# In revenge or in love, woman is always more barbaric than man | ft. Athénais

Gab & Athé

Un sourire vint se caler aux coins de mes lèvres et je ne répliquais rien. Le temps ce n'était pas ce que nous manquait. Je me passais une main dans les cheveux rapidement, j'adorais ce ton autoritaire qu'elle employais avec moi, ça avait tendance à m'amuser. Je la regardais s'éloigner alors vers la cours extérieur reluquant son postérieur par mégarde et la suivais en trottinant derrière elle.
Athénais installa un climat de filtration instantanément et je croyais me retrouver dans un de ces films plutôt pourri ou le personnage principale ce sort d'absolument toute les merdes. Je m’accroupis devant le petit portail qui menait à l'intérieur pendant qu'Athé le poussait doucement. J’espérais qu'il ne nous arriverais rien non plus, quoique, j'en avais que foutre de m'attirer les foudres des Elliots finalement après tout ce n'étais vraiment pas les plus dangereux. Je suivais toujours d'un pas serré Athénais qui nous à présent entré à l’intérieur.
L'endroit était plutôt charmant quoique pas du tout à mon goût, un espèce de lieu de culte à en avoir envie de dégueuler, des photos partout, des trophée, des médailles. Athénais commença à saccagé la photo d'une des fille, j'imaginais déjà que c'était celle dont elle parlais plus tôt. J'attrapais le pot que me lança la jeune fille et je mis à mon tour à griffonner quelques pénis sur les visages des uns des autres, et changeais le nom des trophée pour des victoires ridicule. Je grimaçais, l'odeur du vernis à ongle me piquait sérieusement le nez et une fois mon affaire terminer je m'empressais de le coller dans ma poche, fermer. On fit quelques pas encore dans la maison, faisant grincer quelques peu le parquet mais rien d’alarmant doucement on monta les marches qui menaient vers les chambres et on s’arrêta devant une en particulier. Elle chercha quelques chose dans son sac à main que je reconnu comme un rasoir. Je fronçais les sourcils, c'est vrai j'aimais bien ses airs autoritaire et dominateur mais la je ne savais pas bien ce qu'elle était en train de planifier. Je lui attrapais le bras avant qu'elle ne pénètre à l'intérieur. « Qu'est ce que tu fais bordel ? C'est quoi le problème c'est qui cette fille ? » J'aimais moi aussi les vengeances et donner une correction à ces petits prétention m'amusais plus qu'autre chose, mais là, je n'était pas bien certain de ce qu'elle comptait faire avec l’objet, rien auquel je voulais être associé en tout cas. Elle rentra tout de même à l'intérieur de la chambre et j'attendais à l’extérieur faisant le guet serrant les dents. Merde je ne comprenait pas ce qu'avait les filles à être aussi salope entre elles. J'entendis du bruit au bout du couloir, je zyeutais alors l'intérieur pour m'assurer qu'Athénais avait bien bientôt fini, la lumière se déclencha alors et j'entendis une porte s'ouvrir, ni une, ni deux je me glissais à mon tour de la chambre.
Il y avait quatre lit et quatre jeune fille à l’intérieur, Je regardais rapidement, et me dirigeais vers Athénais penché sur un des lits. « Dépèche, je crois qu'on s'est fait repéré. »

Gabriel & Athé

Lorsqu'Athénais sortit le razoir de son sac, elle vit instantanément le visage de Gabriel devenir tout blanc. Sur le coup, elle ne comprit pas sa réaction. Faut dire que malgré ses apparences bitchy, la jeune fille était une vraie gamine et utiliser la violence, la vraie, celle qu'on voit dans les films ne lui viendrait jamais à l'idée. Donc le ton paniqué qu'employa le garçon en la voyant s'approchée de la fille endormie l'étonna plus qu'autre chose.
" Relax chéri ! Jvais pas la tuer non-plus ! "
Elle commença donc son oeuvre, retirant le moindre petit poil surplombant les yeux de la blondasse avec un sourire diabolique. Gabriel, qui ne semblait pas avoir compris l'humour de l'acte, montait la garde tout en lui jetant régulièrement des regards inquiets, comme si il craignait de se retourner et de trouver la fille défigurée et lacérée par la lame.
Soudain, son visage se crispa et il se jeta dans la chambre, refermant brusquement la porte.
" Dépêches, je crois qu'on s'est fait repérés. "
On entendait en effet plusieurs bruits de pas dans le couloir et les lumières aux alentours s'étaient allumées. La jeune fille se dépêcha de terminer son oeuvre et rangea en vitesse le razoir dans son sac. Elle saisit le bizut par le bras et lui désigna la fenêtre.
"Ouvres-la !"
En quelques secondes, elle passait à travers l'ouverture, accompagnée du garçon, et se laissait tomber sur la pelouse trop verte du palais des eliots. Ils avaient de la chance d'être restés au premier étage car en montant plus haut, ils se seraient sans doute brisé les membres. Mais bon, ce n'était pas le cas. Et comme Athénais l'espérait, les Eliots allaient s'arracher les cheveux de la tête et cette fille n'oserait plus jamais lui parler comme elle l'avait fait.
Elle se tourna vers Gabriel et le sourire au lèvres lui déclara :
" Bienvenu chez les Mathers, Darling ! "

Gab & Athé

Les bruits était de plus en plus audible et j’appréciais l'adrénaline qui montait en moi. Je jetais un coup d'oeil à la fille sur laquelle était penché Athénais et me plaçais la main devant la bouche pour contenir mon rire. Fuck. Elle était peut-être bonne à la base, mais la jeune fille l'avait carrément ridiculisé. Je regardais Athénais un petit sourire aux lèvres, persuadé qu'elle était fort fière de son acte. On eu pas vraiment le temps d'étalé les compliments sur l'activité assidus des cellules gris de la jeune fille car ces foutus Eliots avaient dû remarquer quelque chose et ne tarderais pas à nous trouver. Athénais me pris par la mains et en quelques seconde à peine on passait par la fenêtre comme de vrais espions.

J’atterris au sol brutalement. Je m'allongeais me sentant comme une grosse merde. Bienvenu chez les Mathers, Darling ! Me félicita Athé. Je tournais la tête essoufflé pour voir son petit corps lui aussi échoué dans la pelouse et souris. J'étais mort mais je devais avoué que cette petite peste m'avais fait passé une plutôt bonne soirée. Je m'approchais d'elle toujours allongé et me mit à me marrer comme on se marre aux souvenirs lointains. « Merde t'as vraiment pas fais de cadeau à cette fille ! » Je tournais la tête vers elle et fronçait alors les sourcils. « Elle t'as fais quoi d'ailleurs ? » Je doutais que ce soit les crêpages de chignons habituelles étant donné le tempérament plutôt à part d'Athénais.

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