nights in white satin. (solou)

nights in white satin.
w/ @Lou Beaufort
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C’est le calme après la tempête. Drôle de retour à la réalité après que les passions se soient déchaînées. Les voisins doivent soupirer de soulagement. Lui perd un peu sa bouche dans le cou de la blonde, reprenant encore son souffle avant de se laisser glisser dans le canapé, s’enfonçant dedans en passant une main dans une mèche de ses cheveux bruns, en sueur. Il sent les doigts chauds de la blonde se glisser contre sa joue et il répond avec une tendresse renouvelée à son baiser, presque surréaliste vu la situation quelques minutes plus tôt. Il ne s’apprécient jamais plus qu’après une lutte. Il inspire tandis qu’elle retrouve avec une facilité déconcertante le chemin du vin, après tout, tous les chemins mènent à Rome, puis celui d’un joint posé là. Lui se penche vers son jean toujours au sol pour y récupérer ses feuilles, récupérant de l’autre l’herbe pour la rouler. Søren n’est pas un grand consommateur, mais avec elle, il a tendance à facilement se laisser porter. Il est déjà une heure du matin, la situation s’y plie. Il s’allume le joint lorsqu’elle lance une énième pique, fidèle à elle-même. Était-ce une manière de s’en assurer ? Peut-être. C’était le genre de pique qu’il lançait de lui-même sans trop savoir ce que cela pouvait bien signifier dans le fond. Dis moi que non, je t’en prie, dis moi que non, blesse-moi, blessons nous. « C’est beau l’espoir. » Il fait avec un petit sourire en coin, évidement, tournant la tête vers elle en soufflant la fumée du joint. Evidement, qu’il n’arrive pas à se passer d’elle. « J’suis sûr qu’il te fait pas jouir comme ça, ton homme idéal. » Et même si c’était le cas, ça changerait rien, c’est juste eux et puis c’est tout.

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nights in withe satin.
★ ─ w/ @A. Søren de Danemark

C'est la brise sur la tempête. Un moment de répit avant le prochain combat. Elle écoute ses paroles un sourire taquin sur les lèvres. Oui, c'est beau l'espoir. Ça fait vivre Lou, toute cette douleur, ce rejet perpétuel et cette passion à chaque nuit, les rideaux tirés pour ne pas se montrer au grand jour face aux autres, alors qu'ils guettent leurs fréquentations chacun de leurs côtés sans jamais dire que ça leur déplait vraiment. Elle sait que Soren lui appartient, dans une autre vie ou celle-ci leurs chemins se croisent à chaque fois, sachant où tirer pour lui faire du bien comme du mal, Lou c'est sa faiblesse, son talon d'Achille. La blonde passe ses doigts sur sa gorge, ressentant les brûlures cuisantes d'après l'amour «Non il fait encore mieux.» Le regard sérieux en soufflant de nouveau la fumée, elle soutient ses prunelles sombres quand elle lui chante encore le contraire de ses propos. Personne ne serait à la hauteur comme le Danois l'était, mais elle préfère mentir. Elle se relève restant dans sa tenue d'Ève, s'étirant un peu. «Tu restes ?»Elle sait bien que la réponse serait négative, alors elle se dirige vers déjà vers la porte, prête à lui ouvrir et regagner son lit. Peut-être qu'un jour ils partageront les mêmes draps, en attendant le jeu est trop délicieux et les blessures, bien que remplis d'amertume, font vriller la tête des deux jeunes adultes, des deux jeunes fauves.

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nights in white satin.
w/ @Lou Beaufort
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Ses doigts se perdent dans les mèches dorées de la blondes, éparpillées en épis sur sa tête. Il lui semble pourtant qu’elle n’a jamais eu différente allure : cet air déluré d’après l’amour est celui qui lui va le mieux, il lui semble qu’il n’y a pas de visage plus parfait pour Lou. S’il fallait en faire un portrait, il faudrait en faire un nu, le sourire en coin comme elle l’arbore, le joint entre les lèvres et le regard en coin. Elle surveille. Il ne sait pas tellement quoi. Il ne sait pas à quoi elle peut bien penser la lionne, qu’est-ce qui peut bien se passer sous ses cheveux d’or, ni se dissimuler derrière ses sourires malicieux. C’est une énigme, ça le fascine. « Menteuse, ce n’est pas possible. » Là encore, jeu de vrai et de faux. S’il disait qu’il veut son nom, qu’est-ce qu’elle ferait ? Rien. Rien parce qu’il ne le dirait pas. Ça ne fonctionne pas comme ça entre eux. Aucun n’aurait l’idée de poser des questions pareilles. Il vide le verre de vin et remet déjà son boxer, attrapant son jean. Elle, elle se redresse et il peut apercevoir l’écarlate qui marque sa peau laiteuse, comme des tâches de toutes les couleurs le long de son cou, son buste, jusqu’à ses seins. C’est comme des souvenirs les ramenant à la réalité. Il passe une main dans ses cheveux en enfilant sa chemise, ne la boutonnant qu’à moitié. « Non, j’ai du boulot encore. » Qu’il fait, songeant à son bouquin resté ouvert sur sa table de chevet. Il bossera jusque tard dans la nuit, comme il fait toujours. En temps que futur cardiologue, il est pas sûr d’avoir une qualité de vie exemplaire. Il ne dort déjà pas assez. Alors qu’il pourrait rester là et s’endormir avec elle. Oui, il le pourrait. C’est même pas sûr que ça changerait quelque chose entre eux après tout… Si. Si, il le sait bien. Ils ne comprendraient pas, ni l’un ni l’autre, pourquoi il resterait. Ça les ferait peut-être même flipper, les audacieux. Il enfile ses converses en changeant de main pour son joint. « Merci pour ça. À plus tard, chaton. » Qu’il fait en arrivant jusqu’à la porte où elle attend. Aucune surprise évidement, il n’est jamais resté. Son regard croise le sien un instant, il inspire, puis se pencher pour l’embrasser. Elle, sa bouche, son souffle. Puis il disparaît dans l’escalier.

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