Honnêtement, je ne dirais pas non pour un café ou même des pancakes. J'espère qu'ils servent toujours à cette heure-ci prononces-tu avant de marcher avec elle jusqu'à l'endroit prévu. Tu as déposé par habitude ta main sur le bas de ses reins afin de faire comprendre à tout le monde qu'elle était en ta compagnie. Mais ce geste était sans doute déplacé, un peu trop en fait, mais c'était machinale, tu ne peux pas te l'enlever du jour au lendemain.

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@Noah N. Armani
mandarin, dim 26 avr
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Bien sur, tu peux tout à fait comprendre ce qu'il veut dire par là. Il y a certaines choses qui n'ont pas changé avec les années, comme ses relations avec son père parfois plus d'affaires et d’affection. Comme son ton saillant et piquant. Ou même encore comme son charisme qui pourrait presque te perturber. Non, en fait, ça te perturbe. C'est pour ça même d'ailleurs que t'es un peu hésitante à lui proposer un café mais que tu prends ton courage à deux main car t'en as juste envie. T'as même le droit à un bref sourire, tu l’aperçois lorsque ton regard passe sur son visage. Tu peux sentir sa main se déposer dans le bas de tes reins et, prise de court, tu n'oses pas forcement te dérober. Parce que t'as pas envie d'être blessante ou vexante sous ce geste familier et visiblement pas forcement oublié. Alors tu fais juste deux ou trois pas plus larges que les autres afin d'avancer subtilement un peu plus vite que lui et rejoindre l'un des petits coins salon du bar avec fauteuils et table basses. « t'as pas mangé ce matin ? le paternel Armani t'a coupé l'appétit ? » tu dis avec un léger rire alors que tu t'installes confortablement, dos bien droit sur le dossier et jambes croisées. Le barman arrive et tu prends juste un cappuccino, l'estomac déjà remplit par le petit déjeuner que tu viens d'engloutir avec ton amie. T'écoutes Noah passer sa commande, l'air un peu ailleurs cependant, ton attention happée par ton téléphone où tu pianotes un texto à ta meilleure amie. Et puis, lorsque le barman s'éloigne, tu ranges le téléphone dans ton sac et passes une main dans tes cheveux pour le ramener en avant. Un court instant passe et tu réalises que t'as pas vraiment l'envie ni la force de te lancer dans une nouvelle discussion faussement polie et en surface. Pas comme la dernière fois. En plus, il a l'air de plutôt bonne composition, alors tu comptes bien en profiter. « je suis vraiment désolé des circonstances dans lesquelles ont a du se parler la dernière fois. je veux dire, d'y être un peu forcés. » Y'avait éviter le sujet, y aller avec parcimonie ou bien entrer directement dans le vif du sujet. Visiblement, la troisième option s'est imposée à toi et il est désormais trop tard pour faire machine arrière « tu sais, je comptais vraiment venir le faire... te parler. » Si seulement t'en avait eu le temps mais surtout le courage... « en tout cas, t'as bonne mine ce matin, ça fait plaisir à voir. » tu continues en souriant, histoire de dédramatiser un peu tes précédents mots lourds de sens pour toi.

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