WHAT !!!! Are you kindding me ? (Ft. Elisa)

La panique me gagne chaque seconde un peu plus. Je tourne en rond, j’ai peur de ce que je vais pouvoir te dire, de ce qu’il va advenir de notre couple et très honnêtement j’ai peur de te dire la vérité et de te dire que je ne veux pas de ce bébé. Il a fallu que tu prennes ton temps, que tu sois à je ne sais quelle soirée ou je ne sais plus trop quoi. Mon esprit est tourmenté, je viens de me prendre la tête avec Mahé et Milo, à qui je n’aurais jamais dû dire que j’étais enceinte avant que toi tu sois au courant mais j’avais besoin d’un soutien, besoin de Mahé, en attendant que tu daignes rentrer. Les tremblements se font sentir, j’essaie de me calmer, mais jamais je n’aurais cru possible de tomber enceinte de toi. Pas maintenant en tout cas. Il est trop tôt, beaucoup trop tôt pour tomber enceinte et même si je veux des enfants de toi, et finir ma vie avec toi, je ne peux pas le garder. Pas pour le moment. Ma décision est déjà prise, j’en ai déjà mal au coeur, mais je ne peux pas quitter l’université sans diplôme et j’ai encore beaucoup trop de squelettes dans mon placard pour avoir un enfant. Quelle idée ? Quelle idée de le faire sans préservatif ? Je ne sais pas ce qui nous a pris, l’excitation du moment ? La pilule, je ne l’ai jamais loupé, mais plusieurs questions me piquent au vif. Assise sur le côté du lit, tu déboules et te lances sur le lit comme si tout allait bien. Mais tu ne sais rien, pas encore en tout cas… Jay.. je n’ai pas la foi de te sourire. C’est difficile, je ferme les yeux et les réouvre à nouveau posant mes pupilles dans les tiennes c’est important Jay

Tu avais pris un grand bol d'air avant de rentrer en marchant car ta tête tapait encore, tu n'étais quand même pas dans un salle état mais tu avais quand même la tête un peu lourde. Tu n'avais rien trouvé qui pourrait te porter préjudice, aucunes fautes. Donc tu était plutôt serein, jusqu’à ce que tu imagines qu'elle pourrait te larguer mais pourtant tout aller très bien entre vous, c'était tout bonnement impossible  enfin c'est ce que tu disais pour te rassurer. Milo t'avais dit une fois de plus en avoir fini avec Elisa et que cette fois elle avait dépassé les bornes, tu n'aimais pas qu'ils se prennent la tête car c'était les deux personnes que tu aimais le plus sur cette terre et il n'était pas fichu de s'entendre ... En même temps les deux avaient un sacré caractère. Finalement tu était arrivé quarante-cinq minutes plus tard à la maison et tu te dirigas directement dans ta chambre, enfin dans votre chambre conjugale. Tu essayais de rester calme même si à l'intérieur tu flippait à max qu'elle te largue, même si tu ne savais pas pourquoi elle ferait une chose aussi bête. Tu te tournes vers elle mais elle se lève et tu grimaças tu la sentais mal cette discutions. « Qu'est ce qui se passe bébé ? T'as pas l'air bien. »

Je n’ai pas envie de mettre un terme à notre relation, je tiens à toi, plus que n’importe qui. Je t’aime et je ne l’ai vraiment pas dis au hasard. Alors oui, il est tout à fait normal que cette peur me prenne au ventre, qu’elle ne me quitte plus depuis que j’ai fais ce test. C’est fou à quel point la vie peut rapidement changer. Nous ne sommes finalement que des pions pendant que le temps passe et ce joue tout simplement de nous. Je l’ai dis en premier à Mahé, peut-être n’aurais-je pas dû parce que ce n’est pas lui qui était concerné, mais c’est mon meilleur ami et je ne savais pas quoi faire en attendant que tu daignes rentrer. Je ne sais pas pourquoi l’univers nous en veut de la sorte mais c’est beaucoup plus compliqué que je ne l’aurais pensé. Mais je ne sais pas pourquoi je reste campée à notre relation, parce que tout ce qui compte au final, c’est toi, et seulement toi. Je ne suis pas douée mais j’essaie, vraiment j’essaie et je fais tout ce que je peux pour t’aider au mieux, pour être celle qu’il te faut. Je me mords la lèvre, j’ai du mal à sortir les mots de ma bouche mais il va falloir, il va le falloir car je ne peux pas le garder, je ne veux pas le garder. Et j’espère que tu seras sur la même longueur d’onde. Je déglutis non… je suis pas vraiment bien… autant être honnête avec toi je… les mots me manquent, et c’est plus compliqué que je ne l’aurais songé jay… suis enceinte en lâchant ses mots, j’ai tout simplement envie de pleurer. Et pas de joie.

Tu ne savais pas ce qui t'attendais. Vous veniez de rentrer du Spring Break, vous aviez bien profité, beaucoup d'alcool, beaucoup de fête, et beaucoup de sexe. ça avait renforcé ta relation avec Elisa, et vous étiez plus amoureux que jamais, tout allais bien pour vous. Tu étais tombé amoureux d'elle, tellement vite, tu n'avais pas prévu de vivre quelque chose, mais tu étais tellement heureux de vivre ça avec elle. Tu te tenais en face d'elle, l'avoir en face de toi avec cette tête, ce visage dépité, tu ne savais pas ce qu'il allait se passer.Tu te levas pour te poster en face d'elle, afin d'essayer de comprendre ce qu'il se passe. Elle était devenue si importante pour toi en si peu de temps. Tu lui prends les mains dans les tiennes pour essayer de la rassurer pour qu'elle t'annonce ce qu'il se passe. « Bébé qu'est ce qui se passe ? » Tu ne savais pas ce qu'elle allait t'annoncer mais elle avait l'air vraiment retournée. Puis elle t'annonça la nouvelle. Tu restas figé laissant tes mains retomber lourdement le long de ton corps. « de ... Quoi ? » tout ton corps c'était arrêté, tes muscles figés, ton coeur et ton cerveau avaient cessés de fonctionnait, ton corps ne répondait plus. « C'est quoi cette connerie ? Tu me fais une blague ? »

Les mots me manquent, je ne sais comment réagir, et la panique peut se lire sur mon visage. C’est difficile, surtout après avoir passé un super Spring break en ta compagnie. notre relation n’en a été que renforcée et cette nouvelle risque de tout simplement nous détruire. Les jeux sont fait, je ne peux pas passer par la case départ et recommencer, il est trop tard, et je vais devoir faire en sorte de retrouver un bon équilibre entre nous. Je ne sais pas quelle va être ta réaction, et en toute franchise, j’ai peur de te voir fuir face à tout çà. Une chose est certaine, je t’aime et je ne veux pas te perdre. Je n’ai pas envie de te perdre et j’imagine déjà cette grossesse nous séparer. Je ne peux pas, il est inconcevable pour moi de le garder. Je suis encore trop jeune, je n’ai pas terminé mes études, et notre couple est bien trop nouveau pour le moment. Tes mains dans les miennes, çà me donne plus de courage et la nouvelle tombe finalement. Je me mords la lèvre inférieure, attendant un signe de toi, et ta réaction commence à peine qu’elle me fait déjà bien trop peur. je sis une piètre comédienne, donc non ce n’est pas une blague Jay… baissant les yeux, je me demande ce qu’il en est de notre avenir. Jay.. ma main passe sur la tienne, mais tu ne me laisse pas la récupérer, je soupire, me laissant de nouveau tomber dans les méandres de la culpabilité. Je ne devrais me sentir coupable de rien, j’ai toujours pris la pilule, je ne me suis jamais arrêté de le faire. Il est tout simplement inconcevable d’avoir un bébé avec toi pour le moment je voulais pas que çà arrive… j’ai toujours pris la pilule, je ne comprends pas ne dit-on pas que la pilule n’est pas fiable à 100% ?

Tu n'avais pas complètement décuver de ce bizutage alcoolisé et pourtant tu aurais préféré etre particulièrement sobre pour entendre cette nouvelle. Peut-être que tu n'aurais pas été aussi violent dans tes paroles. Tu n'avais rien vu venir, du tout. C'etait une de tes plus grande peur, etre père sans le vouloir. Tu aimais avoir le contrôle sur ta vie, et la tu te trouvais en chute libre de plusieurs étages. La semaine dernière vous étiez si bien pendant le Spring break et la tout ton monde s'écrouler. Ces mots avaient à peine franchi sa bouche que tout ton corps ainsi que ton cerveau c'etait arrêter, plus rien ne fonctionnait bien trop sonner par la nouvelle. Comment un simple mot pouvait détruire ta vie, comment ce simple pouvait detruite tout ce que vous aviez. Les mots sortaient tout seul de ta bouche, et la colère s'envahit de ton corps sans que tu puisses vraiment comprendre l'importance de tes mots, tu sais au fond de toi que tu ne devrais pas réagir comme ça. « Tu m'as piegé ! » tu t'eloignas d'elle instinctivement pour ne pas qu'elle s'approche de toi. Ton corps etait rempli de colère et de degout, comment tu avais pu etre aussi con d'arrêter la capote, ce n'etais pas compliqué, c'etait juste pour avoir plus de plaisir avec elle. Elle essayait de s'expliquer mais tu ne l'ecoutais pas trop bloquée sur ton idée.

Tu débarques presque saoul, j’attends, paniquée pendant je ne sais combien de temps, que j’ai même le temps de me prendre la tête avec Mahé et Milo. J’en peux plus, je suis à deux doigts de finir en pleurs et craquer pour de bons. C’est pas comme çà que je me voyais, pas comme çà que je voyais mon avenir et les moments que je passerai à l’université. C’est à cause de tout çà que j’ai envie de rentrer à NYC et reprendre ce que j’étais en train de faire avant de débarquer à Boston. soupirant, j’ai du mal à lâcher la bombe. Comment je pourrais vraiment bien t’annoncer cette grossesse ? Ni toi, ni moi ne voulions en arriver à ce stade, et surtout pas maintenant. Nous en avons déjà parlé avant, au moment de ne plus utiliser la capote, mais comment imaginer qu’à peine deux semaines plus tard, je me retrouverai dans cette galère ? Tu t’éloignes en t’indignant et en osant me sortir que je t’ai piégé. Comment aurais-je pu imaginer te faire un coup pareil ? excuse moi ? je crois que je rêve, ce n’est pas possible autrement piégé ? Et en quoi je t’ai piégé ? Tu crois que cet enfant je voulais te le faire dans le dos ? outrée, choquée de ta réponse et de ce que tu penses, je me rends finalement compte que notre histoire était vouée à l’échec depuis le début. comment tu peux penser ce genre de choses ?! ai-je vraiment besoin de connaitre ce que tu penses à ce sujet ?

Tu n'étais pas des plus sobre pour apprendre cette nouvelle, tu aurais largement préféré être sobre, car ton cerveau avait déjà du mal à intégrer les informations alors que tes réactions était décuplé. Faut dire que faire un bière pong à base de tequila c'est pas pour ressortir super frais à la fin, même si ton dernier verre datait d'il y a déjà plusieurs heures, tu n'étais pas encore complétement redescendu. Tu sais que tu ne devrais pas réagir comme ça mais c'est comme si tes mots sortaient avant que tu ait réfléchi à l'impacte de tes paroles. Elisa, tu l'aimais, beaucoup plus que ce que tu avais eu l'habitude d'éprouvé auparavant, Tu savais que votre histoire était fais pour durée si l'un de vous ne gâchait pas tout et pour le coup tu étais en train de tout gâcher à cet instant précis. Ta première pensée fut qu'elle t'avait piégé car pour toi avoir un enfant c'était un piège, tu n'avais jamais voulu en avoir avant ça car tu avais bien trop peur de ressemblait à ton père de ce côté là. Tu t'éloignais d'elle dégouté par l'annonce qu'elle venait de te faire. Tu n'arrivais plus à réfléchir car la colère, la peur, en faite tu étais térifié et tu caché ça derrière la colère. Tu n'entendais même pas ce qu'elle te disait bien trop perdu à cet instant précis. «On a arrêté la capote depuis deux semaines et boum tu tombes enceinte ?! Tu te fous de ma gueule, c'est ce que tu voulais tomber enceinte pour être sur de m'avoir avec toi toute ta vie ? » Bizarrement tu n’osais pas la voix mais tu craché ton venin dans un calme fou.

La peur s’est emparée de moi, j’ai beaucoup de mal à dire les mots, à avoir les mots justes. Mon corps n’arrivait pas à stopper les spasmes, les petits tremblements qui voulaient s’emparer de l’instant. Le stress à son maximum, te le dire fit l’effet d’une bombe. Je réalisait en même temps que toi que j’étais enceinte et qu’il allait falloir trouver une solution. Pour moi, elle était déjà toute trouvée. Il était hors de question que je garde cet enfant aussi difficile que cela pouvait être. J’allais devoir me créer une barrière pour ne pas songer à l’après avortement. Aussi difficile que cela puisse être d’aller à l’hôpital et de laisser quelqu’un t’aider à mettre un terme à cette grossesses, il fallait que je le fasse mais tu n’écoutais pas, tu ne m’écoutais plus et la colère en avait profité pour se joindre à ton état d’ébriété un peu avancé. Que faire ? Que dire face à toi ? Les larmes commencent à vouloir s’emparer de mes yeux, mais j’essaie d’être forte, de ne rien laisser paraître parce qu’il est hors de question que tes mots, que tout cette situation s’ajoutent à tout mon stresse. Hors de question que je te montre à quel point je peux être vulnérable. Tête haute, essayant d’arrêter les tremblements, c’est difficile et je sens que mes muscles se contractent, mettant tout en leur pouvoir pour contrôler mes faiblesses. Jamais je ne pourrais te faire çà, je ne pourrais pas te mentir, et te laisser dans le doute que je suis là pour ton argent. Mais tu préfères laisser parler ta colère. pourquoi tu m’écoutes pas ? Pourquoi tu me fais çà ? sois forte, c’est tout ce que mon esprit est en train de m’envoyer comme message. c’est toi qui a proposé pour la capote, çà m’était même pas venu à l’esprit de l’enlever mais je voulais TE faire plaisir. Je voulais que TU sois bien.. mais NON c’est moi la fautive alors que je prends la pilule … ma voix résonne toujours calmement. Hors de question que je me laisse aller cette fois. Je me suis déjà énervée pour toute la soirée. obligée de faire çà pour t’avoir toute la vie ? Tu me prends vraiment pour une merde en faite, c’est bien.. levant les yeux au ciel, je n’ai même plus envie de te parler. Tu ne m’écoutes pas et tes mots me blessent.