• Je suis née le 8 Mars 1989 à Cuba, je suis née sans respirer, on m'a branché à un appareil pour que je suis puisse respirer, les médecins ont donné une photo à mes parents en leur disant que je ne survivrai pas, super souvenir vous ne trouvez pas ? Mais ça ne fait rien, car aujourd'hui, je suis là... J'aurai bien voulu vous dire que je suis issue d'une famille aisée comme la plupart des gens vous le dirons, mais en faites non, pas du tout. Ma famille est partie de rien. Nous vivions chez ma grand mère et trois mois après ma naissance, mes parents prirent la décision d'immigrer à Providence, en Amérique car mes parents avaient plusieurs frères et soeurs qui y vivaient, qui avaient immigrés là-bas bien avant mes parents pour se construire une meilleure vie qu'à Cuba. Nous avons vécue 5 mois chez la soeur aînée de mon père et disons qu'elle n'appréciait pas trop cela, même si c'était elle qui nous avez proposé de venir vivre chez elle quelques temps, le temps que la situation de mes parents s'arrange. Elle se montrait ingrate et n'hésitait pas un seul instant à piquer de l'argent à mon père, à le traiter de clochard car il buvait et fumait. Ce qui m'énerve le plus en y repensant aujourd'hui, c'est que celui qu'elle traitait de clochard avait un boulot de serveur dans un restaurant, celui à qui elle prenait de l'argent chaque semaine essayait d'économiser pour pouvoir se construire une vie en Amérique. Ce qui me fou vraiment les nerfs, c'est qu'elle le traitait de clochard à cause de son alcoolisme et de son tabagisme mais son argent, elle le prenait sans rien dire, je trouve ça juste dégueulasse. Nous avons vécue 5 mois chez elle avant que celle-ci ne nous jette à la rue, du jour au lendemain. Ma mère était allé rendre visite à sa soeur aînée qui vivait dans la même ville, avec moi et en rentrant, nos affaires étaient en vrac devant la porte d'entrée. Quand j'ai entendue cette histoire, j'avais 7 ou 8 ans et je me suis juré de la haïr toute ma vie... Suite à ça, nous sommes allé vivre chez la soeur aînée de ma mère, nous y sommes resté jusqu'à ce que ma mère trouve un job, jusqu'à ce qu'ils aient une situation confortable financièrement, je ne me souviens de rien concernant cette période de ma vie, mais je me souviens en tout cas de notre nouvelle vie dans notre petit studio. J'avais 3 ans et j'ai des souvenirs vraiment bêtes en tête mais qui me font quand même assez rire, car dans le fond, je me dis que je n'étais vraiment pas futée quand j'étais petite. Je me souviens du jour où mes parents regardaient la télévision, j'étais dans la salle de bain, devant le miroir et je n'avais que 3 ans, j'avais les cheveux qui partaient vraiment dans tous les sens, mes bébé cheveux étaient en l'air, j'ai pris une paire de ciseaux et j'ai coupé, j'ai commencé à couper lentement car j'avais peur de me blesser et comme je n'avais pas fermé la porte et que je mettais beaucoup trop de temps à sortir de la salle de bain, ma mère était venue voir ce que je faisais et en me voyant couper mes cheveux, elle resta estomaquer, ne sachant pas trop comment réagir. Ma mère m'a fait porter la coiffure de Cléopâtre pendant de très longues semaines, la frange et le reste des cheveux le long du visage, je n'avais pas le choix, mais dans le fond, j'aimais bien cette coiffure. Je me souviens également du jour où je m'amusais à faire des bracelets hideux et allez savoir pourquoi et comment, mais j'ai eu l'idée de me mettre les perles dans les oreilles. Mes parents hébergeait l'un de mes cousins à l'époque et il se trouve que celui-ci était avec moi, mais le temps qu'il s'en rende compte, ma mère était déjà présente et elle ne put simplement que constater l'incompétence de mon cousin. Ce cousin qui est d'ailleurs schizophrène, chose que je sais depuis à peu près 4 ans et chose que mes parents savaient depuis fort longtemps. Quels irresponsables ! Mais tout va bien aujourd'hui, mes oreilles vont bien. J'ai d'autres souvenirs dans ce studio, beaucoup moins plaisants pour ma part. Disons que mes parents qui prétendent être des personnes très conservatrices m'en ont fait voir de toutes les couleurs. Ils ne sont toujours pas mariés, mais ils ont tout de même trois enfants et ils vivent dans le péché depuis plus de 23 ans. Je me souviens que dans ce studio, ils le faisaient n'importe où et surtout n'importe quand, mais bon, préservons un peu leur intimité vu qu'ils n'ont pas su le faire eux. Passons, 2 ans plus tard, nous déménagions une fois de plus mais cette fois, pour un appartement, un tout petit peu plus grand.
• Je dormais une fois de plus dans la même chambre que mes parents. Mais pour le moment cela m'importait peu, vu mon âge, ça ne me dérangeait pas tant que ça, mais quand j'eus 5 ans et demi, mon petit frère arriva. Mes parents prirent la décision de dormir sur le clic clac du salon et de nous faire dormir lui et moi dans la seule chambre que nous avions. Quand j'eus 6 ans, ma descente vers l'obésité commença. Mes parents disaient que j'étais jalouse, comme tout enfant se voyant prendre sa place par un nouveau bébé, par un nouveau petit frère ou une nouvelle petite soeur. Même si j'avais beaucoup de mal à le croire, ils n'avaient pas tord dans le fond, j'étais jalouse, car mes parents ne m'accordaient plus vraiment d'attention, bien au contraire, j'étais punie pour tout et n'importe quoi et d'ailleurs, ils ne faisaient que ça, j'avais aussi le droit à des coups et pas seulement avec leurs énormes mains, mais avec des ceintures, le côté en fer bien évidemment et d'autres choses que je ne préfère pas dire, car c'est beaucoup trop douloureux, aussi bien physiquement que mentalement.
• Je me souviens de mon cousin qui avait apporté une poule dans l'appartement où nous vivions mes parents, mon frère et moi. Je me souviens qu'elle me faisait tellement peur que j'étais allée me mettre debout sur le canapé, j'hurlais tellement elle m'effrayait, ce que j'avais oublié, c'est qu'elle pouvait un minimum sauter, alors elle m'avait rejoint sur le canapé, et j'ai couru dans le couloir extérieur, en y repensant, je trouve cette scène hilarante.
• Je me souviens de notre nouveau déménagement et c'est là que tout changea. Mon père devint garde du corps. Même si son métier était très dangereux, c'était quand même la classe de fréquenter les plus grandes stars, de les protéger, d'être à leurs côtés tous les jours, mais c'était quand même assez difficile de ne pas le voir quand ces même stars étaient à l'étranger et qu'il devait les accompagner. Quant à ma mère, elle devint styliste, créatrice de sa propre marque. Elle avait toujours eu cette grande passion pour la couture, pour la mode, pour le dessin. C'était dans un moment assez plat pour elle, mon père était souvent absent et elle ne travaillait plus, elle était au chômage et elle s'est mise au dessin, à la couture et une chose en entraînant une autre, aujourd'hui elle a sa propre marque de vêtements et des magasins un peu partout sur cette planète.
• Mais maintenant, parlons de moi. Suite à ce déménagement, je fis la connaissance d'un autre de mes cousins (quelle famille nombreuse). Sa mère, c'était cette fameuse tante qui nous avait mise à la porte ma mère et moi quand j'étais qu'un tout petit bébé. Mais mes parents n'avaient rien contre lui, alors nous allions le voir assez souvent chez lui, et vice versa mais quand mes parents n'étaient pas chez moi, je ne le laissais pas rentrer. C'était une habitude, car mes parents me disaient toujours "Quand on n'est pas là, tu n'ouvres la porte à personne !" donc, même les membres de ma famille restaient derrière la porte quand ils n'étaient pas là. Mais un jour, il le raconta à mes parents et ceux-ci m'autorisèrent à le laisser entrer même quand ils étaient absents. Grosse erreur de leur part car il s'est montré beaucoup trop proche de moi. La première fois, nous étions assis sur le canapé, je regardais les dessins animés, j'avais froid et j'étais donc sous ma couette, j'étais vêtue normalement, vraiment rien d'aguicheur ou autre. Il passa sa main sur ma cuisse, ne comprenant pas trop, je me mis à trembler, je ne me concentrait plus sur la télé mais sur lui, retirant sa main brusquement, je fis semblant d'aller reposer ma couette dans ma chambre et je revins dans le salon, mais pas à côté de lui, sur un fauteuil, seule.
• Je ne voulais plus être seule avec lui, mais apparemment, je n'avais pas le choix car quand mes parents étaient absents, mon frère et moi, nous dormions chez mon cousin et sa femme, avec qui il avait un enfant d'un an de moins que mon petit frère, il avait également une fille du même âge que moi, mais qu'il avait eu avec une autre femme. Quand sa femme n'était pas là, il se promenait en boxer dans la maison, il passait sa main un peu partout sur moi et je le repoussais, mais je ne faisais rien d'autre, j'étais tellement effrayé par ce grand homme, du même âge que ma mère qui plus est. Et un matin, j'étais dans le noir, les volets étaient fermé, les enfants dormaient et sa femme était au boulot et pendant que j'étais sur l'ordinateur il s'approcha de moi sans un bruit et vint poser sa main sur ma bouche et bien sûr, le pire arriva, il me viola, la main sur la bouche pour que je n'hurle pas et il ne s'arrêta qu'au moment où il entendit des bruits de pas à l'étage du dessus, car les enfants venaient de se réveiller. Je me sentais salis, souillée et je courus dans la salle de bain et je restais enfermée pendant de très longues minutes, dans la douche, sous l'eau froide, pleurant toutes les larmes de mon corps car, mon cousin de 23 ans de plus que moi venait de me violer, moi, sa cousine, qui n'avait que 13 ans.
• Je n'ai jamais raconté ça à personne, hormis à deux de mes amies les plus chères seulement. Mes parents ne sont pas au courant et c'est d'ailleurs pour ça qu'ils n'ont jamais compris pourquoi depuis ce jour là je suis devenue agressive avec lui, pourquoi je ne voulais plus aller chez lui. Je ne compte d'ailleurs pas mettre mes parents au courant car j'ai entendu mon père dire récemment que si un homme touchait à ses filles, il le tuerait et dans quelle circonstance il a dit ça ? Et bien quand la fille de mon cousin, - vous savez celle qui a le même âge que moi mais qui n'est pas la fille de sa femme actuelle ? - s'est elle aussi faites violer par un mec de notre famille (quelle famille de tarés). C'est pour cette raison qu'aucun de mes parents n'est au courant.
• Ça faisait deux ans que je faisais de la gymnastique, en club et suite à ça, j'ai arrêté. Ma descente aux enfers elle par contre a commencé. Ça a commencé par la mutilation et les tentatives de suicide à l'âge de 13 et 14 ans. Ensuite, à l'âge de 15 ans j'ai commencé a avoir des troubles du comportement alimentaire, je suis devenue obèse et j'ai commencé à me faire vomir, parfois je ne mangeais pas du tout et parfois je mangeais jusqu'à n'en plus pouvoir et j'allai me faire vomir. De 16 jusqu'à 18 ans, j'ai recommencé les tentatives de suicide, je me suis mise à boire, à fumer, à coucher et a enchaîner les histoires amoureuses qui ne duraient pas longtemps. J'ai sombré dans une profonde dépression. Je me suis mise à me droguer et à consommer de la beuh. D'ailleurs, je me souviens en avoir consommé devant le lycée, c'était ma première fois. C'était à la pause de midi, je n'avais pas mangé et je venais de terminer ma clope, j'allai rentré dans l'enceinte du lycée et je suis passé devant l'amie d'une amie qui fumait justement un jo**t et dans un moment de plaisanterie totale, j'ai dis à mon amie que j'aimerai trop que son amie me fasse fumer mais mon amie l'a prit au sérieux et elle a interpellé la fille en question qui m'a passé son énorme jo**t et j'ai fumé ça comme si c'était une clope, j'ai tiré 4 énormes taff, les filles étaient choquées mais au lieu de m'arrêter, elles m'ont laissé faire et ne connaissant pas les effets, je ne comprenais pas pourquoi elles me regardaient comme ça. Après ces 4 taff, je rendis son jo**t à la fille en question qui s'en alla un peu loin de la porte du lycée pour terminer sa séance "fumerie". Les effets firent leurs apparition assez rapidement. Je me mis à voir rouge et complètement morte de rire, je le dis à mon amie, mais ayant le soleil en plein dans les yeux, je pensais que c'était due à ça et elle se mit à rire avec moi, je me mis ensuite à voir rose, puis jaune. C'est accroché à son bras que je lui demandais par la suite d'entrer dans l'enceinte du lycée, ce qu'elle fit et près de plusieurs chaises, elle croisa quelques unes de ses amies avec qui je m'entendais bien. Et pendant qu'elles parlaient ensemble, le hall du lycée se mit à tourner autour de moi, je ne tenais plus de bout, je lâcha le bras de mon amie, cherchant aveuglément de la main la chaise pour m'y asseoir, « Emma ça tourne ! », les autres filles à côté ne comprenait pas trop ce que je voulais dire par là mais la fille en face de moi me demanda avec une énorme inquiétude qui se lisait parfaitement sur son visage, « Enora t'as l'air vraiment pas bien, ça va ? ». Je ne répondis pas oralement à sa question, ne faisant qu'un signe de tête, de haut en bas très rapide pour lui faire comprendre que j'allai bien, même si au fond, ça n'allait pas du tout, je me levais aller avant de prendre de nouveau le bras de mon amie, « Emma emmènes-moi aux wc ! », elle n'eut pas le temps de dire quoique se soit que son amie la questionna à mon sujet, « Qu'est-ce qui lui arrive à Enora ! ». Emma ne lui avoua bien évidemment pas la vérité, prétextant que j'étais très malade et que je ne me sentais pas bien depuis la pause du midi. Tout en marchant vers les wc, elle tentait de me faire rire en disant tout et n'importe quoi, mais je ne réagissais pas tant que ça, voyant tout tourner autour de moi, étant vraiment faible. Arrivée devant les wc, je vis ma voisine et je me résignais à y entrer, c'est donc dans un coin qu'elle me fit manger les gâteaux qu'elle avait dans son sac, des beignets, qu'elle me fit boire de l'eau, mais je détestais ça car je m'entendais boire, avaler plus que d'habitude, je sentais même la nourriture passer dans mon estomac. Et je me mis alors à paniquer, murmurant que si je tombais dans les pommes et que mes parents en apprenaient la cause, ils me tueraient et ne voulant pas que je fasse une crise de panique, Emma se mit à me parler très sérieusement, comme un sergent de l'armée, dès que je fermais les yeux ou que je commençais à baisser la tête, elle la relevait. J'étais dans un piteux état, mais j'étais quand même allé en cours, c'était un cours de maths, je devais aller jusqu'à ma place mais je ne marchais pas droit, et je clignais des yeux sans pouvoir m'arrêter, c'était affreux, mes yeux étaient rouges écarlates, nous devions être un par table, mais Emma trop inquiète pour moi prit la prof appart pour lui demander si elle pouvait rester à côté de moi en prétextant que je pouvais vomir à tout moment, que j'étais vraiment mal, j'étais dos à la prof et que je me retournais pour m'asseoir, elle vit mon état et me demanda d'aller me placer avec Emma sur les tables près de la porte d'entrée. Et pendant cette heure de cours, je suis sortie au moins trois fois pour aller au wc afin de me mettre de l'eau sur le visage, de l'eau bien froide, toujours accompagnée d'Emma.
• Suite à ce bad trip, je suis restée la même, je n'ai pas changé. J'ai continué à boire, fumer, me droguer et j'ai d'ailleurs renouvelé l'expérience du jo**t mais tout s'est bien passé cette fois-ci, donc j'en consomme assez souvent à présent.
• Le jour de mes 18 ans, mon père ayant oublié que c'était mon anniversaire, nous a convoqué dans la salle de bain ma mère et moi, bien loin de mon frère et ma soeur (petite soeur de 12 ans plus petite que moi) pour nous dire et surtout pour me dire qu'il avait sans doute le sida, mais me prenant vraiment pour une abrutie, il m'a dit qu'il l'avait sans doute attrapé au boulot, avec on ne sait quel engin, outil, etc ... Ne le croyant pas, j'affirmais quand même son hypothèse du "boulot" mais c'est quelques jours après qu'il prit ma mère appart pour lui avouer que durant leur séjour à Cuba (ma mère était allé à Cuba pour veiller sur son père pendant ses derniers jours et mon père l'avait accompagné), il l'aurait trompé avec une cubaine. Bien évidemment, il l'a avoué à ma mère par peur qu'elle n'ait le sida, par culpabilité et ma mère me l'avouer, mais jusqu'à aujourd'hui, mon père n'a jamais sut que j'étais au courant.
• A 19 ans, j'apprends qu'à cause de mon problème de surpoids, mon coeur pourrait s'arrêter à tout moment, et je décide de me reprendre en main. Je perds 13 kg en un mois, puis 3 kg le mois d'après. Ma mère commence alors à me mettre une énorme pression sur les épaules car je n'avais perdue autant que le mois d'avant, comme si c'était aussi facile. Mais je préférais ne pas écouter et c'est grâce à une énorme volonté que je parviens à perdre tout le poids nécessaire, mais toujours autant tourmenté, je n'arrête pas la drogue, l'alcool, etc ... Au contraire. Puis je rencontre un homme dont je tombe follement amoureuse, je reste sa maîtresse pendant plusieurs mois avant qu'il ne largue sa petite amie pour se mettre avec moi. On vivait le parfait amour, même s'il m'arrivait parfois de le repousser car mon passé remontait à la surface et d'ailleurs, ne supportant plus ce fardeau, je décidais de lui en parler. Il fut un véritable soutient. Mais à 20 ans, suite à ma grossesse, tout changea entre nous. Ne pouvant pas assumer mon rôle de mère, je pris la décision d'avorter, sans qu'il ait son mots à dire, chose qu'il n'accepta pas. Il se mit à contrôler ma vie, à me demander sans arrêt ce que je faisais, avec qui j'étais et où j'étais, contrôlant même ce que je lui disais, ma façon de m'habiller. Quand je faisais pareil avec lui, il me disait que je n'avais pas besoin de me dire tout ce qu'il faisait car je n'étais pas de la police et que nous n'étions pas marié. Il me trompa, deux fois et je pris la décision de le quitter.
• Je tenais un blog, depuis le début de mon aventure pour perdre du poids, je parlais de mes transformations physiques comme mentales et à côté, je tenais un blog sur les peoples, ça m'occupait, ça me faisait passer le temps et ça me faisait penser à autre chose. Ma mère le visitait tout le temps, sans me le dire et un an plus tard, à mes 21 ans, elle m'envoya faire un stage dans à New York, dans le milieu du journalisme. Le problème, c'est qu'à l'époque, j'étais timide et renfermée et les gens en profitaient pour me descendre, me rabaisser, m'insulter, mais après tout, c'est ce qui m'a forgé, ce qui a fait ce que je suis aujourd'hui. Mais bref, ne pouvant plus le supporter, je pris la décision de m'installer à Cambridge et de m'inscrire à Harvard, avec l'accord de mes parents. Mes parents acceptèrent ma décision, au point de venir s'installer à Cambridge également. Ma mère continuait les allés et venues entre Cambridge et les autres grandes villes, mon père avait décidé d'arrêter son job de garde du corps et de devenir flic et moi, j'étudie la journalisme et la psychologie à Harvard depuis deux ans.
• Comme je l'ai dis précédemment, j'étais touché par l'attentat, mais pas physiquement, intérieurement. Faisant partie des forces de l'ordre, mon père était appelé à se rendre sur les lieux et il est mort là-bas. Je suis toujours en deuil et ce nouvel évènement m'a détruite, plus que je ne l'étais déjà.