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Where would I be without you ? | pv. Jum' & Dam'

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Where would I be without you ?

Cela faisait un moment maintenant qu'elle dormait. La brésilienne était plongée dans un sommeil profond et réparateur. Elle se réveilla finalement mais garda les yeux fermés. Victoria essaya de déterminer ou elle se trouvait et surtout ce qu'il s'était passé. Son esprit était encore quelque peu embué et ses pensées se mélangeaient. Ses souvenirs semblaient l'avoir abandonnée mais après quelques efforts, tout lui revint par flashs. L'annonce inquiétante de ce malade mental, les longues minutes passées dehors à angoisser, les messages échangés avec Candice, son inquiétude en ne recevant pas de nouvelles de Damen, puis les explosions, son inconscience, sa douleur intense en se réveillant et finalement la main de Keyla dans la sienne. Par réflexe, elle resserra sa main - avec quelques difficultés malgré tout - mais celle de sa jumelle n'y était plus. Elle se sentait cotonneuse et sa tête lui paraissait peser une tonne. Malgré cela elle n'avait plus aussi mal au ventre. Elle ne parvint pas à déterminer depuis combien de temps elle se trouvait ici. Plusieurs heures ou peut-être plusieurs jours, elle n'en avait pas la moindre idée. C'est une odeur qu'elle connaissait par coeur qui l'extirpa de son demi-sommeil. Cette odeur, c'était celle du parfum de Keyla. Elle eut un peu de mal à ouvrir les yeux mais y parvint finalement et tourna la tête vers la droite. Là elle trouva sa jumelle endormie sur l'un des deux fauteuils disposés autour de son lit. La brésilienne, en la voyant ne put s'empêcher de sourire. Elle ne voulait pas la réveiller. La connaissant elle était là depuis des heures et manquait probablement cruellement de sommeil. Victoria entreprit de se redresser quand une douleur intense émana dans son côté gauche lui arrachant une grimace et un gémissement presque inaudible. Elle porta machinalement sa main sur ses côtes ce qui ne fit pas pour autant disparaître la douleur. Elle put néanmoins sentir un bandage qui entourait l'entièreté de son abdomen ce qui lui donna déjà quelques indications sur la nature de ses blessures. Elle avait la bouche pâteuse et avait le sentiment de n'avoir rien bu depuis des jours ce qui au fond était peut-être le cas. Vu sa difficulté à se déplacer de quelques centimètres à peine, elle allait s'abstenir d'attraper la cruche d'eau posée sur la table de chevet. Elle attendrait que son amie se réveille pour lui en demander un verre. Il était hors de question de la tirer de son sommeil, peut importe le motif. Son portable ne se trouvait quant à lui pas très loin. Elle tendit le bras et parvint à l'attraper du bout des doigts. L'écran affichait un message en provenance de Damen. En voyant son prénom sur le petit écran, son cœur s'emballa immédiatement, elle envisageait déjà le pire. Le jeune homme n'avait pas répondu à sa question mais était visiblement inquiet pour elle. Elle lui répondit aussitôt en faisant son possible pour lui adresser des mots rassurants qui l'apaiseraient. Cependant, elle restait inquiète. Elle ne savait absolument pas ce qu'il avait fait durant les dernières heures ou les derniers jours et comme plus tôt, elle priait pour que rien ne lui soit arrivé. Elle pensa ensuite à tous ses amis proches ? Qu'avaient-ils ? Avaient-ils été blessés ? Avait-elle perdu des personnes chères à son cœur pendant cette catastrophe ? A l'apparition de ces questions, un sentiment de colère l'envahit. A cet instant, elle aurait voulu abattre le type qui avait osé s'en prendre à Harvard. Elle n'était pas violente en temps normal mais dans ce cas-ci, c'est tout ce que cet homme méritait. La seule qu'elle savait saine et sauve état Keyla et rien que pour ça, elle était déjà très reconnaissante. Mais elle n'en oubliait pas moins les autres. Elle essayait de rester positive et de ne pas envisager le pire mais il était certain qu'il lui faudrait vite des nouvelles de ses proches pour réussir à calmer son angoisse.

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Comme si je n'avais pas de soucis ces derniers temps, il fallait qu'un psycopathe décide de poser une bombe sur Harvard. Pendant de longues minutes que j'avais imaginé être des heures, ça avait été l'enfer. Entre la prise de conscience que cet attentat n'était pas une blague, la peur de perdre les personnes qui sont les plus importantes de notre vie et le stress, ça avait été difficile pour moi de ne pas devenir folle. Et encore ce n'était rien quant tout explosa, ça c'est passé tellement vite et pourtant je me souviens de chaque détail: les corps allongés sur le sol du parc, les arbres en feu, les débris qui t'arrachent la peau, le bruit assourdissant, la fumée, les cris, la couleur rouge sang et l'odeur de la mort. Grace à la dévotion et au courage de Kol, je n'avais pas été gravement atteinte physiquement mais psychologiquement c'était une toute histoire, j'avais bien cru le perdre tout comme Victoria. J'avais retrouvée la jeune femme inconsciente sur l'herbe pendant que mon fiancé était en de bonnes mains. Si je devais perdre ma jumelle, je crois que j'en crèverai, Dieu n'avait pas le droit de m'arracher tous les êtres auxquels je tiens, j'ai déjà perdu assez et je me demande même ce que j'ai fait pour mériter tout cela. Comme la plupart des étudiants, je m'étais rendue à l'hôpital surtout pour y accompagner Kol et Victoria. Je n'avais cependant pas échappé à une visite de contrôle ainsi qu'à un rendez-vous avec le psychologue, ça m'aurait étonné cela. Mais je n'avais pas su parler, j'étais beaucoup trop sous le choc et préoccupée pour la santé de mes proches. La première chose que j'avais faite après cela avait été de me rendre au chevet de Kol. Là bas les médecins m'avaient expliqués qu'il était plongé dans le coma mais qu'il s'en sortirai, il fallait qu'il se remette de ses blessures mais hélas ils n'avaient aucune idée du temps qu'il lui faudrait. Après quelques minutes passées à ses côtés, je décidai d'aller prendre des nouvelles de Victoria, son cas était plutôt rassurant, je devais juste attendre qu'elle ouvre les yeux après les soins qu'on lui avait prodigué. Elle ressemblait à la belle au bois dormant; en brune. Au moins endormie comme cela, elle ne semblait pas souffrir. Je m'installai sur le fauteuil que j'avais rapproché à côté de son lit et lui tenai la main. Au bout de quelques minutes, je m'étais endormie et du coup ma main pendait dans le vide. La fatigue s'était fait ressentir, mon cerveau avait besoin d'assimiler cette tragédie mais je savais que ça n'allait pas être facile au vu des problèmes qui me trottaient déjà dans la tête. Des bruits dans la pièce finirent par me réveiller, j'ouvrai peu à peu les yeux, un peu déphasée, j'en avais oubliée que je me trouvais à l'hôpital. Rien n'avait changé excepté une Victoria maintenant assise sur son lit et tenant précieusement son portable entre ses mains. Pendant quelques secondes, je la regardai ne montrant aucun signe de mon réveil, j'appréciai la vue de la voir consciente. Enfin une bonne nouvelle." Je suis contente de te voir en forme, c'est le plus beau cadeau qu'on est pu me faire. " Depuis les événements tragiques, je réussi enfin à afficher un sourire sur mon visage. Savoir ma jumelle de coeur en vie me rendait plus qu'heureuse, je m'en serai voulu s'il lui était arrivé quelque chose de grave voir pire alors que j'étais avec elle sur les lieux. Mes yeux étaient fixés sur le jeune femme comme si c'était la première fois que je la voyais.
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Where would I be without you ?

Après plusieurs longues minutes à se tortiller pour avoir le moins mal possible, Victoria parvint enfin à se redresser. Elle croisa les jambes sous la couverture après s’être emparée de son téléphone. La vision du message de Damen lui décocha un sourire. Non pas pour ce qu’il disait mais simplement par son destinateur. Toujours tout sourire, elle tapota rapidement sur les touches. Mais malgré tous les efforts qu’elle avait mis à rédiger un message rassurant, Victoria savait pertinemment que le beau brun n’allait pas tarder à débarquer dans sa chambre d’hôpital. La brésilienne jeta un coup d’œil à celle-ci pendant quelques instants, elle était totalement impersonnelle. Les murs étaient d’un blanc immaculé tout comme les draps du lit dans lequel elle se trouvait. Les seules couleurs existantes étaient celles d’un petit bouquet de fleurs disposé sur la table de chevet, ce dernier égayant un peu la pièce. Seule la présence de Keyla endormie dans un fauteuil la rassurait. La savoir près d’elle avait quelque chose d’apaisant malgré l’endroit et la situation dans lesquels elle se trouvait. Elle repensa ensuite à ce qu’il s’était produit à Harvard, certains passages étaient un peu flous pour elle mais elle se souvenait parfaitement du chaos que ça avait été. Vu l’ampleur de l’accident, elle s’imaginait qu’on avait dû en parler dans les journaux télévisés et la presse et de ce fait, ses parents avaient dû prendre connaissance de cette tragédie. Avant même qu’elle ne reçoive un appel de leur part, elle leur envoya un message leur assurant qu’elle allait bien et qu’elle n’avait que des blessures légères. Alors qu’elle était toujours penchée sur son portable, elle sursauta en entendant la voix de Keyla, ce qui provoqua une nouvelle douleur au niveau de son abdomen. Victoria l’oublia bien vite pourtant en posant son regard sur sa jumelle qui lui faisait son plus beau sourire. « Je viens à peine de me réveiller que tu veux déjà me faire faire une crise cardiaque. » répondit-elle en rigolant. Malgré sa bonne humeur et son soulagement de savoir Keyla saine et sauve, les douleurs dans son abdomen se faisaient un peu plus présentes. Elle en conclut qu’il était mieux pour elle de se recoucher. Une fois allongée, elle tourna la tête en direction de sa jumelle, ce sourire toujours gravé sur ses lèvres. Elle prit la main de la jolie brune dans la sienne avant de la caresser doucement avec son pouce. « Si tu savais comme j’ai eu peur que tu sois blessée. Je m’en serais voulu toute ma vie. » Keyla était sans aucun doute la personne à qui elle tenait le plus au monde et ce depuis qu’elle l’avait rencontrée. Bien sûr, elle aimait autant Damen mais ces deux relations étaient totalement différentes. Elle considérait Keyla comme une sœur, une jumelle, une âme-sœur, une de ces personnes que chacun rencontrera une seule fois dans sa vie. Elle ne supporterait pas de la perdre ou même de la savoir blessée. Elle ne pouvait pas envisager cette possibilité. Depuis toujours, elle mettait un point d’honneur à la protéger, à la rassurer, à être présente pour elle à n’importe quel moment. Lors de l’attentat, elle avait failli à son devoir. Elle n’avait pas su la protéger comme elle l’aurait voulu et elle s’en sentait coupable. Mais la voir près d’elle, saine et sauve la réconfortait énormément.

Après quelques minutes, son attention fut attirée par l’infirmière qui venait d’entrer dans la pièce. Cette dernière leur adressa un sourire puis vérifia les constantes de Victoria qui, d’après ses dires, étaient bonnes. La jeune femme lui expliqua qu’elle avait eu plusieurs côtes cassées lors de l’accident ainsi qu’une blessure profonde dans l’abdomen provoquée par un débris. Mais, par chance, il n’avait touché aucun organe vital. L’opération avait été un succès et elle serait vite sur pieds. La brésilienne la remercia alors qu’elle s’éloignait déjà, laissant à nouveau les deux amies seules.

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J'ai beau être en couple, il y a une chose que j'oublie pas mes amis. Après tout sans eux, je ne serais pas ce que je suis aujourd'hui. Et puis lors de ma rupture avec Kol cet été, j'ai réellement appris qu'on ne pouvait pas se passer de nos amis, ceux qui sont là pour nous relever lorsqu'on vient à tomber plus bas que terre. Vic était vraiment la seule qui m'avait aider durant la période la plus sombre de ma vie durant le Summer Camp, elle m'avait vu déprimée en mode zombie, supportée alors que j'étais alcoolisée et que je maudissais ma vie. Sincèrement sans elle, je ne sais pas si j'aurais pu un jour remonter la pente, si raide soit-elle, ni même si je serais encore de ce monde aujourd'hui. Elle avait trouvé les mots justes et eu les gestes nécessaires pour me ramener à la surface de l'eau et retrouver l'espoir. Et regardez depuis je suis fiancée à la personne que j'aime plus que tout au monde, même si c'est loin de plaire à ma jumelle, franchement je lui dois une fière chandelle je crois. De ce fait il me paraissait normal de me trouver à ses côtés alors qu'elle venait de vivre un évènement traumatissant qui l'avait touché physiquement mais aussi moralement je pense. En même temps qui arriverait à se remettre si vite d'un tel drame? Personne je pense à moins d'être inhumain. En tout si j'étais ici, c'était pour lui prouver qu'elle comptait énormément dans ma vie et surtout que moi aussi je pouvais être là pour elle. Pour uen fois la situation était inversée et c'était elle qui avait besoin de moi. J'espérais pour elle qu'en voyant un visage rassurant à son réveil elle serait contente, même s'il ne s'agissait pas de Damen. Je m'étais réveillée examinant la jeune femme pianotant sur son téléphone. La voyant sursauter suite à mes paroles, je riai faiblement. J'étais un peu gênée d'avoir oser lui faire peur alors que cela venait visiblement de lui procurer quelques douleurs abdominales. Même dans un lit d'hôpital, la jeune brésilienne arrivait à faire de l'humour. Au moins cela avait le don de me rassurer sur son état." Ah non je voudrais pas. Je suis simplement heureuse de te revoir parmi les vivants. Ca fait plaisir d'entendre ta voix. " dis-je tandis qu'elle s'allongeait à nouveau pour trouver la meilleure des positions avant de prendre ma main dans la sienne. Le contact de sa peau contre la mienne avait le don de m'apaiser." Si tu savais comme j’ai eu peur que tu sois blessée. Je m’en serais voulu toute ma vie. " Je serais un peu plus sa main avec précaution pour ne pas lui faire mal. Même dans la pire des situations et alors qu'elle n'avait rien fait de mal, Vic s'en voulait tout de même. Ca me brisait le coeur de l'entendre dire cela." Arrêtes, ça aurait été nullement de ta faute de toute manière et puis aujourd'hui le plus important c'est toi, et pas moi. " Notre conversation fut interrompue quelques minutes par l'une des infirmières qui vint s'assurer de l'état de santé de ma jumelle. De ce fait je m'étais éloignée d'elle quelques minutes, brisant notre contact physique. Mais j'écoutais attentivement l'infirmière quand aux blessures de Vik. Ca m'attristait d'entendre tout cela. Elle avait vraiment frôlé le pire, mais je retenais mes larmes. ce n'était pas le moment pour pleurer. Je n'en avais pas le droit, j'étais là pour ramener un peu de gaieté dans cette journée noire. De nouveau seules, je revins très vite au chevet de ma jumelle." T'inquiètes pas s'il le faut, je serais ton infirmière personnelle dès que tu pourras sortir d'ici. " J'étais prête à tout pour veiller sur elle, la protéger, comme elle l'avait fait pour moi par le passé. Je priais de toutes mes forces pour qu'elle n'ait pas de complications et qu'elle soit vite sur pied. L'hôpital n'étais pas un bon endroit pour personne.
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Désolé de ne pas avoir été là pour te proteger mon amour
Topic de groupel
« When you're about to loose the one that you love»






Les cordes d’eau jaillissent, trombent et assaillent la peau du tambour humain. Celles-ci pianotent en dansant sur les saillies des omoplates, suintent en torrent, l’écume de la rage à ses lèvres translucide, sur des épaules contractées, creusent le canyon vertébral et chantent en cœur avec le massacrant vibrato du jeune homme, soutenant notes improbables et égosillements synthétiques répercutés sur les carrelages de la salle. Ses pieds s’agitent, glissent dans la petite marre d’eau adoucie, troublée dans son émois dessalé par les couleurs perles d’un shampoing pour enfant ne piquant pas les yeux, formée autour d’eux et que toutes les peines du trop-plein ne parvenait à faire partir tant la mousse, obstruant reste d’une petite dizaine de savonnées, Grapillon saturé en sucre, grappillage du morceau de banquise d’un ourson blanc enlisé dans le pétrole qui formera l’essence-même des flacons employés à celles-ci, curieuse et humoristique circularité des choix divins, réalisées avec un soin des plus capillairement précis, s’était accumulée. Alors que le poste de radio, réduit en un I-Phone inconsciemment posté sur le rebord de la baignoire, tout aussi parsemé de gouttelettes, traitresses haineuses mais conductrices de grisantes décharges, poubelle beurrée, que la porcelaine de cette dernière, passait des cris certes crispants, cancérigène crachotement de notes d’une musique vireuse par les bronches elles-mêmes.

Un Sms lui parvenu venant de la femme pour laquelle il donnerait tout, un sourire des plus niais ce dessina sur ses lèvres, le jeune homme était à Sommerville pour un shooting bien loin de se douter de ce qu'il pouvait se passer à Cambridge. Etourdissement, coeur qui bats en écho aux gouttes qui s'écrasait dans son dos, le jeune homme prit le temps de pianoter sur son Iphone pour lui répondre, avant de sortir de la douche attrapant une serviette qu'il passa autour de ses reins. Secouant sa tête, il retint les larmes qui grésillaient au bord de ses paupières. Non. Un garçon, ça ne pleure pas... Guidé par son inquiétude il s'habilla en vitesse attrapant ses clefs de voiture et de sortir sans prendre la peine de se secher les cheveux.

Grincement huilé des portes automatiques qui s’ouvrirent sur son passage. Ronronnement du moteur. Crissement parfaitement involontaire des pneus sur l’asphalte et déambulation au milieu des immeubles du centre-ville. Gagnant l'autoroute le jeune homme roulait à une vitesse démesurée, il y avait une heure de route qui séparait Sommerville de Cambridge, Le mannequin était bien prêt à arriver en une demi heure.

Il imaginait le pire dans sa tête, le jeune homme détestait les hôpitaux il y avait pu voir mourir son jumeau, les derniers bips du cardioscope résonnait encore dans sa tête, l'agitation des médecins... Sans s'en rendre comptes il avait appuyer encore plus sur l'accélérateur dépassant les 200 km/h surveillant une arrivée soudaine de la police qui ne ferait que le ralentir.

Une fois arrivée dans les locaux empestant cette odeur de propre panaché de mort familière qui lui brûlait ses narines, il demanda à la première employé la chambre de celle qui faisait vivre en lui les derniers reste d'humanité qu'il possédait. Il engagea un sprint dans le couloir, bousculant sans aucune amertumes tout les passant qui le gênaient , il ne faisaient même pas attention à toute ces injures qu'il recevait.
Il débarqua de façon assez bruyante, le souffle coupé avant de découvrir Victoria sur ce lit immaculé. "Minha querida , você me fez muito medo!" Ne lui demandez pas pourquoi il s'était exprimer en portugais, l'on pouvait toujours voir les larmes qui menaçait de sortir. Il déposa ses lèvres sur les siennes. "Que s'est-il passé ?" Il tourna le regard vers Keyla, il n'avait jamais eu l'occasion de lui parler réellement à part pour se saluer poliment , il pouvait lire dans ses yeux une forme gentillesse et la bonté rare, il espérait juste que Keyla n'était pas le genre de personne à penser du mal de lui. Il se posa sur le bord du lit, glissant la main libre de victoria dans la sienne .

Fiche par (c) Miss Amazing
Crédit image : tumblr

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Where would I be without you ?

Keyla ne s’imaginait sans doute pas combien ça lui faisait du bien de l’avoir prêt d’elle. A peine avait-elle repris conscience, que Victoria avait vu un visage familier à ses côtés et pas n’importe lequel, celui de sa plus proche amie, de sa sœur, de sa jumelle. Certaines personnes prétendent que les liens du sang sont les plus forts mais au vu de sa relation avec la jolie brune, la brésilienne n’était pas d’accord. Keyla et elle n’avaient aucun lien de parenté et pourtant elle la considérait comme un membre à part entière de sa famille. Elle était sans aucun doute la personne qui comptait le plus au monde pour elle. Avec Damen bien entendu, mais il ne s’agissait pas du même type de relation. Les sentiments qu’elle éprouvait pour ces deux personnes étaient aussi forts les uns que les autres, simplement d’une façon différente. « Ah non je voudrais pas. Je suis simplement heureuse de te revoir parmi les vivants. Ça fait plaisir d'entendre ta voix. » répondit-elle en riant légèrement. Victoria ne cessait de sourire, le regard toujours posé sur la jeune fille. « Tu sais bien qu’on ne peut pas m’avoir aussi facilement. » dit-elle en prenant un air faussement supérieur. Cela pouvait paraitre bizarre de faire de l’humour dans un endroit tel qu’un hôpital mais Victoria s’efforçait de rester positive en toutes circonstances. Bien sûr elle avait été touchée par ce drame, comme tout le monde mais elle s’interdisait de se laisser abattre. La main de sa sœur dans la sienne, elle se sentait apaisée mais malgré tout, elle s’en voulait de ne pas avoir pu la protéger comme il l’aurait fallu. Elle n’aurait jamais supporté qu’il lui soit arrivé quelque chose. Elle sentit la main de Keyla se resserrer autour de la sienne lui donnant de la force. La relation des deux jeunes étudiantes était quelque peu spéciale. Un simple regard et elles se comprenaient, un simple contact et elles étaient comme liées. Même séparées, leurs esprits étaient toujours connectés. Pour rien au monde, elle ne voulait perdre cette amitié si spéciale.

« Arrêtes, ça aurait été nullement de ta faute de toute manière et puis aujourd'hui le plus important c'est toi, et pas moi. » Victoria n’eut pas le temps de répondre quoi que ce soit que leur conversation fut interrompue par une infirmière. La sachant réveillée, elle venait vérifier ses constantes et lui expliqua également ce dont elle souffrait. A cet instant, la brésilienne réalisait qu’elle avait eu énormément de chance ce qui n’était sans doute pas le cas de tout le monde. Elle priait pour que tous ses amis soient sains et saufs mais pour l’instant, elle n’avait reçu de nouvelles d’aucun d’entre eux. Elle n’avait pas vraiment compris pourquoi mais Keyla s’était un peu éloignée, lâchant sa main dans le même temps. Cependant, elle revint aussitôt l’infirmière partie. « T'inquiètes pas s'il le faut, je serais ton infirmière personnelle dès que tu pourras sortir d'ici. » Affichant un large sourire, elle acquiesça vivement. « Mais ça c’est la claaaaasse ! » Elle rigola légèrement. Même si elle ne comptait pas lui demander quoi que ce soit, elle était ravie de voir que Keyla serait aux petits soins pour elle. « Merci ma chérie. » Elle lui était vraiment reconnaissante de tout ce qu’elle était prête à faire pour elle, même si elle détestait l’idée d’être dépendante de quelqu’un.

Alors qu’un bref silence s’était installé dans la petite pièce, celui-ci fut vite brisé par une entrée fracassante. Victoria retourna la tête en direction de celui qui venait de faire irruption dans la chambre qui n’était autre que Damen. Immédiatement, un sourire prit place sur ses lèvres mais elle voyait bien qu’il était inquiet malgré son message qu’elle avait voulu rassurant. Il était essoufflé et avait sans doute couru avant d’arriver ici. « Minha querida , você me fez muito medo! » Le jeune homme s’exprimait toujours en espagnol ou en portugais lorsqu’il était inquiet et aujourd’hui ne faisait pas exception. Ça lui faisait mal au cœur de le voir comme ça. « Não se preocupe, eu estou bem. » se contenta-elle de répondre. Elle savait très bien qu’il n’allait pas être rassuré aussi facilement mais elle ne voyait pas quoi dire d’autre. Il se rapprocha du lit et l’embrassa. Elle passa sa main autour de son cou. Sentir ses lèvres posées sur les siennes lui faisait un bien fou. Elle avait l’impression que ça faisait une éternité qu’elle ne l’avait plus embrassé. De plus, elle était soulagée de le savoir sain et sauf. Tout comme Keyla, elle n’aurait pas supporté qu’il soit blessé. Le mannequin s’installa sur le bord du lit tout en prenant sa main dans le sienne. « Que s'est-il passé ? » Elle pouvait sentir son inquiétude dans sa voix, elle caressa doucement sa main à l’aide de son pouce pour tenter de le rassurer ce qui n’était probablement pas gagné avec ce qu’elle allait devoir lui expliquer. Elle adressa un regard à Keyla pour se donner du courage. Victoria savait qu’avec elle à ses côtés, tout expliquer à Damen serait plus facile. Elle replongea ses yeux noisette dans ceux de celui qu’elle aime avant de se racler la gorge. « Il y a eu un attentat à Cambridge, un attentat à la bombe. » Son ton était calme et posé mais elle redoutait quelque peu la réaction du jeune homme. « Plusieurs bâtiments du campus ont été touchés, le parc aussi. C’est… c’est là que je me trouvais avec Keyla et d’autres étudiants. » Elle s’interrompit une seconde. « Mais tu vois on va bien, Key’ n’a rien et moi j’ai juste eu une blessure à l’abdomen et plusieurs côtés cassées. » Elle se tût, attendant maintenant que Damen ou même Keyla dise quelque chose mais elle ne cessait par contre pas ses caresses sur la main du garçon.

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Je n'avais pas forcément besoin de prendre la parole pour faire comprendre à Victoria, ce que je ressentais, ce que j'avais sur le coeur. Parfois les liens du coeur sont beaucoup plus forts que les liens du sang. Victoria et moi nous nous étions trouvées et depuis ce jour, jamais ne nous nous étions quittées. D'accord, j'avais parfois du mal à lui faire comprendre à quel point je tenais à elle mais c'est parce que je ne suis pas une grande sentimentale. Heureusement que parfois les sourires et les clins d'oeil permettent de combler mon manque de parole. Aujourd'hui, j'avais eu peur de la perdre, je n'avais pas besoin de perdre encore quelqu'un dans ma vie, cela serait beaucoup trop. Et puis Victoria ne méritait pas de rejoindre le ciel, elle avait encore beaucoup de choses à vivre. Si jamais je devais donner ma propre vie pour la sauver, je le ferais, car elle est plus importante que moi dans ce monde. Je sais qu'elle a plein de choses à vivre, l'amour, et qui plus est elle a une famille qui l'aime, des amis, un avenir. Elle a beaucoup plus que moi, c'est donc tout à fait normal qu'elle passe avant moi ou quiconque d'autre. Heureusement qu'une des infirmières était venue nous rassurer pour dire qu'elle sortirait avec seulement quelques blessures. Cela m'enlevait un poids énorme sur le coeur. Cela dit, je n'avais pas pu m'empêcher de lui proposer mon aide d'infirmière personnelle si elle en avait besoin pour les prochains jours et au moins ça avait eu l'effet de la faire un peu rire.' Mais ça c’est la claaaaasse ! " Son rire si communicatif faisait plaisir à entendre, il réchauffait les coeurs. Nous n'eûmes pas le temps d'engager un sujet de conversation plus joyeux qu'un garçon arriva comme un boulet de canon dans la chambre. Il ne me fallut guère de temps pour reconnaître Damen, bien que je ne l'avais croiser que de rares fois. Je m'étais un peu écartée afin de leur offrir un peu d'intimitié. Je ne comprenais rien à leur charabia portuguais mais cela n'avait guère d'importance, au moins Vic pouvait à présent se reposer sur Damen, qui devait être dans un état de panique le plus complet. Je le comprenais étant donné que je vivais la même situation avec Kol cloué lui aussi dans une chambre non loin d'ici, mais j'avais fait de Victoria une priorité et n'avait pas laissé transparaître mon inquiétude. Ma jumelle lui racontait l'enfer que nous avions traversé, c'était encore dur à assimiler." Il y a eu un attentat à Cambridge, un attentat à la bombe... Mais tu vois on va bien, Key’ n’a rien et moi j’ai juste eu une blessure à l’abdomen et plusieurs côtés cassées. " L'horreur de la scène me revint en tête, tout ses cris, cette fumée et cette odeur de mort qui avait plané sur Harvard, cela était beaucoup trop dur à oublier. Je pense que c'est impossible d'oublier une telle tragédie qui risque de changer la vie d'une centaine de personnes. Alors que le silence avait de nouveau fait surface et que j'étais plongée dans mes pensées, je secouai la tête." Hum oui, je pense que ça aurait pu être pire pour nous mais Victoria est une battante, elle a fait preuve d'un courage immense pour combattre. " dis-je un sourire timide au bord des lèvres. Damen avait de la chance d'avoir une petite amie si forte psychologiquement, que Victoria. J'espérais qu'il en prenne bien soin.
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