fitzennedy + take off your clothes

10/02/2018

j'ai passé une bonne nuit. pour la première fois depuis un long moment j'ai dormis d'une traite sans me réveiller à cause d'une énième angoisse, sans me mettre à pleurer à cause de cette impression d'étouffer et d'être complètement perdue. je me lève d'assez bonne humeur et puis un sms d'une rencontre Tinder me rappelle à l'ordre. il me propose de se voir, surtout pour un petit moment de détente et prendre du bon temps et je me rends compte que c'est impossible. alors ouais hier j'ai réussis m'abandonner un peu avec la voix de Wes mais je me rappelle que c'est uniquement le son de sa voix que j'autorise à me faire vibrer. parce que plus, je n'y arrive pas. je décide de retourner dans ma chambre boire mon café, je relis les messages échangés avec Wesley et avec Mickey. je tourne en rond, je reconsidère les choses, j'essaie de me rappeler de l'état dans lequel je me suis mise samedi chez Wes et je me rends compte que les choses n'ont jamais changés. je n'arrive pas à laisser une autre main que la mienne me caresser. je bloque complètement, je me sens mal, j'ai l'impression que chaque gestes est une torture et c'est comme si mon corps répondait à une agression, comme s'il se défendait. je prends mon courage à deux mains et je me rends dans le salon. tu viens de rentrer de ton jogging avec michi. je te tourne autour, je sais pas trop comment te demander ça. je me mords la lèvre et je pose mes fesses sur le rebord du canapé en caressant la tête de michi. « faut que j'te parle d'un truc » je fais une petite grimace d'enfant. « je sais pas trop comment amorcer le truc. » ok, détends toi. c'est pas comme si on pouvait pas tout se dire. et c'est pas comme si on l'avait pas déjà fait. alors ça sert à rien d'être timide à ce point, c'est presque ridicule. la situation est ridicule et je devrais en jouer plutôt qu'en avoir peur. je me racle la gorge et je me relève pour te faire face. « ok, ça va être extrêmement étrange ce que je vais te dire mais.. j'ai discuté un peu de mon problème. » par là j'entends mon blocage et ce qu'il s'est passé au Spring break. « et j'en suis venue à déduction que si j'ai du mal être intime avec quelqu'un c'est parce que je bloque à cause de ce qu'il s'est passé. » je bug un instant avant de reprendre. « je crois que j'ai besoin d'avoir un moment intime avec quelqu'un en qui j'ai parfaitement confiance, avec qui je suis à l'aise, qui me fait me sentir bien. » je fais une moue un peu bizarre. toi quoi.

@Mikke Fitzgerald

(Valentin Rothschild)

D R E A M O N

★ ─ take off your clothes
w/ @Hope J.F. Kennedy

T'es rentré au petit matin après avoir passé la nuit chez Arwen. Ok, c'était clairement pas prévu au programme tous les jours. Au contraire, quelques jours plus tôt, tu voulais qu'elle prenne ses distances. Vous aviez clairement pas pu et ça s'est fait ressentir cette nuit justement. T'oses pas trop laisser Hope ces derniers temps... crises d'angoisses sur crise d'angoisses, surtout quand tu n'es pas dans le coin. Alors ouais, t'es patient, tu feras pour qu'elle se sente mieux, mais... parfois tu te sens impuissant. Et puis, hier soir, t'es passé dans le couloir, elle semblait prendre son pied... seule.. physiquement en tout cas, parce que t'as bien compris qu'elle était au téléphone, t'es loin d'être con et surtout, t'es pas sourd et elle était peut-être un peu trop bruyante. Tu peux clairement pas lui en vouloir. Petite footing sur la plage pour remettre de ta nuit, puis tu rentres complètement éclaté avec Michi, qui se couche direct à côté du canapé après avoir bu dans sa gamelle d'eau. Regard de travers à l'encontre de ton chien voyant qu'il se ramolli, tu te rends dans la cuisine, boit un coup, puis Hope arrive et tu remarques effectivement qu'elle te colles d'un peu trop près. Ok, ouais elle a su que t'avais tout entendu et elle est gênée ? Quoi ? Elle s'excuser parce qu'elle a pas été discrète pour un sou ? Qu'est ce que t'en a a foutre toi... T'es à deux doigts de lui dire d'arrêter de t'tourner autour.. putain ça te donnes le tournis limite. Tu t'adosses contre le plan de travail de la cuisine, quand elle prend enfin la parole. Et en l'écoutant tu te rapproches peu à peu d'elle pour l'écouter un peu mieux, verre à la main, arquant un sourcil, prend un air interrogateur... - attend, attend... t'as parlé de tes problèmes avec qui ? un spécialiste ? tu m'as dis que tu voulais pas... - Avant toute chose, ouais, t'aimerais savoir avec qui elle a parlé de ça.

10/02/2018

j'imagine bien que te tourner autour comme ça sans rien dire au début, ça doit être un peu perturbant.. sauf que j'ai un truc un peu complexe à te demander et je ne sais pas comment commencer. tu t'adosses contre le plan de travail et je commence à essayer de bredouiller des mots pour t'expliquer la situation. c'est maladroit, je bafouille un peu. en même temps c'est compliqué, je peux pas juste te dire " tu peux me prendre s'il te plait ? ". enfin.. si je pourrais. mais je suis Hope Kennedy, je peux pas faire les choses correctement, je peux pas aller au plus simple, j'aime trop me compliquer la vie et surtout passer pour une débile qui demande des trucs étranges. bah ouais, qui demande de bon matin à quelqu'un de faire l'amour avec lui pour le débloquer d'un traumatisme ? bah moi apparemment. « euh.. non pas .. pas avec un spécialiste » j'me mets à bégayer. je souffle un bon coup et je me racle la gorge. « en gros j'ai discuté avec Mickey un soir et de fil en aiguille j'ai commencé à comprendre que mon principal problème c'est que j'ai du mal à me faire toucher par quelqu'un. je refuse qu'on me touche. mais si je veux passer au dessus du traumatisme, je veux le faire avec une personne en qui j'ai complètement confiance. » je te regarde avec insistance. « en gros j'ai besoin que tu me baises quoi » je me mords la lèvre pour me retenir et puis je me mets à rire. « j'suis désolée mais c'est horrible à dire comme ça » ok je me détends un peu...

@Mikke Fitzgerald

(Valentin Rothschild)

D R E A M O N

Tu fronces les sourcils quand elle te dit que c'était avec Mickey qu'elle en avait parlé. Depuis quand Mickey c'était un spécialiste ? Mh ? Puis, tu la laissais parler, parce que plus tu la regardais, plus tu te rendais compte que ce qu'elle avait à te dire, il fallait que tu le prennes avec beaucoup d'importance. Et tout ce qui la concerne, surtout en ce moment, tu le prends avec beaucoup d'importance. C'est pas rien ce qui lui est arrivé à Hope et même si tu lui montres pas forcement comme elle le voudrait, ça te touche énormément. Tu supporterais pas la savoir aller et venir chez des mecs, surtout en ce moment. Le fait qu'elle voit ce mec, ça te déplais pas parce qu'elle fait ce qu'elle veut, mais t'espères juste qu'elle est certaine de ce qu'elle fait. Alors ouais, elle a prit peur quand il a posé ses mains sur elle la dernière fois et tu savais que ça allait se passer comme ça, c'est normal. Tu te demandes d'ailleurs comment elle a fait pour aller chez lui, en sachant pertinemment qu'il allait se passer quelque chose entre eux. Puis, alors que tu l'écoutais, adossé au mur, verre en main, tu marques un temps d'arrêt quand elle te demande de... la baiser. Ok. Tu secoues rapidement la tête, histoire de te persuader que t'as bien entendu ce qu'elle a dit.. puis, ton regard se dirige vers elle et tu grimaces - Q-quoi ? Te baiser ? Non mais... - Alors depuis des semaines t'essayes de pas trop la brusquer, surtout avec le cul et elle te demande de la baiser - Je sais pas quoi t'dire là. - Ouais, faut qu'elle te laisse le temps d'avaler l'info. C'est... spécial comme demande. Mais au fond, quand tu la regardes, tu vois bien que c'est sérieux. Et puis, clairement.. est ce que tu te vois coucher avec Hope ? Avec ce qu'elle a vécue ya pas longtemps ? Tu réfléchis quelques instants et viens t'asseoir à ses côtés - Pourquoi t'attends tout simplement pas ? C'est trop récent peut-être aussi. C'est peut-être pour ça... - Eh ouais, ya des meufs qui se remettent à coucher de longs mois plus tard. Faut qu'elle se dise ça.

@Hope J.F. Kennedy

(Invité)

10/02/2018

j'ai parfaitement conscience que ma demande est quelque peu.. perturbante et inattendu. c'est pas tout les jours qu'on rentre de son footing et qu'on entend qu'un nous demander de baiser. je conçois que la manière d'en parler est peut-être un peu brutal mais je ne sais vraiment pas comment aborder un sujet aussi délicat. « ouais désolée, c'était un peu brusque demandé comme ça » bon déjà on est d'accord que le simple fait de demander, c'est étrange. mais je suis un peu perdue sur la marche à suivre. j'ai bien vu dans ton regard ces dernières semaines que tu étais désolé, que tu avais de la peine pour ce qui m'étais arrivée. pas de la pitié mais de la compassion. et je sais aussi que si avant le spring break toi et moi on avait aucun soucis à se voir pour un petit tête à tête dans ton lit, depuis ce qu'il s'est passé, j'ai moi même mis des distances là où toi tu dois parfaitement avoir compris que le plaisir charnel était le cadet de mes soucis. sauf que voilà, la seule personne avec qui je me sens assez à l'aise pour un moment aussi intime c'est toi et que c'est tout aussi perturbant pour moi. je me tourne vers la cuisine, attrape une tasse que je remplis de café avant de me tourner à nouveau face à toi. « c'est pas une question de temps, c'est une question de personne. » je sais pas trop ce qu'il s'est passé à cette soirée. mais je sais que j'ai déjà vécu un événement traumatisant à cause d'un homme qui abusait physiquement de l'influence qu'il pouvait avoir sur moi. et pour aller mieux, c'est pas de temps dont j'ai besoin, c'est de me laisser aller à faire confiance. et ça, c'est pas quelque chose que je peux donner aussi facilement, à Wes ou n'importe qui d'autre. « j'ai pas besoin de temps, j'ai besoin d'avoir confiance et d'être à l'aise avec la personne.. » et je suis désolée, mais t'es la seule personne en qui j'ai une confiance aveugle.

@Mikke Fitzgerald

(Valentin Rothschild)

D R E A M O N

t’acquiesces légèrement d'un signe de tête, l'air un peu gêné. bah oui clairement, demandé comme ça alors que toi t'essayes depuis des semaines d'y aller molo quand tu parles de cul devant elle, t'évites les blagues salaces... des trucs du genre et elle, elle te balance ça comme ça... ? tu sais pas quoi faire... quoi dire. t'as pas envie de la blesser, de la repousser. c'est dur ce qu'elle te demandes. tu saurais pas comment t'y prendre. t'as jamais fais un truc du genre... c'est chaud pour toi. elle se rend vers la cuisine, tu la suis du regard, soupire longuement. tu veux pas lui dire non parce que si c'est vraiment ce qu'elle veut faire, soit, tu seras là pour elle, mais il faut aussi qu'elle se dise que pour toi, c'est pas facile non plus... la 'baiser' parce qu'elle a confiance en toi, c'est... wow, chaud ? - Je vois ce que tu veux dire mais... je... - tu t'appuies contre le mur, croise les bras contre ton torse en fronçant les sourcils - Je sais pas quoi te dire... c'est... assez spéciale comme demande. Tu peux me laisser du temps pour y penser ? - Encore coucher ensemble comme avant, ok, mais là, tu sais que ça serait pour qu'elle reprenne confiance en son corps, ça te mets la pression putain. c'est très chaud pour toi. tu prends un air désolé - J'te dis pas non, mais laisse moi juste y penser... - tu fronces les sourcils, lui jetant un regard plein de sincérité. tu la lâcheras pas. mais juste qu'elle te laisses du temps.

@Hope Kennedy-Patterson

(Invité)

10/02/2018

ok je crois que j'ai réussis à nous gêner tout les deux. un exploit. bravo mademoiselle Kennedy ! mal à l'aise, j'essaie d'occuper mes mains en me servant un café. ouais.. avant cette histoire on se posait pas de question. on se chauffait, on se sautait dessus et c'était plié. maintenant, on se gêne, on s'éloigne physiquement. un contre le mur, l'autre contre un meuble de la cuisine. « hey, je te demande pas de le faire là maintenant tout de suite hein » je viens de me lever, j'ai les cheveux en pétard, j'suis en culotte et t-shirt large Harvard qui doit appartenir à un mec de la dudley mais je sais même pas qui. enfin rien d'attirant en soit quoi. « oui oui bien sur, prends le temps qu'il te faudra pour réfléchir. » je suis pas à ça près. enfin je veux dire, c'est pas urgent quoi. j'hoche de la tête quand tu me dis que tu dis pas non mais que tu veux du temps pour y penser. « yep pas de soucis. » j'ai voulu t'en parler, parce que j'avais peur. j'ai voulu des tas de fois essayer de te toucher, t'embrasser pendant ces semaines chez toi, mais j'ai eu peur de ta réaction et surtout de la mienne. j'étais pas prête à comprendre ce que je voulais, ce qu'il me fallait. je bois une gorgée de mon café et je me rapproche de toi. je sais que t'aime pas les câlins. mais y a des moments où c'est plus fort que moi. alors j'enroule un bras autour de ton cou et je pose ma tête dans ton cou. « merci » que je chuchote. merci d'y penser, de ne pas exclure la possibilité. merci d'être la pour moi, si patient. merci d'être toi.

@Mikke Fitzgerald

(Valentin Rothschild)

D R E A M O N

tu pensais vraiment pas qu'en rentrant de ton footing t'aurais une telle demande. surtout de la part de hope. disons que ça se voit que t'es un peu mal à l'aise depuis son agression au mexique. toi, tu sais pas comment mickey il faisait au début avec gaïa. bon, faut dire que hope n'est pas ta meuf, mais peut-être que si il ne s'était pas passé cet événement au mexique, vous auriez recouchés ensemble. sans aucun doute d'ailleurs, parce que depuis des mois, c'était un peu ce que vous faisiez. alors ouais, à la place de mickey, tu sais pas comment t'aurais réagis. surement pour ça que t'es pas fais pour être en couple. t'aurais probablement pas agis comme il fallait avec ta copine. puis quand elle te dit qu'elle était pas entrain de te demander de le faire là, tout de suite, tu fronces les sourcils, visage fermé encore heureux ouais. réflexion qui a le don de te braquer. long soupire qui s'échappe, tu te racles la gorge quand elle vient te faire un hug. évidemment, c'est pas ce que tu préfères, ce genre de trucs. elle qui vient se blottir contre toi. elle a besoin de toi, sans aucun doute. t'es surement pas le mec le plus avenant et le plus affectueux, mais t'es pas un monstre non plus. main qui vient caresser doucement son dos, sourire léger au coin des lèvres de rien. mains qui viennent saisir son visage doucement, la forçant à te regarder, lèvres qui viennent se déposer sur son front. tu la regardes, regard rassurant dans tous les cas, je serais là pour toi. ok ? promis, d'évitera d'être con. comme tu peux souvent l'être.

@Hope Kennedy-Patterson

(Invité)

10/02/2018

je me sens un peu gênée de ce que je viens de te demander, alors j'occupe mes mains avec ma tasse de café et les oreilles de michi que je tripatouille. je suis soulagée et j'apprécie le fait que tu me dises que tu vas y réfléchir. alors je viens me réfugier dans tes bras. mains qui viennent se poser sur ta taille quand les tiennes attrapent mon visage pour me faire lever les yeux vers toi. ton regard, c'est ce qui a de plus rassurant pour moi. la profondeur de tes yeux, tes lèvres qui se posent sur mon front. je ferme les yeux, cherchant à capturer ce moment de douceur. tes mots qui raisonnent dans ma tête et qui me décroche un sourire. j'hoche la tête à l'affirmatif. « je sais » je sais aussi que ça, ces mots, c'est énorme. alors pour clore ce moment, je lève un peu plus la tête et je viens déposer mes lèvres au bord des tiennes. furtivement, juste par affection. « prem's pour la douche » et comme une gamine je pose en vitesse la tasse dans l'évier et je me rue dans la salle de bain avant que tu ne piques la place.

END

@Mikke Fitzgerald

(Valentin Rothschild)

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