ARIA CHAMBERLAIN ► BELLA HADID

Un cri effroyable se propage dans la maison familiale des Chamberlain. Une femme souffre à l’entrée de sa maison, seule… Elle n’a même pas le temps de nettoyer le sol, preuve de son début de travail. Elle va bientôt mettre au monde son enfant. Malgré les larmes et les tremblements, elle tente d’appeler son mari pour qu’il la rejoigne à l’hôpital. Elle n’a pas le temps de parler qu’il lui dit qu’il est occupé et qu’il la rappelle tout à l’heure.
Désespérée, la femme prends ces affaires alors que son frère arrive devant la maison pour la transporter jusqu’à l’hôpital. Contraction sur contraction, elle sent que le bébé arrive. Elle est prise en charge, toujours sans lui. Elle demande à son frère de prévenir son mari avant qu’ils ne soient séparés par les portes de la maternité.

Le médecin entre dans la chambre, surpris de la voir seule.

« On ne pourra pas attendre votre conjoint ». dit-il après les murmures de la sage-femme.

L’accouchement est des plus imminents. La mère lève son regard sur le médecin et révèle son désarroi. Il comprend que le père ne sera pas là.

« Soit ».

En ce moment précis, et pour la première fois de sa vie, elle est déçue du comportement de son mari. Elle a toujours été fière de l’homme au service de la justice et de la paix. Mais aujourd’hui, elle met au monde leur enfant, elle espérait qu’il soit là pour la soutenir dans ce moment à la fois magnifique mais douloureux.


Quelques heures plus tard après l’accouchement, elle se réveille et découvre le visage de son mari, tenant leur petite fille. Pour la première fois, elle le voit pleurer. Des larmes de joie qu’elle n’avait pas observée chez lui depuis des années. Elle ne bouge pas afin de ne pas retirer ce moment père-fille et se nourrit de ce moment magnifique. Il est tellement maladroit, mais il les aime. La déception qu’elle a ressentie en se sentant seule durant cette épreuve, s’efface en quelques secondes. Le regard de son mari se pose sur elle et on lit une multitude de sentiments : la joie, le bonheur, l’amour, la gratitude, tout cela dirigé vers cette femme aussi forte et courageuse.

« J’espère qu’elle sera comme sa mère, forte et courageuse.
- J’espère qu’elle ne sera pas aussi en retard que son père » dit-elle, amusée.

Cette remarque déclenche les rires des deux parents et de l’infirmière qui vient d’entrer. Elle vient pour réaliser quelques papiers. Elle commence à écrire sur les formulaires et se tourne à nouveau vers les deux parents :

« Comment s’appelle-t-elle ?
- Aria.
- Aria Chamberlain. »

Aria dessine sur la table basse du salon, la babysitter la surveille. On ne peut pas dire qu’elle déborde de talent mais ça permet d’occuper la petite fille le temps du retour de ses parents. Elle n’a pas le droit de regarder la télévision sauf si c’est un documentaire, elle n’a pas le droit d’avoir de jouets. Uniquement des livres, des crayons, des feuilles. Tout ce qui rappelle la stricte éducation que vit l’enfant depuis son plus jeune âge. Ensemble, elle développe des idées de dessin, même s’ils ne sont pas très beaux, la demoiselle s’occupe. Puis finalement, elle entend la porte d’entrée s’ouvrir. Elle pose ses crayons et va dans l’entrée en courant.

« Aria, une jeune fille bien élevée ne court pas. Les règles s’appliquent aussi à la maison, tu le sais, non ?
- Oui, Maman... » dit-la jeune fille dont le plaisir s’est vite effacé.

Elle est rejointe par la baby-sitter et la mère regarde dans le salon. Des dessins. Elle lève les yeux au ciel et se tourne vers la baby-sitter :

« N’avait-elle pas des devoirs à faire ?
- Si, Madame, elle a terminé tout son travail pour demain.
- Et pour le reste de la semaine ? » ajoute-t-elle non sans une pointe d’énervement.

La grimace de la baby-sitter répond clairement à sa question : non. Elle s’est laissé attendrir par la petite Aria qui voulait faire autre chose. La mère s’en doute très bien, elle est douée pour obtenir ce qu’elle veut.

« Bien, bonne soirée, Miss Collins
- Aurevoir, Madame, à demain Madame Chamberlain »

La baby-sitter prend ses affaires et referme la porte de l’entrée. Aria a assisté silencieusement à ses échanges, sachant déjà ce qui l’attend. Pas découragée pour un sou, elle va en direction de son sac pour prendre un dépliant : une invitation d’anniversaire.

« Maman, Kelly m’a invité à une soirée pyjama pour son anniversaire. Je peux y aller ? »

La mère prend le document, le lit rapidement. Aria espère au fond d’elle que sa mère va dire « oui », elle a envie de passer un moment avec ses copines. En plus, elle n’a jamais dormi autre part qu’à la maison. Les yeux brillant, elle attend la réponse de sa mère.

« Non, tu ne peux pas y aller. Nous ne connaissons pas ses parents, seul Dieu sait ce qu’il peut t’arriver si nous te laissons chez eux. Et pas la peine de demander à ton père, tu auras la même réponse.
- Mais, maman…
- Il n’y a pas de ‘’mais’’ qui tienne. Donne-moi ton agenda, on va voir ce qu’il te reste à faire pour l’école. Jette-moi ces dessins grotesques. »

Aria soupire, baisse les épaules et va jusqu’à la table basse pour donner son agenda à sa mère. La petite fille a envie de pleurer mais elle se retient. Elle sait que sa mère trouvera tous les arguments possibles pour lui refuser tout ce qu’elle a envie.

Elle est déçue.

Tout comme elle est déçue par son père.

Si l’amour ne s’exprimait pas de la part de ses parents, la petite fille s’en trouverait encore plus malheureuse. Ils compensent leur sévérité avec un sentiment dont elle peut se targuer d’avoir la chance d’avoir : de l’amour.

Mais il y a des moments dans cette enfance parfois solitaire, qu’elle ne peut retenir la colère qu’elle ressent envers ses parents. Notamment le jour de son dixième anniversaire, une décennie. Ça se fête, non ? Elle a pu inviter sa famille, décorer la maison et avoir un magnifique gâteau. Seulement, au bout d’un moment, la petite remarque qu’elle n’a toujours pas croisé son père.

« Maman, où est Papa ?
- Il a du partir tout à l’heure en urgence, une affaire importante à résoudre.
- Mais c’est mon anniversaire… gémit-elle d’une voix bien suppliante
- Je sais bien, ma chérie, mais c’est le travail de Papa…
- Et moi, alors ?! »

Encore une fois, il n’est pas là. La petite fille ne peut retenir ses larmes.

« Ah non, ne me fais pas ses larmes, comportes-toi bien !
- Laisse-moi tranquille, tu es méchante ! » finit-elle par crier.

La petite Aria s’échappe des mains de sa mère pour crier et gémir à travers le jardin, monte les escaliers et s’enfermer dans sa chambre. En brisant tout ce qu’elle pouvait briser pour calmer la colère que ressentait son cœur d’enfant.

Elle ne peut définitivement pas compter sur lui.

Il est 22h00 quand elle entend depuis son lit d’enfant, la porte d’entrée qui s’ouvre. La voix de son père résonne et elle ne peut s’empêcher de se lever de son lit, attirée par les échanges de ses parents.

« Vous avez attrapé ce malade ?!
- Oui, enfin ! Je suis content de rentrer. Une semaine sans revenir ici, c’était long.
- Il va finir en prison ?
- Oui, nous avons les preuves écrasantes, une gamine a échappée à ce malade. Il utilisait un gamin qui avait le même âge qu’Aria. Tu imagines ? Il aurait pu s’en prendre à elle. Je suis soulagé qu’on l’ait eu. »

Un long silence s’installe pendant qu’ils se serrent dans les bras l’un de l’autre. Il pose ses affaires dans l’entrée et rejoint sa femme dans la cuisine. Aria descend silencieusement les escaliers et s’approche de la mallette de son père. Elle attrape le premier dossier qu’elle voit, s’installe sous la console et commence à lire.

Tueur au ruban rouge.
Corée du Sud.
Kidnapping
Meurtres.
Jeunes filles.
Garçon.
Neveu.
Appât.
Galileo Rhee.

Aria couvre sa bouche en lisant l’horreur de ce dossier. C’est lui que son père a retrouvé ? Il utilisait un garçon pour attirer les autres enfants ? Son esprit d’enfant travaille à toute allure en lisant. Du moins, ce qu’elle arrive à comprendre à son âge. Elle saisit, cependant, l’horreur de cette affaire. Elle se pose tellement de questions. Elle savait que son père travaillait sur la disparition d’enfants, mais elle ne s’imaginait pas que c’était « ça ».

Alors que ces yeux s’embuent de larmes, une ombre recouvre le dossier.

« Je vois que tu es déjà punie d’avoir fouillée dans mes affaires.
- Tu la ramènes dans sa chambre ?
- Oui, je m’en occupe. » dit-il, passant d’une voix sévère à résignée.

Il retire le dossier des mains d’Aria, le pose sur sa mallette et attrape la jeune fille en larmes. Elle s’agrippe au cou de son père alors qu’il l’emmène dans sa chambre et la réinstalle dans son lit.

« C’est toi qui a arrêté ce monsieur ?
- Oui
- Et le petit garçon, il est vivant ?
- Oui, il va bien, ne t’inquiètes pas.
- Mais… il ... »

En réalité, la petite fille n’avait pas d’inquiétude réelle envers ce garçon. Elle n’avait pas le recul pour se dire qu’il était forcé de faire ça. Ce n’est qu’un enfant comme elle après tout. Non, elle a peur qu’il l’emmène elle ou une de ses amies pour ce meurtrier. Le père d’Aria ressent le trouble de l’enfant et la rassure en lui caressant le crâne :

« Ne t’en fais pas, ma chérie, cet homme ne fera plus de mal à qui que ce soit.
- Tu es sûr ?
- Oui, Papa l’a mis en prison.
- Tu es le meilleur papa. » dit-elle, un peu plus joyeusement.

Elle est soulagée. Ils discutent encore quelques minutes jusqu’à ce qu’elle s’apaise et retourne dans les bras de Morphée.

Quelques temps plus tard, elle apprit que son père devint un homme important. Cela ne changea pas la vie affective entre son père et sa famille, il était toujours aussi absent. Voir même davantage. Cependant, ces parents compensaient l’absence du père en offrant un meilleur train de vie à la jeune fille.

Et plus les années passaient, plus Aria se retrouvait dans un univers magique à ses yeux. Elle avait tout ce qu’elle désirait. Plus son père prenait des échelons, plus l’argent venait à elle. Une vie de rêve, des écoles plus prestigieuses, les derniers vêtements à la mode.

Tu es belle.
Ta peau est si douce !
Tu es si mince !
J’adore tes vêtements !
Tu sens bon ! C’est quoi ton parfum ?
Une fille cool !
Est-ce que tu es célibataire ?
Tu veux bien qu’on soit amies ?!

L’arrivée d'Aria au lycée lui fait comprendre qu'elle est devenue avec le temps, pas seulement une fille mais une belle fille. Celle qui est entourée de filles dont elle avait l’impression de ne pas arriver à la cheville. Celle qui se fait draguer par les garçons les plus cool de l’école. Et bien évidemment, qui fait partie de l’équipe de cheerleading. Le groupe le plus cool de l’école.

Une vie avec son lot de problèmes.
De déception.
De Drama.

Mais rien de différents des adolescents de son âge avec le même train de vie. La seule chose qui s’est développée chez elle, c’est sa capacité à faire les yeux doux à son père pour obtenir ce qu’elle voulait. Autant d’éviter les problèmes avec la police que d’avoir l’argent qu’il faut pour ses besoins, besoins pas forcément essentiel.

A son entrée à l’université, cette reine des abeilles n’a fait qu’augmenter son influence par sa popularité. Elle qui n’avait pas encore eu de petits copains, elle avait des prétendants à ses pieds, des amies qui bourdonnent autour d’elle. Puis il y a eu ce « garçon ». Cet apollon. Ces yeux, ce corps, tout lui plaisait. Peu importe d’où il venait, il lui plaisait.

Et on sait tous une chose : quand elle veut une chose, elle l’obtient.

Malheureusement pour elle, ça ne s’est pas vraiment passé comme ça dès le début.

Aria n’a pas osé dire à qui ce soit que ce « mec » lui plaisait. C’est la première fois qu’un homme attise son attention. Par chance, il fait partie du même groupe d’amis qu’un ami. Et avec sa meilleure amie, elles se sont intégrées dans ce groupe. Ce qui n’était compliqué aux vues de leur popularité.

Et les soirées se sont enchainées.
Des rires.
Des délires.
Des jeux.
Des discussions.
Des story SnapChat.
Tik Tok.

Puis, un soir, son cœur se brise. Il entre dans la pièce, bras dessus-bras dessous… avec sa meilleure amie. Elle aurait pu pleurer si elle n’était pas maitresse de ces émotions. Elle feinte de son plus beau sourire et félicite sa meilleure amie d’un baiser sur la tempe alors qu’elle vient la serrer dans ses bras.

Intérieurement, elle est dégoutée.
Elle la déteste.
Mais elle continue de sourire à sa meilleure amie.

Même si une petite voix lui dit qu’elle n’a pas fait exprès. Qu’elle ne savait pas.
Elle ne peut détacher de son désir pour lui. Le mec de sa meilleure amie.

L’histoire d’Aria Chamberlain ne serait pas une histoire intéressante si sa vie ne devenait pas un drama à un moment donné de sa vie. Et on sait tous ce qu’il va se passer. L’humain est faible, plein de désirs et bien plus tentateur que le diable lui-même.

Une soirée alcoolisée suffit à enivrer tout le monde. Une tenue sexy suffit pour attirer les regards. Mais surtout le sien. Il a beau être en couple, Aria a toujours remarqué qu’il continuait de regarder envieusement les autres.

Elle feint de se sentir mal auprès de lui, d’avoir besoin de s’allonger un peu. Qui n’aiderait pas la meilleure amie de sa petite copine ? Après tout, elle pourrait lui en vouloir. Aria s’accroche à son cou alors qu’il l’emmène au 1er étage.
Toujours, elle feint l’enivrement pour frôler son visage avec le sien. Elle titube faussement pour se rapprocher de lui, elle le fait tomber sur le lit sous le prétexte qu’elle a du mal à retirer ses chaussures. Son regard croise le sien, un regard plein de désir, de tentation…

Puis le coup fatal… elle se mordille « innocemment » la lèvre inférieure.
10 cm
5 cm…
0…
Un baiser, maladroit, alcoolisé… un petit goût de menthe…

Ce serait mentir de dire que c’est la première fois qu’elle séduit un homme, qu’elle passe la nuit avec lui. Mais il fait partie des seuls soirs où elle apprécie ces sensations. Celles de ses mains qui caressent son corps pendant qu’il retire sa robe, qu’il découvre ses courbes. Celles de ses lèvres qui la rendent folle…

Une rare nuit où tu es réellement heureuse.
Mais à quel prix ?

Aria n’a pas reparlé à sa meilleure amie, ni à son « petit copain » depuis cette soirée. Elle ne sait pas s’il a avoué son erreur. D’ailleurs, elle est surprise de ne pas avoir de nouvelles de la part de sa meilleure amie.


Deux jours plus tard, elle comprend pourquoi.
Alors qu’elle arrive à l’université, tous les regards se posent sur elle.

Que se passe-t-il ?

Elle cherche ses amis du regard, personne. En cherchant bien, elle les trouve, mais ce ne sont plus des regards amicaux qui l’accueillent. Parmis eux, elle est là, sa « meilleure amie ». Celle-ci se lève en première du banc, pose ses mains sur le buste d’Aria pour la faire tomber au sol.

« Qu’est-ce que tu fous là, sale trainée ?!
- Mais qu’est-ce qui te prends ?
- Oh, madame n’est pas courant ?!
- Tu devrais regarder sur les réseaux un peu plus souvent ! »

Un bip vient de résonner sur son téléphone. Elle voit alors la vidéo. Elle. Lui. Surtout elle. On devine que c’est le copain de sa meilleure amie si on le sait. Tout simplement parce que c’est elle qui est visé.

« Tu crois que je devinerais pas avec qui tu as fait cette sextape ?! Tu es vraiment pitoyable ! Sale p*te, tu fais pitié !
- Hey Aria, viens t’occuper de moi ! » crie un crétin à proximité, provoquant les rires des personnes autour d’elles.

Aria a l’impression que le sol se dérobe sous elle. Tout le monde la regarde, se moque d’elle. Son titre de reine vient de lui être arraché. Elle tente de retenir les larmes qui lui montent aux yeux alors qu’elle s’éloigne le plus vite possible.

Elle rentre chez elle, et les larmes coulent à flot. Évidemment, personne n’est là. Alors elle prend une bouteille et va se cacher dans sa chambre. Son seul souhait était de se réveiller de ce cauchemar et que demain, elle retournerait auprès de sa meilleure amie, que tout le monde l’aimerait encore.


Et bien que son père obtienne la suppression de cette vidéo sur les réseaux sociaux, elle ne parvint à revenir à Harvard qu’au bout de deux semaines sous la pression parentale. Chaque minute, chaque heure, chaque journée était un calvaire.

Humiliations
Moqueries

Les comportements étaient clairement alimentés par la rage de son ex-meilleure amie et de son fan club. Autant dire qu’Aria n’a pas réussir à tenir le coup. Fin de l’été 2018, retour à l’université. Ils continuent encore. Elle étouffe, elle abandonne. Aria reporte son année. Elle s’en va.

Une année. C’est le temps qu’il a fallu pour retrouver le courage et le mental pour remettre les pieds à l’université. Aria se sent plus forte et prête à affronter les personnes qui viendraient à lui causer du tort. Elle inspire lentement et au moment d’expirer, elle sort de la voiture. Elle scrute autour d’elle, elle ne reconnait personne.

Petit à petit, elle avance. Prête à mordre.

Puis finalement, elle a cette sensation à la fois rassurante mais déprimante : on ne fait pas attention à elle. Aria est une étudiante parmi tant d’autres. Un frisson parcourt sa peau quand elle prend conscience qu’on l’a oublié. Sa fierté en est vraiment touchée, elle qui a vécue pendant des années comme étant la « reine des abeilles », elle n’est plus rien.

Même si quelque part, elle est rassurée de ne plus faire partie des moqueries. Il faut dire que l’université est grande. Et par chance, les personnes qu’elle va rencontrer font partie d’un univers différent. Du moins, elle l’espère.

Ces sensations étranges finissent par disparaitre au bout de quelques jours mais l’attention qu’elle avait avant ne revient pas. C’est frustrant pour une fille comme elle. Aria est dans son coin, travaille, fait du shopping, mais ce n’est pas toujours la joie de vivre d’avant. Elle retrouve une certaine sociabilité, mais ce n’est plus pareil.

C’est alors qu’elle remarque une personne. Ce n’est pas forcément le genre d’homme qu’elle regarde en manière générale mais il a une aura qu’elle envie. Il est sociable, apprécié. Aria n’a pas de doutes quant au fait qu’il est populaire.

Alors elle cherche comment il s’appelle, elle questionne une personne qui semble le connaitre. Galileo Rhee. La jeune femme est surprise, il ne semble pas lui être inconnu mais où est-ce qu’elle a déjà entendu ce prénom ? et ce nom ?
C’est alors qu’à force de le regarder et de réfléchir, elle percute.

« Ruban… rouge… non ? » murmure-t-elle à elle-même.