nights in white satin. (solou)

nights in white satin.
w/ @Lou Beaufort
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Il n’a même pas envoyé de message ce soir là. Il se pointe comme il a envie, Søren, sans même demander. Il sait qu’en général elle est libre le mardi soir, lui tourne dans son appartement comme un fauve en cage, Lou c’était l’impulsion de trop pour l’obliger à sortir. Il a abandonné son livre de médecine ouvert sur son bureau - il ne le connaît que trop, relire, relire et encore relire, c’était la meilleure façon de garder le contrôle sur ce qu’ils avait, empêcher les idées de s’échapper de son esprit, de s’enfuir comme un moineau - et il a enfilé son pardessus. Les deux gosses n’habitent pas bien loin l’un de l’autre. Ça veut jouer les adultes mais ça refuse toujours de se poser sérieusement à leurs âges, ça s’indiffère de temps en temps, ça s’engueule pour rien et ça s’accouple comme des chiens. À vingt-cinq ans, c’est l’avenir de la nation pourtant, y’a quelque chose qui reste d’immature comme des jeux d’enfants. Ou peut-être que ça a grandi trop vite, sinon, ça refuse de croire aux contes de fée pour rejetons, ça fait semblant de pas comprendre, ça s’attache pas parce que ça n’a pas le temps. Y’a quelque chose d’un peu ironique là dedans, d’un peu mélancolique surtout. Ça s’écoute comme un morceau des Moody Blues, ça ne se pense pas, c’est pas intellectuel, ça se sent. « Hey, t’es seule ? » Qu’il fait, appuyé sur le cadre de la porte, tenant dans sa main une bouteille de vin rouge. Si on vient sans préparation, il faut au moins avoir ce qu’il faut. Il lui adresse un petit sourire, n’attendant pas sa réponse pour entrer, smackant sa bouche au passage. Il se débarrasse de son manteau. « S’il y a un mec, au pire, il a une minute pour filer. Juste le temps que j’ouvre la bouteille. » Il fait en allant à la cuisine, lui adressant un petit clin d’oeil en s’étirant un peu. Il est comme ça Søren, jamais dans la demi-mesure. Le bouchon saute, le vin coule dans deux verres : c'est elle qui voulait voir ce soir.

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★ ─ w/ @A. Søren de Danemark

Elle n’avait rien de prévu ce soir Lou. Comme d'habitude elle ne tenait pas en place, elle allait devenir folle. Aucune soirée à l'horizon, c'était l'horreur pour elle, comme une lionne dans une cage. Enfermée un peu trop longtemps elle manquait d'oxygène. Dans un éclat sous les lampadaires de la nuit, il l'avait vu arrivé pendant qu'elle tirait sur sa cigarette, savourant le goudron sans attendre. Un sourire satisfait avait atteint ses lèvres, elle ne demandait pas mieux. Sa flamme, sa tornade danoise. C'est lui qu'elle voulait, jusqu'au creux des reins et pour faire évader ses rires. Même si elle ne lui disait jamais, douce menteuse, douce égoïste de sa liberté. La blonde ouvre la porte sans attendre, dans ses vêtements griffés, elle espère déjà faire sauter, le tout pour lui montrer la dentelle sur sa peau blanche. Celle qu'il connait bien. Un sourire radieux, elle voit la bouteille de rouge. Elle entrouvre la bouche pour donner sa réponse, mais ses lèvres lui volent, un baiser. Elle tente de reprendre le contrôle de celles-ci et il s'échappe, encore une fois. «Du rouge ? Tu sais comment séduire une femme.» Elle attrape son manteau, en la lançant sur la canapé, pas besoin de jouer le grand jeu. Elle est bordélique Lou dans sa vie.«Il est partie juste avant que t’arrive. Il a filé par la cage d'escalier.» Elle regarde le liquide rouge filer dans les deux verres et elle attrape le sien sans attendre, envieuse de fêter ce soir et de bouger un peu ses membres. Maline, son bras se pose contre son épaule, penchant la tête sur le côté, son regard enflammé caresse les flammes de ses prunelles. Pour occuper sa bouche, le vin vient les embrasser, la douce chaire vermeille de ces dernières. «T'as trouvé personne ce soir ?» Alors qu'au fond Lou, elle était pas stupide, elle savait qu'ils finissaient toujours par se retrouver. Le temps d'une nuit ou d'une après-midi, tant et aussi longtemps qu'ils s'entrechoquaient, ça lui plaisait.

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w/ @Lou Beaufort
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Elle est là avec son petit sourire d’anglaise élevée au smog, l’air pas vraiment surpris ni vraiment dérangé. Elle est tellement étrange Lou, tout est si naturel avec elle. Ces deux là se ressemblent trop pour s’apprécier correctement. Il sait ce qu’elle va dire avant qu’elle ne le fasse et elle sait lorsqu’il va péter les plombs. Ils sont pas tenables, comme des gosses, vraiment. Ils se courent après en riant puis ils se balancent des horreurs au visage. Ce sont de vrais vivants l’un comme l’autre. Et puis Søren, il est insupportable, faut le dire. Il sait pas juste se faire apprécier, il a tendance à vouloir tout casser quand ça se passe trop bien. Alors entre eux, ils ne s’attendent jamais à rien. C’est dommage, parce que ça fonctionne bien. Ça coule comme un vinyle sur son tourne-disque, dans une mélodie familière, presque corporelle. Pas de partition entre eux. « Il paraît. Je sais même faire la cuisine, alors elles sont toutes à mes pieds, tu comprends. » Il lance en lui adressant un regard par dessus son épaule, tout en servant leur verres. S’il y a bien une chose pour sublimer une soirée, c’est bien la superbe de la robe d’un bon vin. Il lève un sourcil lorsqu’elle lui parle de l’homme invisible parti juste avant qu’il ne fasse irruption dans sa soirée à elle. « Oh. La cage d’escalier hein ? Un sportif, en plus d’être très courageux. » Qu’il lance d’un air outrageusement taquin, plissant les yeux en lui jetant un regard de bas en haut, comme s’il s’agissait d’une vraie plaie à s’occuper. Dans un petit rire frisant celui de l’enfant pas sage, il passe au salon, hyperactif comme il est, toujours en mouvement. Ça a presque l’air de l’agacer, Lou, et lui ça lui plaît malgré lui. Mais il se tourne vers elle en entendant sa question, enfonçant sa main libre dans la poche de son jean droit. Søren avec son corps filiforme, il cultive son air de James Dean dans sa belle époque, son emprunte d’une autre époque presque. « Mes premiers choix étaient pris, je me suis rabattu sur toi. » Qu’il fait en soutenant son regard, avec un air beaucoup trop sérieux pour qu’elle pense vraiment que ce soit vrai. Il s’approche d’elle et glisse ses doigts sous son menton, observant ses lèvres offertes légèrement teintées par le vin. « Je t’ai manqué ? » Il fait en caressant lentement son cou.

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★ ─ w/ @A. Søren de Danemark

Il est hautain par moment Soren, un peu trop confiant, ça l'agace Lou, parce qu'elle voit son reflet, elle voit ce caractère de bourgeois et de capricieux, qu'elle alimente malgré son côté rebelle. Lou c'est le luxe dans une femme qui se veut anticonformiste alors qu’elle n’ose même pas faire sa vaisselle elle-même. Alors elle boit, elle fume en pensant qu'elle est différente et c'est ce qu'elle aime de Soren, il la traite comme un faisceau de lumière. «Et les pauvres, elles perdent leur temps» C'était fascinant cette façon de l’idolâtrer le beau brun, alors qu'au fond Lou elle aussi, elle ne savait résister.  «L'homme idéal, en fait. Dommage que je sois une garce par moment.» Continuant de commenter cet homme invisible, pour l'énerver un peu plus. Incapable de s'attacher complètement, car elle pensait juste à elle la plupart. Incapable de s'engager, incapable d'écouter. Il file vers le salon et elle le suit du regard avant qu'il ne se retourne pendant qu'elle longe ses pas. Elle hausse un sourcil avant de rire doucement, en soupirant. «Hum, alors tu vas passer une belle soirée.» Elle pourrait être déstabiliser d'être le dernier choix, mais elle a encore des armes Lou. Elle sait où piquer pour le rendre fou et elle sait comment le faire frissonner du bout des doigts. Cette main sur son menton, puis sur son cou, ses dents martèlent, sa lèvre inférieure, envieuse de sentir son souffle et ses baisers sur son grain de peau. «Le vin m'a manqué.» Dans un élan, elle danse vers sa bouche, frôlant la peau fine des siennes pour l'ébranler un peu, toujours un peu plus avant de s'écarter, alors qu'elle le dévore toujours. Elle se détache en se laissant tomber sur le sofa. «C'est toi qui débarque chez moi à l'improviste, alors je devais te manquer.» Son regard malicieux l'observe alors qu'il est encore debout. Elle le pousse toujours plus loin dans un coin, jusqu'à temps qu'il s'emporte, lui criant qu'il n'a pas besoin d'elle, de cette drogue anglaise un peu trop éphémère.

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w/ @Lou Beaufort
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Il se sent comme chez lui Søren. Faut dire que ça fait un moment qu’il vient ici, qu’il côtoie la blonde. Il a autant l’habitude de meurs soirées à deux, sur son canapé, dans son lit aussi, qu’elle chez lui, dans son appartement impeccable, toujours complètement maniaque. Alors il avale quelques gorgées de vin, roulant les yeux. Se lancer des piques quant à leurs fréquentations mutuelles, c’est une habitude entre eux. Il n’a jamais tellement pourquoi ils prenaient tant cette habitude, peut-être une manière de sans arrêt tester l’autre. Ils fonctionnent tous les deux comme ça, ce sont les mêmes. « Jalouse. » Qu’il lance comme une insulte, riant légèrement en haussant les épaules, levant un peu son verre au moment où elle prononce le mot ‘garce’. « Ah, je n’aurais pas dit mieux ! » Il fait en hochant la tête, riant de plus belle. En effet, ils sont partis pour une bonne soirée. Le genre de celle qui passe trop vite, à moins qu’ils ne s’engueulent d’ici là. Tout est toujours possible, c’est bien le problème. Elle, elle frôle ses lèvres et le cherche. C’est de bonne guerre, lorsque ce n’est pas lui c’est elle qui s’y met. Ça fonctionne, il sourit en coin et la suit au salon, regardant le corps de la blonde flotter pour se mouvoir, finissant sur le canapé. « En vérité, j’ai vu de la lumière, alors je suis monté. » Il continue en souriant en coin, avalant encore quelques gorgées de vin, prenant un air détaché, haussant les épaules. Il la rejoint sur le canapé, s’asseyant lentement en croisant élégamment ses jambes immenses. Il a cette posture d’enfant trop sage qui ne lui va qu’à moitié, fait un tout avec son physique mais dénote avec son petit sourire en coin. « Tu as l’air plutôt contente, pourtant, pour une nana qu’on dérange en plein milieu de la soirée. » Il fait en glissant son bras autour de sa taille. Il l’attire à lui, leurs corps se touchant enfin, l’un à coté de l’autre sur le canapé. Il profite de cette proximité, se penchant vers elle. Leurs deux verres s’entrechoquent lentement sous son emprise, tandis qu’il se penche vers son visage de nouveau. « à la lumière fortuite de cet appartement, alors. » Il lance un peu plus bas qu’à l’accoutumée, glissant sa bouche contre la sienne.

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Jalouse, est-ce vraiment le mot pour définir Lou ? La blonde sait ce qui lui appartient et pour les choses dont elle a envie de se battre. Elle n’a pas peur, car elle a une longueur d'avance sur ses femmes qui croisent ses draps dans tous les cas. Elle l'a vécu plus d'une fois, si bien qu'il débarque à l'improviste. Lou, refuse d'être enchainé tout comme Soren, pourtant elle l'attendait dans l'ombre, la belle anglaise. La lumière sera le nouveau prétexte ce soir pour se voir, elle l'accepte sans plus, car ça l'occupe c'est tout ce qu'elle demandait. «Il a de la lumière dans tout le quartier Soren.» En d'autres mots, ne prend pas la jeune femme pour un être stupide, le quartier grouille toujours, les bourgeois ne dorment jamais vraiment. Il s'installe, près d'elle, pendant qu'elle se cale toujours un peu plus contre le canapé. Dans son jean trop serré et son t-shirt vert kaki, le grand jeu elle ne le connait pas pour le grand brun. Elle était heureuse c'était vrai, mais à quel point il pouvait savoir s'il était maitre de ce bonheur. Elle préférait refermer la boite de pandore, il était trop insolant pour mériter cette réponse. Le vin file à ses lèvres à nouveau, savourant les douceurs de l'alcool et l’amertume de la robe rouge. «Tu sais que je m'ennuie toujours un peu.» La tête toujours trop pleine, Lou ne trouve jamais son comble dans rien, sauf quand elle court à travers la ville, d'immeuble en immeuble. Cette main qui se dépose contre sa taille, elle se laisse attraper, se calant même un peu contre lui, soutenant son regard de braise. Elle sert même les cuisses, connaissant trop bien la suite. «À cette lumière !» Les verres qui s’entrechoquent, il y a un autre objet qui en fait de même, pendant que leurs bouches se retrouvent. Le seul geste que Lou avait besoin pour acérer ses griffes sur lui. Elle dépose le verre de vin sur la table basse avant de le pousser contre les coussins, grimpant sur lui comme une vipère. Elle reprend ses lèvres contre la sienne, forçant la barrière pour chercher sa jumelle qu'elle fait danser doucement. «Toujours déçu pour un dernier choix ?» Elle espère presque qu'il dise le contraire, comme ça ils pourront s'enflammer davantage. Encore plus fort que tous les feux de joie.

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w/ @Lou Beaufort
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C’était vrai. La nuit semblait sans obscurité dans ce quartier. Des lumières à toutes les fenêtres, même les sexagénaires ne parvenaient pas à trouver le sommeil. C’était l’aspect surréaliste de Back Bay et ses fenêtres allumées comme des phares sur l’océan. Il n’avait jamais envisagé la chose ainsi. « C’est vrai. C’est fou le hasard, non ? » Fait-il en levant un sourcil, soutenant son regard. Leur conversation elle-même semblait tout droit sortie d’un film de Buñuel avec leurs paroles dénotant sur le fond. C’était comme parler pour dire le contraire. Rien n’était vraiment assuré, rien ne permettait vraiment de savoir où se trouvait la vérité. Ça les arrangeait bien comme ça, de ne pas savoir. Est-ce qu’il y avait vraiment un autre mec qui avait descendu les escaliers ? Il n’en savait rien. Il n’avait jamais vraiment posé de questions. Finalement, il ne la connaissait pas tant que ça, Lou. Il avait beau connaître chaque centimètre carré de son corps, reconnaître l’odeur de son souffle entre mille, ils restaient parfois de parfaits étrangers l’un pour l’autre. « Bien, alors je serai ton divertissement pour ce soir. » Qu’il lance sur un ton un peu provocateur, presque plus chaudement. Il rit, l’idée est amusante. Il attend le clou du spectacle avec impatience. Leurs verres s’entrechoquent, déjà presque vides, mais il ne la resserre pas. Elle est déjà venu ravir ses lèvres à son tour, chercher sa langue. Les deux comparses entament un balais contre son palais et il a glissé ses mains sur sa taille, se penchant volontiers en arrière pour la laisser grimper. Elle est comme ça Lou, elle ne fait pas les choses à moitié. C’est ce qu’il aime chez elle aussi. Elle est au dessus de lui désormais et un léger sourire vient ravir les lèvres du brun lorsqu’elle se recule pour lui poser une question. « Terriblement. Je n’arrive pas à cacher ma tristesse. » Il fait en souriant d’un air complice, revenant ravir ses lèvres avec plus de force, glissant sa main sous son t-shirt, sa paume caressant sa peau offerte, l’empoignant fermement entre ses bras en passant ses doigts sur tout le long de son buste. Lentement, un petit sourire vient de nouveau ravir ses lèvres insolentes : « T'as mis ton ensemble en dentelle. » Qu’il souffle en plissant légèrement les yeux d’un air effervescent, la reconnaissant juste au toucher.

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Et si le hasard peut réconforter ses deux âmes dans cette nuit d'encre, ils sauteront sur cette occasion pour se justifier, pour éviter de s'accrocher. C'est plus simple de se laisser aller ainsi et se mentir à chaque heure du jour, ça demande moins d'énergie vous savez. «Complètement dingue.» Son sourcil suit la même trajectoire que celui du Danois. Défis l'anglaise autant que tu veux, elle jouera jusqu'au bout. Dans leurs énigmes, ils se complètement, cherchant toujours à faire perdre l'un ou l'autre. Car la défaite fait mal et bien que Lou ne soit pas une grande orgueilleuse, elle est facilement piquée quand il s'agit de lui, voulant à tout prix lui faire comprendre combien elle n'avait pas besoin de lui, alors qu'elle ouvrait sa porte à chaque fois, douce ironie. Un divertissement, son jeu préféré elle allait dévorer jusqu'au dernier souffle, pour ensuite recommencer plus tard. « Bonne chance pour t'enfuir maintenant...» Et maintenant elle compte lui faire regretter ses paroles, quand le désespoir est toujours au fond de sa gorge, déçue de se retrouver contre ses lèvres. Elle sourit aussi complice, jamais lassé de lui. Elle se nourrie de cette passion folle tant et aussi longtemps qu'elle s'amuse, car elle vit dans la peur qu'un jour il ne lui apporte plus rien, comme un calme plat. C'est la hantise de Lou ça, quand l'ennui frappe à la porte. Leurs bouches qui s'aimantent encore plus langoureusement, elle le laisse parcourir sa peau, elle le laisse lui voler des frissons qui se couvre sur son échine et sa nuque. Elle le pousse un peu plus fort contre le meuble, dominant l'élan pendant qu'il découvre ce qui lui est dû. «Et doucement avec ça, c'est pas un ensemble que tu trouves à tous les deux coins de rue.» Elle claque ses dents contre sa lèvre inférieure en soufflant son souffle chaud et fiévreux en regardant son nez se plisser comme ses yeux.«Tu m'agaces...» Il la rend toujours plus folle, au point d'avoir envie de lui faire mal par moment. Lâchant sa lèvre, elle fond sur son lobe d'oreille, mordillant la chaire suçant par moment la peau frêle. Elle tire sur ton t-shirt et le retire sans vraiment attendre. Elle ondule parfaitement l'anglaise. Elle brûle encore et toujours plus. «C'est dommage de cacher un si beau corps.» Caressant du bout des doigts, le torse , chaque centimètre déjà imprégnée au fond de sa boite crânienne.

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w/ @Lou Beaufort
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Ils sont le même redressement de sourcil significatif, le gauche, légèrement taquin, presque théâtral. Faussement dubitatif. Ils ont eu la même éducation, fréquenté la même école, pourtant il y a cet air hautement anti-bourgeois de l’espièglerie qui les rassemble à chaque fois. Il n’a aucune envie de s’enfuir. Il se laisse volontiers monter dessus, admirant la forme en que prend son corps alors qu’elle se penche vers lui et appuie pour le maintenir contre le canapé. Ce n’est pas pour le déplaire. Il glisse ses doigts dans les cheveux blonds de sa lionne, observant la cascade solaire qu’ils opèrent le long de ses épaules, encerclant son visage d’un halo de lumière. Elle est belle, Lou, il l’a trouvé dès qu’il l’a vu, la première fois. Cet air de renoncement perpétuel à l’éducation dont elle dépend, il l’a toujours admiré pour ça, mais cette beauté manifeste digne d’un tableau de Rigaud, cet étrange mélange de pudeur et de don de soi, ça l’avait frappé dès la première fois. Søren aimait les femmes, terriblement, trop peut-être. Mais il savait toujours pourquoi il les aimait, les fétichisait, les admirait, même s’il ne s’agissait que d’une nuit. Pour Lou, pourtant, ça durait. « Est-ce une façon de me dire que tu ne me trouves pas assez doux ? » Il fait lentement, promenant son souffle chaud le long de la gorge de la blonde, y déposant des baisers brûlants, mêlés de morsures, comme deux fauves jouant ensemble. « Pourquoi ? » Lance-t-il avec un air de défi dans les yeux lorsqu’elle serre les dents, siffle un peu sa hargne. Il sourit en coin, glissant son index le long des lèvres serrées de la jeune femme, comme s’il cherchait à entendre son rugissement. C’est une pulsion féroce, vitale et physique. Comme une allumette qui s’enflamme. « Tu as raison. » Qu’il enterre définitivement, venant soudainement soulever le t-shirt de la blonde pour le lui retirer, grognant en dévoilant sa brassière en dentelle blanche. Il glisse sa bouche contre ses épaules, les couvrant de baisers en inspirant l’odeur de sa peau laiteuse, caressant son dos en venant la presser contre lui, leur étreinte se resserrant encore et encore, leur corps s’appelant l’un et l’autre.

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★ ─ w/ @A. Søren de Danemark

Ils aiment bien s'inventer des problèmes dans leur mélodie bourgeoise. Elle aime bien l'ensorceler lorsqu'elle se cambre contre lui, quand elle le pousse contre son sofa pour reprendre les rênes de son âme. La douceur n'était peut-être pas le mot juste pour leurs caresses et leurs envies qui se reproduisaient encore et toujours. Elle le laissait le marquer au fer rouge encore et encore en oubliant qu'elle finirait sans doute à ses pieds, sans vraiment le savoir, car la lionne ne s'avoue pas aussi facilement vaincue. «Fais-moi mal Danemark.» Blesse-la dans la nuit et mordille sa peau de perle pour qu'elle s'en souvienne à nouveau aux petits aurores. Pour que quand un autre homme attisera sa peau, ils les verront qu'il avait déjà cette présence qui avait pris le contrôle sur l'anglaise. Et elle rugira de colère d'avoir les traces ses traces sur son épiderme, mais elle reviendra malgré tout. L'index qui glisse contre ses lèvres pincées l'attise encore plus dans son agacement. Sa langue rosée glisse contre la phalange, suçant légèrement celui-ci. Elle reste silencieuse, laissant leurs gestes parlés d'elle-même, rentrant dans la danse sans attendre. Le t-shirt qui s'élève elle bouille comme un feu de forêt, soupire déjà d'un long souffle satisfaisant contre sa gorge. Il couvre ses épaules de baiser tandis qu'elle trouve le chemin de son pantalon, ondulant son bassin contre le sien. Elle connait la cadence Lou. Elle presse contre sa nuque pour qu'il reste, près de sa poitrine, contre son corps qu'il a déjà caressé et elle en gémit presque, impatiente et ardente. Elle le détestera encore une fois au réveil de l'avoir eu à nouveau, d'être tombée dans ce jeu qui la rendait si dingue. La boucle de ceinture, saute, elle sourit de satisfaction et le pousse légèrement pour qu'il la regarde dans les yeux, sans jamais ciller, observant chaque détail de sa proie. Le cuir retombe sur le sol, le bouton du pantalon saute, ses prunelles brillent encore plus dans l'ombre et elle glisse une main habile sur le tissus rebondis. «J'ai envie de toi...»Qu'elle ordonne dans l'air pendant qu'elle retrouve le chemin de ses lèvres, qu'elle agresse, affamée et accablée.

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