MAYRON SEPOUSKI ► Cole sprouse

Mayron Sepouski

— Mayron, il est rêveur…Il aime voir le monde à travers des yeux différents, comme une énigme constante, satisfaisante. Loyauté ancrée dans ses veines, il veut frapper le monde de ses idées, de ses excentricités. Qu’importe comment il sera jugé, comment il sera perçu. Le regard des autres n’est qu’une illusion, une sensation qui coule sur son épiderme comme de l’eau qui ne reste pas. La gêne n’existe pas, les excès sont la plus belle des choses. Il accepte bien des choses, le gosse. L’esprit ouvert et en même temps fermé, comme deux hémisphères qui ne savent pas se trouver. C’est probablement pour ça qu’il a choisi la Adam, cherchant des personnes comme lui, des personnes différentes et semblables.

Démarches compliquées, étant donné qu’il est passé de Oxford à Harvard. Un dossier administratif composant des lettres de recommandations de ses professeurs de Oxford, un travail d’étude portant sur l’adoption, une réalité qui est venue le frapper de plein fouet. Des SATS plutôt satisfaisants, laissant entrevoir une intelligence voilée par un regard sombre et brisé. Puis enfin, un entretient. Bref, complexe. Pas de mots pour vraiment expliquer, pour vraiment faire comprendre la nécessité de rentrer à Harvard. Et pourtant, les choses semblent avoir fonctionnées puisque le jeune homme vient soudainement d’entrer à Harvard.

Dominateur – Loyal – Secret – Rêveur – Intelligent – Instable – Explosif – Mystérieux – Charismatique – Attentif – Têtu – Jaloux – Possessif – Peut s’avérer violent – Manipulateur – Sournois – Sportif – Fêtard – Sans gêne – Joueur – Duelliste – Provocateur – Emmerdeur – Blagueur – Très porté sur les détails – Observateur – Ne parle pas de son passé

Faux jumeaux. Ames séparées, arrachées, jetées aux ordures. Milo. Un prénom qui résonne, qui s’est effacé pour mieux revenir avec les années. Une appréhension certaine que celle d’être acceptée par son double imparfait. Présence religieuse dans cet établissement universitaire, Mayron est à la recherche de son identité auprès de cette famille qu’il ne connait pas. • Passé forcé, sans grandes émotions, sans grands sourires. Jamais angélique, faisant davantage partie des bourreaux, de ceux qui exploitent, qui fragilises, qui font souffrir. Il n’en est pas vraiment fier, il tente de changer, mais son caractère prend bien trop souvent le dessus. Malmené les autres pour mieux régner, c’est ce qu’il pensait, autrefois, avant que chaque parcelle de sa peau lui hurle d’arrêter. • Contrôle des sens, de sa vie. Il domine. Encore et encore. Comme un besoin fulgurant de tenir à sa joute les proies qu’il observe, qu’il désire. On ne lui enlèvera pas une telle chose. Dans l’intimité, la gueule d’ange change, se montre plus démoniaque. Pourtant, la méchanceté n’est pas, juste un besoin de savoir que ce qu’il aime ne lui échapperont pas. • Sportif, sous une apparence frôle trompeuse. Box, Karaté et Judo. Un besoin de se dépenser depuis qu’il est môme, de savoir se défendre. Trompeuses apparences que ses adversaires regrettent lorsqu’ils comprennent. Oui, lorsqu’ils deviennent que le gosse sait frapper et qu’importe la musculature, fera mordre le tapi sans pitié. • Ame tourmenté par des années de mensonges, de murmures. Il n’en dira rien, mais au fond, il en souffre. Perte de sa famille biologique, puis de cette harpie qui l’a arraché aux siens. Elle lui manque, cette sorcière cruelle et il se déteste pour percevoir ce manque constant. • Pas de gêne, toujours dans l’extrême. Il s’amuse à repousser ses limites, poussant davantage la ligne rouge, s’en rapprochant violemment. Il veut tout expérimenter, allant jusqu’à user de cette drogue malsaine, du tabac, et des vices plus intimes. Il a besoin de tout ça, comme une oppression malsaine qui le fait se sentir vivant.

pseudo CoffeeTime
âge Plus de 20 ans merci, adieu
nationalité Belge
forum connu par... par le saint esprit, amen
ILH, j'en pense quoi ?je pense qu'il me rapporte pas assez d'argent MAYRON SEPOUSKI ► Cole sprouse 1779901633

MAYRON SEPOUSKI ► Cole sprouse 1779901633

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type personnage inventé

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PARTIE DEUX
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(Invité)

Un jour, une histoire

Et…coucou toi, ça va ?
T’es comme moi…c’est drole, pas tout à fait.
T’es beau, mais tu me verras pas.
T’inquiète pas, on se retrouveras.

T’as crié, le premier ou le deuxième, je sais pas, je sais plus. J’avais du mal à respirer, je pense que tu le savais déjà. L’air, il s’enfonçait, sans jamais atteindre son but. J’étouffe Milo. Me lâche pas des yeux, tiens moi du regard. Je te vois pas. T’es où ? Milo. C’est un prénom que je vais pas retenir, mais t’inquiète pas, nos cœurs battent sourdement, à l’unisson. Peut-être. T’es où ? On était censés venir au monde à deux, pourquoi je me retrouve seul. Je crie pas, tu cries pour deux. Mort. Décédé. Les mots vont restés gravés, t’en sauras probablement rien. Mais pourquoi tu t’éloignes, Milo ? T’es plus là. J’ai froid. Me laisse pas.

Elle m’a traîné loin de toi, de vous.
Tu sauras pas, jamais.
Mais toi et moi, on a partagés plus qu’un instant.

Je t’oublie…Je suis caché. Mort, décédé. Drôle de plaisanterie. Mes pleures résonnent à peine dans les draps, caché dans le linge sale. Elle revient, cette infirmière qui nous a mit au monde. En manque d’amour, elle peut pas avoir de gosses, elle peut plus enfanter. La pauvre. Mais déjà, je t’oublie, parce qu’elle me donne à manger, parce qu’elle a chaud. Sa chaleur. C’est pas la même que celle qu’on aurait dû partager, mais elle est réconfortante. Milo…Mil…Mi…M….Bonjour vous…vous êtes ma maman ? Vous avez l’air bien gentille dites-moi, avec vos doigts délicats, votre voix angélique. Dites moi, j’ai pas oublié quelqu’un ? Parce que je me sens seul…c’est étrange comme sensation, mais il manque quelque chose, quelqu’un. Une famille. Mais c’est vous ma famille non ? Belle étrangère au cœur meurtri. Non, ne pleurez pas, je suis-là. Je vais vous aimer, autant que je le pourrais, mais je vous promet pas de totalement oublier. M…M….qui es-tu M…

C’est fini, y’a plus que ton fantôme.
T’es là sans être là.
Je m’en vais tu sais, mais toi, tu sens le vide ?
Non ? Pas grave, je vais me souvenir…un jour.

Dis-moi, maman. Pourquoi tu me regardes comme ça ? Toi et moi, y’a pas grand-chose en commun, crois-pas que je le vois pas. J’ai grandi…trop pour rester inconscient des différences flagrantes. Est-ce que tu la ressens, toi aussi, cette difficulté à nous trouver ? A m’aimer ? Y’a pas de papa dans les horizons, il est mort selon toi, dans un accident tragique dont tu ne veux pas parler. Et un jour, je t’ai demandé si j’avais un frère ou une sœur…t’as jamais été autant en colère de ta vie. Pas contre moi, mais contre toi. Je pense que j’ai touché un point sensible. Je sais même pas pourquoi je t’ai demandé ça…c’était juste une question, comme un gosse possédant le besoin de partager sa vie. T’as pleurée et je me suis juré de ne jamais plus parler de ça. Mais tu sais quoi, maman, t’as éveillé ma curiosité. J’avais treize ans…mais quand je me regarde dans un miroir, y’a quelque chose qui cloche. Je suis pas normal ? J’ai un truc en moins, tu penses ? Je vais pas cesser de t’aimer tu sais, même si tu m’avais adopté. Parce que bon, faut pas se voiler la face, nos yeux, nos cheveux, y’a rien de semblable maman…je tiens de mon père ? Donne moi une photo…une seule…

Mais y’a rien que des murmures, que des paroles.
Et tu pleures maman, en silence, dans ta chambre.
Je t’écoute, j’ai le cœur brisé.
Pardon maman, je le ferais plus….
Mais c’est qui ce M que j’écris constamment sur mes feuilles en papiers.
C'est papa, dis-moi, où un fragment de mon âme?

Dis…c’est vrai ce qui est écris dans ce carnet, maman ? Que tu as fais croire à cette famille que j’étais mort, pour m’arracher à leurs bras ? Dis-moi que c’est faux, pitié, dis-moi que c’est des mensonges. T’as pas osé ? Tu te rends compte de ce que t’as fait ? Dix-sept ans de mensonges, de remords. Je sais pas si je suis en colère ou juste horrifié, de savoir que j’ai vécu loin des miens. C’est pour ça que tu pleurais ? Pour ça que t’as jamais parlé de mon père ? C’est parce qu’il existe pas, pas vrai ? Parce qu’au final, nos différences, elles sont évidentes, hein ? Puis, quand j’ai tourné la page, j’ai compris. M…c’est pas moi, c’est lui. Maman, tu réalises que j’ai véçu dans le vide, dans l’incertitude, persuadé que j’étais pas normal ? Maman, tu réalises que, au fond, t’as jamais réussi à me faire oublier que M…c’est pas moi, c’est lui. J’en reviens pas…Pourquoi tu dis rien maman ? Pourquoi tu regardes le sol, comme une condamnée à mort ? Le pire, c’est que je suis pas en colère, j’éprouve de la pitié. Tu te sentais pas aimée , t’étais mal dans ta peau. Tu m’as élevé comme ton enfant, de façon convenable. J’suis pas un ange, je le serais jamais, mais t’as bien réussis à me faire grimper dans la société. Aujourd’hui, maman, je tombe de haut…je fais quoi dis-moi ? Je fais quoi pour me relever ?

Parce que je suis né d’un mensonge,
Parce que j’ai jamais vraiment existé.
Dis-moi comment pardonner, mais davantage,
Comme les retrouver sans briser un monde fragile.

Coucou toi…c’est moi.
Tu te souviens, ce gosse que t’as pas vu ?
Coucou toi, M, t’es loin mais proche en même temps.
T’inquiète pas, j’arrive, pour faire voler en éclat ton univers.

Tu sais, il m’a fallut du temps pour comprendre, te trouver. Harvard. C’était pas dans ma liste de départ. Oxford, oui, c’était mon petit monde. J’étais pas là pour te trouver, mais j’ai cherché. Ouai, j’ai cherché. Parce que t’étais pas loin, je le sentais. M…Mi…Mil…Milo. Un prénom. Rien de plus. C’est beau. J’ai dû faire le rapprochement. Elle est morte, tu sais, cette femme qui m’a arraché. Un suicide. Je suis rentré et elle était plus, rongée par les remords. Je crève. Parce que je l’aimais, elle reste ma mère, aussi cruelle qu’elle fut. Mais elle était mienne, mon monde, mon univers. Elle était mal dans sa peau, tu sais. Mais un jour, j’ai trouvé, j’ai fait les liaisons et je suis tombé sur toi. Je pense que j’ai pas hésité, comme un second souffle, j’ai envoyé mon dossier à Harvard. Pour toi, je me suis déraciné, mais tu sais pas encore que je suis là…t’inquiète pas, ça viendras.

Parce qu’on a plus en commun que tu le crois,
Lorsque je te regarde de loin, je t’imagine en ombre.
Parce que tu ne me vois pas, mais je suis quand même là…
En face de toi.

Alors maintenant, on fait quoi ? J’suis là depuis un mois, l’intégration est pas facile, parce que je me permet pas d’avancer. Maintenant, je dois aller où ? Vers toi ? Briser ton bonheur, peut-être fragile ? Dis-moi, tu me croiras, lorsque je te dirais que je suis le vide, que je suis la mort qui revient sur ses pas ? Tu vas me croire quand tu comprendras, que toi et moi, y’a le même sang carmin qui coule dans nos veines ? Parce que, l’air de rien, j’en ai besoin moi…de toi. Mais shut, c’est un secret. Je vais sourire, je vais faire comme si tout allait bien. Ouai, tu vas peut être détester, pas comprendre, mais on va faire en sorte que toi et moi, on se retrouve dans un éclat, dans un fracas. Tu verras, nos mondes vont pas se briser, vont juste s’emboiter pour former une voie lactée.

Milo, Mayron.
Tu vois
ça concorde

Milo, Mayron.
T'inquiète pas,
tu vas comprendre..

(Invité)