PAXTON A. EVANS ► Can Yaman

► Je suis né dans la petite ville boisée de Woodstock. Un endroit magnifique où l'on entend que la nature, où tu ne vois pas tes voisins et parfait pour les amateurs de chasse et pêche. C'est à seulement 2 heures de routes de Boston alors je sais que si jamais j'ai envie d'y retourner, que se soit pour des petites vacances pour me ressourcer ou indéfiniment, ça sera possible.
► Mon père était un père stricte et sévère. Il m'a vite appris la discipline et le respect, des valeurs importantes pour lui. Je n'ai jamais su dans quoi il travaillait, il n'a jamais voulu me répondre sur cette question, mais il m'apprenait des trucs sympathiques qu'il avait appris au boulot. J'aimais me battre avec lui, il me montrait toujours comment bien me défendre et comment avoir le dessus de son adversaire même si je n'avais pas l'avantage. Franchement, relation père-fils, je ne pouvais pas demander mieux. Alors que j'avais 10 ans, il m'a montré son pistolet de service. Je me rappelle que j'étais très impressionné et même intimidé. En même temps, il m'avait fait une introduction très profonde sur ce qu'était une arme et à quel point ça pouvait être très dangereux. J'avais vite compris qu'il était sérieux et que je devais l'écouter attentivement si je voulais qu'il me laisse tirer. Alors j'ai écouté.
► Ma mère, quant à elle, était une femme au foyer. Elle n'avait pas d'emploi, mais elle s'assurait que tout soit fait dans la maison. Elle faisait tout le ménage, elle faisait à manger et elle m'aidait dans mes devoirs quand j'en avais besoin. Elle était un ange! Elle travaillait si fort à la maison, mais jamais elle ne perdait le sourire. Honnêtement, je ne crois pas avoir connue une personne aussi dévouer, gentille, aimable et généreuse qu'elle. Elle m'encourageait dans tout ce que je pouvais entreprendre, même lorsque je faisais des bêtises et des erreurs, elle me supportait et me disait que ce n'était qu'un échec de parcours et que ça me servirait à évoluer. Je crois que cette femme ne voyait pas de négatif nul part. Pour elle, le bien était dans tous et chacun. Quand j'ai commencé mon adolescence, je me rappellerai toujours ses petits discours. Elle me rappelait sans cesse que les femmes étaient des êtres fragiles, comme des fleurs. Elle me disait d'en prendre soin, de toujours être un grand gentleman avec elles. Elle ne voulait pas que son gamin devienne un trou du cul, même dans les amours. J'ai toujours trouvé ça mignon. Ma mère était vraiment très importante pour moi. Alors aujourd'hui, je me rappelle de tous ce qu'elle m'a dit et je le respecte à la lettre. C'est ma façon de me rappeler d'elle et de la rendre heureuse, peu importe où qu'elle soit aujourd'hui.
► À l'âge de 15 ans, mon père est décédé en service. Je n'ai jamais connu les circonstances exactes, mais il serait décédé par balle. Une raison de croire davantage ce qu'il me disait sur les armes à feu. Je suis donc devenu peu à peu l'homme de la maison. J'ai du m'occupé des réparations, du terrain, du tracteur à gazon et même de la voiture à ma mère qui avait une panoplie de problèmes! J'ai donc appris à devenir très manuel et j'ai développé une passion pour la mécanique générale. Je suis devenu bricoleur, curieux et créatif. Bien que je faisais tout pour aider ma chère mère, resté à Woodstock était devenu trop compliqué. Nous avons donc déménagé à Boston dans un joli logement. Rien de trop luxueux, mais rien de trop miteux non plus. J'étais plus proche de l'école et j'ai rencontré plein de nouveaux amis. J'ai découvert la vie en ville, mais sans abandonné mon mode de vie de la campagne.
► Lorsque j'ai atteins 17 ans, ma mère est tombé terriblement malade. Ce fût un dur moment dans ma vie. Étant un petit garçon à sa maman, je ne pouvais pas imaginer de devoir vivre sans elle. J'ai donc tout fait pour l'aider à avoir des soins. J'ai trouvé un emploi pour l'aider à payer ses médicaments, je sortais moins afin de prendre soin d'elle lorsque je revenais de l'école ou du travail. J'ai commencé à ressentir un besoin immense de vouloir protéger les personnes que j'aime. Cette réflexion m'a amener à penser à ma future carrière. Qu'est-ce que je vais bien faire de ma vie pour protéger les gens? Devenir médecin? Je pourrais jamais, je n'ai pas les notes et les qualités pour aller dans le domaine de la santé. C'est alors que j'ai trouvé, j'allais devenir agent de sécurité. Je n'ai pas l'intelligence pour soigner les gens, mais je suis grand, fort et imposant. Je peux devenir un mur qui protégera. Cependant, ma mère a décidée, à mon insu, que toute l'argent que je lui donnais pour ses médicaments allaient en faite pour mes études. Même dans la maladie, cette femme extraordinaire a décidée de me prioriser avant sa propre santé... Elle est décédée quelques mois plus tard en me laissant un héritage destiné pour mes études. Ce fût un moment très difficile, mais j'ai pris cette douleur et je l'ai transformé en motivation. Un jour, j'aurai assez d'argent pour sauver ceux que j'aime et leur offrir tout ce qu'il est nécessaire. C'était une promesse.
► À 18 ans, j'ai commencé l'université afin de devenir agent de sécurité. Une nouvelle étape de 4 ans qui commençait, voir plus si je décidais d'aller plus loin! Je ne voulais pas devenir agent de sécurité que pour des petits magasins généraux, je voyais grand! Je me voyais travailler pour le gouvernement ou bien de grosses entreprises. Les rêves ne faisaient que commencer.
► Un an seulement avant la fin de mes études universitaires, à l'âge de 21 ans, tout a basculé. J'étais enfin apte à aller dans les bars pour faire la fête, j'y allais donc régulièrement avec des amis de l'université. Un samedi soir, j'arrive plus tôt que mes amis alors j'attend tranquillement en buvant une bière. Je suis posé à une table et bouge au rythme de la musique sur ma chaise. Je regarde autour de moi en attendant mes amis quand je remarque un homme que je n'ai jamais vu. Je l'observe demander un verre au barman et je me souviens l'avoir trouvé bizarre et louche. Je me lève et m'approche doucement après avoir fini ma bière d'un coup. Je le vois mettre un truc dans un verre et l'offrir à une demoiselle. Je ne sais pas ce qui m'a pris, j'avais déjà consommé quelques bières et j'ai agis sans réfléchir. J'ai pris le verre dans les mains de la demoiselle et je l'ai éclaté sur la gueule de cet enfoiré qui tentait de la droguer. Évidemment, il ne s'est pas laissé faire et nous avons commencé à nous battre. Je croyais avoir le dessus sur lui, mais au moment ou j'ai reculer mon pied pour mieux me positionner, j'ai trébuché sur un truc et j'ai tombé sur le dos. L'homme m'a sauté dessus et j'ai eu peur de ne pas être capable de le repousser. J'ai sortie mon canif (couteau de poche qui m'avait été offert par mon père) de ma poche et je me suis mis à le poignarder. Je ne sais pas combien de temps il s'en ait déroulé, mais la police est arrivé derrière moi en criant de lâcher mon arme et de me coucher au sol. Je regarde l'homme au sol, en sang, et je réalise la bêtise que je viens de faire. J'obéis et je me laisse emporter. Je peux maintenant dire à dieux à mes rêves et ma liberté.
► Je suis accusé d'agression armée à l'arme blanche ainsi qu'à une tentative de meurtre. Bien que je ne tentais pas de le tuer, la défense à porter cette accusation en se basant sur le nombre de coup de couteau que j'aurais sans doute porté. Je suis coopératif avec le juge et les avocats. Le verdict tombe: 14 ans de prisons sans libération conditionnel avant 5 ans les fins de semaines et on m'oblige un couvre-feu chaque soir de semaine. Aucune sortie autre pour les études ne sont toléré.
► Alors que je me pensais sans avenir, derrière les barreaux, je reçois du financement afin de pouvoir continuer mes études puisque je n'ai plus d'emploi pour payer celles-ci. Je ne sais pas de qui ça vient, mais j'en profites et malgré ma solitude actuelle, je continue mes études. Je réussis donc à finir mon 4 ans d'université et commence même un autre programme afin d'obtenir ma licence professionnelle de la prévention et la protection des biens et de la personne. Ces études me permettra de devenir garde du corps et de posséder une arme à feu.
► Après 5 ans de prisons partielle et de couvre-feu obligatoire, je fais une demande afin d'être libéré de ces années cauchemardesque. J'ai eu un comportement exemplaire depuis le jour A, j'ai montré aucun signe de récidive et j'ai démontré que je pourrai réintégrer la société en avançant mes études, les complétant et étant prêt à me faire embaucher lors de ma sortie. Après un an, ma demande fût accepté. C'est donc après 6 ans de prisons partielles que je suis enfin libre, à l'âge de 27 ans.
► À ma sortie, un homme attend appuyer sur une limousine et m'aborde lorsque j'arrive à sa hauteur « Monsieur Evans? Veuillez venir avec moi s'il vous plait. ». J'entre donc dans sa limousine avec lui et sans trop tarder, il me présente sa sœur, une actrice. Il m'explique que c'est de elle que j'ai pris le verre d'alcool pour l'éclater sur l'homme qui tentait de la droguer. Il rajoute que c'est aussi lui qui a payer pour mes études et qu'il est très reconnaissant pour ce que j'ai fait. Je ne comprend pas trop, mais je l'ai remercié pour tout ce qu'il a fait pour moi et je demande finalement qui il est. Il me répond simplement « Je suis président de la plus grosse banque de Boston et tu vas travailler pour moi. »
► Dès ma pleine liberté, j'ai fait toutes les démarches nécessaires pour demander mon pardon dans les plus bref délais afin de pouvoir accepté l'offre qu'on m'avait offerte dans cette limousine, mais aussi parce que je ne voulais pas rester tâcher par cette bêtise que je regrette d'avoir faite.
► Ça fait maintenant 3 ans que je suis agent de sécurité pour ce Président et lorsque sa sœur est en ville, je suis son garde du corps personnel, mon pardon ayant été accepté et payé. J'essaie de mettre derrière moi ces 6 années et de refaire ma vie. Je n'aurais jamais pensé avoir eu autant de chance dans mon acte criminel. Je me dis qu'au fond, je suis peut-être récompensé pour mes efforts et le fait que je ne sois pas réellement une méchante personne. J'ai dérapé, mais ça ne recommencera plus. Ma vie va maintenant pour le mieux, j'ai une sublime demeure, un métier que j'aime et qui me paye grandement! Mon rêve que je croyais perdu a finalement été réalisé.
► J'ai repris ma passion de la mécanique et je m'amuse a bricoler dans mon garage quand j'en ai le temps. Pour mon plaisir personnel, je me monte une vieille voiture de A à Z. C'est un défi et un projet qui me permet d'avoir des moments seuls à moi. C'est mon petit secret et mon petit terrain de jeu.
► Je me permet de boire de l'alcool encore, mais je me discipline beaucoup plus et je n'abuse plus. Je veux pouvoir rester en contrôle de mes décisions car au fond de moi, je suis convaincu que j'aurais agis différemment si j'avais moins bu.
► Pour finir, je suis toujours en dilemme de si j'achète un chat pour avoir de la compagnie chez moi. Puisque je n'ai toujours pas trouvé de douce moitié, bien que je ne suis pas particulièrement en recherche, avoir un petit être à mes côtés pourrait être bien, non?