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ft. kara-ivy ✘ you and i'll be safe.

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ezra & kara

Il faisait dans la grande ville de Cambridge. Des nuages d'un gris foncé recouvraient le ciel entier, ce qui donnait un air presque insalubre à l'avenue qu'il arpentait. Il était parti du campus depuis une demi-heure et se pavanait sur le trottoir. Il avait l'habitude de ces petites promenades citadines. Chaque fois que sa tête était sur le point d'exploser sous la tonne de phénomènes médicales à apprendre, il sortait dehors. Prendre l'air ravivait ses neurones et il rentrait souvent au bout d'une heure près à replonger dans un océan de savoir.
Les mains dans les poches, Ezra laissait son regard se promener sur les vitres des magasins, les bâtiments de pierres et les gens qu'il croisait. Il s'arrêta plusieurs fois pour dire bonjours à des potes, mais il ne restait pas leur parler pendant des heures. Il avait une promenade à terminer et après des devoirs à remplir. Ces derniers l'attendaient impatiemment sur son bureau. Tout juste après être s'arrêter devant un magasin de mode pour homme, il racla ses chaussures sur le sol, tout en se disant qu'il lui en fallait une autre pair. Il releva la tête et aperçut une troupe de jeune gens se rapprocher dangereusement de lui. Elle était constituée d'étudiants... et de sa sœur. Il repéra tout de suite la chevelure d'ébène de sa jeune cadette. Il la fixa, un sourire entre les lèvres. Ivy rigolait et tournait sa tête à droite. Automatiquement, Ezra suivit le regard de Kara. Un gars la faisait rire. Son coeur battit à un rythme un peu plus cadencé. Ezra n'aimait pas voir sa petite soeur trainer avec des gars, encore moins quand ils étaient collés à ses souliers. Kara était tout ce qui lui restait et au plus profond de lui, il espérait qu'elle reste pur, que rien ne vienne la tourmenter, qu'elle vive sa vie dans le bonheur et la tranquillité et qu'elle n'est pas affaire à la dureté de l'existence humaine. Alors, oui, ce gars l'emmerdait beaucoup. Il aurait bien voulu le détacher de sa soeur adorée. Après tout, il ne le connaissait pas, il n'avait aucune idée qui il était et ce qu'il voulait d'Ivy. Les étrangers l'effrayaient.
Il resta planter là, jusqu'à ce que Kara le voit et se détache du groupe pour aller à sa rencontre. Il s'en aperçue et adopta un visage indifférent. Hey Kara. Ma princesse, comment ça va ? Il la serra dans ses bras l'espace d'une seconde. Ils avaient un lien spécial ces deux-là. Ils avaient été tellement livrés à eux-même qu'ils étaient devenus très proches. Un frère et une soeur qu'on ne pouvait séparer.

(c) codage par cassou.
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Mes yeux s'ouvrirent, le soleil perça mes pupilles, me réveillant à une vitesse folle. Je n'étais guère de mauvaise humeur et bien loin de moi l'idée d'en changer. Les derniers temps n'avaient certes était guère simple mais nous nous devions d'aller mieux. Je me devais d'aller mieux. Je regardais à travers la fenêtre de ma chambre. Quelques personnes passaient dans la grande rue qui passait devant chez nous, devant notre honorable maison des Lowell. Je décidais donc d'aller me préparer en vitesse pour aller me balader, profiter de la belle journée en espérant qu'aucun drame ne vienne ternir cela. Je courrais donc vers la salle de bain, passant dans la douche. L'eau sur mon corps, glissait et me faisait grand bien me réveillant plus encore. J'en sortis assez rapidement et mis ma serviette autour de mon corps retournait dans la chambre et enfilant de simples sous-vetements noirs. J'attrapais ensuite un jean noir slim un top de couleur, un veste et des bottines avant de me dépêcher de sortir. Je remontais en vitesse, me rendant compte de l'oubli de mon sac. Quelle étourdie !

Plus tard, je me retrouvais dans les rues du quartier que l'on pourrait appelé "étudiant". Je marchais tranquillement à travers les rues commerçantes, regardant les vitrines, belles et garnies. Soudain, on me tapota sur l'épaule. Un groupe de camarade m'avait reconnu et n'avait pas hésité à me courir après. Un très bon ami attrapa ma main, m'emmenant sur un banc ou d'autres se trouvaient alors. Bonjour à vous ! Nous débutions alors une conversation et rigolions comme des fous. Nous étions souvent ensemble en groupe. Ricardo. Andrea. Lilo. Valentin. Xaver. d'autres que je ne connaissais que de vue, mais avec qui il était naturel de passer du temps. J'aimais être avec eux. Ils étaient une part de moi, une part de famille. Certes, certains n'étaient que connaissance, mais j'appréciais bien leur compagnie. Quelques temps plus tard, après rires et discussions diverses, nous décidions de marcher et de regarder les boutiques environnantes. Un jeune homme que je connaissais peu, ne cessait de sortir des blagues hilarantes et me rendait peu à peu ce coté joyeux qui me manquait tant. Je riais aux éclats, mais alors que pour la énième fois, je me tournais vers le charmant blagueur, j'aperçus du coin de l'oeil mon frère. Il semblait encore une fois me surveiller, ne pouvant m'en empêcher. Je continuais de paraitre normal puis je me décidais à laisser mes amis et le rejoindre car je ne supportais guère de voir cela. Dès qu'il me vit venir, son expression changea ... Pensait-il donc que j'étais aveugle ? Hey Kara. Ma princesse, comment ça va ? Il me serra dans ses bras. J'appréciais ses câlins, mais je ne pouvais enlever l'expression de mon mécontentement de mon visage. Je me libérais de son étreinte et le regardais avec de gros yeux. Je ne préférais pas parler tout de suite, sentant déjà monter mon énervement. Néanmoins, je me devais de rester polie et me contenta d'un simple : Bonjour ... Je devais répondre à sa demande concernant mon état mais la seule chose qui me venait à l'esprit était le fait qu'il n'avait surement pas besoin de ma réponse vu qu'il me surveillait sans cesse et me surprotéger. Néanmoins, il est vrai que ces derniers temps , il n'avait guère eu l'occasion de me sur-protéger car j'avais pris soin depuis le drame de l'éviter donc le reproche était plutôt celui que je n'avais pas fait avant et était valable concernant les conditions antérieurs. Je m'en voulais souvent d'avoir envie de le frapper pour cela car sans lui, je n'aurais jamais pu être là, je crois, mais ce n'était guère une raison pour un tel comportement. Je ne pus donc garder cela pour moi et me contenta à nouveau de rétorquer : Pourquoi me le demande tu alors que tu ne cesse de me surveiller ? Tu dois savoir si je vais bien ... Quoique, t'étais pas là dans la bibliothèque lorsqu'il y a eu tous les dégâts ... Pour une fois, tu ne m'as pas surveillé mais dans ce cas là, disons que ta présence aurait été compréhensible, mais non, tu me suis tout le temps quand rien ne se passe ... J'avais été un peu sec. Je l'aimais et il le savait mais je ne pouvais guère laisser passer cette sur-protection .. En aucun cas, je reprochais son absence durant ce drame au contraire, mais je voulais qu'il comprenne. Je repris pour lui préciser ce détail et surtout, parce que déjà, j'avais des remords d'avoir été si sec ; Je .. excuse, je ne reproches pas que tu n'es pas été là hein ... au contraire, je ne l'aurais pas voulu ... En aucun cas ! Ce que je veux te montrer, c'est que ça ne sert à rien de me surveiller tout le temps ... Je voyais néanmoins dans ses yeux qu'il lui était peu possible de comprendre cela et surtout, qu'il ne le faisait surement pas de son plein gré.

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La serrer dans mes bras était ce qui me rassurait et consolait le plus. La savoir près de moi, en vie, saine et sauve, était ce qui m'était le plus cher. Lors de la mort de nos parents et de notre petit frère, Kara et moi nous sommes beaucoup rapprochés. Fini les disputes entre frère et soeur, les vols en tout genre et les railleries. Nous n'avions jamais été autant uni et nous nous sommes promis de prendre soin l'un de l'autre, moi encore plus responsable d'elle qu'elle ne l'était envers moi. Après tout, j'étais l'ainé, je devais faire face à la situation et avancer Kara dans le droit chemin (ne pas la laisser seule, avec ce fardeau sur les épaules). Cependant, je n'étais pas un monstre sans coeur, j'avais aussi beaucoup souffert de nos pertes. Alors, j'ai cherché consolation en Kara. A présent, tout est différent de ce que j'avais imaginé à l'époque. Kara s'est détaché petit-à-petit de moi ces derniers temps... j'ignore pourquoi, mais je m'en ronge les doigts. Ne pas savoir ce qui se passe dans sa vie, ne pas la voir, ni lui parler me frustre beaucoup. Alors, oui, j'étais content de la voir en ce jour. Alors, je la serrais fort dans mes bras. Mais je sentis ses poings me repousser. Je la lâchais donc, inquiété. Qu'avais-je fais ? Qu'avait-elle ? Etait-elle malade ? Avait-elle un quelconque problème ? Bonjour ... Pourquoi me le demande tu alors que tu ne cesse de me surveiller ? Tu dois savoir si je vais bien ... Quoique, t'étais pas là dans la bibliothèque lorsqu'il y a eu tous les dégâts ... Pour une fois, tu ne m'as pas surveillé mais dans ce cas là, disons que ta présence aurait été compréhensible, mais non, tu me suis tout le temps quand rien ne se passe ... Ses paroles étaient si fluides que je ne savais plus quoi penser. C'est à peine si j'ingérais les mots qu'elle me jetait à la figure. Je réussis à attraper des bribes... bibliothèque... dégâts... et puis le ton qu'elle employait. Un ton sec, énervé mais aussi sensible. Je sentis un frisson me parcourir l'échine. Se pourrait-ce que... oh mon dieu... Kara avait été une des victimes de l'incident. Je n'en croyais pas mes yeux. La bouche entrouverte, je continuais de la fixer comme si un fantôme me rendait visite. Puis, la culpabilité vint envahir mon esprit, mon corps aussi, car je commençai à trembler des mains. La panique. Kara avait vécu quelque chose d'horrible et je n'avais pas été là pour la protéger. Elle avait raison, j'avais manqué à mon devoir de grand-frère. J'avais été absent lorsqu'elle avait grand besoin de moi. La bibliothèque... ça avait fait tout un scandale et je venais juste d'apprendre que ma soeur, l'être auquel je tiens le plus, y avait été impliquée. Je touchai sa bras du bout des doigts pour m'assurer qu'elle était toujours vivante. Je .. excuse, je ne reproches pas que tu n'es pas été là hein ... au contraire, je ne l'aurais pas voulu ... En aucun cas ! Ce que je veux te montrer, c'est que ça ne sert à rien de me surveiller tout le temps ... J'étais ailleurs et je ne l'écoutais pas. Mes yeux la dévisageaient et je trouvais plusieurs égratignures à la base de son coup, puis sur ses avant-bras. J'avalais difficilement ma salive et me mordis férocement la lèvre supérieure. J'étais encore secoué. J'avais des questions, pleins de questions. Le visage en feu, à cause de la honte et de la colère : Tu... Ma voix partit en cacahuète. Je m’éclaircis la gorge. Pourquoi ne m'as-tu rien dit ? Pourquoi n'es-tu pas venu me chercher après... l'incident ? Je n'avais aucune idée de ce qui t'était passé. J'ai promis de veiller sur toi Kara. Qu'est-ce qui ce passe ? Tu n'as plus confiance en moi ? La colère, la frustration et la honte montaient en moi au fur-et-à mesure que je répliquais à Kara. j'avais cette vive impression de ne plus rien représenter pour elle.
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Ses bras m'enserrait et m'étouffait presque tant je me sentais mal. Je l'avais repoussé et même si une honte montait en moi, il était trop dur de l'avoir contre moi sans lui dire ce que je pensais, je l'avais fait, le regrettant très vite un petit peu, mais lui semblait ailleurs, perdu dès que j'eus parlé de l'accident. Je lui faisais face enfin je n'étais pas sur que ce soit Ezra mais plutôt son fantôme. Je l'avais choqué et j'en étais bien plus consciente qui ne pourrait le croire. je n'osais sourire, je n'osais faire quoi que ce soit car je ne sais même pas comment je me sentais. Je me contentais de rester là, impassible tandis qu'il ne réussissait pas à réagir à mes propos. J'avais continué de lâcher mes propos alors qu'il semblait s'éveiller à nouveau. Je sentis sa main, frôler mon bras d'une manière maladroite comme pour tenter de se connecter à moi, de me comprendre, de tout comprendre a vrai dire. Il se mordit la lèvre, signe d'une grande colère montant en lui et son visage me donna l'impression qu'il était entrain de partir dans une folie presque meurtrière et pourtant plein de honte. Oui, moi aussi, j'avais honte, encore et encore, mais je pensais ce que je disais car il est vrai que je n'arrivais pas à comprendre sa traque. Il me demanda pourquoi je ne lui avais rien dit, pourquoi je ne l'avais appelé, mille et une question lu passait donc par la tête ... Je me devais de lui répondre. Je sentais son regard protecteur mais plein de colère sur moi, cherchant les blessures potentielles tandis qu'il continuait son questionnement et que je le regardais ébahi par le spectacle d'un frère que l'on voit se décomposer devant soi. Sa voix avait flanché, il s'était raclé la gorge, volant surement ne pas montrer que sa colère entrainait cet effet et je sentais dans sa voix qu'il ne pouvait pas ne pas m'en vouloir ne serait-ce qu'un peu. Je ne savais pas si j'avais envie de lui répondre ou si mon état actuel ne préférait pas plutôt que je parte en courant. Je me contentais de répondre avec une nonchalance incontrôlée ; Je pensais que ce n'était pas important, je n'en suis pas morte donc voilà .. Je passais ma main dans mes cheveux prouvant sans le vouloir mon état de mal être, stresse actuel mais j’espérais qu'il ne tenterait pas de me faire plus parler car je ne voulais pas, je ne pouvais pas, je n'y arrivais pas. Je n'ai que quelques égratignures et une petit blessure à la jambe donc ça n'aurait servit à rien de venir te voir ! Il me sentait loin de lui ? Il le montrait par ses paroles et bien sur que je savais que j'avais mis une distance entre nous, mais depuis mes 16 ans, depuis ce jour de noël où mes parents avaient rejoins les cieux, j'avais été sous sa tutelle, il avait du me supporter et surement par honte et par fierté aussi, me sentant comme un boulet, j'avais peu à peu senti que je devais surement m'éloigner pour le laisser vivre, ne plus être un poids, sa surveillance n'avait donc été qu'une chose de plus pour m'envoyer plus loin de lui. Je ne voulais pas le regarder car j'étais un peu pommée à la fois perturbé par ma vie, et par ça, tout simplement. Je regardais au loin, sentant une émotion étrange m'envahir, laissant mes yeux se mouiller légèrement. J'ai toujours eu confiance en toi mais il y a un temps où il faut savoir vivre sa vie et se détacher ... Je le disais à contre cœur mine de rien, parce que si je pensais à moi, égoïstement, je le garderais près de moi, ne tentant aucunement de l'éloigner pour qu'il avance mais je me devais pour lui, de tenter de lui faire croire que je ne voulais plus de lui près de moi, j'étais certaine et déterminée à ne pas lui dire que je ne voulais plus être un poids pour lui, que je savais qu'il n'osait pas avouer que je l'avais été, que je l'étais et qu'il me surveillait parce que je lui faisais bien pitié ou qu'il tentait d'avoir bonne conscience. Bref, je vais bien. Je te demande d’arrêter de me surveiller et de vivre ta vie ... Oui, bon ok, c'était très con comme phrase parce que un frère et une sœur ne pouvait pas vraiment couper les ponds surtout nous en l’occurrence et puis, c'était "too much" surement quoique c'était justement ça qui m'emmerdait et puis surtout, je me perdais dans mes phrases, tout était bien confus dans ma tête. Je tentais simplement de lui faire comprendre certaines choses et même si je ne veux pas me l'avouer, j'essaie de lui montrer mon ressenti, sans y arriver alors je m'y prends comme un pied. J'aimerais simplement perdre toute fierté et lui dire que je me sens comme un boulet infini, que j'en ai honte depuis plus de trois ans, que je pense que je lui gâche la vie même si le fait qu'il me surveille trop est totalement de sa faute, mais qu'il me surveille un peu, ok! Oui, mes pensées sont étranges, tout est étrange, je ne sais plus ce que je dis. Je commençais donc à marcher comme tentant de prendre la fuite, mais bien sur, ça risquait pas de marcher car Ezra ne lâchait rarement aussi facilement et surtout, il avait toujours su me faire croire que je n'étais pas un boulet et je l'en remerciais de tout cœur. Je le sentais toujours derrière moi. Je sentais mes yeux se mouillaient plus encore, quelques larmes parsemaient déjà mon visage. Pourquoi ? Mais pourquoi ? Pourquoi devais-je craquer maintenant alors que j'avais toujours fait la fille sans émotion négative ?
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