William "Will" F. Carter

Mon tendre william,

Ô quelle fut ma surprise quand j'ai découvert ta lettre ! Sérieusement, merci d'avoir pensé à moi en ce jour de la St. Valentin. Et je souhaite profiter de cet échange pour t'avouer une bien gênante confession. Et je te prierais de ne pas me juger. Il est déjà bien difficile pour moi de m'ouvrir à toi de cette façon là. Alors voilà.. cela fait quelques mois que je ne pense qu'a toi. J'ai tentée de refouler mes sentiments mais, en vain, je crois que l'amour est trop fort. Je pense à toi le matin, je pense à toi l'après-midi, je pense à toi le soir et, quand viens la nuit, je rêve de toi. tu hantes mes pensées. Je suis obnubilée par ta personne.. tes yeux, tes mains, ton corps, ton sourire, tes pieds, tes orteils, tes oreilles, tes sourcils. Je ne peux passer une journée sans te voir, sans te sentir tout près de moi. Il m'arrive même de te suivre, de t'observer, de t'espionner... je te surveille. Voilà. Tu me consumes................. JE DÉCOOOOOOOOOONNE. Avoue, je t'ai fais flipper ! Puuuuuta*n, j'aurai rêvé de voir ta tête pendant que tu lisais cette lettre. Ça t'apprendra à m'envoyer une lettre juste pour un pari, abruuuuuuti. Ta Skye chérie ne mérite pas un peu plus de considération ?!
Tu sais bien que je rigole, pas de soucis pour ce petit rendez-vous entre potes ! tu connais mon numéro. Je m'occuperais de ramener l'alcool et la poudre.

Mon William
J'apprécie ton côté moqueur, cela me donne des idées, si tu savais... Enfin bref, j'aime beaucoup me faire battre par toi car vois-tu je suis immortel, et regarder un petit mortel me tuer désespérément alors que c'est impossible, m'exalte beaucoup ! Mes sœurs, tu ne les toucheras pas ! A moins que ce n'est pour te faire une jolie farce (a). En tout cas j'espère qu'au bal, tu finiras tout seul, avec un verre sur ta tête car la personne qui t'accompagne c'est ennuyé à tes côtés ! Enfin bref.
Ton cupidon que tu aimes en secret

Cher William,

Voir que je t’écris une lettre t’étonnera sûrement, après tout, je le serais aussi, étonnée ! Nous n’avons en effet parlé qu’une seule fois, si encore, ce rapide échange à cette fête à Cancun pouvait être ainsi qualifiable, au vu de sa furtivité ! Mais ce fut un bon souvenir, pour ma part !
Toujours est-il, que quelqu’un –je ne citerais point mes sources- m’a informé que tu irais seul au bal, ou du moins, que tu n’avais pas de cavalière. Je sais que d’habitude, c’est l’homme qui invite, mais les coutumes sont là pour être changées, non ? Donc, cher William Carter, serais-tu éventuellement intéressé à m’accompagner au bal de fin d’année ?

Amitiés,
Charlotte Rockefeller.

PS : Voici ci-joint mon numéro de téléphone. #(456) 666-391 Je sais que les lettres ne sont pas pratiques pour communiquer, aussi, n’hésite pas à m’appeler ou à me laisser un message !