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Les mots commencent à se mêler à force de les ressasser encore et encore, il serre un peu les poings autour de la reliure du livre qu’il tient, tiquant sous le manque de nicotine. Il jète un oeil à sa montre, la trotteuse tapant en rythme chaque seconde dans un tour qui lui semble pourtant passer au ralenti. Ça fait près de quatre heures qu’il est là potasser et les lignes commencent à s’entremêler sous la fatigue. Il pince les lèvres, comme si l’idée d’abandonner avant d’avoir terminé un énième ouvrage le dérangeait vraiment. C’est comme perdre à un jeu, s’avouer vaincu avant d’avoir vaincu l’exemplaire. Alors il poursuit sa lecture, accélère, promène ses yeux à toute vitesse en crispant ses mains sur troisième tome de théories sur les maladies cardiaques. Seulement bientôt son regard en croise un autre, juste au dessus de son livre. L’autre se baisse immédiatement, il fait de même avec le sien avant de frénétiquement le lever plusieurs fois. Évidement qu’il l’a reconnue, presque immédiatement. Difficile de ne pas reconnaître sa propre soeur. Sang de son sang hein, l’aurait écrit un bel auteur. Pourtant non, c’est de la sève russe qui coule en lui, l’aura glaciale soviétique. Il n’a pas plus d’ADN en commun avec sa soeur qu’avec ce type assis plus loin, occupé à lire un obscure bouquin en français. Il tente de l’ignorer d’abord, reporte son attention sur l’hypertension, tente d’en déchiffrer les mystères. Mais rien à faire, sa vigilance est définitivement troublée. Cela l’agace, évidement. Quoi de plus exaspérant pour un maniaque du contrôle comme lui que de ne pouvoir faire ce qu’il s’entête à essayer de s’obliger à faire ? Alors il se lève, brutalement, froissant un peu le col de sa chemise qui dépasse soigneusement de son pull en cachemire, et vient se planter en face d’elle, inspirant. « Arrête. » Il lance froidement, pinçant les lèvres. « Arrête de faire semblant de ne pas m’avoir vu. » Il fait, parfaitement conscient pourtant que c’est exactement ce qu’il essayait de faire lui aussi. Pour s’éviter, ils étaient très forts, mais dès qu’il s’agissait de parler, c’était tout autre chose. Pourtant, Søren était trop attaché à son rôle de chat, dans le jeu du chat et la souris.

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Plus que quelques jours à tenir avant la grande évasion. Quelque jour et elle va flâner sur une belle plage et prendre le soleil. Sa peau aussi blanche que la neige et Ses lèvres aussi rouges que le sang n’attendent que ça. Vivre au Danemark c’est bien, mais pour une évasion au soleil, sous la chaleur c’est pas l’endroit rêvé. Enfermé comme un oiseau en cage, elle se sent oppressé derrière tous ces bouquins. Elle ignore combien de livre sur le comportement humain elle vient de se faire, mais quand elle tourne cette dernière page, ce dernier contact de sa peau contre le papier, un soulagement l'a parcoure. Le seul instant ou ses yeux quittent ce tome, ils croisent ton regard. Instinctivement, I think, ses iris se baissent. Elle s’enfonce dans son siège, se sentant fortement observé. Une pulsion, elle arrive dans une allée pour ranger ce livre rempli de connaissance, un bourrage de crâne oui. L’ignorance est le meilleur des mépris et elle fonce droit dedans sans se poser de question. T’éviter, la danoise excelle dans ce domaine depuis des années. On partage ce même jeu, grand-frère. Le son de ta voix résonne comme une douce mélodie et une déchirure à la fois. Ses yeux se lèvent vers le ciel alors qu'elle range ce livre pour enfin t’affronter. « Dit le mec qui fuit depuis des années. » Elle peut s’enfuir loin de toi, t’éviter comme on sait si bien le faire… Le soucis, c’est que ses jambes ne lui répondent plus, l’abandonnent au pire moment. « Va te faire foutre, Søren. » c’est cadeau,  juste le retour à l’envoyeur. Fière, elle recule pour prendre sa veste. C’est pas l’endroit pour ça… En fait, c’est jamais l’endroit.

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Il a cédé, c’est évident. Impossible de rester là à lire comme si de rien n’était. Comment aurait-il pu ? Elle ne semble pas vraiment surprise qu’il vienne la trouver. C’est tellement absurde, un frère et une soeur n’osant même pas s’approcher. Mais quelque chose a été franchi, quelque chose a été brisé dans cette relation trop lisse. Ils étaient fusionnés et inséparables lorsque tout était encore blanc, lorsqu’il était encore le grand frère et elle la petit soeurs, sept ans auparavant - il n’arrive pas à croire que ça fait déjà sept ans. Il ne dormait jamais mieux que lorsqu’elle dormait avec elle, il ne se sentait jamais totalement complet sans qu’elle soit à ses cotés. Maintenant c’est à peine s’ils osent s’envoyer un SMS. L’idée reprend l’ancienne forme mais l’idée est boitante, en vérité, en témoigne leurs derniers échanges qu’elle s’empresse de lui renvoyer à la figure. Évidement lui il s’emporte en plus, tout est bancal, sans arrêt, rien ne fonctionne. Et lorsque ça ne marche pas comme il le souhaite, il force, comme toujours. Il ne sait pas faire en douceur. « Je ne fuis pas. » Qu’il ment, sans ciller une seule seconde, la fixant droit dans les yeux. Il est comme ça Søren, il ne peut pas perdre la face. Évidement qu’il fuit, tout autant qu’elle. En sept ans ils ne se sont jamais confronté à la chose, ça tient du surréalisme. Elle l’insulte puis se détourne déjà. Il est fou de colère. Il l’attrape par le bras pour la retenir, ne lui laissant pas le choix. « Mais je suis ton grand-frère, j’agis comme tel. C’est toi qui refuse de me considérer comme ça. » Et c’est encore fermer les yeux que de prétendre ne pas savoir pourquoi. « Qu’est-ce que tu voudrais, qu’on se roule des pelles ? T’es ma soeur, Iris ! » Il fait, haussant un peu la voix. Il ne reçoit que des grognements de la part des autres étudiants et des incitations à sortir. Il serre les dents et récupère son livre, la tirant par le bras vers la sortie.

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Il est bien loin le temps ou la princesse hurlait sur son grand-frère pour avoir son attention, être le centre de son monde. Tu t’en souviens Søren ? Cette fois-ci, c’est toi qui vient jusqu’à elle, qui l'a suit comme son ombre, ne voulant pas couper court à cette conversation. Toi, le maniaque du contrôle et elle qui aime provoquer, ça fait un combo explosif. Une bombe à retardement qui ne demande que d’imploser, là… Tout de suite. C’est la même histoire, la même réponse à chaque fois. Un point de non-retour, elle préfère m’extirper de cette conversation qui ne mènera nulle part. La brune attise ta colère, elle le connait par cœur. Stop, cette pression que tu as sur son bras, l’empêchant de quitter cet endroit de « paix et de réflexion ». Ça va mal se finir, tu le sait aussi bien qu'elle. Elle n'a pas le temps d’ouvrir la bouche qu’on se retrouve dehors, embarqué de force par ce soit disant frère qu’il essaye d’être. « Lâche-moi ! » cette poigne que t'as sur elle lui fait autant de mal que de bien. Mal de sentir ta peau brûlante contre la sienne. Agréable sensation, un retour dans le passé pendant une fraction de seconde. « Regarde-moi droit dans les yeux et ose me dire que quand tu m’vois, tu n’y pense pas. » Confesse-toi alors que ses grands yeux émeraude se plante dans les tiens comme un détecteur de mensonge. Son regard ne peut mentir et elle le sait parfaitement. C’était son jeu favori, à l’époque. Cette façon d’obtenir tout ce qu'elle veut, juste en laissant ses iris se plonger dans les tens. « J’préfère finir dans un bordel plutôt que de partir en guerre avec ta langue. » quoique… une première fois, ça ne s’oublie pas et malheureusement, tu es sa première fois. Son index en ta direction, appuyant sur ton torse comme pour soutenir ses propos « Pour une fois dans ta vie, assume putain ! » ok, on a merdé, mais au fond de ses tripes, elle n'arrive pas à regretter ce que vous avez fait. « Le frère que j’avais, il n’existe plus. Il s’est barré, me laissant comme une merde. Nan, comme une putain qu’on laisse sur le trottoir après une nuit. » le ton monte, sa voix devient tranchante, glaciale au point d’oublier toute aristocratie qui coule dans ses veines. Elle ne peut pas perdre la face, pas devant toi. Hors de question. Iris et Søren, c’était un tout, un seul être avant de succomber à cette noirceur, ce désir qui nous anime depuis tout petit

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Ils étaient beaux, ils étaient beaux, ils étaient tout, ils étaient deux. Iris et Søren, c’était une seule entité, une sorte de tornade où l’un était plus froid et l’autre parfaitement lumineuse. Il la prenait sur ses épaules, par la main, l’emmenait partout avec lui, s’endormait à ses cotés. On se demandait sérieusement si ce n’étaient pas eux, les vrais jumeaux de la fratrie. Ils se complétaient l’un l’autre, dans leur différence évidente. Élevés par les mêmes parents mais n’ayant rien à voir. Elle c’est la tornade, l’impulsive, la vivante, il l’aimait tellement pour ça. Elle lui apportait ce que lui n’avait pas. Du soleil. Vivre sans elle, ça avait été comme un passage à vide, une absurdité. Pourtant ils s’y étaient fait. Et le pire, c’est qu’ils n’en avaient même pas parlé. Du jour au lendemain, quelque chose s’était brisé. Et personne ne savait, personne à part eux. Elle se rebelle la brune, lui jetant un regard noir, folle de rage. Révolu l’époque de l’enfance, la douceur, l’amour vrai. Il y avait un fossé entre eux désormais. « Non. » Qu’il réplique avec froideur, soutenant son regard. Évidement que si. Mais non. Il refusait ne serait-ce que d’y penser. Cela faisait sept ans qu’il tentait de se convaincre qu’elle était sa soeur, rien de plus. Evidement, dans toute la passion qu’elle représente, elle va même jusque le défier, lui cracher son dégoût. Lui inspire, fou de rage, l’attirant à l’extérieur, ne lui laissant pas le choix. Elle tente de le secouer, de le réveiller. Il refuse. « Il y a sept ans nous avons fait une bêtise, Iris. C’était tant une bêtise qu’il ne vaut mieux pas en parler, juste l’occulter. Passer à autre chose. » Impossible de prononcer le nom du péché. C’est trop dur, il n’a même pas encore réalisé complètement encore. Il ne le fera jamais. Il la fixe, elle hurle, elle se défend bec et ongle. Son coeur se serre, il veut l’étouffer pour l’écouter de parler, l’étouffer avec ses lèvres. « Il faut enterrer la chose. Enterrer tout de toi et moi. » Il fait en serrant les dents devant son ultime tirade, donnant brutalement un coup dans le mur. « Que tu le veuilles ou non je suis ton frère, et je compte bien le rester. De gré ou de force, Iris. » Il fait en attrapant de nouveau son poignet avec l’autorité dont il a toujours fait preuve. « Un frère ou rien d’autre. » Point final.

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Tu as ce don pour faire ressortir le pire de sa personne. En un claquement de doigt, tu peux l'a porter vers le haut tout comme la descendre jusqu’en enfer la seconde d’après. Son ange gardien, Son démon. Tout à la fois. Ces mots résonnent comme un écho, son palpitant se serre. Elle refuse d’y croire… Ta putain de bouche refuse, mais tout ton corps hurle le contraire. Peut-être que ces années à décrypter le langage du corps humain va lui servir pour une fois. Tout son être hurle, l’insulte pour cette distance, ce trou qu'elle doit combler depuis sept ans. Une nuit pour tout perdre. Cette complicité. Tu étais sa boussole dans l’obscurité, son canalisateur. Sans toi, elle est une putain de bombe à retardement qui peut exploser à tout moment. Son regard noir se transforme en un claquement de doigt et elle peut pas s’empêcher de rire. « Ferme-là, tu t’enfonces. » T’vois ces iris qui se lève au ciel ? « T’es tellement passé à autre chose que t’arrive même pas à le dire. Toi et moi, on a eu cette putain de nuit, on a couché ensemble, on faisait qu’un. T’as besoin d’un dessin ou tu comprends le sens du mot « coucher » » Le dire à voix haute, c’est un électrochoc. L’acte qui remonte à des années devient réel aujourd’hui. Ton excès de rage, ce mur devient son souffre-douleur. Une énième démonstration de ton être qui n’affronte pas cette réalité dans laquelle on s’trouve. Un bordel sans nom. Autoritaire à souhait, chose qui l’a toujours attiré, poussant à tester les limites, aller beaucoup plus loin pour te pousser à bout. Emprisonné encore une fois, sa main se pose sur ton torse, te poussant d’un bruit sourd. Avoir de l’emprise sur elle, être le plus dominant des deux, tu aimes ça, le prouve quand tu lâches son poignet « Entraîne-toi à utiliser la force Søren. La seule chose qu’on partage, c’est ce putain d’nom. » Pas de patrimoine génétique en commun, juste un titre et rien d’autre. « Mets-toi le où j’pense. » Elle s’écarte de ton champ de vision, de cette virilité. Elle attrape une clope qu'elle porte à ses lèvres, tirant dessus. Bordel, cette drogue apaise instantanément. Elle veut se tirer d’ici, loin et oublier. Tout son être se retourne sur lui-même, désobéissant à ses ordres. Reviens vers toi comme un aimant attiré par les contraires. « Il était où mon frère quand j’me suis retrouvé brûlée au second degré ? » une latte de plus, la fumée s’écrasant sur ton visage, vous voilà à nouveau proche. « Il était où mon frère quand mon mec est mort sous mes yeux ? Dit le moi ! » Tu oses lui parler de fraternité alors que t'es absent. Rompant le peu de centimètre qui vous séparent. C’est inaccessible le fantasme. Interdire à un enfant de faire quelque chose c’est le pousser à lui donner envie d’enfreindre cette règle. Elle est exactement comme ça à longueur de temps. Animée, attirée par ce besoin de contrôle. On s’auto détruit, on s’déchire, l’histoire de notre vie.

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Évidement, ça ne pouvait qu’exploser. Peu importe le lieu, ça pouvait être au sein de leur immense château, au beau milieu d’une cuisine ou au sein de la bibliothèque, ça ne changeait rien. S’ils allaient sur ce terrain là, s’ils étaient vraiment décidé à parler de ça, c’était certain que ça exploserait. Ne s’étant vu quasiment qu’en public depuis lors, ils avaient toujours fait semblant. Ils gardaient cet air de fratrie plus ou moins harmonieuse d’apparence, même si ceux qui les avaient connu inséparables savaient bien que quelque chose avait changé. Étrangement, personne n’avait jamais rien dit. Tout le monde avait bien vu que quelque chose n’avait plus, c’était évident, depuis qu’il était parti pour Harvard, plus jamais ils ne s’étaient enlacés avec la même saveur, mais tout le monde s’était tu, comme naturellement, comme mesurant le tabou sans que personne ne sache de quoi il s’agissait. On avait dû croire naturellement que la distance avait crée un faussé, qu’elle avait grandit, qu’il avait vieilli. Il n’en était rien. Elle était toujours aussi belle. C’était toujours elle, c’était toujours lui. Ce qui avait changé, c’est qu’ils avaient brisé quelque chose. Qu’ils n’étaient plus les enfants qu’ils étaient, qu’ils ne pouvaient plus s’aimer avec la même innocence. Et elle, elle insiste, elle lâche ma bombe, elle prononce les mots interdits. Iris elle ne fait pas que l’engueuler, elle lui met le nez juste devant ses conneries. En l’entendant dire, il hausse brutalement le ton. « TA GUEULE. » Qu’il hurle plus fort qu’elle encore. « Je ne te demande pas de me raconter ce qu’il s’est passé. On sait très bien tous les deux ce qu’il s’est passé. Maintenant passe à autre chose, au bout de sept ans, il serait temps. » Il sait très bien que ni lui ni elle n’y parvient, en vérité. Le dire à voix haute, c’est littéralement se tuer, affronter la réalité, même s’il fallait qu’elle revienne en une véritable claque. Et elle, elle brûle, elle lui en veut. Elle le hait presque, parce qu’il n’est ni frère ni amant, il n’est plus rien depuis sept ans. Il n’est plus rien parce qu’il ne sait même pas lui-même ce qu’il peut bien être. C’était la seule qu’il n’avait pas le droit de toucher, et il l’avait fait. Il avait même été le premier à le faire. Alors il se mure, comme d’habitude, se redresse un peu pour serrer les dents, lui lançant un regard noir pour toute réponse. Il est comme ça Søren, quand la situation lui échappe, plus rien ne le touche. Avec elle, la situation échappait toujours, elle lui avait échappé sept ans plus tôt. « Peu importe le sang Iris. Cela n’a aucune importance. » Il inspire. « Je t’ai vu naître, merde. » Il l’a porté, bercé, enlacé. Il l’a aidé à faire ses premiers pas. De quoi parlait-elle ? Ce n’était pas lui il y a sept ans, ça ne pouvait pas être lui. « Ailleurs, j’étais ailleurs. » Qu’il réplique, admettant sa faute. Oui, il avait disparu. Il n’avait pas pu faire autrement. Il fuyait, encore et toujours. « Toutes nos conversations finissent comme cela, Iris. Soit on s’engueule, soit on se tait. Comment aurais-tu voulu que je sois là ? » Ils n’osaient même plus s’enlacer. Cela faisait sept ans qu’il n’avait pas glissé ses bras autour d’elle, qu’il n’avait pas senti son odeur, caressé ses cheveux. C’était absurde, pourtant c’était la réalité qui l’était.  

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w/ @A. Søren de Danemark
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Silencieuse la danoise. Trop pour que ça soit crédible et réel à tes yeux. Un silence qui en dit long sur votre relation… Du moins ce qu’il en reste. Des éclats éparpillés un peu partout, impossible à ramasser sans s’ouvrir les veines. Elle essaye. Pour combler ce vide, ce manque, elle butine. Ce manque affectif la pousse à séduire, coucher avec le premier venu juste pour oublier qu’avec toi, ça ne mènera nul part. Elle te fixe, la princesse de ces grands yeux verts. Ce silence, elle le rompt une fois ton monologue terminé. « Tu crois qu’à 6 ans, même à 12 j’voulais baiser avec toi ? Sérieux Søren. » dans quel monde vis-tu… Cette innocence a disparu quand votre puberté et les hormones ont fait surface. Une innocence qui a laissé place à une attirance, accentuant cette alchimie entre vos deux êtres. « J’sais pas, improvise ! Te taire, être là, point. » Le seul mec pour qui elle a eu des sentiments est mort sous ses yeux, totalement brisée, anéantie. Une alternative, elle l’a trouvée : l’alcool. Au début, pour atténuer la douleur dans sa poitrine. À la fin, un amusement, sa façon d’emmerder la royauté et tout ce qu’elle représente. Fière, la tête haute. Elle ne laisse rien transparaître. Si seulement tu pouvais décoder que tout son être hurle ce besoin de sentir ton parfum, d’avoir ces frissons quand elle est dans tes bras. Souvent, elle y pense la brune. Elle pense à appuyer sur le bouton reset pour tout effacer. Oublier cette nuit pour retrouver cette complicité. S’asseoir sur tes genoux à une fête, attirant tous les regards par ce geste incestueux qui n’en est rien. Blottir sa tête dans ton cou et ne plus bouger durant des heures jusqu’à ce que Morphée arrive. Iris, elle réplique de nouveau, constate les faits des derniers mois, années. « Le comble, c’est que t’es plus proche de Benny que de moi. T’as un manque à combler ? » Arquant un sourcil, elle titre encore et encore sur sa clope. Elle s’appuie contre le mur du bâtiment, cette ruelle presque évité, un cul de sac. Intrépide, cette drogue qui la consume, empoisonnant ses poumons. Une satisfaction. « Je sais ! Tu te caches derrière car tu perds tout contrôle, tu contrôles rien. » Elle affiche un sourire satisfait, presque provoquant pour te sortir encore de tes gonds. « Pour un maniaque du contrôle, c'est con. »

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w/ @Iris De Danemark
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Ça fonctionne juste pas. Y’a quelque chose de bloqué comme dans un robinet rouillé, ça veut pas sortir, s’étaler sur le papier, inonder tout l’évier de l’écarlate de la vérité. Il préfère se taire lui aussi, ça le fait sortir de ses gonds que de parler. De parler de ça, de parler de ce dont on ne parle pas. Il préfère rien dire, enterré ça, tout cacher sous le tapis en espérant que ça passera. C’est bien ce qu’il fait depuis sept ans après tout, pourquoi ça ne marcherait pas ? Elle lui manque mais plus rien ne ressemble à ça. « Je suis là, Iris. Je suis là. » Qu’il finit par lâcher, plus doucement, entre deux tornades à venir. « Prends ce que je te donne toi aussi, accepte, ferme la. » Parce que c’est comme ça, pas d’autre option, pas d’autre choix. Qu’il faut bien que ça avance un jour et pour ça, ils allaient qu’ils se décident l’un l’autre. Le désir de la brune semblait tout tracé, presque trop brutal pour le grand frère déchu. « Pour ce que je suis proche de Benny… » Il lance dans un soupir, haussant les épaules. Commander, ça il l’avait toujours fait, naturellement. C’était le petit colonel préféré des parents, édifiant en la progéniture royale de vrais petits soldats. Søren qui sait tout, Søren auquel rien n’échappe. Il fallait presque son aval pour faire quoique ce soit. Søren le grand frère, Søren le chien de garde. Tout avait un peu changé en sept ans, un certain piédestal s’était fissuré et même Sa majesté du Danemark n’y comprenait rien. Même lorsqu’il aboyait, quelque chose lui soufflait qu’il avait trahi son rôle de frère, sa légitimité semblait vaciller entre ses doigts. « Dis-moi juste ce que tu voudrais. Donne nous simplement le moyen de pouvoir se parler à peu près normalement, de retrouver même un centième de la complicité qu’on avait autre fois. » Des fantômes passent devant ses yeux, les images de nuits interminables en la serrant dans ses bras, le son de son rire ayant fui son propre paysage depuis ce qui lui semblait être des lustres. « Tu me manques. » Il lâche seulement, brutalement. Après le vent, la pluie, acide, mélancolique.  

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w/ @A. Søren de Danemark
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Tu l’ignore ou alors t’es incapable de répondre à ça. Te rapprocher du double, de celle que tout oppose à Iris. Cette sœur qui ne partage qu’un simple physique avec celle dont tu as consumé la chair. Calme, doux après cet ouragan qui vient de fracasser leurs deux âmes. « Qu’on le veuille ou non, on pourra pas oublié ce qui s’est passé. Bien ou mal, c’est fait et on n’a pas le choix que de vivre avec. » Elle le comprend, la princesse. Même si elle le voit, elle pense de suite à cette nuit-là. Quand ses yeux se ferment, les images défilent comme un film en noir et blanc sans fin. Aucun moyen d’oublier. Elle essaye, la danoise. Sept ans qu’elle essaye d’oublier, de faire abstraction quand elle se retrouve avec toi sans personne autour. Qu’elle l’accepte ou non, elle doit vivre avec cette faute qu’elle ne regrette pas tant que ça, dans le fond. T’enfermes cette fierté, tu fais un pas vers elle. Des mots qui résonnent comme une trêve entre vos deux êtres. « J’ai besoin d’y réfléchir… Je t’envoies un message, promis. » comme si sept longues années ne suffisent pas à la princesse. Elle meurt d’envie de retrouver son frère ou du moins un semblant de relation avec lui. Le hic, c’est qu’elle ne réfléchit jamais avant d’agir. Elle fonce, se laisse guider par ses pulsions qui risquent de mettre à rude épreuve cette relation branlante. Sa clope sous son pied qu’elle écrase. Relâche ce mur dont elle a pris appuie, prête à quitter les lieux avant d’empirer les choses ou de dire le mot de trop. Net, son arrêt. Ces trois mots qui résonnent dans sa tête comme un écho. Son visage se tourne, laissant apparaître ce petit sourire au coin de ses lèvres. « Tu me manques aussi. » et elle s’en va. Lui répondre le contraire ne serait que mensonge.

FIN DU RP

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