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Parfois, tu fais un pas en arrière et tu te demande ce que t'es bien en train de foutre. Ouais, et là, c'est l'un de ces moments. T'es contente car t'es enfin devenue propriétaire, depuis deux mois déjà et petit à petit, tu t'appliques à faire différents travaux dans l'appartement pour le rendre à ton image et digne des schémas dans ta tête. Sauf que, lorsqu'il s'agit d'aller acheter des beaux meubles (que tu demandes à Nash et Elias de monter, ofc) ou de choisir de la nouvelle vaisselle, ça va. Mais lorsque tu te lances dans la peinture d'un pan de mur dans ton salon, c'est une toute autre histoire. T'as pris un très jolie rose très pale pour le mur en face des grandes fenêtres, qui irait très bien avec tes bibliothèques claires et ta tonne de plantes. Habillée d'un vieux short, d'une tee-shirt loose rentré dans ce dernier et tes cheveux attachés, tu t'acharnes sur sur le pot que t'arrives pas à ouvrir depuis cinq bonnes minutes. Tu vas péter un câble, voilà. Alors à la place, tu attrapes ton téléphone et écris un texto à Elias. Lias, j'ai besoin de toi pour ouvrir un pot de peinture, viens stp. Il habite tout près, à deux minutes, en fait (juste le temps de descendre de son immeuble et de traverser la rue). Tu vois même les fenêtres de son appartement lorsque tu vas sur ton petit balcon. D'ailleurs, et sans réponse de sa part dans les deux minutes suivant l'envoi du texto, tu te presses sur ce fameux balcon et plisses les yeux en direction de son appartement. Il est là, tu vois sa silhouette bouger à travers ses rideaux entre ouverts pour laisser passer la lumière. Tu pianotes à nouveau sur le petit écran Lias je sais que t'es là, j'te vois, ramène ton cul fissa ! Et là, il a du voir ton texto car tu le vois se lever dans les secondes qui suivent. Le bougre, il a fait semblant de ne pas voir le premier... Victoire, tu le vois sortir du hall de son immeuble et traverser la rue. Tu traverses l'appartement pour te poster sur le parvis de la porte, bras croisés devant ta poitrine, pour attendre son arrivée. Une vraie stalkeuse, c'est pas possible... « alors comme ça, tu réponds pas aux textos de ta sœur ? » Pseudo mine offensée, vite effacée par le sourire qui se dessine dû au plaisir de le voir. Tu vas dans ses bras et grimpes sur la pointe des pieds pour l'embrasser sur la joue. Bordel, les deux ont eu le gêne de la grande taille de votre père, pas toi. « merci d'être venu ! viens ! » tu attrapes sa main et le tire dans ton sillage en direction du salon pour ouvrir le fameux pot de peinture.firestone
@Nash Ambroziewicz
@Elias Ambroziewicz
city center, mar 7 avril
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